Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Mois : novembre 2010 Page 1 of 2

La mélodie (ou serait-ce la comédie?) du home-trainer…

Merci à mon ami Dan pour le lien !

LG X-Lite: un casque parmi les plus légers au monde

190 grammes. Soit un petit 3 grammes de moins que le Giro Prolight. Le casque Louis Garneau X-Lite est résolument dans la catégorie des casques les plus légers au monde.

Et il comporte d’autres avantages sur la concurrence. Le principal à mon sens est la présence de la boucle de serrage "SpiderLock" à l’arrière. Le Giro ProLight, pour atteindre un poids similaire, a gommé cette boucle de serrage, la remplaçant par une sangle élastique en tissu. L’histoire ne dit pas ce qu’il advient de l’élasticité de la sangle au bout de quelques saisons à baigner dans la sueur… Avec le LG X-Lite, le mécanisme vous donnera le même rendement pendant des années.

L’autre intérêt du casque n’est pas visible: la base Super MSB, sorte d’anneau entourant le casque et en renforçant sa sécurité en cas d’impact. Une exclusivité. 

Offert en trois coloris différents, j’estime que le LG X-Lite est un choix intéressant pour tout ceux qui veulent sentir le moins possible leur casque, voire ceux qui évoluent dans des conditions climatiques tropicales. Le X-Lite complète très bien une série de casques haut de gamme chez Louis Garneau, notamment avec le nouveau casque de chrono Vortice ainsi que le Diamond, désormais une référence. Intéressant, le Vortice était le casque le plus présent cette année à l’Ironman d’Hawaii…

Cyclisme: Anatomie et mouvements

On m’a récemment offert cet ouvrage qui m’a beaucoup plu : Cyclisme, anatomie et mouvements

Il s’agit d’un livre dont le sujet est la musculation spécifique pour le cyclisme. La formule est simple : une double-page par exercice, avec chaque fois la même présentation. D’abord une illustration de l’exercice puis, juste dessous, une courte section "Exécution" où l’auteur décrit, habituellement en 3 étapes, comment bien faire l’exercice illustré juste au-dessus. On a ensuite une section "Muscles sollicités", question de savoir quel muscle travaille. Sur l’autre page, un texte et une illustration "Application pratique" où, chaque fois, on peut identifier sur un cycliste en action les muscles concernés. C’est bien fait car on peut mieux comprendre la pertinence de travailler tel ou tel muscle puisqu’on peut voir son utilité concrète une fois "sur le vélo".

Les illustrations du cycliste varie également: parfois, c’est un cycliste qui grimpe "en danseuse" si les muscles présentés servent à mieux grimper. D’autre fois, c’est un coureur au sprint ou en clm. On peut donc, pour chaque exercice de musculation proposé, savoir non seulement comment ces muscles sont sollicités sur le vélo, mais aussi dans quel contexte. 

Le livre, publié pour la première fois en 2009, est très complet et couvre l’ensemble du corps humain. On se surprend à découvrir que la musculation du haut du corps a une certaine importance en cyclisme. J’ai également aimé le chapitre consacré au travail en explosivité pour les jambes. 

L’auteur ? Shannon Sovndal. Médecin de l’équipe Garmin. Médecin pratiquant dans les hôpitaux du Colorado. Ex-coureur cycliste, également pratiquant du sport. La préface du bouquin est signée par Christian VanDe Velde. 

Pour 22 euros ou 40 dollars, je recommande fortement l’ouvrage si vous envisagez faire un peu de musculation cet hiver. Tout le monde en a besoin, surtout en vieillissant ! Ce livre vous sera utile pour vous établir un programme, où pour le renouveler et ainsi briser la monotonie. C’est, en tout cas, un ouvrage de référence qui ne vieillira pas dans votre bibliothèque.

Mon entrainement : la léthargie!

Je vous ai promis vous tenir au courant de mon entrainement au cours des prochains mois. Je tiendrai parole, quoi qu’il advienne.

Et ce qui est advenu, depuis deux semaines, est plutôt pathétique.

Occupé par une charge de travail importante au travail, avec du stress aussi, je n’ai pas pu trouver la motivation pour sauter sur le home-trainer le soir venu. C’était tout simplement trop : la fatigue l’a emporté. Je dois terminer la rédaction d’un article qui me bouffe tout mon jus, tout mon mental aussi. Et ce n’est pas terminé.

Après deux bonnes semaines de reprise d’entrainement où j’avais bien travaillé, voilà donc que je signe deux semaines d’arrêt complet. L’emmerde, c’est que le bilan est donc 0. Un gros zéro. 

Je l’ai souvent dit, je le répète : la clef de l’entrainement, c’est l’assiduité.

Assidu, mon entraineur Pierre Lemay l’est: il m’a envoyé mes plans d’entrainement avec ponctualité. C’est moi qui l’ai lâché ces deux dernières semaines.

Et là, ce soir, je viens de prendre un éclat au moral : j’ai lu le blog de Patrick Bernard, cet animal, qui enchaîne à un rythme infernal les séances Gimenez, avec en prime un 230 bornes dans la semaine. Putain !

Et je ne vous parle même pas de ma consommation d’alcool: c’était la sortie du Beaujolais Nouveau il y a quelques jours…

Pathétique, je vous dis. Et je viens d’avoir 40 ans…

Diététique cycliste Overstim’s

Vous pouvez télécharger gratuitement le catalogue 2010 de diététique cycliste Overstim’s sur ce site. J’ai pu me procurer cet ouvrage cet été en France et je l’ai trouvé assez bien fait. Il y a quelques bons conseils là-dedans.

Castelli NanoFlex

C’est assez nouveau et c’est intéressant: les vêtements imperméables Castelli NanoFlex.

Rouler sous la pluie, surtout lorsqu’elle est froide, est toujours difficile. Nombre d’entre nous préfère rester à la maison. Mais on se fait parfois prendre aussi une fois sorti de la maison.

Dans ces occasions, mieux vaut être bien habillé et force est de reconnaître que Castelli semble avoir produit des vêtements à la hauteur puisque repoussant l’eau qui perle sur le tissu.

À noter que la société Sportful fabrique également des vêtements intéressants pour les températures maussades, notamment son coupe-vent HotPack NoRain

Méfiez-vous des sites web arnaques

Depuis quelques mois, il semble qu’il y ait, sur internet, une prolifération des sites commerciaux de matos cycliste dont la moralité est très louche.

Souvent, ces sites attirent leurs victimes en proposant des prix incroyables, beaucoup plus bas que ceux qu’on retrouve habituellement sur des sites crédibles et depuis longtemps en affaire.

Deux exemples de ce genre de site: ici et ici.

Je vous invite à la plus grande prudence lorsque vous achetez sur internet, surtout lorsqu’il s’agit de cadres ou de matériel onéreux.

Grand Trophée 2011

Attention à tous les cyclosportifs: Sport Communication a récemment annoncé que les inscriptions aux épreuves du Grand Trophée, dont La Marmotte, ouvriront en décembre. Pas plus de précision pour le moment, il faudra surveiller attentivement le moment.

Le calendrier précis des épreuves est par ailleurs disponible ici. Comme prévu, la Marmotte se disputera le samedi 2 juillet 2011. 

Deux nouvelles épreuves font leur entrée : le Challenge Vercors, qui propose trois distances (66, 123, 158 kms) le 29 mai prochain, ainsi que le GranFondo Colnago Cogolin, qui ouvrera la saison le 17 avril. 

Terminons cet article par ce petit vidéo "ambiance" de la Marmotte 2010, question de se rappeler quelques souvenirs ou, pour d’autres, de découvrir cette cyclo mythique. 

Vive l’Asoprovac !

Comique: une association espagnole des producteurs de viande bovine, l’Asoprovac, va porter plainte contre Alberto Contador qui a justifié la présence de clenbuterol dans son sang par de la viande contaminée. Du coup, les producteurs ne sont pas contents de recevoir aussi mauvaise presse. 

J’aime. Quel monde merveilleux !

Le Métier

Ca m’a échappé en avril dernier, lorsque le bouquin est sorti : Le Métier, du cycliste professionnel canadien Michael Barry (Sky). 

Le sous titre du livre est "The seasons of a professional cyclist". Quatre saisons, quatre chapitres: hiver, printemps, été et automne. Barry y décrit les étapes d’une saison d’un cycliste professionnel, sa saison 2009 en occurrence, alors qu’il était encore chez High Road.

Rappelons que Michael Barry a déjà publié le livre "Inside the US Postal bus" il y a quelques années et qu’il est un columniste régulier du New York Times. Son site internet est assez intéressant par ailleurs, on y trouve notamment quelques belles photos inédites parce que personnelles (elles viennent de son père) des Mondiaux de 1974 à Montréal.

Je n’ai pas encore acheté le livre et j’essaierai d’en faire une analyse-critique dans les prochaines semaines. Les quelques critiques que j’ai pu lire sont globalement assez positives.

Cool stuff

Merci aux Gessiens pour le lien.

De la longueur des manivelles

S’il y a bien un débat dans le monde de la pratique du cyclisme qui fait rage depuis une éternité, c’est bien celui sur la longueur des manivelles. 

Important ? Pas important ? Quelle longueur ? Cette longueur est-elle fonction de la taille du cycliste ? De la taille de son entrejambe ? De la longueur de ses fémurs ? De ses tibias ? De sa capacité à mouliner ? Du terrain habituel où il pratique le cyclisme (montagne, plaine) ? Du type d’exercice (clm, route, cyclo-cross) ?

Beaucoup de cyclistes y vont de leur propre théorie. En 25 ans de pratique et de lecture assidues, j’ai parfois l’impression d’avoir tout entendu, jusqu’à un avis et son contraire.

Le théorique et scientifique

Peu d’articles usant d’une approche empirique et scientifique ont cherché à faire la lumière sur cet éternel débat. Un article a cependant été récemment rapporté par le site PezCycling et a piqué ma curiosité.

Les auteurs ont testé des manivelles variant de 120 à 220mm, toute une amplitude ! Ils ont testé la performance des différentes manivelles sur un indicateur en particulier : la puissance explosive maximale. 

Les résultats ? Peu de différences entre des manivelles variant de 145 à 195mm. Ils concluent en particulier "Therefore, it can be argued that crank length does not really matter when it comes to maximal power generation".   

L’absence de différences significatives dans les performances suite à l’utilisation de diverses longueurs de manivelles avait également été rapporté par F. Grappe dans le chapitre 11 de la 2e édition de son ouvrage Cyclisme et optimisation de la performance.

Le terrain

Dans leur ouvrage Cyclisme sur route publié en 1986, Bernard Hinault et Claude Genzling affirmaient, à propos des manivelles, que si leur longueur était objet de contreverses, le choix dépendait essentiellement de la capacité à "tourner les jambes". On notait également qu’ils étaient plutôt favorables à des manivelles plus longues parce qu’à braquet et cadence égaux, la force musculaire à appliquer sur les pédales est plus faible avec des manivelles plus longues, d’ou une économie de fatigue musculaire.

Selon ces auteurs, Anquetil n’hésitait pas à passer des manivelles de 180mm lors des clm. Merckx allongeait également ses manivelles pour les étapes de montagne. Marc Madiot aurait fait toute sa carrière avec des manivelles de 180mm, pour un entrejambe "modeste" de 86cm.

Ce livre avait, fin des années 1980, beaucoup influencé mon choix personnel de manivelles. J’ai opté, en 1990, pour des manivelles de 175mm, pour une taille de 173cm et un entrejambe de 83cm. Je n’ai jamais changé depuis. Un certain conservatisme ou "standard" me laissaient croire que des manivelles de 172,5mm auraient plutôt été la norme compte tenu de ma morphologie. Évidemment, je n’ai jamais connu le moindre problème musculaire ou tendineux et me débrouille plutôt bien que ce soit par rapport à ma capacité de "tourner les jambes" ou dans les bosses.

Conclusion  

La conclusion, c’est que je pense que le débat est loin d’être terminé car c’est avant tout une question de choix personnel et de sensations au niveau efficacité et confort. Le choix des manivelles se fait probablement, pour la plupart de nous, inconsciemment: on adopte probablement la longueur des manivelles qui sont montées sur notre premier vélo, alors que nous ne connaissons pas encore les enjeux autour de ce choix ! L’habitude étant prise, les vélos qui suivent sont équipés de la même manière…

Alors, le vrai débat se situerait-il plutôt quant à la forme (ronds, ovales) des plateaux ? Apparemment, même pas ! La forme des plateaux aurait également peu d’impact sur la performance en cyclisme…

Comme quoi en vélo, at the end of the day, c’est toujours ceux qui appuient le plus fort sur les pédales qui avancent les plus vites !!!

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