Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Soleil de juillet

Pour passer un bon moment en ces temps de confinement. J’ai aimé. Le maillot jaune est en effet LE symbole du cyclisme, s’il en est un.

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52 Commentaires

  1. Alain

    Avis à toutes et à tous, covid oblige, ce n’est vraiment pas le moment de rouler en peloton.

  2. noirvélo

    Ah bon Alain ? Tous les jours je roule en peloton devant l’ordi avec que des pointures , mais comme je suis un leader protégé , no problems …

  3. Edgar Allan Poe

    Les odeurs d’embrocation, le bruit des roues, du vent, des changements de vitesse…ça manque tout ça…😥😓

  4. Lbi

    Tour 1997 cet aprem sur l equipe 21
    Magnifique

  5. Lbi

    Le col d azet
    Je crois de mémoire que c est la ou brochard etait un petit peu longtemps en danseuse…

  6. Edgar Allan Poe

    Ibi, 97, c’est quand même une belle mascarade!
    J’étais à l’étape CLM de St-Etienne, 55 bornes, très beau circuit CLM. Les Italiens avaient des cuisses de taureaux, ils montaient la côte à près de 8% de moyenne de la Valla en Gier, assis sur le vélo, avec des braquets énormes, la bouche fermée. Déplorable!
    C’est l’étape où Virenque, qui se fait rattraper par Ullrich malgré une crevaison, avait acheté à prix d’or une fiole de potion magique. Le soigneur espagnol lui avait vendu de l’eau distillée!
    Le lendemain, Pantani était obligé de freiner dans un des virages de la montée de l’Alpe d’Huez…
    Pantani, Ullrich, Riis, Casagrande (!), Olano, Virenque, Jimenez, Dufaux, Vandenbroucke, Jaskula, Boogerd…Période à oublier.
    Comme le dit Jjdok, le toubib d’Arkéa Samsic, si tout n’est pas rose aujourd’hui, on est quand même revenu à des choses plus décentes, avec une prise de conscience plus globale. Enfin, il disait cela fin 2019.
    L’étape de l’Alpe d’Huez 97, je regardais l’arrivée en prenant un café dans un bar. Les clients insultaient les coureurs, je n’avais jamais vu ça.
    J’avais arrêté de courir fin 96, j’avais fait les mêmes constats dans le peloton que ce qui apparaissait à l’écran, et je ne m’en portais pas plus mal.
    HT, cette aprem ? Beuuurrkkk…🤮🤮🤮

  7. nick

    bon, j’avoue que j’ai regardé, histoire de voir ullrich (j’ai rêvé ou il était en danseuse ?) et l’ami jean-rené godard,

    thevenet avait l’air moins circonspect/incrédule qu’à hautacam l’année précédente,

    mais quelle impression étrange effectivement,

    tiens, c’est pas ballester qui racontait que les journalistes avaient applaudi en salle de presse lors de la prise de pouvoir d’armstrong à sestrières ?

    quand son comparse walsh s’extasiera devant froome avant de rétropédaler,

  8. lbi

    Oui à l’époque EAP je commençais le vélo et on rigolait bien devant l’énormité du dopage.
    Mais je les trouvais quand même fatigués sur cette étape. J ai quand meme l’impression que chacun était à sa place, à dopage presque égal quoi. Regarde les classements et c’était au final tous des champions. Pantani, ullrich, ils gagnaient tout quand ils étaient plus jeunes.
    Et finalement ça nous a rappelé aussi que le plus énorme c’était les commentaires de Jean René. Ca aussi c’était quelque chose!!! On en a bien ri à l’époque!!!

  9. Yvon

    J.ai regardé le tour d.Espagne 2018 et la fameuse étape de 97. La différence de fréquence de pédalage est impressionnante. La durée de pédalage en danseuse d.Herve et Brochard impossible aujourd’hui.hui…
    Virenque s’il avait payé Pantani en fin de Tour correctement il aur ait gagné le Tour mais il a été radin. EAP toi qui a pédalé pendant les deux périodes as tu fait évoluer tes braquets, Mica le roi de la fréquence ne fait pas de commentaires à ce sujet.

  10. Lbi

    Eap 97 c etait n importe quoi en un sens à l epoque.
    Mais regarde cette etape d arcalis, ils sont pas 150 devant. Pas plus que de nos jours. Les meilleurs ou mieux soignés sont devant. Mais même en 97 ils ont des visages fatigués. Faut dire que leurs étapes ne faisaient pas 125km à l’epoque.
    Un coureur devant comme brochard faisait toujours du velo, plus propre, 8 ans après sur le tour. C etait quand meme pas des Venus de nulle part.

  11. Lbi

    Eap 97 c etait n importe quoi en un sens à l epoque.
    Mais regarde cette etape d arcalis, ils sont pas 150 devant. Pas plus que de nos jours. Les meilleurs ou mieux soignés sont devant. Mais même en 97 ils ont des visages fatigués. Faut dire que leurs étapes ne faisaient pas 125km à l’epoque.
    Un coureur devant comme brochard faisait toujours du velo, plus propre, 8 ans après sur le tour. C etait quand meme pas des Venus de null4e part.

  12. noirvélo

    @ EAP ,
    de l’embrocation ?, un peu d’huile camphrée au rayon « médecine » du Super U , le bruit des « Conti » sur le HT, le ventilo et les commentaires de Godard (pour vraiment « t’y croire » et faire par la suite une dépression !!!) , Chêne était presque autant « frappé » , de vrais bateleurs de prisunic ces deux là !!! Je préfère les commentateurs flamands du Ronde même si je ne comprends que 3% de leurs interprétations mais sûrement bien plus éclairées …

  13. lbi

    Jean rené et ses écarts aux centièmes près! Un must!
    Sur le col passant en andorre, il va voir godefroot. Pas de question mais seulement un « c’est incroyable ullrich! » et godefroot qui dit j’ai jamais vu ça de toute ma carrière…

  14. nick

    moi, je crois me rappeler qu’il avait demandé à riis d’enlever ses lunettes après l’arrivée d’une étape, parce qu’il a des « beaux yeux bjarne, ah oui, vous avez de beaux yeux de viking »,

  15. Wolber

    Sur l équipe 21 , apres le Tour 89, le Tour 97. Riis , l équiper de Fignon etait devenu un leader , vainqueur du Tour.
    J étais à l arrivée à Courchevel. J étais sur la route du Tour et je n avais pas ressenti grand chose ce jour là. Bizarrement. ..Je n aurais pas pu l expliquer. Faut dire que Virenque….
    En ce dimanche d avril, on aurait mérité la rediffusion de beau Paris Roubaix ….

  16. Wolber

    Tu n as pas tort, lbi… pas 150 devant. Aujourd’hui , on aurait un peloton emmené par les Sky.

  17. Wolber

     » je n avais pas ressenti grand chose ce jour là » . Et je ne parlais pas de dopage.

  18. lbi

    Oui, et on aura beau critiquer, virenque était blême, livide au moment de l’interview 5 minutes après l’arrivée. Je n’ai pas souvenir d’avoir vu un sky comme ça. Et pantani qui volait la veille était dans les choux!
    Cette étape était mythique. Faut être un peu fêlé pour déclencher dans le glandon alors qu’on a encore la madeleine et courchevel!

  19. Wolber

    On etait pas encore dans l aseptisation , les oreillettes ne transmettaient pas encore les ordres des ds et n avaient pas tout ravagé. même si la Banesto évoquait les anneés à venir.

  20. lbi

    Il est intéressant de regarder l’étape 23 ans après avec ce que l’on sait. Roussel ne maitrisait plus rien car virenque avait pris le controle. Il avait demandé à ses équipiers de faire du home trainer à 5h du matin le jour de l’étape pour faire passer les produits supplémentaires dans le corps. D’ou la supériorité manifeste. Et le ds qui garde la face devant les journalistes en disant que c’était la stratégie de l’équipe.
    Willy voet qui embrasse son coureur à la fin, lui qui sera traité comme un moins que rien par virenque quelques années plus tard. Ce n’est d’ailleurs pas le seul du tour 97 à se comporter ainsi. Comme je l’ai entendu récemment d’une personne de l’encadrement, on leur torche le c. (on leur fait tout) pendant des années et ils l’oublient très vite!
    Sans oreillettes et avec des petites routes, c’était plus fun tu as raison.
    Ca donne quand même bien envie d’aller faire un tour dans l’oisans en ces temps de confinement tous ces paysages!!

  21. noirvélo

    @ Ibi ,
    oui ce qu’il en reste de ces retransmissions ce sont surtout les paysages , les Vosges & Forêt-Noire me manquent déjà ! tout le reste c’est beaucoup de cinéma , reste leurs beaux vélos , tubes fins et bien ronds , alu pour Ulrich , titane (?) pour Virenque , la tige de selle peu sortie et la position de la selle , le cul bien derrière , à l’opposé de ce qui se fait aujourd’hui !!! beaucoup plus de « Campa » et les jantes « maigres » … Pour le reste … Je préfère une belle flandrienne avec un ciel bien « noir » …

  22. lbi

    Oui le titane de Virenque!
    Et la classe d’ullrich, quand même plus gracieux que froome et co sur le vélo. Les paysages et le glandon, c’est ce qu’il reste principalement. Ainsi que les journées chaudes et l’ambiance du bar du camping, la piscine à la fin et dans les pauses pub, …. Des madeleines de proust.
    De nos jours, je trouve que c’est encore plus les paysages, le reste a encore moins d’importance. Tout est encore plus sponsor, argent.

  23. Wolber

    Le Peugeot de Virenque ç etait surtout l adieu aux armes d une très grande marque de velo qui tirait ses derniers feux.
    Le gios d Escartin…putain!!!

  24. noirvélo

    @ wolber ,
    lorsque j’étais junior , le « bleu Gios » c’était quelque chose !!! , la fourche et les raccords chromés, ajourés plus la base droite aussi (sur les acier) comme les Pinarello, Colnago , Faggin , Masi ,Cinelli , De Rosa, Basso … 1997 c’était « alu » …
    Et puis les boyaux Wolber , pas les meilleurs … lol !!! par contre , Clément strada66 , Vittoria critérium , Dourdoigne …

  25. Lbi

    Et sur le bord de la route: peugeot 205 , renault 25, safrane…😂😂

  26. Lbi

    La fameuse attaque de bronchiteux, je l avais oublié celle la!!!

  27. Edgar Allan Poe

    Pas d’accord avec toi, Lbi. Si le dopage « à papa », amphet cortico et mêmes hormones, n’a jamais transformé un mulet en cheval de course, je pense queles choses sont différentes avec l’EPO et tout ce qui a suivi depuis. Riis, sans EPO, c’est quoi ? Un équipier dévoué, tout au plus. D’autres encaissaient mal le produit (un ancien champion de France, ou un des plus beaux palmarès français)…d’autres avaient une grosse marge pour atteindre le seuil des 50% d’hématocrite, d’autres moins…
    A l’opposé, j’ai vu des gars très moyens devenir des bêtes de course. J’en connais un à qui Jalabert et Virenque ont conjointement demandé de ralentir sur un championnat de France open à l’époque. Le gars était très moyen dans les bosses jusqu’à 22 ans. Puis métamorphose (il avait pris une pointure de plus de chaussure dans une saison). Son frère s’est fait attraper avec le coffre de sa voiture rempli d’EPO. Il a alors du s’expatrier alors qu’il était stagiaire pro en France. Ce gars là était pourtant un passionné, très sympa.
    C’était ça les années 90/2000… le vélo. Un sport pratiqué par plein de gens chauves.
    Je n’ai pas envie d’y regarder : les puissances, les braquets sont délirants, les bouches sont fermées, les efforts reproductibles à l’infini…Piotr Urgumov qui fait 2ème d’une étape de montagne en 94, et gagne les 2 suivantes, par exemple.
    Y’a de l’huile camphrée au super U ? Savais pas !

  28. noirvélo

    @ EAP ,
    pour l’huile camphrée ,ok, j’ai fantasmé … mais le rayon « soins divers » du petit Super U « express » est bien achalandé ! Il y a d’ailleurs assez de viande de bœuf que ne renierait pas Alberto … LOL , évidemment !

  29. Lbi

    Tu parles des frères morel?

  30. Lbi

    Oui et non. Riis etait quand meme pro. Faut le faire. Et troisieme du tour en 95. Et pas loin en 97.
    Les pros n ont pas attendu l epo pour avoir les yeux allumés, et avant aussi certains réagissaient mieux aux produits que d autres.
    N a t on pas dit que gaul faisait des exploits quand il faisait pas chaud car les amphétamines montaient la température du corps?
    Fignon était d accord avec ton avis dans son livre. Il ne comprenait plus de se faire lacher par des anciens équipiers.

  31. Wolber

    Riis chez ariostea, puis , et surtout, chez gewiss etait déjà passé à l EPO pour finir 5 éme puis 3 éme du Tour.

  32. Wolber

    Noirvelo, j ai eu une paire de Wolber sp1 seta . je les avais bouffé sur un vire vire, du côté droit… faut dire qu on tournait toujours du même côté . Une course avec…snif.

  33. lbi

    Et les spinaci sur les guidons, c’était sympa comme position!

  34. Yvon

    Supporter assidu de Fignon je connaissais Riis en 95 je suis allé au départ d’une étape du tour j’ai vu un coureur Ariostea que j’ai du mal à reconnaître il était auparavant un peu joufflu la j’avais un type à la musculature archi sèche j’avais été abasourdi par la transformation en si peu de temps. J’ai eu la réponse un peu plus tard monsieur 60 pour 100.

  35. Edgar Allan Poe

    J’ai eu un Spinacci. C’etait génial pour quelqu’un comme moi qui ne tire pas sur les pédales. Mon pédalage était de fait beaucoup plus rond et me permettait d’emmener de plus gros braquet à cadence de pédalage équivalente.
    Lbi, je t’avais répondu hier soir concernant le nom que tu cites et le fameux club de Chargé Ça va mieux, pardon de Charvieu-Chavagneux. Mais ça n’a pas franchi le cap de la censure.
    En tous cas, ce n’est pas d’eux sont je parlais. Des similitudes ? 🤔🤫😬🤐
    Dimanche Claire Bricogne a tweeté un joli commentaire sur la rediffusion des étapes du Tour 97, tour qui lui a donné le virus 🤣 du vélo, mais course qui lui inspire du d’égout aujourd’hui, avec le recul et aux regards de destins brisés… Enfin, pas pour tout le monde quand même…

  36. lbi

    EAP, ce tour donnait envie de faire du vélo! De nos jours on dirait qu’ils sortent d’un camp de concentration. Je te défie de trouver un jeune qui rêve de devenir froome!

    Les spinaci était vraiment bien, dommage qu’ils les aient interdits car ils engendraient trop de chutes.

    J’aime beaucoup le jeu de mot!!! A l’époque, ils en ont dégouté plus d’un. J’ai souvenir d’un chpt régional ou un coureur portant le même nom qu’un grand couturier était parti et avait mis 5 ou 10 minutes au peloton, écoeurant tous les autres. J’y étais et un junior ultra doué de mon club a été définitivement dégouté du vélo!

  37. p'tit lucien

    Froome peut-être pas, mais il y a sûrement plein de jeunes qui rêvent de devenir Alaphilippe, ou Bernal, ou Sagan ! ou De Gendt !
    Franchement même si les circonstances ont beaucoup changé, les mecs avec talent et panache ne manquent pas plus maintenant qu’avant, pour faire rêver les jeunes et même les moins jeunes.

  38. Edgar Allan Poe

    Effectivement, je ne suis pas sûr qu’un ado d’aujourd’hui veuille ressembler à Puff, alors que nous voulions tous ressembler à LeMond ou à Kelly!
    Le marinier était un gars sympa, timide et réservé, avec ses petites lunettes qui lui donnaient l’air d’un comptable. Il était moyen, mais pas fainéant dans le peloton. Il est effectivement parvenu à gagner un championnat régional !
    Il aurait mal supporté le passage par la case prison des Baumettes.
    J’ai retrouvé par hasard une citation de Thierry Bourguignon dans l’Express du 19 juin 2000 : « Des coureurs jusqu’alors anonymes ont réalisé d’énormes progrès et des bourricots se sont métamorphosés en pur-sang ».
    Pas mal d’équipes cyclistes sont en danger à ce jour, certaines formations parmi les plus grosses écuries mondiales ayant déjà fait des coupes drastiques dans la masse salariale. Pas ou plus de retour sur investissement = suspension du sponsoring. L’Economie du cyclisme est fragile… très fragile !

  39. lbi

    C est toujours un plaisir de te lire EAP.
    Belle étape 2011 sur l’équipe 21 aujourd’hui. Schleck qui perd 40 sec dans le dernier km! Ca aurait changé le classement final avec un km en moins! Comme sur le clm de cap découverte 2003, 10km de plus et Ullrich gagne le tour. Ca ne se joue pas à grand chose…
    Et quels paysages! Agnel, izoard, galibier, avec grand soleil, c’est de l’envie emmagasinée pour l’après confinement (n’est ce pas le grand?!).
    Il faut espérer que ce soit levé avant l’été, mais avec les courses de vélo, je ne suis pas sur, vu que tous les coureurs sont les uns à côté des autres et transpirent, respirent loin. Ca semble improbable? Aussi bien amateurs que pro.

  40. plasthmatic

    Le hasard de la glandouille après café et l’ennui télévisuel m’ont conduit à tomber sur l’étape. Deux secondes, je savais où on était : ma niche écologique de l’été.
    Après quelques km, ils sont passés à Chianale, petit village du cul de l’Italie, aux maisons toutes de pierre très basses, fenêtres réduites à leur minimum, et à « l’aménagement urbain » resté bloqué au XIX siècle. Comme un dépaysement, mais pour le temps. L’hiver, plus qu’ailleurs, quand ils vont ravitailler dans la lointaine plaine italienne, faut pas oublier le sel, comme disent les montagnards.
    Chianale. J’y ai un souvenir très précis, en compagnie du Grand, c’était en 2008. Le Grand, c’est l’autre bourrin, celui de l’Ardèche. Patrick, quoi. On s’était arrêtés pour un ravito. Manque de bol, fête au village. Un monde ! Mais gros bol : il se vendait des gâteaux de toutes les sortes et de partout. J’ai pris un café, et une part de tarte si épaisse qu’elle en valait bien deux. Non événement.
    Patrick ? Comme à l’habitude, déjà, il a pris le temps du choix : il aime pas se tromper quand il a envie. Un moment il s’est arrêté devant un gros gâteau, format familial, avec plein de crème dedans. Le coup de foudre. C’était pas tant la taille, mais enfin, avec cette crème, faudrait rester digne, et c’était pas gagné. Il faut toujours laisser faire le Grand. j’ai rien dit, on s’est installés. Il a tendu le bras vers sa sacoche de selle, et en a sorti une grosse cuillère !
    Il a mis le temps qu’il fallait (Monsieur déguste, et moi je sais attendre), et ensuite on se les est cognées, les dix bornes finales. Wouah ! J’avais trouvé ça très « agréable », mais attention : une longue séance de musculation haute intensité, et surtout, une concentration comme jamais. Je me souviens m’être dit : tu passes au-dessus de ton niveau, et c’est l’explosion à effet durable. Ce fut, ce jour-là en tout cas, la bonne manière.
    Un mot du paysage visuel, qui n’avait rien à voir avec celui d’hier (encore mieux) : pas les voitures, pas les vélos, pas les dossards, pas les gens, pas le bruit, juste les montagnes, le silence, pas mal de marmottes, et un peu plus haut, le cul du Grand. Niente altro !

  41. Lbi

    Le col agnel, avec son manque d oxygène et son vent! Magnifique.
    Il a l.air encore plus sympa côté italien, c est dire.
    On l oublie vite, mais la nourriture est un dopant. C est le premier et le plus simple dopant. C est le dopant de l honnête homme.
    Quand même. Qui se balade avec une grande cuillère dans sa sacoche de selle? 😂😂😂

  42. Wolber

    Noirvelo, une visite sur YouTube , et si tu ne l as pas encore vu ,  » Rêve d enfer » produit par La bordure qui produit de remarquables reportages sur le velo.

  43. mica

    Plasthmatic: l’ évocation de ce moment à Chianale est pleine de poésie…..elle t’ appartient à toi et à « l’ autre bourrin » que l’ on ne lit plus ici.
    on prend conscience des trés bons moments quand ils deviennent des souvenirs.
    Tout de même,ton ami ne se laisse pas prendre au dépourvu….la grande cuilliére pour manger un immense gâteau à la crème dignement, il fallait l’anticiper.
    Ton anecdote me fait irrésistiblement penser aux écrits « cyclo touristiques » de Pierre Roques dans le « Miroir du cyclisme » des années soixante , des moments simples qui confinent à la poésie…
    J’ ai même, ce matin, revu le « riplay » que je n’ avais pas vu hier; Le beau village Italien, vu d’ hélico m’ a fait, un peu, penser à Bonneval sur Arc avec, en effet, ses maisons basses et ses toits assez plats contraires en tout cas à l’ idée recue que l’ on sur les toits montagnards.

  44. plasthmatic

    Mica, j’avais conscience que les moments étaient très bons déjà en les vivant.
    Aussi paradoxal cela puisse-t-il apparaître, jamais plus qu’en des moments simples et ‘pleins’ de vie je n’ai conscience de la finitude. J’ai écrit ‘jamais plus’, parce qu’en dehors, c’est une donnée permanente pour ce qui me concerne.

    Quant à Patrick, ceux qui le connaissent, même s’ils l’ont pratiqué juste un peu, ils me croient. J’imagine aisément que le canif avec lequel je l’ai retrouvé, occuper à s’éplucher un jambon sur l’os, un après-midi à Briançon, de retour de sortie, journal l’Equipe sur les genoux, pouvait aussi provenir de la trousse de selle.
    Pour la veste d’orage, même légère, il est moins prévoyant que moi, le grand machin (putain ce qu’on est allés ce prendre un soir dans Izoard), mais question bouffe en route, alors là, injouable. Il y a quelques années, à Munster, Haut-Rhin, sur mes routes à moi, lui qui, placé dans le monde, aurait plutôt tendance à vouloir planquer sa grande carcasse, je l’ai vu littéralement se mettre à clignoter dans la boulangerie ! Il faut dire que les Alsaciens sont très forts en pâtisseries. Un renard dans un poulailler, avec l’aval du fermier et tout le temps devant lui !
    Je ne dis pas avec quoi il en est ressorti (il a fallu qu’on trouve un banc), on pourrait ne pas me croire. Ce jour-là, ce qui est certain, c’est que l’Ardèche centrale a rendu les honneurs à l’Alsace pour sa vaillance trop de fois réitérée à défendre ses frontières nationales !

    La grosse boîte de cassoulet (froid, mon réchaud était à sec) à Megève, à la grosse cuillère qui en a vu de toutes les saveurs et toutes les couleurs, 5h30 du mat’, avant de se coller le col de Romme, au chrono bien entendu, j’ai déjà dit je crois …

    Bon, il semblerait que ça soit la Saint Patrick. Un lundi de Pâques … tout fout le camp.

  45. mica

    J’ ai moins de souvenirs vélocipédiques que toi et les miens sont plutôt solitaires.(en tout bien tout honneur…), mais certains 250 bornes tout seul, certes en moins montagneux que les vôtres, me laissent aussi des réminiscences inoubliables. Des journées de rando, partagées, celles là, à travers les Ecrins, la Corse ou autour du Mt Blanc, résisteront même à Alzeimer!
    Le grand, comme vous l’ appelez semble apprécier particulièrement la pâtisserie…..il aurait du en faire son métier….d’ ailleurs…

  46. Lbi

    Un renard dans un poulailler !!
    En terme scientifique, c est de l hyperphagie. En terme usuel, c est de la gourmandise. Pour nourir une grosse carcasse. Mange, prends des forces qu on nous disait quand on était petit. D aille urs on ne l est pas restés longtemps avec ces calories!
    Patrick il serait bien que tu réinvestisses un peu le forum!! 😉
    Aujourd’hui on a eu droit à l alpe d huez via le galibier. 109km mais pas de plat! Bon en 1997 c est ce qu ils faisaient pour s échauffer!

  47. Le Grand

    Il va falloir que je laisse quelques mots…

  48. Edgar Allan Poe

    Plasthmatic, ta prose m’a interpellé à 2 niveaux :
    – le col Agnel, je l’ai monté après 15 ans sans vraiment faire de vélo, et j’y ai pris une fringale monumentale alors que je ne suis pas absolument pas sujet à ce genre de déboires. Les 600 derniers mètres de dénivelé, à découvert car il n’y a plus de végétation, avec un vent violent m’ont pris à mon propre jeu ! Le retour sur Guillestre et la remontée sur Risoul m’ont paru une éternité.
    Je le conseille à tous cyclistes.
    – pour ta virée avec le Grand…je me suis dit, encore un commentateur qui fantasme sur le personnage et sa prétendue …légende ? Mais, à la réflexion, j’ai pédalé trois fois avec lui, et à chaque fois, ce fut assez particulier, voire surréaliste. Dont une fois où nous avons monté un petit col près de chez moi, 1000 mètres d’altitude, au mois de décembre, versant sud où il neigeotait jusqu’à 2 kms du sommet, puis des boules de neige, ensuite. Monter un col sous la neige ne me dérange pas trop, mais en négocier la descente est autre chose. Je parle du froid et de l’humidité. Et ce jour là, descente côté nord…la grande carcasse figée et arc-boutée du Grand, à la fois gelé et complètement flippé par l’adhérence proche du zéro. il fallait rentrer, et pour rentrer, il fallait redescendre…Epique…de retour dans la vallée, rentrée à la maison sous une averse de neige fondue…Le genre de virée qui laisse des traces dans les chairs…
    Quelques mois après, je devais le suivre dans le Ventoux. Je décline l’invitation faute de temps et en raison d’une météo aléatoire. Il est monté au sommet du géant de Provence, mais de mémoire, la descente avec son équipier d’aventure du jour, s’est faite grâce à l’hospitalité d’un couple de belges qui les ont redescendus dans leur camping-car! Je crois que sur les 500 derniers mètres parcourus en marchant, ils avaient des difficultés à tenir leur vélo… Un brin d’aventure, un brin de fronde, une incapacité à se référer aux situations toutes faites, préfabriquées… tout cela roulé dans un 8 feuilles : tout le monde n’appréciera pas. Je suis fan !

  49. Le Grand

    Hé, la descente dans le camping-car, c’était la faute à Lionel. Les doigts gelés, il avait convaincu le gars de nous prendre et moi de l’accompagner. Mais Lionel était monté, pour le reste de la bande, Eric, Sébastien, Antony et Norbert, des costauds, on en resterait à une pizza à Vaison la Romaine.

  50. Edgar Allan Poe

    Perso, je n’étais pas dans cette pizzeria, mais avais fait une belle sortie ensoleillée dans les monts du Pilat. La vie est faite de choix…parfois hasardeux, comme on lance les dés !

  51. plasthmatic

    Je pourrais ‘fantasmer’ ?!
    Et ben, voilà qui me fait tout drôle.

  52. Wolber

    Rigolo, sur l équipe 21 , C Riblon , consultant, commente l etape dans laquelle il tente de s échapper.

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