Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Quelques nouvelles…

1 – À la mode. "Axel Merckx suit la mode amorçée par d’autres coureurs professionnels à la retraite avant lui et organise des camps d’entrainement en Belgique pour cyclistes amateurs fortunés":http://www.axelmerckx.com/index.html. Pourquoi pas? À choisir entre Steve Bauer, Stephen Roche ou Axel Merckx, le choix serait facile, même si notre préférence, et de loin, serait de participer à un stage d’entrainement avec Andy Hampsten. Le vainqueur du Giro 1988 n’a en effet jamais eu peur de parler franc à propos de ce qu’il a vu dans le cyclisme durant les dernières années de sa carrière. De quoi meubler les diners après l’entrainement… 2 – Tour Down Under: c’est parti. "L’occasion pour nous de voir les nouvelles couleurs du peloton":http://grahamwatson.com/gw/imagedocs.nsf/updateframesetcall?openform&08tduSt1. C’est Mark Renshaw qui pour le moment tient le haut du pavé. 3 – Bordel, c’est encore le bordel entre l’UCI, les fédérations nationales et les organisateurs des trois grands tours. Dans une lettre envoyée aujourd’hui, l’UCI somme en effet les fédérations de prendre position dans la situation à l’égard des épreuves organisées par ASO, RCS et Unipublic. L’UCI menacerait même les fédérations nationales de la France, de l’Italie, de l’Autriche, de la Belgique, de l’Espagne et du Luxembourg de non-participation aux Championnats du monde si jamais elles prenaient position en faveur des trois organisateurs dissidents. À moins de deux mois de la reprise des courses en Europe, la pression monte donc d’un cran dans l’administration du cyclisme. Espérons qu’ASO, RCS et Unipublic sauront résister à l’UCI qui, dans le fond, n’a aucun réel pouvoir autre que la menace. Comme toujours, notre avis est que les grandes épreuves en question ont existé avant l’UCI, et existeront après. Il convient de ne jamais l’oublier. 4 – "Beaucoup de coureurs au chômage chez les Espagnols":http://www.velo-club.net/article?sid=43001. C’est pas nouveau, ca fait au moins 2 ans que ca dure. Les effets de toutes les affaires ces dernières années sont bel et bien là.

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30 Commentaires

  1. erwan

    bon ben voila pour l’instant on peu sortir les 11 courses des organisateur des grand tours du calendrier pro-tour. le comuniqué est dispo sur letour.fr
    va on vers une séparation du cyclisme avec une nouvelle structure créer par les organisateur?

  2. Bonjour les amis,

    Mise au point importante: Rik Verbrugghe n’est pas flamand mais wallon, donc francophone !!!

  3. patrick B

    “celui qui nuit à l’image du Tour ne sera pas retenu”.
    J’ai beaucoup de respect pour ton site et pour l’essentiel de tes positions, Laurent, mais celle-ci est, je pèse mes mots, totalitaire.
    Elle repose sur l’arbitraire et évince tout rapport au règlement. Un cas d‘école d’aboutissement d’une société (ici cycliste) qui ne parvient plus à élaborer et à faire respecter la loi; le prince s’arroge alors le judiciaire et l’exécutif (il n’y a plus de législatif).
    Je rappelle par exemple que Marc Gomez avait été exclu de l‘équipe Fagor pour atteinte à l’image: il était barbu!

  4. Bobby le laurentien

    Bonjour,
    Lecteur assidu, je prend ma plume pour la première fois.
    Je ne trouve pas que Laurent soit totalitaire dans ses propos.
    Pas plus les organisateurs du tour de France.
    Selon moi ils restent en conformité avec leur décision et leur position de Juillet 2006.
    Pourquoi accepter cet été, des coureurs exclus l‘été dernier?
    Explique-moi ?
    Depuis, l’affaire espagnol s’est en effet compliquée, mais les éléments présentés en 2006, valable en 2006, pourquoi ne le seraient-ils plus en 2007.
    Ce n’est pas la décision de la fédé italienne qui change les choses par rapport à Basso. Elle s’est appuyé sur un décision du juge espagnol, mais était contraire à la jurisprudence cycliste.
    Pouquoi ?
    Il ne s’agit pas dans ce cas de s’inspirer de la loi pénal ou même du droit civil.
    Nous sommes dans un contexte de règlement sportif. Or, après le cauchemar de 1998, tous les organisateurs et les participants avaient acceptés la décision d‘écarter à l’avenir tous coureurs impliqués dans une affaire liée au dopage.
    Comme cette précaution a été acceptée par tout le monde, elle vaut jurisprudence dans le monde du vélo.

    Etre totalitaire, c’est vraiment autre chose.

  5. Rafaël

    La position d’ASO est aujourd’hui défendable mais qu’arrivera-t-il si demain le groupe Amaury est vendu à un homme d’affaires américain ou qatari ? Le pouvoir sportif est la seule garantie sur le long terme pour que les monuments du cyclisme ne soient pas dénaturés. À partir du moment où la qualification pour le Tour de France est conditionnée à des résultats, seule l’UCI et in fine le TAS devraient pouvoir récuser ou qualifier un coureur (cf les cas Casagranda et Padrnos en 2003). C’est comme le dit Patrick, une garantie contre l’arbitraire. Par contre, ASO doit pouvoir faire ce qu’il veut avec les équipes bénéficiant d’une wild-card. Si Basso n’est pas sanctionné par le CONI avant le Tour, il doit prendre le départ. Gageons, que les autorités anti-dopage françaises et même la police (cf la surveillance de la DSC en 2005) sauront lui faire un bon accueil. Gageons aussi que l’AMA saura lui pourrir la vie pendant les dernières semaines de juin. Quant au fait que c’est les coureurs qui dépendent du Tour et non l’inverse, c’est à la fois vrai et faux. Le Tour 2006 a été le plus spectaculaire depuis bien longtemps mais le public n’a pas suivi. Opération Puerto ? Coupe du monde ? Nein. Landis contre Pereiro, ça n’a pas la même saveur qu’un match Ullrich/Basso.

  6. Thierry Lemaire

    Ullrich et Basso ne doivent leur reconnaissance publique qu‘à une seule chose : le Tour de France.
    Et franchement, ces deux coureurs suiveurs sont bien incapables d’apporter le moindre spectacle…

  7. marten

    Les 4 nommés ci-dessus ont tous une suspiscion de dopage présumé au-dessus de leur tête.
    Mais je préfère quand même un duel Landis-Pereiro. Basso et Ullrich sont effectivement des suiveurs.

  8. Rafaël

    C’est vrai pour Ullrich qui vient d’un pays sans tradition cycliste, c’est faux pour Basso qui doit sa popularité aux Giri 2005/2006. De même que la popularité de Valverde ou de Cunego ne doit rien au Tour de France… Quant au spectale… Il ne faut jamais insulter l’avenir !

  9. alain 39

    Le grand nettoyage voila ce dont le cyclisme a besoin. Et pour cela toute une generation de coureurs sera sacrifiee et pour sur Basso et Ullrich feront parti de la charette. Personnellement cela ne me derange pas dans la mesure ou ces coureurs se sont enrichis grace a la tricherie et quelque part ils doivent payer pour leurs mensonges.
    Ok certains passeront a travers les mailles du filet mais que voulez vous la justice n’est pas parfaite. L’UCI qui est supposee defendre les interets du cyclisme brille par son incompetence dans la lutte contre le dopage. C’est elle qui devrait pouratnt sanctionner, qui devrait imposer les controles ADN et longitudinaux. Au contraire elle se perd dans des contentieux financiers et oublie sa raison d’etre. Avant de penser a se partager le gateau encore faudrait il le defendre et eviter qu’il ne se reduise a peau de chagrin.
    Je serai un coureur de la nouvelle generation soumis a tous les controles et oppose a des Basso et Ullrich toujours beneficiaires de l’ancien regime et continuant a se charger comme des malades, croyez moi que lors d’un sprint je saurais faire une belle vague qui mettrait tous ces tricheurs au tapis. Le renouveau du cyclime passe par la prise du pouvoir d’une nouvelle generation entouree de directeurs sportifs qui n’ont pas un passe aussi charge que les Riis Lefevere et consorts. De toute facon il sera facile de differencier les dopes des autres tellement l’ecart sera grand. Quand on verra un Basso partir seul avec tout un peloton a ses trousses on comprendra vite d’autant plus si le lendemain il remet ca. Le giro 2006 etait un bel exemple et a l’oeil nu on pouvait voir que Basso pedalait de facon artificielle et dans une facilite deconcertante et ce tous les jours. Je me rappelle de Hinault ca lui arrivait mais pas toutes les etapes de montagne. En 81 malgre sa superiorite et toute sa hargne il n’avait pu emporter l’etape de l’Alpe d’Huez. Ok le lendemain il avait fait un numero et gagne. mais c’est de loin de basso qui lors de chaque etape de montagne du giro ecrase ses adversaires.
    Virez moi ces pourris qui nous mentent se mentent et en plus se font un fric dingue. De toute facon c’est le tdf qui fabrique les legendes et pas le contraire et si il y a un duel fantastique entre un moncoutie et un illustre inconnu cela sera tout aussi excitant. Avec les annees indurain et armstrong nous avons ete habitues a avoir de belles affiches mais pas de bagarre ou plutot si toujours le meme scenario avec toujours le meme vainqueur a la pedalee stratospherique.
    Le spectacle existera tant qu’il y aura des coureurs, des defaillances, des revirements de situation enfin quelque chose qui ressemble a une epopee humaine avec un zeste de suspens. Le dopage tue tout cela et donc les coureurs dopes doivent etre bannis a tout jamais. Vade retro dopagas.

  10. Rafaël

    Floyd Landis a été défaillant à La Toussuire, ça ne l’a pas empêché d‘être contrôlé positif le lendemain. Et pour le coup, Morzine était un magnifique revirement de situation… Le problème n’est pas là. On ne revivra jamais les épopées d’hier parce que le monde est devenu plus lourd, plus épais, plus professionnel si l’on veut. C’est vrai dans tous les métiers. Cela dit qu’est-ce qu’on s’est emmerdé sous Bernard Hinault. Le Tour 1981 était à se pendre. 1982 ? Un millésime nullisime ! Alors qu’en 1998 et 2003, même avec l’EPO, le spectacle était-là. Et même sans dopage, il y aura toujours des extra-terrestres. Qui a envie de revivre des Tours à la Eddy Merckx ?

  11. nick

    A propos de la défaillance de Landis : http://www.liberation.fr/actualite/sports/194999.FR.php

  12. Bobby le laurentien

    Vayer explique trés bien cette défaillance de Landis.
    Sur ce site, un certain Insensé l’a également expliqué il me semble. Mauvaise tolérance au produit, où posologie defectueuse du médecin.
    C’est triste de savoir, que pour avoir un peu de rebondissement dans ce sport, il faut une défaillance médicale ou pharmaceutique.
    C’est bien une des preuves que Lance Armstrong a du bénéficier d’un dopage extrêmement sophistiqué durant les sept années, pour n’avoir jamais connu pareille mésaventure.

  13. patrick B

    Bobby
    1) Je n’ai jamais au grand jamais affirmé que Laurent était totalitaire, et je ne le pense pas le moins du monde; ni ASO non plus. J’affirme juste que cette position l’est, parce qu’elle contient de potentialités d’arbitraire.
    2) Je range dans cette position la notion “être impliqué dans une affaire de dopage”. L’expression “être impliqué” est bien trop floue pour servir de base à une quelconque condamnation. Oui, la presomption d’innocence est un principe de base contre le totalitarisme.
    Rafaël
    Ullrich et Basso des suiveurs incapables du moindre spectacle? Moi, j’ai aimé leur spectacle, indépendamment du fait que je sais qu’ils sont dopés. Tu fais certainement du vélo, et tu t’es retrouvé dans un col avec un type plus fort que toi. Imagine que tu te fasses la peau pour le suivre, et qu’un gars dans un fauteuil te traite de suiveur incapable d’attaquer…
    Quand au Tour de France, c’est une émanation de l’histoire du cyclisme dont font quand même partie les cyclistes, mais surtout pas la propriété de riches opportunistes qui l’ont acquis par la puissance de leur carnet de chèques.
    Alain
    1) D’accord avec toi pour penser qu’Ullrich et Basso font partie d’un gang de tricheurs qui ont volé leur prix et leurs salaires à de nombreux coureurs qui ne prennent rien, y compris des gars qui ne sont même pas passé pro. Mais ma conviction, heureusement, n’a pas force de droit.
    2) Je fais beaucoup de reproches à l’UCI, mais force est de constater que la liste des leaders pris depuis 10 ans est quand même impressionnante, et sans commune mesure avec tous les autres sports.
    3) Tu affirmes qu’il est facile différencier les dopés des non dopés. Ah bon. Alors, Montcoutié, dopé ou non? Et Hushovd, sanctionné ou non? Et Fedrigo, et Lövkvist? Quant à B. Hinault, tu es vraiment sûr qu’il n‘était pas dopé?
    Rafaël
    Je suis d’accord avec toi. Lier le dopage au spectacle est une erreur enfantine. Le problème du dopage est ailleurs. Il vole certains coureurs, et incite tout le monde (y compris des enfants) à se bousiller la santé. De plus, il détourne une part du savoir-faire et des investissements médicaux à des finalités extra-santé.

  14. Bobby le laurentien

    Le Dr.de Mondenard dit quelque chose de fondamentale dans son interview à sport365.fr.

    Extrait en Copier/coller:

    QUESTION:
    Comment expliquez-vous que les tricheurs aient toujours de l’avance sur la lutte antidopage ?

    REPONSE:
    Depuis 1965, date du début de la lutte antidopage, elle est entre les mains du monde du sport. Connaissez-vous un jury d’assise où c’est la famille qui juge le prévenu ? Connaissez-vous une entreprise où le PDG est délégué syndical ? Il n’y a aucune raison que cela marche dans le monde du sport. Nous n’avons jamais mis les moyens pour lutter contre le dopage………

    Je me souviens d’avoir lu dans une contribution sur ce forum une proposition qui parlait de plus de “transparence”.

    Pour avoir cette transparence, j’ai la conviction que les acteurs de la lutte anti-dopage doivent être extérieur au monde du sport.

    Le Dr. de Mondenard est dans le juste.

  15. Ricou

    Ce n’est pas uniquement un problème de « qui » est impliqué dans la lutte. La lutte ne peut pas toujours devancer la tricherie. C’est dans la nature de la tricherie de trouver les trous où il est possible de s’infiltrer et d’utiliser de nouvelles méthodes. C’est ce qui fait avancer la science du dopage. Ce n’est pas exclusifs au dopage ou au cyclisme, c’est partout comme ça. Dès qu’il y a un règlement ou une loi, il y a des gens qui cherchent à les contourner.

  16. alain39

    Hinalut dope oui mais a cette epoque ils utilisaient tous les meme produits et le dopage etait amateur. Le dopage etait un petit plus mais les meilleurs restaient devant et leur carriere etait placee sous le signe de la duree. Pas de meteorites comme Furlan, Berzin, Bobric, Riis, Colombo tous de la meme equipe et qui n’ont tourne que 1 a 2 ans mais alors en ecrasant tout sur leur passage.
    Maintenant le dopage est professionnel et les coureurs sont devenus des veritables rats de laboratoires. Pour la generation Hinault, ceux qui etaient bons a 22 ans l’etaient a 29 ans. Depuis 90 c’est le contraire les coureurs sont au top entre 27 et 34 ans.
    ou etaient les merckx, hinault, anquetil, thevenet, Ocana, Saronni, a 34 ans? En retraite a quelques rares exceptions que l’on compte sur les doigts de 2 mains (poulidor, zoetemel) mais qui ont tous etablis les grandes lignes de leurs palmares les annees anterieures. Quel coureur se revelait a 29 ans et gagnait son 1er tour a 32 ans, Riis. Et quoi a son palmares? un tdf et une 3eme place et une amstel. tous 3 voles avec un taux hematocrite superieur a 60%.
    Avant les annees 90 tous les vainqueurs du tdf avaient un palmares etoffe (classiques, autres tours).
    Vino est un bel exemple de cette generation a eclosion tardive (on pourrait les appeler les attardes de la pedale), car comment expliquer que ce coureur qui en 98 passait difficilement la haute montagne se soit transforme a 32 ans en un aigle de la montagne. Sur la derniere vuelta il ne bat pas les escaladeurs, non il les atomisent et ce avec l’aide d’un equipier au palmares aussi fin que du papier a cigarettes et ce a 26 ans.
    Vino a 25 ans (la ou les merckx, Hinault, Anquetil dominaient outrageusement) il ne gagnait rien et surtout n’avait jamais fait montre d’un potentiel hors normes.
    Non tous ces mecs doivent disparaitre et rapidement et toutes les equipes doivent etre soumises au controle longitudinal. Regardez la france qui avait toujours des bons cyclistes n’en a plus et les seuls qui ont eu des resultats etaient soient dans des equipes etrangeres soit ont ete impliques dans des affaires de dopage.
    C’est une preuve manifeste que les controles en France fonctionnent plutot bien, d’ailleurs la liste des transferts 2007 est parlante. Qui ont le vent en poupe, les Astana, Discovery, et Tinkof. Des equipes au passe trouble ou meme sans passe et enfin une equipe dont le sponsor prefere quitter le cyclisme en raison des affaires de dopage qui tournent autour des anciens et nouvelles recrues.
    le coup de balai s’impose et seules les ASO et cies font montre de volonte. C’est peut etre que ces instances qui ont toujours oeuvre en faveur du cyclisme sont gerees par des hommes d’affaires qui sont avant tout des passiones du velo et non le contraire.
    Ces vieilles institutions jouent parfaitement le role de gardien du temple lequel incombe legalement a l’UCI laquelle malheureusement est geree par de cupides incompetents. Qui sont les patrons de l’UCI pour donner des lecons a ASO et consorts qui sont des organisations qui ont cree quelque chose et qui depuis pres d’un siecle ont reussi a maintenir en vie ce patrimoine. Le jour ou l’UCI aura trouve sa place et pris a bras le corps les pbs du cyclisme elle pourra alors parler d’egal a egal avec ces institutions. De toute facon le pro tour sans les 3 tours, et les grandes classiques c’est l’equivalent de la coupe du monde de foot sans stades.

  17. Vino a 25 ans (la ou les merckx, Hinault, Anquetil dominaient outrageusement) il ne gagnait rien et surtout n’avait jamais fait montre d’un potentiel hors normes.
    vino gagnait tout et pas un week end de la saison sans podium lorsqu’il etait chez casino.attention,
    je ne le defend pas

  18. patrick B

    Alain, excuse-moi, mais tout cela est bien brouillon!
    J’essaie de trouver de la cohérence dans ton discours.
    Si tu veux en venir à défendre la toute puissance des organisateurs en 2007, en arguant de performances météores durant les années 1990 relativement à celles des années 50 à 80 (Anquetil, Merckx, Hinault), cela me paraît bien pauvre. Cois-tu réellement que si l’EPO avait existé en 1960, TOUTES CHOSES EGALES PAR AILLEURS, Anquetil n’y aurait pas touché?

  19. alain39

    Les gars vous m’etonnez pour vino merci de me donner son palmares entre 99 et 2003. si vous y voyez plusieurs classiques et un grand tour (je compte pas paris nice) voir meme un podium sur un grand tour je serai bien etonne.
    Alors dire qu’il gagnait tous les week ends c’est du parti pris sauf a prendre en consideration les kermesses.
    Ptarick la coherence de mon discours est simple. L’UCI ne fait pas son travail, le cyclisme doit etre reforme et la 1er reforme a mettre en place est de virer cette generation de tricheurs.
    J’ai d’autant moins de mal a le demander qu’ils ont tous bien emarges et qu’ils n’auront pas de pbs financiers.
    la 2eme etape et de creer une institution totalement independante qui se chargera de la lutte contre le dopage et qui procedera au suivi longetudinal de tous les coureurs qui devront tous donner leur ADN.
    3eme point, dans le mois qui precedera les grands tours tous les participants devront avoir 2 prises de sang et d’urine plus une au depart du prologue.
    Enfin, les controles durant les tours et les classiques se feront dans la demi heure qui precede le depart.
    tout coureur qui ne respectera pas cette charte sera alors exclu de la course et ce sans a voir a demontrer qu’il est dope.
    Bien evidement les controles positifs a certains dopants donneront lieu a une radiation a vie du coureur (tout produit exogene).
    Voila mon discours et cette fois si quelqu’un le trouve brouillon je n’y peux rien car je ne saurais etre plus explicite.
    Si je faisais reference a ces meteores des annees 90 c’etait pour mettre en avant la derive du cyclisme depuis plus de 15 ans et dire que cela ne peut pas durer.
    Qui plus, personnellement j’en ai marre d’etre pris pour un gogo a qui on peut faire avaler de telles performances. J’ai balade mon cuissard sur le plupart des routes empruntees par le tdf et je me considere bien place pour juger de la difficultes des etapes et surtout des performances bioioniques de certains coureurs.

  20. patrick B

    alain, quels sont les coureurs que tu vires et ceux que tu gardes, et selon quels critères? Si j’ai bien lu, ton critère est générationnel. Tu vires donc tous les plus de… 23 ans? La boucle est bouclée depuis mon premier commentaire: ce serait une mesure… totalitariste, au plein sens du terme!

  21. alain39

    A Patrick
    Tu as la critique facile l’ami mais jusqu’a present tu ne faits pas preuve de beaucoup de creativite.
    Qui plus est, tu persistes a avoir une lecture incomplete de mes messages et continues a transformer mes propos. Mon dernier message ne fait nullement reference aux jeunes de 23 ans et donc je ne porpose pas de virer tous les vieux comme tu le conclus erronement.
    J’aurais aime un echange sur mes propositions de lutte contre le dopage et non entamer une polemique sterile sur un faux sujet et sombrer dans les cliches. Rien dans mes propositions ne peut etre assimile a du totalitarisme. Je te laisse le soin de faire avancer le debat et je suis certain que nous attendons tous de ta part d’etre une force de proposition et non un simple negationiste (moi aussi je peux avoir des propos outranciers).
    Je fais partie de cette frange de la population qui a mal a son cyclisme et qui souhaite ardemment que cela change. Je suis certain que tu fais partie de cette population car autrement tu ne prendrais pas le soin de lire lfr et de partager ton opinion.
    Merci de faire montre de ta force de proposition et je suis a ta disposition pour echanger sur le sujet du dopage et la position des ASO et Cies.

  22. patrick B

    Alain
    Mon message 16 ci-dessus a été écrit sans avoir pris connaissance du message 27 (et 31) de la page “Pantani” que tu avais écrit précédemment mais après que la page “quelques nouvelles” aient été ouverte. Dans ce message 27, tu expliquais clairement ta position, c’est d’ailleurs à mon sens ton meilleur message, et je comprends que tu ais pu être irrité par mon insistance du coup déplacé de mon message 16.
    Quant aux reproches de ne pas discuter les propositions de ton message 17, je suis pourtant le seul à l’avoir fait, certes de façon incomplète.
    En effet, tu écris: “la 1er reforme a mettre en place est de virer cette generation de tricheurs”. Qu’est-ce donc d’autre que de proposer de virer tous les coureurs selon leur âge? Ce qui serait je crois une mesure totalitaire. Cela ne signifie pas que je pense que tu es totalitaire, mais simplement que je te crois sur ce point dans l’erreur et j’essaie donc de t‘éclairer sur la nature de cette erreur.
    Comme de plus, mais c’est un détail, tu n’es pas précis sur la composition de cette génération, je t’ai tendu la perche pour demander cette précision en écrivant “tu vires donc tous les plus de… 23 ans?”. Les points de suspension et le point d’interrogation ont leur importance, ma phrase est d’abord affirmative (“tu vires donc tous les”), ce qui correspond à ton propos, puis, après une séparation (”…”), interrogative (“les plus de 23 ans?”), ce qui correspond au manque de précison de ta proposition 1.
    Ceci dit, je t’accrédite d’en faire, des propositions.
    Ta proposition 3 consiste à prendre le sang et faire pisser tous les coureurs juste avant les départs (on pourra ajouter juste après, voir les “fléchettes” en course racontées par E. Menthéour), pour tout contrôler ensuite. On ne peut qu‘être d’accord sur l’idée, reste à savoir si elle est réalisable, à quel coût et qui paye. Elle est d’ailleurs de la compétence de l’institution de ta proposition 2, à qui il faudra bien faire confiance.
    A ce sujet, la notion d’institution indépendante, très à la mode dans la bouche de nos politiques, est séduisante (et ils nous charment avec) mais c’est une vue de l’esprit. Avec les sommes d’argent en jeu, la difficulté de l‘être humain à être incorruptible, les ineffaçables convictions des uns et des autres, la “garantir” implique un excès de confiance dangereux. Et puis, qui va la nommer, cette commission? Ceux qui la nommeront seront-ils indépendants? Je chipote? Il n’y a qu‘à voir combien le CSA français, garanti indépendant, est politisé pour s’en rendre compte.
    Churchill, je crois, disait “face à un problème, créons une comission”.
    Le monde du cyclisme ne se débarrassera pas du problème en déléguant son traitement à des individus extérieurs au cyclisme, il se débarrassera de la responsabilité de ce problème. Qu’il délègue les aspects scientifiques, médicaux et technique de la lutte anti-dopage à des experts est une chose qui existe déjà. Mais il doit assumer la quantité et la fréquence des contrôles, son coût, et surtout les niveaux de sanctions.
    Quant aux images que donnent Bobby pour justifier de l’externalisation de la lutte anti-dopage, elles sont assez grossières: “Connaissez-vous un jury d’assise où c’est la famille qui juge le prévenu ? Une entreprise où le PDG est délégué syndical?”. Je ne vois pas trop le parallèle. Il aurait aussi pu écrire: “et une famille où c’est le voisin qui punit les enfants?”.
    De Montdenard dit “ce n’est pas le cyclisme qui crée le dopage, c’est le dopage qui crée le dopage”. Toujous la notion d’autonomie de la technique de Jacques Ellul. Oui, la plupart des cyclistes dopés rêvent d’un cyclisme sans dopage, mais continuent à se charger par crainte que le voisin continue. Ils sont très majoritairement pour l‘établissement de règles strictes et prêts à accépter une grille de sanctions dure si les contrôles sont sûrs et complets. Mais on vivra toujours dans le compromis, n’en déplaise aux idéalistes, puisqu’il y aura par définition toujours une avance pour la triche, et toujours des risques d’erreurs.
    Il y a une proposition avec laquelle je suis 100% d’accord; tu vois, je ne suis pas anti-tout! La conservation d’un nombre important d‘échantillons sanguins et urinaires (voire autres, cheveux…) ad vitam aeternam, afin de pouvoir les confronter à de nouvelles techniques de contrôle, associée à la possibilité de modifier les classements sans limite de temps (n’en déplaise à Fignon qui défendait Armstrong sur le critère: c’est trop tard, on ne va tout de même pas revenir 25 ans en arrière…).
    Je t’en fais une autre, de proposition: le principe d’humilité. Par la loi, française, puis car il faudra bien y venir mondiale, aucun individu ne peut disposer d’un revenu et d’un patrimoine dépassant un certain seuil (à fixer, et le problème n’est pas mince). Autrement dit, plus d’impôt (mais alors plus du tout, quel qu’il soit) autre que l’impôt à 100% de tout revenu et tout patrimoine dépassant ce plafond.
    Tu me reprochais de ne pas faire de proposition, en voilà une, et de taille, n’est-ce-pas? Et tout aussi libérale que communiste!
    Rien à voir avec le dopage? Oh que si!
    A l’heure où certains prônent la rupture et dénoncent la frilosité du peuple à la “nécessaire réforme”, je leur renvoie celle-ci de rupture, et attend avec impatience leur courageuse acceptation de sa “nécessité”, car je crois réellement que la technique a donné à l’homme des pouvoirs qui l’annéantiront s’il ne prend pas conscience de la nécessité de l’humilité. Enfin, je l’associe au “droit à l’héritage”, qui doit assurer à tous, au nom du principe de l‘égalité des droits à la naissance, un revenu minimum. Car rien ne justifie que les richesses créées par l’humanité depuis ses origines, du langage au scanner médical, et toutes sont liées, soient accaparées par quelques-uns, soit parce qu’ils sont bien nés soit parce qu’ils se sont bien débrouillés pour se faire une place au soleil. Je respecte la création de richesses par le travail et le génie, mais:
    1) il est malhonnête d’assimiler la valeur ajoutée à la valeur absolue.
    2) il est malhonnête d’assimiler le droit à l’héritage des richesses dues aus techniques découvertes par l’humanité passée à de l’assistanant. Oui, l’assistanat est un faux concept colporté à des fins manipulatoires évidentes.
    Attention, je n’ai en aucun cas écrit que toutes les richesses produites devraient être redistribuées à égalité, mais seulement qu’elles devaient être partagées par tous avec un minimum (le droit d’héritage) et un maximum (le principe d’humilité). Fixer ce minimum et ce maximum, et leur évolution, n’est pas une mince affaire, mais je m’arrêterai là pour aujourd’hui.
    Et je le répète, le cyclisme et le dopage sont directement concernés par mes propositions de rupture. Halte aux demi-mesures…

  23. alain39

    Patrick
    Cote argent ce n’est pas un pb quand tu vois que CSC met en place un programme qui depasse les 500 Ke. Les droits tv et l’argent des sponsors servira amplement a financer la luute contre le dopage.
    L’entite independante travaillerait pour plusieurs sports et serait composee de medecins et scientifiques. Dans d nombreux secteurs industriels tel que la construction il exisite des bureaux de controle et ils font bien leur travaille et sont indepoendants des constructeurs meme s’ils travaillent toujours ensemble.
    Comme les coureurs entoures de grands professeurs en medecime pour la lutte contre le dopage il faut faire confiance aux scientifiques.
    Le controle longitudinal permet de detecter les changements de metabolisme et donc le prise de produits dopants.
    Quand je fais reference a l;‘ancienne generation de coureurs nous savons qu’ils sont tous dopes et je ne propose pas de les virer mzais ils decront se soumetter aux nouvelles regles. A defaut ou ils seront vires et ce quelque soit leur palmares. Mais d’un point de vue mediacl je peux vous assurer que ce sera dur pour eux car leur thyroide et autres glandes sont en mauvais etat et pour ce faire ils sont obliges de prendre des produits consideres comme dopants et ce pour anihiler les effets d’autres produits dopants. De facto il risque fort qu’en mettant en place cette politique anti dopage qu’une grande partie du peloton ne soit plus en mesure de courir. La morale serait sauve les dopes se seraient alors auto-exlus.
    Au fait outre sanctionner les coureurs il faudra aussi sanctionner les directeurs sportifs avec des licenciements a la cle.
    Tu jugeras peut etre tout cela totalitaire mais lorsque l’on gagne les salaires de nos sportifs il est raisonnable en contrepartie d’imposer des controles rigoureux.
    Par ailleurs ils font tout un plat sur ces controls mais Armstrong en tant qu’ancien cancereux a connu pire et je ne me rappelle pas l’avoir entendu ce plaindre pourtant dans ce cas la c’est lui qui payait et un cancer aux US ca coute cher.
    Mon message est de dire qu’il est possible de juguler le dopage et de revenir a un cyclisme plus humain. Car merci pour moi les ARgentin, valverde et du lucas qui apres un effort totale arrivent a lever les bras en haut du mur de huy et n’eprouvent aucune difficulte a respirer. Moi j’ai jamais pu pourtant j’ai roule a l’entrainement avec des pros et des amateurs1er categorie qui ont eu des carrieres plutot bonnes.
    Non pas popur moi les cyclsites apneistes qui ridiculisent Jacques Mayol.
    Et dans tout ca seuls les organisateurs des grands tours semblent s’interesseralors que c’est du ressort de l’UCI.

  24. patrick B

    alain
    Message reçu, échange constructif. Je vais lever le pied avant que ma femme ne demande le divorce!

  25. alain39

    moi egalement car j’ai des trucs a faire et notamment apprendre a mon fils a faire du velo sans roulettes. je vais lui eviter le passage sur l’EPo et toutes les turpitudes de ce superbe sport. Esperons que la saison 2007 ne se reduira pas a un litanioe de scandales lies au dopage. Bonne journee.

  26. Bobby le laurentien

    Ci-dessous un article trés intéressant trouvé sur sportvox.fr au sujet du désengagement de DSC.

    ——————————————-

    La direction de Discovery Channel a opté pour une explication consensuelle de son retrait de la compétition cycliste professionnelle. Ne voulant pas pointer le dopage du doigt, elle dit se reconcentrer sur ses objectifs économiques premiers. L’équipe de Johan Bruyneel, sponsorisée par la société de télévision câblée américaine, auparavant liée pendant huit ans à l’US Postal, dans laquelle Armstrong s’est longuement illustré, devra trouver un autre support à hauteur de 15 millions de dollars par an.

    On disait jusqu’ici que le dopage n’avait pas de conséquences économiques sur les marques tant le Tour, notamment, et le cyclisme en général, bénéficiait d’une cote d’amour populaire quasi incomparable. J’avais moi-même écrit un billet sur le Tour et sa santé économique formidable. Le dopage, assimilé à une erreur sportive avant de toucher directement une marque pouvait préserver celle-ci d’un effet négatif sur son image et par là même sauver des équipes sportives.

    Ceci était peut-être vrai jusqu’à maintenant mais les vents ont continué à souffler la disgrâce sur un sport déjà très exposé depuis 1998.

    Armstrong est passé par là et s’est vu accusé de dopage, quoi qu’il en dise, Landis s’est fourvoyé comme un débutant et l’affaire Puerto a fini de faire sombrer le navire. Les plus grands noms du cyclisme, en tout cas certains, se sont vus interdits de course pour ces pratiques illicites. La position de l’UCI n’arrangeant rien, ni celle des organisateurs des plus grands tours d’ailleurs, les marques ne pouvaient continuellement apporter des sommes astronomiques au risque de se voir également montrées du doigt. La fuite en avant est alors peut-être le meilleure solution. Sauvons les meubles avant que la maison ne brûle, semble vouloir dire Discovery Channel.

    Le dopage étant, je le répète, considéré, uniquement comme un problème sportif, il ne pouvait être réglé. La politique de l’autruche n’était qu’une solution aléatoire, non assumée. Et advienne que pourra. Surmédiatisé dans le cyclisme, le phénomène n’a pas vu les instances prendre de réelles mesures, sinon celles bien pensantes pour rassurer les lecteurs de journaux. Les dérives soulignées, comme celles d’une toute autre nature dans le football, conduisent irrémédiablement vers la mise en lumière des problèmes sportifs et économiques qui en découlent. Pour prendre exemple sur d’autres sports, le football n’a pas su, pas voulu, régler ses multiples problèmes. Le cyclisme non plus. Le cas peut se révéler exact aussi dans l’athlétisme, excepté le fait que les sommes investies sont bien moins importantes.

    Les sponsors sont parfois des têtes brulées et ont une stratégie agressive, pensant que leur image ne souffrira pas de problèmes liés à l’équipe ou au sportif parrainné. Je crois que la situation change, doucement, et que les sponsors misent de plus en plus sur des valeurs sûres et durables. Durable, la condition sine qua non d’un bon sponsoring.

    ————————————-

  27. Rolan de Gilead

    Les sponsors qui veulent se servir du sport comme promo vont désormais se tourner vers des disciplines ayant éviter de sombrer dans cette spirale des affaires de dopage, ou du moins les sports où ça reste discret.

    Ça me fait sourire qu’en j’entends parler de l’omerta dans le velo, aucun sport n’expose autant le problème publiquement, et il devra, hélas, en payer le prix.

  28. Rolan de Gilead

    erratum:

    …quand j’entends.

    —-

    Je que je trouve le plus regrettable c’est que le cyclisme ne mérite pas la mauvaise presse à son endroit étant le sport qui a toujours fait le plus de sacrifice et d’effort pour combattre le problème. Problème qui me semble amplifié d’ailleurs.

  29. Rolan de Gilead

    Injustement amplifié je précise.

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