Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Troisième titre pour Freire!

Quelques nouvelles importantes dans le monde du cyclisme :

1 – Oscar Freire a remporté aujourd’hui son… 3e titre de champion du monde, après celui de 1999 à Verone et celui de 2001 à Lisbonne. Il égale ainsi le record absolu de 3 titres chez les pros détenu par 3 autres coureurs : l’Italien Alfredo Binda (1927 à Adenau (ALL), 1930 à Liège (BEL) et 1932 à Rome), les Belges Rik Van Steenbergen (1949 à Copenhague, 1956 à Ballerup (DAN) et 1957 à Waregem (BEL)) et Eddy Merckx (1967 à Heerlen (PBS), 1971 à Mendrisio (SUI) et 1974 à Montréal (CAN)). Freire peut dire un grand merci à l’équipe espagnole, tout simplement remarquable de cohésion aujourd’hui, notamment Valverde (qui lui a amené le sprint) et Nozal (boulôt monstre dans les 2 derniers tours), mais aussi Mancebo, Perez et Serrano.

La course fut néanmoins assez décevante, avec un rythme lent dans le peloton durant une grande partie de la course et une arrivée au sprint pour un petit groupe de 15 coureurs qui devançait le gros du peloton, qui a franchi la ligne à un peu plus de 4 minutes.

2e Erik Zabel, ce qui fait à la fois plaisir et qui rend triste. D’une part, il s’agit d’un beau résultat pour ce coureur à la constance remarquable, mais d’autre part il aurait été tellement sympathique de le voir en champion du monde, ce qui lui aurait fait une belle sortie après une carrière remarquable au plus haut niveau. Freire avait déjà deux titres dans la poche, une victoire de Zabel eut été d’un grand retentissement à la fois pour ce coureur mais aussi pour le monde du vélo, Zabel étant souvent perçu comme un pro irréprochable autant dans son hygiène de vie que dans sa constance au niveau des résultats. Mais en sport, il n’y a jamais de cadeaux… et Zabel avait déjà gouté à la médecine Freire lors du dernier Milan SanRemo…

On retrouve en 3e place un impressionnant Paolini puisqu’il aura travaillé, plus tôt dans la course, pour Bettini. Ce dernier aura finalement abandonné après une journée noire, marquée par la malchance puisqu’aux pépins mécaniques se sera ajouté une douleur au genou causé par une touchette avec la portière de sa voiture d’équipe.

Le Québécois Charles Dionne a terminé 87e et dernier classé, ce qui en dit long sur son caractère de battant. Bravo pour cette pugnacité, à défaut de pouvoir le féliciter sur autre chose!

En conclusion, il convient de souligner l’émergence et la vigueur d’un cyclisme espagnol nouveau, celui sur les courses d’un jour. Il aura fallu plus de 65 ans à l’Espagne avant de remporter son 1er championnat du monde, en 1995, avec Abraham Olano (à Duitama, en Colombie). Depuis ce moment, soit en 10 ans, ils en auront ajouté… 5 autres ! (Freire 1999, Freire 2001, Astarloa 2003 et Freire 2004) Ce palmarès en fait logiquement l’équipe avec le plus de succès, et de loin, au cours des 10 dernières années sur la scène des Mondiaux. Malgré les difficultés avec les sponsors, l’Espagne bénéficie actuellement d’un vivier impressionnant de bons coureurs autant sur les Classiques que sur les Grands Tours. Et avec Valverde, l’avenir leur appartient aussi…

2 – Sans surprise, le Dr. Ferrari a été reconnu coupable de fraude sportive en Italie. Les accusations d’incitations au dopage et de recel de produits dopants ont cependant dô être écartées en raison d’un manque de preuves. On attend maintenant la décision de Ferrari de porter la sentence en appel. Entretemps, Armstrong et son équipe ont déjà annoncé qu’ils coupaient les liens avec le célèbre médecin italien. Il faut plutôt lire « coupaient les liens officiels » avec le médecin. Car dans l’anti-chambre, les affaires de M. Ferrari ne se sont jamais aussi bien portées qu’au cours de la dernière année…

Cette affaire témoigne en tout cas de toute l’hypocrisie d’Armstrong et de son équipe qui auront collaboré jusqu’au bout avec ce médecin premier responsable, avec Conconi, du dopage sanguin dans le peloton, un élément qui est su de tous depuis longtemps…

3 – la saga UCI ProTour se poursuit. Même si les organisateurs des trois grands tours et l’UCI se sont rapprochés d’une entente au cours du week-end, certains points sont encore en litige. On ne peut s’empêcher de croire que toute cette réforme se fait un peu dans la précipitation et qu’elle délaisse, en quelque sorte, les intérêts supérieurs du cyclisme. La priorité ne devrait-elle pas être accordée à la lutte contre le dopage, réelle gangrène du sport cycliste et de sa crédibilité? Au lieu de ca, on crée une super-ligue de vélo, comportant des règles rigides (aucun mécanisme d’accession au ProTour n’est envisagé pour les équipes de DN2, les équipes ProTour « signant » pour un délai très long de… 4 ans, sans égard à ce qui pourrait survenir durant cette période) et beaucoup de contraintes (obligation des équipes à s’aligner sur toutes les épreuves, pouvoir réduit des organisateurs de course, dépossession des droits télé au profit de l’UCI, etc.). L’absence ne serait-ce que d’une « charte d’éthique » pour les équipes ProTour en dit long sur l’importance qu’accorde l’UCI à ce problème.

Et on peut réellement s’inquiéter de la création de super-équipes ayant le monopole d’accès aux plus grandes courses ; ne doit-on pas y voir le danger d’une course à l’armement monétaire, les meilleures équipes étant tout simplement celles avec le plus gros budget ? Ce genre de problème est légion dans certains sports professionnels nord-américain, et il y a fort à parier que le cyclisme perdra beaucoup de son folklore (et donc de son charme) dans cette histoire de ProTour…

Partager

Précédent

Pas de Tour au Québec

Suivant

Quelques précisions…

9 Commentaires

  1. Un cycliste bronchiteux asthmatique

    Freire… une fois de plus serait-on tenté de dire. Mais ce serait faire injure à la maîtrise de la course dont ont fait preuve les coureurs espagnols. Nous étions habitués à voir les maillots bleus de la squadra azzura dans le final des championnats du monde, ce fut au contraire cette année une omniprésence des maillots espagnols. Belle maîtrise de la course, incroyable travail des Mancebo et autre Valverde. Incontestablement, il s’agissait de l’équipe la plus forte, la plus organisée et la plus soudée.

    Incontestablement, il ont pris en main la course lorsqu’il s’est agit de revenir sur Calzati, Moerenhout and co. D’ailleurs, on peut s’étonner du peu de motivation des autres équipes. Pas de gros coups sont partis. Ce n’est pas faire injure à Le Mevel et Calzati que de dire que leurs échappées n’ont été là que pour faire de l’interim en tête de la course. Le seul véritable coup, qui aurait pu provoquer une course intéressante, a été rapidement revu. Mais il est vrai qu’avec une trentaine de coureurs comportant notamment des noms tels que Kessler ou Popovytch, le risque était grand et l’entente bien trop difficile.

    Ensuite, Valverde a fait preuve d’une abnégation et d’une détermination incroyable pour emmener Freire dans un fauteuil. Certes, Hondo, après un travail impressionnant de Wesemann, avait pris en main les choses pour lancer le sprint avec Zabel dans sa roue, mais Valverde a véritablement ejecté Zabel de la roue de Hondo, Freire restant dans la roue de son équipier. C’est très certainement la manoeuvre qui aura permis à Freire de devenir champion du monde, car avec Zabel dans la roue de Hondo, on ne sait pas ce que cela aurait pu donner. Le sprint en aurait peut être été plus indécis.

    Alors si je suis forcément un peu déçu de voir Zabel un fois de plus subir la loi de Freire (maudit Milano-San Remo et 28 fois deuxième cette saison…), c’est avec un très grand respect que je salue la performance de Freire. Triple champion du monde, c’est tout bonnement incroyable. Même si la performance a déjà été réalisée à plusieurs reprises dans le passé. Bien souvent, on juge la victoire d’un coureur au palmarès des battus. Zabel, c’est un des plus beau palmarès actuel dans les chasseurs de classiques. Il aurait même mérité pour l’ensemble de son oeuvre la consécration ultime, le saint graal de tout coureur de classique. Mais une chose est sure, la victoire de Freire se suffit à elle même. C’est une triple victoire, une troisième saison à enfiler tous les matins le plus beau des maillots de champion, une troisième saison à prendre le départ des classiques ceint de ce maillot immaculé, une troisième saison à illuminer de l’arc en ciel la boue et la pluie du printemps. Quel heureux homme.

    Pour finir un petit mot sur la squadra azzura. Une fois de plus, elle aura réussi à faire parler d’elle plus par ses frasques que par ses performances. Une nouveau chapitre de la comedia dell’arte aura été écrit. Le cas Rebellin, le cas Cioni, le flottement dans la tactique, tout cela est bien triste. Certes, Bettini n’aura pas eu de chance, une fois de plus (la liste s’allonge au fur et à mesure….), mais, mis à part le cas Basso qui aura tenté à deux reprises dans le final, je suis très déçu de la course effectuée par les italiens. Pas ou peu de prise de responsabilité… Quel aura été le poids de l’équipe italienne sur la course? Je suis proche de penser, qu’il n’a pas été lourd, tant l’impression de force de cohésion des espagnols a été forte. Car au vu de la course de ce dimanche, l’Italie a été ramenée par l’Espagne au rang des autres nations.

  2. Un cycliste bronchiteux asthmatique

    Freire… une fois de plus serait-on tenté de dire. Mais ce serait faire injure à la maîtrise de la course dont ont fait preuve les coureurs espagnols. Nous étions habitués à voir les maillots bleus de la squadra azzura dans le final des championnats du monde, ce fut au contraire cette année une omniprésence des maillots espagnols. Belle maîtrise de la course, incroyable travail des Mancebo et autre Valverde. Incontestablement, il s’agissait de l’équipe la plus forte, la plus organisée et la plus soudée.

    Incontestablement, il ont pris en main la course lorsqu’il s’est agit de revenir sur Calzati, Moerenhout and co. D’ailleurs, on peut s’étonner du peu de motivation des autres équipes. Pas de gros coups sont partis. Ce n’est pas faire injure à Le Mevel et Calzati que de dire que leurs échappées n’ont été là que pour faire de l’interim en tête de la course. Le seul véritable coup, qui aurait pu provoquer une course intéressante, a été rapidement revu. Mais il est vrai qu’avec une trentaine de coureurs comportant notamment des noms tels que Kessler ou Popovytch, le risque était grand et l’entente bien trop difficile.

    Ensuite, Valverde a fait preuve d’une abnégation et d’une détermination incroyable pour emmener Freire dans un fauteuil. Certes, Hondo, après un travail impressionnant de Wesemann, avait pris en main les choses pour lancer le sprint avec Zabel dans sa roue, mais Valverde a véritablement ejecté Zabel de la roue de Hondo, Freire restant dans la roue de son équipier. C’est très certainement la manoeuvre qui aura permis à Freire de devenir champion du monde, car avec Zabel dans la roue de Hondo, on ne sait pas ce que cela aurait pu donner. Le sprint en aurait peut être été plus indécis.

    Alors si je suis forcément un peu déçu de voir Zabel un fois de plus subir la loi de Freire (maudit Milano-San Remo et 28 fois deuxième cette saison…), c’est avec un très grand respect que je salue la performance de Freire. Triple champion du monde, c’est tout bonnement incroyable. Même si la performance a déjà été réalisée à plusieurs reprises dans le passé. Bien souvent, on juge la victoire d’un coureur au palmarès des battus. Zabel, c’est un des plus beau palmarès actuel dans les chasseurs de classiques. Il aurait même mérité pour l’ensemble de son oeuvre la consécration ultime, le saint graal de tout coureur de classique. Mais une chose est sure, la victoire de Freire se suffit à elle même. C’est une triple victoire, une troisième saison à enfiler tous les matins le plus beau des maillots de champion, une troisième saison à prendre le départ des classiques ceint de ce maillot immaculé, une troisième saison à illuminer de l’arc en ciel la boue et la pluie du printemps. Quel heureux homme.

    Pour finir un petit mot sur la squadra azzura. Une fois de plus, elle aura réussi à faire parler d’elle plus par ses frasques que par ses performances. Une nouveau chapitre de la comedia dell’arte aura été écrit. Le cas Rebellin, le cas Cioni, le flottement dans la tactique, tout cela est bien triste. Certes, Bettini n’aura pas eu de chance, une fois de plus (la liste s’allonge au fur et à mesure….), mais, mis à part le cas Basso qui aura tenté à deux reprises dans le final, je suis très déçu de la course effectuée par les italiens. Pas ou peu de prise de responsabilité… Quel aura été le poids de l’équipe italienne sur la course? Je suis proche de penser, qu’il n’a pas été lourd, tant l’impression de force de cohésion des espagnols a été forte. Car au vu de la course de ce dimanche, l’Italie a été ramenée par l’Espagne au rang des autres nations.

  3. Un cycliste bronchiteux asthmatique

    Freire… une fois de plus serait-on tenté de dire. Mais ce serait faire injure à la maîtrise de la course dont ont fait preuve les coureurs espagnols. Nous étions habitués à voir les maillots bleus de la squadra azzura dans le final des championnats du monde, ce fut au contraire cette année une omniprésence des maillots espagnols. Belle maîtrise de la course, incroyable travail des Mancebo et autre Valverde. Incontestablement, il s’agissait de l’équipe la plus forte, la plus organisée et la plus soudée.

    Incontestablement, il ont pris en main la course lorsqu’il s’est agit de revenir sur Calzati, Moerenhout and co. D’ailleurs, on peut s’étonner du peu de motivation des autres équipes. Pas de gros coups sont partis. Ce n’est pas faire injure à Le Mevel et Calzati que de dire que leurs échappées n’ont été là que pour faire de l’interim en tête de la course. Le seul véritable coup, qui aurait pu provoquer une course intéressante, a été rapidement revu. Mais il est vrai qu’avec une trentaine de coureurs comportant notamment des noms tels que Kessler ou Popovytch, le risque était grand et l’entente bien trop difficile.

    Ensuite, Valverde a fait preuve d’une abnégation et d’une détermination incroyable pour emmener Freire dans un fauteuil. Certes, Hondo, après un travail impressionnant de Wesemann, avait pris en main les choses pour lancer le sprint avec Zabel dans sa roue, mais Valverde a véritablement ejecté Zabel de la roue de Hondo, Freire restant dans la roue de son équipier. C’est très certainement la manoeuvre qui aura permis à Freire de devenir champion du monde, car avec Zabel dans la roue de Hondo, on ne sait pas ce que cela aurait pu donner. Le sprint en aurait peut être été plus indécis.

    Alors si je suis forcément un peu déçu de voir Zabel un fois de plus subir la loi de Freire (maudit Milano-San Remo et 28 fois deuxième cette saison…), c’est avec un très grand respect que je salue la performance de Freire. Triple champion du monde, c’est tout bonnement incroyable. Même si la performance a déjà été réalisée à plusieurs reprises dans le passé. Bien souvent, on juge la victoire d’un coureur au palmarès des battus. Zabel, c’est un des plus beau palmarès actuel dans les chasseurs de classiques. Il aurait même mérité pour l’ensemble de son oeuvre la consécration ultime, le saint graal de tout coureur de classique. Mais une chose est sure, la victoire de Freire se suffit à elle même. C’est une triple victoire, une troisième saison à enfiler tous les matins le plus beau des maillots de champion, une troisième saison à prendre le départ des classiques ceint de ce maillot immaculé, une troisième saison à illuminer de l’arc en ciel la boue et la pluie du printemps. Quel heureux homme.

    Pour finir un petit mot sur la squadra azzura. Une fois de plus, elle aura réussi à faire parler d’elle plus par ses frasques que par ses performances. Une nouveau chapitre de la comedia dell’arte aura été écrit. Le cas Rebellin, le cas Cioni, le flottement dans la tactique, tout cela est bien triste. Certes, Bettini n’aura pas eu de chance, une fois de plus (la liste s’allonge au fur et à mesure….), mais, mis à part le cas Basso qui aura tenté à deux reprises dans le final, je suis très déçu de la course effectuée par les italiens. Pas ou peu de prise de responsabilité… Quel aura été le poids de l’équipe italienne sur la course? Je suis proche de penser, qu’il n’a pas été lourd, tant l’impression de force de cohésion des espagnols a été forte. Car au vu de la course de ce dimanche, l’Italie a été ramenée par l’Espagne au rang des autres nations.

  4. erickk

    UCI-protour : vous voulez un bel exemple de fiasco dans un sport qui enfle comme une bulle pour finalement accoucher dans la douleur d’un spectacle… qui découragent les spectateurs et téléspectateurs ?

    Tiens : 2 lettres. F1. Puissance financière due aux majors de l’industrie automobile, mort des artisans et équipes “amateuristes”, stars glorifiés et poudre aux yeux, dictateur régnant sans partage, spectacle insignifiant par manque d’équipes d’innovations et de combat (l’Histoire ne s’écrit plus, il n’y a plus que les statistiques), mainmise médiatique alors que dans d’autres disciplines on se bat spectaculairement (rallye par exemple) et…. un début de vent de révolte. Sans parler du saccage culturel avec la disparition d’épreuve qui ont fait l’histoire de la F1.

    Voilà ce qui nous attend sur le ProTour. Réjouissante perspective, n’est ce pas ?

    Ah oui, l’étonnant blocage psychologique de la part de HV concernant le dopage, pardon l’éthique. Il est temps qu’il prenne sa retraite et qu’il soit remplacé par plus lucide et moins rétrograde. Il en va de l’avenir de notre sport.

    erickkk

  5. erickk

    UCI-protour : vous voulez un bel exemple de fiasco dans un sport qui enfle comme une bulle pour finalement accoucher dans la douleur d’un spectacle… qui découragent les spectateurs et téléspectateurs ?

    Tiens : 2 lettres. F1. Puissance financière due aux majors de l’industrie automobile, mort des artisans et équipes “amateuristes”, stars glorifiés et poudre aux yeux, dictateur régnant sans partage, spectacle insignifiant par manque d’équipes d’innovations et de combat (l’Histoire ne s’écrit plus, il n’y a plus que les statistiques), mainmise médiatique alors que dans d’autres disciplines on se bat spectaculairement (rallye par exemple) et…. un début de vent de révolte. Sans parler du saccage culturel avec la disparition d’épreuve qui ont fait l’histoire de la F1.

    Voilà ce qui nous attend sur le ProTour. Réjouissante perspective, n’est ce pas ?

    Ah oui, l’étonnant blocage psychologique de la part de HV concernant le dopage, pardon l’éthique. Il est temps qu’il prenne sa retraite et qu’il soit remplacé par plus lucide et moins rétrograde. Il en va de l’avenir de notre sport.

    erickkk

  6. erickk

    UCI-protour : vous voulez un bel exemple de fiasco dans un sport qui enfle comme une bulle pour finalement accoucher dans la douleur d’un spectacle… qui découragent les spectateurs et téléspectateurs ?

    Tiens : 2 lettres. F1. Puissance financière due aux majors de l’industrie automobile, mort des artisans et équipes “amateuristes”, stars glorifiés et poudre aux yeux, dictateur régnant sans partage, spectacle insignifiant par manque d’équipes d’innovations et de combat (l’Histoire ne s’écrit plus, il n’y a plus que les statistiques), mainmise médiatique alors que dans d’autres disciplines on se bat spectaculairement (rallye par exemple) et…. un début de vent de révolte. Sans parler du saccage culturel avec la disparition d’épreuve qui ont fait l’histoire de la F1.

    Voilà ce qui nous attend sur le ProTour. Réjouissante perspective, n’est ce pas ?

    Ah oui, l’étonnant blocage psychologique de la part de HV concernant le dopage, pardon l’éthique. Il est temps qu’il prenne sa retraite et qu’il soit remplacé par plus lucide et moins rétrograde. Il en va de l’avenir de notre sport.

    erickkk

  7. Raoul

    Moi aussi, cette histoire de Protour, ca me fait peur. Remarque, ca serait un bon procédé pour éliminer le dopage.

    Est-ce qu’il y a du dopage dans les ligues professionnelles américaines (NBA, NFL, NHL, baseball)?

    Ils ont l’air vraiment costauds comme ca, mais on n’en parle pas souvent. C’est surement qu’il s’y passe rien…

  8. Raoul

    Moi aussi, cette histoire de Protour, ca me fait peur. Remarque, ca serait un bon procédé pour éliminer le dopage.

    Est-ce qu’il y a du dopage dans les ligues professionnelles américaines (NBA, NFL, NHL, baseball)?

    Ils ont l’air vraiment costauds comme ca, mais on n’en parle pas souvent. C’est surement qu’il s’y passe rien…

  9. Raoul

    Moi aussi, cette histoire de Protour, ca me fait peur. Remarque, ca serait un bon procédé pour éliminer le dopage.

    Est-ce qu’il y a du dopage dans les ligues professionnelles américaines (NBA, NFL, NHL, baseball)?

    Ils ont l’air vraiment costauds comme ca, mais on n’en parle pas souvent. C’est surement qu’il s’y passe rien…

L’auteur de ce blog encourage tous les lecteurs à laisser un commentaire en réaction à l’article du jour, cela contribue à enrichir le propos. Vous pouvez contribuer à la qualité de ce site en utilisant un langage décent, poli et respectueux d’autrui, et en étant pertinent et concis envers le sujet traité. L’auteur peut modérer les commentaires, et se réserve le droit de censurer sans avertissement les commentaires considérés hors sujet, diffamatoires, irrespectueux d’autrui, portant atteinte à l’intégrité d’une personne ou encore haineux.