Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Rollin roule… et gagne avec panache!

C’est « Dominique Rollin »:http://www.geocities.com/dominiquerollin/5/acc.html qui a remporté hier la Classique Louis Garneau, la plus vieille et la plus longue classique cycliste en Amérique du Nord. Sa première édition en effet eu lieu en… 1931 et ses 250 kms représentent toujours un défi de taille pour les coureurs. Rollin rejoint au palmarès de cette prestigieuse épreuve reprise par la société Louis Garneau depuis 2002 les Dominique Perras (2004), Tim Johnson (2003) et Peter Mazur (2002).

Rollin a été cherché cette victoire de la plus belle manière, soit en terminant seul après s’être extirpé du groupe d’échappée auquel il appartenait depuis le km… 20, excusez un peu. Plus de 200 bornes devant donc pour ce coureur qui su produire son effort au bon moment pour déposer ses adversaires direct, notamment le Sherbrookois Alexandre Lavallée, assurément en grande condition, ainsi que Sébastien Moquin, eux aussi dans la bonne échappée. Rollin en a profité pour établir au passage le record de l’épreuve en 4h56, soit à la moyenne de 47 km/h (l’ancien record avait été établi l’an dernier par Dominique Perras en 4h58).

Pour Rollin, 23 ans, cette victoire prestigieuse au Québec vient à point car elle lui permet de répondre aux grandes attentes placés en lui depuis quelques années. En entrant ainsi dans le gotha de l’élite cycliste au Canada, Rollin sera désormais reconnu publiquement comme parmi les tous meilleurs coureurs actuellement en activité au pays. Ayant beaucoup couru en Europe ces dernières années, Rollin avait en effet besoin d’une grande victoire ici au Québec pour affirmer sa notoriété. Sa victoire hier fut acquise face à un peloton relevé au sein duquel on retrouvait notamment l’équipe de France espoir, l’équipe Jittery Joe, l’équipe Jet Fuel, l’équipe Louis Garneau, l’équipe Volkswagen-Trek et Dominique Perras, le champion en titre. Ce dernier manqua toutefois probablement d’équipiers pour réussir sa course, ayant manqué « la bonne » partie cette année très tôt dans la course.

*Le film de la course*

C’est entre Montréal et Trois-Rivières (km 150 environ) que la course a été la plus rapide, la bonne échappée d’une quinzaine de coureurs prenant forme très tôt (km 20) dans l’épreuve. Derrière, la chasse s’organisait, notamment avec les équipes Louis Garneau et Jittery Joe qui n’avaient personne devant. Pour preuve, cette traversée de la ville de Berthieville à plus de 60 km/h ayant pour effet d’étirer en file indienne le peloton de… 211 coureurs. Tim Johnson, vainqueur de l’épreuve en 2003, fit les frais de ce rythme effrené, chutant lourdement au km 59 et devant être conduit à l’hôpital en ambulance. Et derrière, les malheureux pris dans la caravane de voitures en essayant de se ravitailler étaient condamnés sans appel.

La présence dans le peloton à ce moment de la course de certaines grosses pointures, notamment Dominique Perras, Alexandre Cloutier et l’équipe de France espoir ainsi que la vitesse élevée du peloton laissait croire que les échappées seraient repris. Il n’en fut rien, preuve que devant, ca roulait très fort. Sébastien Moquin reporta le sprint de Trois-Rivières, l’échappée ayant alors entre 2 et 3 minutes d’avance sur le gros du peloton. Ce n’est que vers Cap Santé (km 180) que ce dernier rendit les armes, non sans avoir cependant vu Perras sortir en contre dans ce qui était probablement un effort désespéré de remonter devant, malheureusement sans succès pour lui (il terminera 20e, à 3min36 de Rollin).

Les 60 derniers kms fut parcouru à un rythme plus tranquille (45 km/h) pour le peloton, éprouvé par la distance, le vent, les bosses autour de Danaconna et la chaleur. Lyne Bessette était toujours là, une performance remarquable puisque les femmes n’ont pas l’habitude de telles distances, même au plus haut niveau.

Quand à votre humble serviteur, il passa une journée « mi-figue mi-raison » dans le peloton. Certaines accélérations avant Trois-Rivières, alors que le peloton était lancé à plus de 60 à l’heure et que le vent créait des bordures, furent éprouvantes. De terribles crampes dans les cuisses l’empêcherent de terminer dans la roue de Lyne Bessette à l’arrivée. Au final, nous sommes probablement autour de la 60e ou 70e place, à environ 6 min du vainqueur.

Malgré une excellente organisation encore cette année et la présence nombreuse de la Sureté du Québec pour assurer la sécurité des coureurs le long du parcours, il faudra déplorer cette année l’absence, pour les directeurs sportifs, de la liste des engagés, limitant leur interprétation de la course. C’était frustrant de ne pouvoir savoir qui était dans l’échappée devant, étant limité à des simples numéros de dossards impossible à déchiffrer. Les douches, logées cette année dans un camping, étaient également un ton en dessous de l’habituel endroit au campus Notre-Dame de Foi. Malgré ces petits pépins, la présence et l’implication de Louis Garneau furent inspirantes et on espère de tout coeur qu’il poursuivra le développement de cette épreuve mythique au Québec.

Des photos de la course « sont disponibles ici »:http://www.geocities.com/veloptimumcourse/5/8aout/Mtl-Qc/acc.html, notamment « de votre humble serviteur et son équipe au départ »:http://www.geocities.com/veloptimumcourse/5/8aout/Mtl-Qc/5.html, gracieuseté de notre excellent collègue de Veloptimum, Guy Maguire. Un intéressant Live Report « est disponible ici »:http://pedalmag.com/index.php?module=Section&action=viewdetail&item_id=4892&PHPSESSID=8b23a712e3b8a567bf812408b85cfb4f. Les résultats officiels suivront sous peu.

La Flamme Rouge s’accorde 2 semaines de vacances suite à cette épreuve (il faudra se rétablir de nos crampes!). De retour vendredi prochain.

Partager

Précédent

Les actualités du jour

Suivant

De gros changements mais… pas en tête du classement!

13 Commentaires

  1. didier girsch

    47kmh,a part les crampes ya pas de malaise à rouler aussi vite??? c’est tres plat avec vent favorable ou vous etes tous pro? bravo et bonnes vacances.

  2. Bravo Laurent !

    J’aimerais bien participé à ce genre d’épreuve. Quel était les pré-requis ?

  3. Le JR

    Article sur une folle montée ce weekend:
    Lapointe rempile, un Jr défaillant et Prave qui sauve sa saison in-extrémis

    C’est la donne actuelle dans la petite bourgade cycliste de la grande région de Québec. Et le fait saillant de ce week-end un peu fou est la contre-performance de celui que tous attendaient au haut du Ventoux québécois: le JR.

    par Jean-Pierre Kapsis, 11h10, 2005-08-08
    (PC) Samedi dernier, au matin, le JR n’aura pas fait long. Après avoir passé la semaine à haranguer ses adversaires, à les provoquer et à douter de leurs performances sur une bécane, le venin s’est finalement retourné contre lui. Après seulement deux petites côtes révélatrices du sérieux de la montée, on le vit pomper comme à ses plus belles années du temps ou la bière les pizzas, les hamburgers étaient légions. Coup de théâtre dans la troisième côte ou Bobby Lapointe déposa allègrement notre JR adoré et chéri de tous. À partir de là c’était la débandade. Non loin en arrière suivait le diésel Prave (ex-GenetikFreak) ce dernier assistant incrédule à la terrible défaillance de celui qui il n’y a pas si longtemps était considéré comm le plus bel espoir de la région. Il n’en fallait pas plus à l’ex-GenetikFreak pour remettre la monnaie de sa pièce à celui qui jusqu’à maintenant dans la saison avait réussi à se bâtir un solide ascendant sur le Genetik. Assistant au carnage, il osa même, à un moment donné, attendre le JR. Mais ce dernier étant en passe à un terrible dette d’oxygène décida de laisser aller l’autre cheval de labour avec ses 195 lbs bien sonnées. Même avec sa récente perte de poids, le JR ne pouvait rivaliser. On en veut pour preuve (aux dires du JR après la montée) un déjeuner bien compact dans l’estomac et allant lui chercher de précieuses énergies. Car c’est son pain et son beurre, des départs secs et intempestifs en pleine ascension. Mais parlons de Bobby Lapointe, qui depuis une récente déclaration du cheval de labour Prave questionnant ses capacités de grimpeur, fait flèche de tout bois depuis. Le tout débuta lors d’une randonnée vers Sainte-Marie de Beauce ou Lapointe y alla d’une charge à fond de train en pleine ascension de la côte sous le pont Laporte. En un rien de temps le JR et l’ex-GenetikFreak (nos deux lourdeaux cyclistes) se firent larguer allègrement. Et la récente montée du week-end de la Saint-Achillée (le Ventoux québécois) confirme que Lapointe est bel et bien en feu et ne tolère pas se faire traiter de grimpeur moyen, surtout par un lourdeau de quelconque mutant pesant près de 195 lbs, toujours à la dérive, se plaignant de ne plus pouvoir se présenter comme à ses plus belles années conséquences de son âge avancé, de ses nombreuse chutes l’ayant diminué au point tel d’avoir une jambe plus courte que l’autre, une colonne vertébrale désaxée et de surcroît un oignon bien planté dans le pied. Non Bobby Lapointe ne l’entend pas ainsi. Et il se dit qu’il manquerait de chien s’il faisait du vélo de course. Foutaise Bobby. Garde ton chien actuel et prends quelques cours de bécottage de biceps auprès du JR et ce sera un spectaculaire succès.
    Quant à l’ex-GenetikFreak, ce soudain réveil du week-end fait qu’il est en voie de sauver sa saison auprès du JR. Car ce dernier est bel et bien un JR et rien n’expliquait l’ascendant qu’il avait sur l’ex-hors-norme depuis le début de la saison cycliste. Ce week-end fut surement un baume pour le mutant. Par contre la saison n’est pas encore terminée et tous les experts s’entendent pour dire que le JR peut encore offrir de belles prestations et qui sait peut-être remettre à sa place un Bobby Lapointe sur un nuage actuellement. Et pour l’ex-GenetikFreak, continuera-t-il sur sa lancée du week-end ou s’il reviendra à ses bonnes vieilles inexplicables habitudes de se retrouver à la traîne plus souvent qu’autrement derrière … un simple JR. La question est posée. C’est à l’ex-Genetik d’y répondre.

  4. NE M’APPELEZ PLUS JAMAIS FRANCE

    Que reste-t’il du service public, hormis ce dinosaure fossilisé de Jean-Paul Ollivier, maître enchanteur de nos jeunes années, nous faisant saliver de ces contes athlétiques, où les vaillants coursiers côtoyaient les acteurs de la mythologie ? Ollivier, reliquat de la défunte Antenne 2, visage crispé, frôlant la déraison en récitant mécaniquement ses connaissances quelque soit le sujet, monstre de foire, au point de lui souhaiter une seconde attaque cérébrale.
    France-Télévision, appellation d’origine incontrôlée, dont les composantes rivalisent de médiocrité. Soulagé un temps de l’abdication de Patrick Chène, dont le point commun avec l’arbre est le gland, rôle qu’il assume à merveille, nous ne pourrons échapper à l’ego démesuré de Sir Gérard Holtz, suppôt du service public, nous gratifiant de ses envolées lyriques juste bonnes à faire frémir les hôtesses du Crédit Lyonnais, mignonnes potiches respirant les aisselles nauséabondes de nos champions transpirants mais vainqueurs.

    Que dire de notre Jean-René Godart, nounou à la poitrine opulente, nourrissant de sa verve généreuse la progéniture pédalant ? Godart, journaliste de l’infiniment petit, capturant dans chaque geste matière à soliloquer des heures durant; Godart, grand masturbateur du cyclisme mondial, faisant jaillir de sa main experte le superlatif sous un regard attendri de merlan frit.; Godart, courtisan pompeux, riant aux pitreries des grands, s’indignant des agissements hostiles ; Godart, damoiseau aux charmes faciles, offrant sa croupe aux idoles vénérées.

    Côté consultant, nous échappâmes au pathétique Thévenet, analysé au carbone 14 par les plus jeunes pour déterminé sa date de création, champion d’un autre temps dont le titre de gloire fut de vaincre un Merckx cacochyme. France 2 lui préférera Laurent Jalabert, dont la sympathie et la justesse de ton ne pourra nous faire oublier qu’il fut en son temps, le porte-drapeau d’un cyclisme vérolé.
    Nous ne parlerons pas de l’insignifiant Henri Sannier, dont la médiocrité des commentaires laisse à penser qu’il est des sévices publics.
    France-Télévision, dont le fumet n’est pas sans rappeler TF1 en nous coupant régulièrement les phases de course par des publicités indigestes, au détriment du moindre retentissement, nonobstant son appartenance au peuple.
    Implorons Régis Forissier de cesser ses gros plans sur le vol du faucon maltais ou sur les ruines d’une quelconque gargote, il nous épargnera en fond sonore les explications savantes de Jean-Paul Ollivier, et nous préservera des actions manquées.

    Et comme dirait mon grand-père : « Vivement Alzheimer ! »

  5. Alain Sanders

    Armstrong 1er, Armstrong premier
    Sept ans de bonheur !
    Et un. Et deux. Et trois. Et quatre. Et cinq. Et six. Et sept ! Sept ans de bonheur et un sacre historique.
    En remportant pour la septième fois – et pour la septième fois consécutive – l’épreuve reine de la « petite reine », le Tour de France (on a envie d’écrire : le Tour de Lance), Armstrong entre à jamais dans la légende des cycles.
    C’est un phénomène d’autant plus extraordinaire qu’Armstrong a eu à se battre contre les autres concurrents, de solides gaillards pour la plupart, mais aussi contre la majorité des médias français. Et cette année plus que jamais : du fiel quotidien de Laurent Jalabert sur France 2 aux commentaires ignominieux du Monde (et encore la veille de l’arrivée) en passant par les propos quasiment haineux de certains commentateurs de RMC. Un géant. Au pays des nains.
    Peut-on, aujourd’hui dans la joie de cette septième victoire, rappeler quelques uns des propos des petits prophètes de malheur ? Commençons par Éric Boyer, manager de l’équipe Cofidis : « Une vraie défaillance d’Armstrong reste possible (…). Les facteurs qui jouent contre lui sont la chaleur, l’âge et l’isolement, si ses équipiers ne sont pas à la hauteur. » Risible …
    Continuons avec Pierre-Henri Menthéour, ancien coureur dont le titre de gloire fut une victoire d’étape à Rodez en 1984 : « J’ai des doutes sur sa capacité à gagner. (…) Il n’a pas la même gueule que d’habitude. Il a 33 ans et j’espère que son corps va lâcher. » Misérable…
    Commentaire encore d’un autre ancien pédaleur, Jean-François Bernard, troisième du Tour en 1987 : « Il a perdu Beltram et a deux équipiers qui marchent mal (…). Même si tu es très fort, il te faut une équipe. » Il est sûr que ce Jean-François Bernard n’a jamais eu ce genre de problème. (Évoquant récemment Jalabert se permettant de juger Armstrong, nous disions : « C’est comme si un peintre en bâtiment se permettait de critiquer les ‘jaunes’ de Cézanne.» Alors les critiques d’un Jean-François Bernard…) Etc.
    On saluera, en revanche, le commentaire – le 16 juillet dernier, à une semaine de l’arrivée sur les Champs-Élysées – du manager de T-Mobile, Walter Godefroot : « Cela fait six ans que l’on note les petites choses qui pourraient faire flancher Armstrong, mais regardez le résultat ! »
    Le résultat est là. La pluie, la chaleur, la montagne, les attaques des uns et des autres, le stress, rien n’a pu faire flancher Armstrong qui a survolé le Tour de France, sa petite croix virevoltant sur son maillot jaune qu’il n’aura quasiment jamais quitté. La croix et la manière. La croix et la bannière. Étoilée.
    En sortant des Pyrénées, Lance Armstrong déclarait : « Je ne me suis jamais senti aussi bien, comme si mon vélo n’avait pas de chaîne. » Comme si cet extra-terrestre, ce Lance-missile échappait à la pesanteur, en effet. Cela fait sept ans que je passe mon mois de juillet scotché devant la télé et sept ans que je pleure de joie – sur les ChampsÉlysées. Et l’an prochain alors? Je ne veux pas penser si loin.

  6. Y’avait pas un pool ici ?

  7. iboc

    “Update après le Tour”… le tour 2006?

  8. Remi Gauthier

    Classique Louis Garneau

    Un gagnant qui éclipse le record avec un 47 Km/h, un visage qui ne semble pas souffrir, qui ne laisse pas voir de grande fatigue.

    Pour les experts en physionomie faciale, une mâchoire carrée…

    Nous allons avoir droit à un article ayant comme titre : Classique Louis Garneau… Un malaise????

  9. toutouille26

    Lance nous l’as mis profond pendant sept ans et ca fait 15 ans sans defaillances de 10 minutes
    ca commence a faire
    mais quand je vois l’athlé et le 100 metres je m dis qu’on est pas les seuls cocus!!!

  10. PISSE AND GLAUQUE

    On se prend à rêver au rythme des volutes de fumées opiacées à un monde meilleur où l’amour et le partage remplaceraient la gnominité des astres dominants, défèquent tueurs de candides altruistes, innocents aux mains vides, utopistes dans un monde de brut et de cash. Verbruggen, druide mystique de l’UCI, mijotant dans son chaudron de nouvelles ignominies drapées de costumes chatoyants. Verbruggen, souteneur obstiné des offenses sacrés, donnant aux chiens les mauvais parleurs sous couvert d’une quelconque omerta, loi du silence pour la loi des sciences.
    On se prend à rêver, aiguille libérant le liquide providentiel, à ces instants magiques où l’homme dépasse les limites du supportable, flirtant avec l’apoplexie, conquérant des nuages, champion d’un monde imaginaire où le championnat du même nom n’existerait plus, laissant de surcroît ce moment d’infinie tristesse se putréfié au fond des mémoires poussiéreuses les quelques noms de prestige qui s’y sont gravés au mépris de l’indifférence des coursiers d’aujourd’hui. Championnats du monde, kermesse d’illustres inconnus, brandissant le maillot irisé tel un sceptre prophétique, maître d’un monde gangrené et déserté.
    On se prend à rêver, petit cône chatouillant la narine, instant précieux où se produit le grand bang, d’un Tour redynamisé, bien loin des discours des prédicateurs Leblanc et Prud’homme, rime indélicate de sodome, chauffant à blanc nos fondements de leurs sermons de propagande. Dieu existe, il siège en Suisse à la droite de Verbruggen. Combien de zéro derrière ses bandits manchots, matières grises définissant les limites, matières grisées par le no limite, faisant sauter la banque aussi sûrement que Armstrong le record de victoires, racolant dans ses rangs de secte héroïnée, des noms de prestiges. A quand un Tour constitué d’étapes de montagne courtes et vives, celles de plaines laissant leurs places à des critériums, kermesses colorées tournant jusqu’à l’ivresse autour des cités renommées. A quand, Tour populaire, deviendra spectacle du gotha, le prix des places copinant avec celles des cultures élitistes. A quand le changement de sang autorisé au cœur de la course, comme on change de bicyclette, fixe autorisé pour ne pas léser le spectateur exigeant, au son entêtant des sitars et tablas indiens.

    Que Heink Verbruggen se rassure, sa levée des tabous et sa concupiscence à l’égard des sciences occultes sont bien plus efficaces pour la santé physique et mentale des coureurs que l’obligation du port du casque. Juste une question de statistiques…

    Peace & Love !

  11. nick

    Le fiel de Jaja et les commentaires ignominieux du Monde cette année ? Certes.
    Entre autres choses, rassurons-nous : un communiqué de l’UCI nous l’a confirmé. Le 7e Tour de Lance était bel et bien propre. « Tous les échantillons d’urine et de sang prélevés, excepté un échantillon contenant les substances pseudoéphédrine et norpseudoéphédrine, ont donné des résultats négatifs en ce qui concerne les produits dopants et méthodes interdites », a-t-elle indiqué. Un seul cas suspect sur 164 : « Des investigations approfondies de l’échantillon contenant les deux substances ont mis en évidence que la présence de norpseudoéphédrine en quantité faible peut résulter de la prise de pseudoéphédrine (produit autorisé) en quantité plus importante. Après avoir obtenu l’avis de trois experts […], la commission antidopage a décidé de classer ce cas. »

  12. toutouille26

    moi y a un truc que je trouve triste c’est que j’ai monté le ventoux et que celui ci etait déguelasse , facon everest.
    ce qui me chagrine, c’est que la plupart des gens qui jettent leurs
    sucres dans le nature sont en train de me lire alors respectez un peu la nature!! qui est ce qui va ramasser vos papiers bandes de deguelasses!!
    et c’est scandaleux que les pros jettent n’importe quoi sans se prendre 1000 euros d’amende.
    mais dans quel monde voulez vous vivre???

  13. p'tit lucien

    oah toutouille, j’ai failli aller le faire aussi au début de ce mois (le Ventoux); puis j’y ai renoncé parce que je me sentais pas trop en forme et à cause d’une douleur à un tendon du genou; j’ai eu tort, car ça m’aurait peut-être bien mis en forme au contraire; à la place j’ai quand même fait plusieurs fois des petits tours de 100-110 bornes dans les alentours du Verdon (Var et Alpes de Haute-Provence), c’est une région super pour le vélo, avec de belles routes en très bon état, quelques petits cols modestes mais superbes quand même… et un peu plus exempts d’immondices. Mais je partage tout à fait ton opinion et je suis parfois effaré en pensant à tout ce que qqch comme par exemple le Tour, avec son infrastructure, sa caravane, ses spectateurs et tout, doit consommer comme énergie et produire comme déchets, c’est monstrueux. Pour un mode de transport écologique comme le vélo c’est un comble ! Enfin bon, ceux qui aiment le vélo pour l’écologie et ceux qui l’aiment pour le sport ne sont pas forcément les mêmes.

L’auteur de ce blog encourage tous les lecteurs à laisser un commentaire en réaction à l’article du jour, cela contribue à enrichir le propos. Vous pouvez contribuer à la qualité de ce site en utilisant un langage décent, poli et respectueux d’autrui, et en étant pertinent et concis envers le sujet traité. L’auteur peut modérer les commentaires, et se réserve le droit de censurer sans avertissement les commentaires considérés hors sujet, diffamatoires, irrespectueux d’autrui, portant atteinte à l’intégrité d’une personne ou encore haineux.