Il a marqué mon enfance, notamment sur le Tour 1987.
Régis Clère, 1956-2012. Trop tôt.
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Batrickp
Un putain de rouleur!
Je le revois à l’attaque sur les Champs-Elysées, à bloc jusqu’au dernier souffle dans sa belle position.
Batrickp
Un p… de rouleur (sans écrire le mot, ça devrait éviter la mise en quarantaine par le serveur!).
Je le revois à l’attaque sur les Champs-Elysées, à bloc sans perdre sa belle position jusqu’à son dernier souffle.
Fore
Bon souvenirs de jeunesse pour moi aussi, sur un Tour 87 qui était haletant, presque autant que 89. Il avait été épatant sur ce Tour, une victoire au courage avec une échappée de dingue, puis une 2è victoire à l’audace : comme il en avait déjà une au compteur, il n’avait pas hésité à attaquer son groupe pour finir tout seul. 55 ans, c’est toujours trop jeune pour partir…
Robert Garneau
Je regarde la photo et je me demande si il n’y aurait pas un lien de parenté avec Luc Ostiguy tellement ils se ressemblent 🙂
régis
Merci pour cet hommage à Régis Clère!
Moi aussi j’avais été marqué par ses 2 très belles victoires dans le Tour 87. Quel panache pour la première, et quelle audace pour la deuxième!
Et en plus il avait le même prénom que moi. Y’en a pas eu beaucoup (Ovion dans les années 70, puis Clère).
Batrickp
R. Simon a connu quelques bons moments dans sa carrière, tel ce brillant Paris-Nice, 1985 peut-être?
régis
@ Batrickp:
Honte à moi! J’ai oublié Régis Simon…
TARNUS Alain
Hommage à Régis CLERE…
Ce cycliste français plutôt méconnu des coureurs d’aujourd’hui, mais pas des initiés des années 80 est décédé il y a quelques jours suite à une opération chirurgicale.
Je l’ai connu lors du mariage de son oncle Hubert à Matz en Haute Marne, village de la ferme parentale; Hubert et moi nous venions d’entrer aux Ponts et Chaussées (futur DDE) et on était colocs. Régis avait 10ans et déjà intrépide, je me rappelle pendant la nuit de noce, il faisait déjà des courses… de brouettes avec son frère ainé…
Pour moi, quand il est passé pro dans les années 80, c’était un surdoué « naturel » du vélo, élevé à la dure à la ferme, pour lui pas de préparation physique ou de nutrition avancées, mais des travaux aux champs en guise de muscu et des produits de terroir sans pesticide ou autres engrais, pour se nourrir.
Une classe inné, champion de France, étape et maillot amarillo au tour d’Espagne, 3 étapes du tour de France et j’en passe…
Je l’ai revu à la Réunion, il avait 30 ans, à l’occasion d’un critérium pro, il était venu manger et dormir chez moi parler de la Haute Marne, de vélo aussi, autour de bons plats, une bouteille de vin et d’un verre de gnole pour finir comme chez les paysans…, il avait ce soir là, préféré parler du pays avec moi plutôt que de rester à l’hôtel 4* de l’Ouest en compagnie des autres pros qui eux faisaient le « métier » comme Joop Zoetemelk…
Sa carrière a été brisée, comme ses 2 fémurs dans un grave accident de la route, il aimait rouler vite en voiture comme sur son vélo dans le contre la montre !
C’était une tête dure, (de cochon comme on dirait chez nous !) normal pour un paysan… Ses directeurs sportifs avaient du mal avec lui, il n’écoutait pas souvent, je suis sûr qu’il n’aurait pas aimé les oreillettes… à tel point après chaque tour de France, lorsque son directeur sportif lui disait « Régis, on va aller sur cette course, faire les critériums etc » Il répondait avec l’accent paysan, « heu non, il faut que je rentre à la ferme à Matz, j’ai les moissons qui m’attendent … » j’ajouterais que sa mère aussi l’attendait !
Lors du tour de France durant lequel il a gagné 2 étapes (1987), il y avait au vainqueur de chaque étape en plus du prix, une 205 offerte ; à la 2ème étape remportée, lors de l’interview près du podium, on lui demandait s’il était content de sa 2ème victoire, il a répondu toujours avec son accent : « au lieu de la 205, j’aurais aimé mieux un tracteur… ». Et bien quelques instants après son passage à la télé, un téléspectateur a appelé l’organisateur et a proposé de prendre la 205 et de lui donner un tracteur, et ça c’est fait.
Hommage d’un ex amateur à un vrai pro à l’ancienne, Alain TARNUS
LEMEU
Régis,
Je n’ai pas pu me rendre à la cérémonie cet après-midi… mais je tenais via ce site à te dire que je n’oublierai jamais toutes les courses auxquelles je suis allé t’encourager, et plus particulièrement les tours de france.
Plusieurs souvenirs me reviennent à la surface, notamment l’étape de Saint-Priest en 82 ou t’attendant dans le hall de ton hôtel ou figuraient d’autres équipes, je me suis fait signé un autographe par Bernard Vallet qui venait pourtant de chuter lourdement… Du haut de mes 11 ans, je n’avais pas osé le déranger dans sa douleur…, le contre la montre de La Duchère en 84, toutes les journées de repos à discuter avec toi, et à côtoyer grâce à toi, toutes les stars de l’époque…
Le tour 87 m’a marqué bien évidemment, où grâce à tes deux victoires d’étapes, tu avais souhaité échanger en direct à Stade 2, tes deux 205 junior contre un tracteur (cadeau offert par Peugeot à chaque vainqueur d’étape…)…
Je n’oublierai jamais pour finir ton mariage (c’est mon père qui était le traiteur !), et la fois ou je suis allé te voir à Maatz il y a quelques années…
La-haut, tu vas retrouver d’autres coureurs avec qui tu as couru, Pascal Jule, Thierry Claveyrolat…
Dijon ta dernière étape…
Cyril de Vesoul !
Pour finir, le cyclisme peut être critiqué, mais c’est un superbe sport… et les gens oublient vite que ça reste l’un des rares sports, encore gratuit pour le spectateur !
Agnès Mahler Loubé
Cela me fait un immense plaisir de constater que même si Régis, pour les raisons qu’on connaît était devenu (ou redevenu – devrais je dire) discret et retiré, il n’était pas pour autant oublié. Hier, outre sa famille et ses proches, de nombreux anciens coureurs et membres de la FFC lui ont rendu un ultime hommage.
Le vélo, en effet, ça ne s’oublie pas…
« la fille Mahler »
Marc MAHLER
Un grand merci a tous pour ces hommages rendus
a Régis CLERE
da silva masson
fiere de ce haut marnais qui avait su faire rayonner notre belle region et qui maintenant en toute modestie avait repris sa place dans l’ombre! moins fiere par contre des journalistes et hommes politiques regionaux frileux dans l’hommage qu’ils n’ont pas su lui rendre en tout cas pas a sa juste valeur!!repose en paix regis nous sommes quelques uns qui ne t’oublieront pas!!
Pedro
J’étais en haut du Causse noir à Millau…La voiture d’allègement de la Teka qui était dans le flot précédant la course s’arrêta et le conducteur me posa la question:¿Que pasa por atrás, hombre? et je lui répondis: ¡Tienes Régis a punto de llevarse con la etapa!
Il n’en revenait pas et il déclara:¡Caramba, este francés es un demoño, tiene fuego en las piernas!
Compassion pour ce triste moment.
Pedro
patrick
pour moi regis je l ai connu tou jeune il venais bosser pour les paysan du village voisin il ma transmit sa passion pour le velo je l ai suivis tout au long de sa cariere cycliste et meme ses dernieres annee dans les cyclo cross de la region devant un vin chauds allez salut regis tu va nous manquer avec ton franc parler et ton caractere de baroudeur
salut regis tu va nous manquer
Jean-Pierre ROY
Régis c’est mes débuts dans le vélo en 1973 avec toute l’équipe de cadets du VC Langrois.Il était de bon conseil pour les petits nouveaux. Comme vous tous j’ai beaucoup aimé ses exploits, je l’ai vu dans l’Alpe d’Huez et dans Joux Plane pendant le tour de France 1982 avec son beau maillot bleu blanc rouge ( une pensée pour Lucien Mahler si fier de son coureur avec le poster de Régis affiché dans son salon). Je l’ai revu attaquer dans la côte de Graffigny en 1987 lors de l’étape Epinal-Troyes. Et j’avais beaucoup aimé l’article qui lui était consacré dans vélo magazine à l’automne dernier.
55 ans c’est beaucoup trop tôt pour s’échapper définitivement. Salut Régis
Gérard BUSSY
REGIS, lors de la Route de France 1979 et contrairement au qualificatif « d’ingérable » que lui a attribué J.P. Danguillaume dans la revue « Vélo » de septembre 2011; je n’avais eu aucune dificulté à le convaincre d’attaquer dès le départ de la 5ème étape. Ce fut tellement convainquant qu’il « pulvérisa » d’emblée le peloton et fit comme tout au long de sa belle carrière un cavalier seul de plus de 100 km avec 4 cols à franchir et de remonter au classement général de la 48ème place à la seconde derrière l’écossais Robert MILLAR mais loin devant les Anderson; Madiot; Duclos Lassalle etc… REGIS: Un CHAMPION; UN VRAI !…
A l’arrivée, Jean Pol OLLIVIER me demanda ce qu’il faisait en dehors du vélo. Quand je lui ai dis qu’il était agriculteur, il me répondit « Il ne craint pas les efforts c’est clair » !…
François Apicella
Je viens d’apprendre avec 7 mois de retard le décès de Régis Clére. C’est dire si la nouvelle ne s’est pas trop répandue car ce champion discret était peu à peu tombé dans les oubliettes. Et pourtant, le coureur cycliste qu’il a été fut l’un des plus spectaculaires des années 80. Régis Clére fut l’auteur de quelques succès retentissants et de nombreuses actions d’éclat. J’ai suivi ce coureur tout au long de sa carrière depuis ses 1ers succès au Tour de l’Avenir en 1979 où il fut un coriace adversaire des russes (et du fameux Soukhoroutchenkov). JP Danguillaume (MIKO-MERCIER) l’a vite repéré à cette époque. Mais il lui a fallu attendre encore 1 an avant d’enrôler Régis Clére dans son équipe. Puis sa réussite immédiate en 1981 en tant que néo-pro. 9 jours porteur du maillot amarillo de leader du Tour d’Espagne. Régis Clére était parti pour faire un carton! La suite fut jalonnée de trés haut – un titre de champion de France en 82, 3 étapes du Tour en 83 et 87 – et de très bas. Je n’ai jamais connu Régis dans la vie, mais peu importe. Car sa légende à travers ses exploits cyclistes, les récits des suiveurs, son style unique, ses talents de rouleur, ont construit de lui un personnage coloré, original et héroïque. Il fait partie du Grand Livre du Cyclisme et du Tour de France.
Bruno Joubert
Bonjour,
Régis est le souvenir de mon enfance avec qui j’ai partagé quelques moments de critérium grâce à mon ami et complice pierre archambeau(décédé aussi en 2012), j’avais dix ans et chaque fois qu’il passait dans notre village il n’oubliait pas son ami pierro et moi le petit j’avais la lourde tache de distribuer les cartes signées du champion de france de l’époque.
Bruno
Gilbert Besozzi
Bonsoir
REGIS UN CHAMPION PROPRE
Dom
Lors de ma première course en cadets, en 1973 à Langres, je me suis échappé avec 5 mecs dont Régis Clère et Pascal Simon (qui a d’ailleurs gagné ce jour-là), je n’ai pas fait carrière mais j’ai toujours suivi et apprécié les leurs par la suite !
Dans le Vélo Magazine de ce mois-ci, il y a un bel article sur Emilien Clère, le neveu de Régis, coureur lui aussi et qui parle de son oncle.
Dom
Lors de ma première course en cadets, en 1973 à Langres, je me suis échappé avec 5 autres coureurs dont Régis Clère et Pascal Simon (qui a d’ailleurs gagné ce jour-là); je n’ai pas fait carrière mais j’ai suivi et apprécié les leurs !
Et puis, dans le numéro de Vélo Magazine ce mois-ci, il y a un bel article sur Emilien Clère, neveu de Régis et coureur lui aussi, il y parle notamment de son oncle.
Dom
Mon commentaire est en double car je croyais que le premier n’était pas passé !