Le passeport biologique, les contrôles inopinés plus fréquents, les tests rétroactifs et le développement de méthodes de détection toujours plus sophystiquées et pour un plus grand nombre de produits ont certainement des effets dissuasifs sur les coureurs professionnels.
Pas tous.
L’Autrichien Pfannberger, auteur en 2008 d’une sacré campagne des Classiques, s’est en effet fait piqué positif – on ne sait pas encore à quoi – lors d’un récent contrôle inopiné. Son équipe, Katusha, l’a évidemment immédiatement suspendu. Pfannberger devait prendre part au Giro dans quelques jours. Comique, le site officiel de l’équipe mentionne que le coureur autrichien ne sera finalement pas du Giro pour "problèmes personnels"…
Probablement bien conseillé par des avocats, Pfannberger nie évidemment s’être dopé pour l’instant.
Avec ce nouveau contrôle positif, Pfannberger entre dans le cercle restreint des récidivistes, des authentiques chaudières comme on en fait de moins en moins, espérons-le. Il avait en effet été piqué positif à la testostérone en 2004 et avait purgé une peine de 2 ans. Ce nouveau contrôle positif est donc son 2e en carrière et espérons que la suspension sera en conséquence.
Valverde, quant à lui, ne manque pas d’air: le coureur espagnol vient en effet de déposer une plainte contre le CONI, estimant que son procureur a agi en faisant preuve d’un total mépris envers les autorités judiciaires espagnoles. C’est comique puisque la Fédé espagnole de cyclisme s’est récemment portée partie civile dans l’audience que Valverde devrait avoir à soutenir lundi prochain à Rome.
À noter, Valverde ne s’attaque pas aux preuves ADN ; il s’attaque aux procédures, menant la bataille sur la légitimité du CONI de traiter de son dossier. Doit-on y voir une preuve de son implication dans Puerto ? Je ne suis pas loin de le penser.
Quoi qu’il en soit, on a vraiment l’impression que la justice espagnole s’est faite achetée par les milieux sportifs désirant protéger non seulement les fleurons de leur cyclisme – Valverde et Contador – mais aussi d’autres champions médiatiques, notamment ceux du football. L’Affaire Puerto a le potentiel de déclencher un séisme en Espagne et on sent bien depuis le début que le juge Serrano fait tout pour éviter que la justice suive son cours. Pourtant, les preuves seraient là et accablantes, notamment les correspondances, réalisées au moyen de tests ADN, entre poches saisies et sang de certains coureurs.
Nous n’avons certes pas le pouvoir de traduire en justice les sportifs qui devraient l’être dans l’Affaire Puerto mais nous avons notre jugement et notre libre-arbitre pour comprendre la partie qui se joue sous nos yeux.
louis
manzano qui a tout balancé avait dit qu’il voyait chez
fuentès des footeux des tennismans ext…il est évident que l’on est en présence d’un dopage quasi généralisé en espagne les résultats de 2008 touts sports confondus le prouve tout comme la réaction du ministre des sports espagnole quand une vététiste s’est fait prendre a l’epo aux jo « c’est le premier et le dernier cas je vous le promet »!!! comment pouvait-il en etre aussi sur?? personne ne peut prévoir ce que fait chaque atlèthe dans son coin a moins que……..
Stef Toupenet
La meilleure défense, c’est l’attaque.
Qui conseille Valverde ?
Tiphaine
Pauvre Valverde décérébré ! Un champion, ça ?!?!?
S’il n’y avait pas quelqu’un pour le téléguider que ce soit dans le domaine judiciaire ou dans l’oreillette, que serait-il ?
Un champion, non mais laissez-moi rigoler…
Clément
Tiphaine, arrête ça, c’est humain de tout faire pour réussir, tout le monde ferait la même chose ! Dans le cas présent il y a une réelle faille dans le système, et Valverde (ou plutôt ses avocats, enfin cela va de soi) a de bonnes chances d’échapper à une suspension.
Mais c’est sûr, comme je le dis sur mon blog, que maintenant le CONI l’a dors et déjà pénaliser : l’image d’Alejandro en a pris un gros coup, et pas sûr qu’ASO l’accepte en juillet prochain…
Alphonse
Humain, peut-être (il faudrait réfléchir à ce mot), Clément, mais tout le monde, certainement non.
Tiphaine
Non Clément, je pense que tu ne connais pas tout le monde pour dire ça ; et comme le souligne Alphonse ce n’est pas tout le monde, une majorité peut-être, mais la majorité des gens ce n’est pas « tout le monde » et ça ne doit pas l’être…
Et je n’arrêterais pas « ça », n’y comptez pas.