C’est reparti pour un tour: pour ou contre le port obligatoire du casque à vélo?
Le coroner en chef de l’Ontario et les quatre centres hospitaliers universitaires du Québec se sont prononcés en faveur d’une réglementation. La Fédération Québécoise des Sports Cyclistes a aussi récemment émis un communiqué soutenant cette approche.
Vélo Québec préconise par ailleurs une approche non coercitive, basée sur le libre choix.
Je suis d’accord avec la position de Vélo Québec et je trouve les arguments avancés par le coroner en chef ainsi que par les centres universitaires faciles et peu responsables d’un point de vue de société.
C’est sur la base de l’examen de 129 décès de cyclistes sur une période de 5 ans, soit entre 2006 et 2010, que le coroner en chef de l’Ontario en est venu à une telle recommandation. Le coroner en chef teinte son jugement en affirmant cependant que des évaluations de l’effet d’une législation obligeant le port du casque sur l’activité cycliste devront être menées, l’hypothèse étant qu’une telle législation réduirait l’usage du vélo.
Les quatre CHU du Québec recommandent pour leur part que le port du casque soit obligatoire pour les moins de 18 ans. Chez les enfants, je me suis déjà prononcé en faveur d’une telle mesure l’an dernier.
Réglons d’entrée un élément: nous nous entendons tous pour affirmer haut et fort qu’un seul décès lié à la pratique du vélo est un décès de trop. Idem pour un seul décès sur les pentes de ski, ou lié à une autre activité. C’est donc réglé.
Revenons à nos 129 décès sur 5 ans. Savez-vous, comme le souligne avec justesse Suzanne Lareau de Vélo Québec, combien de décès provoque le tabagisme en une seule année? Savez-vous combien de Canadiens meurent frappés par la foudre sur une période de 5 ans?
Afin de mieux quantifier le problème lié à la pratique du cyclisme et afin de le mettre en contexte par rapport à d’autres comportements à risque, il aurait été préférable que le coroner exprime les statistiques sous forme de quotients de mortalité. Le hic, c’est le dénominateur de ces quotients: comment calculer les personnes soumises au risque? Pas simple de quantifier le total des déplacements à vélo en Ontario sur une période de 5 ans!
Chose certaine, on s’entend tous pour émettre une hypothèse raisonnable: le quotient de mortalité des cyclistes est très probablement extrêmement faible, beaucoup plus faible en tout cas que celui des fumeurs voire de d’autres comportements à risque. D’un point de vue de santé publique, ce dont le coroner est responsable, il y a bien d’autres urgences pour améliorer le bilan des morts prématurés chaque année…
Et savez-vous ce que coûte le tabagisme au système de santé puisqu’avant de décéder, les malades du tabac font souvent face à de graves problèmes de santé souvent couplés de pertes d’autonomie durant des mois, voire des années?
Vous voyez où je veux en venir: soyons cohérents s’il vous plait.
Autre point, le rapport du coroner n’indique pas les circonstances des 129 décès de cyclistes entre 2006 et 2010. Mme Lareau souligne que le tiers de ces décès sont survenus le soir. Avez-vous essayé le cyclisme sur route AVEC un casque à 21h le soir, pas de lumière sur votre vélo?
Encore une fois, soyons cohérents.
Enfin, Mme Lareau souligne que c’est aux Pays-Bas, pays cycliste s’il en est et où moins de 5% des cyclistes portent un casque, que l’on trouve le meilleur bilan routier à cet égard.
Je le répète encore, soyons cohérents. Et vous voyez où je veux en (re)venir.
La meilleure approche qui soit, si on veut améliorer le bilan routier à l’égard des cyclistes, c’est à mon sens l’éducation des gens. En particulier l’éducation des automobilistes. Les cyclistes ont certes leur tort: dans ma propre équipe cycliste, je vois très (trop) régulièrement des comportements inappropriés qui fâchent légitimement les automobilistes. Éduquons les cyclistes aux règles de la route, et éduquons les automobilistes aussi. Actuellement, très peu est fait à cet égard et ce ne sont pas les quelques panneaux « Partageons la route! » présents sur un nombre limité de routes du Québec qui vont faire une différence à cet égard. Des campagnes de publicité à la télé expliquant aux automobilistes comment dépasser de façon sécuritaire un cycliste et expliquant aux cyclistes leurs responsabilités seraient un grand pas dans la bonne direction.
Comme le souligne Mme Lareau, continuons aussi de développer nos infrastructures routières de façon à construire des routes complètes rassemblant espaces pour les automobilistes, les cyclistes, le transport en commun et les piétons. Êtes-vous déjà allé faire un tour à Genève? C’est un modèle dans le genre.
Bref, il n’y a pas selon moi davantage de justification basée sur les statistiques de mortalité (dont je suis un spécialiste dans mon emploi professionnel) pour le port du casque à vélo que pour d’autres activités à risque. Qui plus est, le risque zéro n’existe pas. Comme pour le tabagisme, le patin à roues alignées, les sports nautiques ou de glisse, il faut en appeler aux responsabilités individuelles. Ce qui ne signifie pas pour autant que la société n’a pas de responsabilités: elle doit mettre en garde des dangers, sensibiliser, elle doit surtout éduquer pour faire comprendre aux gens que nous vivons tous au sein de cette société et que dans ce contexte, il faut prendre en considération les autres. C’est dans ce contexte que l’approche de Mme Lareau et Vélo Québec me semble beaucoup mieux articulée, cohérente et porteuse d’un réel changement à long terme dans plusieurs sphères de la société, pouvant améliorer durablement le bilan des décès liés à la pratique du vélo.
Christian_N
Un coroner doit se concentrer sur les accidents mortels. Il serait intéressant d’avoir des statistiques sur les blessures à la tête à vélo (superficielles ou traumatismes crâniens), car les chutes sont rarement mortelles.
A.Gagnon
Si on veut vraiment rendre la pratique du vélo sécuritaire, ça devra passer d’abord et avant tout par des aménagement sécuritaires (accotements pavés larges, piste cyclables mieux pensée et surtout entretenues) et par le respect. Quand les automobilistes nous considèrent d’un sale œil et nous double de manière sauvage à 70km/h, pas étonnant qu’il y ait des accidents. Dans un monde idéal pensé en priorité pour les cyclistes de tout acabit, de monsieur-madame tout-le-monde qui se met en roue libre tout les 10 mètres jusqu’au coureur, et ou les automobilistes sont conscient qu’il y a des cyclistes et les respectent prudemment, le casque serait pratiquement inutile pour la majorité des cyclistes.
Vincent C
Vous voulez des chiffres:
L’an passé, au Québec 2200 de vélos RÉPERTORIÉS. Donc il y a sûrement plus parce que la police ne prend pas toutes les dépositions. Ex. : « se faire ouvrir une porte dans la face » n’est pas considéré comme un accident au sens de la SAAQ. Le chiffre est assurément plus élevé, les blessures à la tête par contre… pas de chiffres là-dessus, tiens donc. Ces chiffres sont introuvables! Seul chiffre annoncé: 60% des décès en vélo, sont des blessures à la tête.
Sur les 2200, 15 morts, dont 3 dans un seul et même accident. Donc 60% des 15 morts ont été blessés à la tête… par contre, les 3 à Rougemont était casqué! Casque pas casque, quand tu te fais fauché à 70km/h, tes chances de survies sont proche du néant.
…
Perso l’approche des coroners n’énerve au plus au point. Comment peut-on conclure que quelqu’un qui s’endort au volant et qui tue 3 personnes n’est pas de la négligence?! Ne pas mettre un casque c’est irresponsable voire négligent mais s’endormir en conduisant et tuer des gens c’est juste un bête accident?!
On n’est que responsable que de nos actes, les actes des autres ont n’y peut rien. Et ce n’est pas en rendant le port du casque obligatoire qu’on va assurer une meilleure sécurité aux cyclistes, qu’on se le dise!
Vincent C
« il faut en appeler aux responsabilités individuelles. Ce qui ne signifie pas pour autant que la société n’a pas de responsabilités: elle doit mettre en garde des dangers, sensibiliser, elle doit surtout éduquer »
D’accord avec toi Laurent, mais il te manque quelque chose d’essentiel; il faut réprimer les fautifs. Le No-Fault est un gros problème au Québec. Personne n’est vraiment responsable de leurs actes, le cas de Rougemont est patent.
Sébastien
Le port du casque est obligatoire en moto. Quelqu’un a un problème avec ça?
Pol Dussaussois
Bonjour M. Martel,
Vous comprendrez, j’en suis sur, que ne pas partager votre point de vue est une possibilité parmi les lecteurs qui se polarisent facilement sur ce sujet. Aussi, en toute honnêteté intellectuelle, vous conviendrez que trancher d’une manière aussi ferme et sans appel que Vélo Québec a raison dans votre titre n’implique que vous et votre article.
Votre article s’attarde longuement sur les 129 décès survenus en Ontario sur une période de 5 ans. J’ose espérer que vous ne focalisez pas votre analyse uniquement sur ces décès, que vous n’oubliez pas les statistiques inexistantes de coûts évités justement par le port du casque, ou même de manière plus percutante, de tous les blessés à vélo qui eux sont de l’ordre de 2000 chaque année. Sur une période de 5 ans, vos 10 000 fumeurs sont là, et eux souhaitaient garder la forme.
Comparer la situation québécoise avec celle des Pays-Bas, de Genève, du Danemark ou encore de la ville de Strasbourg n’a aucun sens pour défendre le non port du casque. Dans ces grands lieux du cyclisme le changement de mentalité s’est instauré directement après la guerre ou a résulté d’une volonté forte du pays de voir des changements s’opérer. Ces aménagements urbains et cette culture sont le résultats de décennies d’implication. Aussi, même si nous sommes persuadés qu’il y a une voie à suivre dans ces modèles, la réalité québécoise impose de réagir par ordre de priorité. À ce chapitre et au vu de l’évolution rapide des aménagements urbains pro-vélo (et pas uniquement des pistes cyclables), le port du casque aura beaucoup plus de bienfaits qu’un plan d’urbanisme étalé sur 12 ans…
Ensuite, je trouve encore choquant que l’on soulève l’argument du cycliste qui se fait frapper à 70 km/h pour dire que le port du casque est inefficace. Il ne faut pas faire l’amalgame entre différents problèmes, mais reconnaître tous les éléments qui composent le problème.
Enfin ce qui concerne la FQSC, (commentaire déjà publié ailleurs) nous sommes tout à fait à l’aise avec notre position car ce choix s’inscrit dans un désir de changement global de la condition du cycliste et du Code de la Sécurité Routière. Alors pour reprendre point par point certains de vos arguments:
– une approche globale est nécessaire pour modifier les comportements sur la route tant de la part des cyclistes que des automobilistes. Une législation seule sur le port du casque ne serait pas suffisante, nous en sommes conscient;
– le port du casque n’est pas une panacée, il ne s’agit pas d’une protection magique. Mais les statistiques des traumatismes et des coûts reliés (tant financiers, que humains et sociaux) qui seraient évités sont incontestables;
– l’apparition du casque obligatoire pour les motos ou de la ceinture de sécurité pour les véhicules à causé davantage de levée de bouclier. Or, une remise en question de ces mesures de sécurité est aujourd’hui inenvisageable
– une législation pour les moins de 18 ans, malgré toute la polémique de l’applicabilité, permet d’intervenir sur le long terme au niveau de l’éducation à la sécurité routière,
– la baisse de la pratique globale du vélo est une demi-vérité véhiculée allègrement par les détracteurs du port du casque. Partout où une législation est passée il y a eu, il est vrai, une diminution temporaire de la pratique, comme pour toute adaptation. Dans le cas de la Nouvelle Zélande et de l’Australie, souvent cités en exemple, la pratique cycliste avait retrouvé le même niveau de pratique un an après l’introduction de la loi.
– le cyclisme est le seul sport qui partage son terrain de jeu avec des éléments extérieurs. Être conscient des risques ne signifie pas créer un sentiment de peur.
Pour votre information, la FQSC
– s’est prononcée deux fois pour l’intégration de cours de sécurité routière dans le cursus scolaire
– a présenté deux fois à la Table québécoise de la sécurité routière son désir de voir instaurer le principe de prudence (Convention de Vienne 1969, adaptée en code de la rue par la France et la Belgique)
– est plus que favorable à l’amélioration des infrastructures destinées aux cyclistes, notamment dans les milieux urbains
– n’est commanditée par aucune marque de casque
Aussi, pour conclure, la sécurité des cyclistes fait partie de nos priorités et le port du casque intègre naturellement ces priorités. Alors oui, M. Martel, je vous rejoins, soyons cohérent!
Pol Dussaussois, Directeur Technique Cyclisme pour tous FQSC
pierre lacoste
Sauf que la Fédé est d’avis contraire et veut voir une loi contraignante en faveur du casque. Hmm…en tout cas, même avec le casque, ça prendrait une campagne pour éduquer les gens sur comment le porter, ce casque. Il m’arrive souvent de vouloir dire à certains cyclistes qu’ils pourraient aussi bien laisser leur casque chez eux, s’ils le portent comme plusieurs le font: la sangle complètement relàchée, le casque rebattu sur l’arrière de la tête, le front pleinement exposé, avec suffisamment de jeu entre la crâne et le casque pour que ce dernier soit enclin à se déplacer librement. Faudrait surtout pas tomber, messieurs-dames, ça pourrait faire mal!
Dans ces conditions, le casque est à toute fin pratique inutile.
Bien sûr, ce sont les cyclistes occasionnels, surtout, qui sont organisés de la sorte, mais ils sont nombreux, c’est étonnant. Je me demande où ils achètent leur casque, les vélocistes ne leur démontrent pas le bon port du saladier?…ou peut-être est-ce une autre manifestation du syndrôme Canadian Tire-Costco-Walmart…
G.Lambert
vu sur le site de cyclingnews aujourd’hui
Il semble qu’Europcar ait fait son choix
Dommage pour David.
Team Europcar*
Giovanni Bernaudeau (Fra)
Anthony Charteau (Fra)
Sébastien Chavanel (Fra)
Damien Gaudin (Fra)
Cyril Gautier (Fra) J
Vincent Jerome (Fra)
Christophe Kern (Fra)
Pierre Rolland (Fra)
Thomas Voeckler (Fra)
Marc
Tout à fait d’accord avec toi Laurent (et avec Suzanne Lareau de Vélo Québec). Le nombre de cyclistes est ce qui aide le plus à la sécurité en vélo. Les Pays-Bas sont un très bon exemple. Il faut plutôt travailler sur les causes des accidents (configuration des routes, comportements, vitesse). Si on veut se fier aux chiffres, il faudrait aussi obliger le port du casque aux automobilistes et aux piétons… se qui serait ridicule non?
Obliger le casque, c’est envoyer le message qu’il est dangereux de faire du vélo, alors que le danger, c’est de laisser des voitures d’une tonne traverser les intersections à 50km/h(!)
Bernard
Je suis pour le port du casque obligatoire simplement pour voir comment les hipsters avec leur fixie vont s’adapter à cette nouvelle situation
Peut être allons-nous assister au retour du casque en cuir…lol
franzz
Teuton!
Nancy Deziel
Il est difficile de comparer avec les Pays Bas. Là-Bas les cyclistes ont une totale priorité devant les automobiles et il y a des pistes cyclables partout. De plus, il y a pratiquement plus de velos que d’automobiles. Les automobiles arrêtent toujours pour laisser passer les vélo. On est très loin de vivre cette situation au Québec.
Eric
Les couts pour la société des « pas de casques » est beaucoup plus faible que les milliers de morts et blesser en auto et la cigarette entre autres. On accepte pourtant ces couts sociétaires les yeux fermés…
Si on instaurait le « code de la rue » ou le « strict liability » qui énonce clairement que le plus fort est responsable de la sécurité du plus faibles et qu’advenant une collision, il incombe au plus fort de prouver sa non-responsabilité on s’approcheras de système équitable.
L’obligation du port du casque est une solution paresseuse des gens qui ne comprennent pas vraiment les enjeux à la mobilité des gens. Ceci étant dit, je porte mon casque dans tout mes déplacements à vélo même si j’ai plus de chance de me blesser à la tête en marchant ou à voiture.
Faut pas oublier que le casque protège bien les enfants qui font une chute lors de l’apprentissage du vélo. Personnes ne va à l’encontre de ça.
Par-contre, ça protège très peu lorsqu’un enfant circule dans la rue avec les voitures… et que les voitures roulent a 50km/h dans une zone de 30km/h « parce que la police donne pas de ticket a +20km/h. »
Ca protège peu contre une collision avec un véhicule qui roule trop vite et qui ne voie pas le cyclistes à cause qu’il n’a pas de réflecteurs ou de lumières sur son vélo.
Ca protège très peu contre un chauffard irresponsable qui s’endort comme ce fut le cas à Rougemont…
Ca protège très peu contre un camion qui tourne et frappe un cycliste comme c’est arrivé à Toronto l’an dernier…
Bref, les infrastructures sont déficientes. Le casques est un plaster sur un gros bobos de planifications et d’aménagements de nos villes, de nos milieux de vie.
J’pense pas qu’on doit applaudir la paresse de nos acteurs dans ce dossier… La fédé devrait se concentrer sur sa mission d’élite et agir dans son champs d’expertise. Pour la compétition, personne ne devrait songer a courser sans casque. Pour aller chercher une pinte de lait au dépanneur, la fédé y connait très peu… elle y connait très peu dans le cyclisme utilitaire également.
PS: La FQSC qui dit faire du « cyclisme pour tous »… Est-ce que la Fédé assistera a la conférence de Velo-City a Vancouver ou tous les experts des aménagements cyclables sont réunis? Le casque sera un sujet de discussions… et Vancouver, qui veut avoir un Bixi, sait très bien que le succès sera moyen justement parce qu’ils ont une loi obligeant le port du casque… http://helmetfreedom.org/
Vincent C
@Sébastien
Les motos vont jusqu’à 350km/h… tsé genre pas pareil du tout! Pis en plus, y’a des états aux States où le port du casque à moto n’est pas obligatoire1 😉
Vincent C
@Dussaussois
En quoi de « comparer la situation québécoise avec celle des Pays-Bas, de Genève, du Danemark ou encore de la ville de Strasbourg n’a aucun sens pour défendre le non port du casque. » ???
Vous nous sortez une rhétorique sur l’histoire contemporaine de l’Europe pour affirmer que ce n’est pas pareil qu’ici, qu’il y a une mentalité cycliste?! Franchement, ça c’est ridicule! Les grandes villes d’Europe ont changés d’attitude drastiquement depuis moins de 15 ans à cause de sur abondance des autos. Londre la première avec les journées pair/impair. Les mœurs des gens ont dû changer promptement et le vélo est devenu un moyen de transport.
Ici, surtout à Montréal, on n’en n’est rendu là, le réseau automobile est archi saturé, le transport collectif très déficient mais le vélo gagne chaque année en popularité, Bixi le démontre très bien.
Les gens à Copenhague vont travailler à vélo en tailleur, à talon haut, sans casque, en costard et deviner quoi?! Ils ont moins d’accident ici.
Obliger les gens à délaisser leur auto au profit du vélo et vous verrez les accidents diminuer. Obliger les gens a trimballer un casque partout et en tout temps et vous verrez le nombre de cyclistes en ville et le nombre d’utilisateur de Bixi diminuer….
En plus, que faire avec l’application de cette loi? Les policiers vont donner des amendes aussi salés que la loi 78? Alors que les automobilistes qui tuent des gens comme le cas de Rougemont et s’en tire indemne?
Non, cette approche répressive du port du casque, n’est pas constructive.
Vincent C
@Eric
J’pense pas qu’on doit applaudir la paresse de nos acteurs dans ce dossier… La fédé devrait se concentrer sur sa mission d’élite et agir dans son champs d’expertise. […] Pour aller chercher une pinte de lait au dépanneur, la fédé y connait très peu… elle y connait très peu dans le cyclisme utilitaire également.
+1000
Alexandre s
Tant que notre système de santé sera public , nous devons obliger les gens à se protèger. La négligence des gens nous coûte cher ! Le jour où les soins de santé seront privés , alors les casques, les ceintures et tout le reste pourront disparaître selon la volonté des individus…
Vincent C
@Alexandre
Selon ton raisonnement, on devrait interdire – obliger les gens à ne pas consommer – la mal-bouffe, la cigarette … tant qu’a y être les autos puissent qu’elles émettent des émanations pas bonnes pour les poumons?!
Et ce n’est surtout pas en privatisant le système de santé que tu vas régler les problèmes!! (Va voir aux States si le système privé de santé est efficace contre la mal-bouffe)
Pol Dussaussois
@ Éric,
Nous ne serons pas à Vancouver pour ce salon car cela ne figure pas dans nos mandats, ni dans les finances d’une OSBL. Par ailleurs, pour faire un raccourci grossier sur les différents types de cyclistes représentés: la FQSC s’occuperait des cyclistes sur route, des cyclistes sportifs et des compétiteurs.
Pour rappel voici les mandats de la FQSC :
1. Promouvoir le développement du sport cycliste sous toutes ses formes dans la province de Québec ;
2. Regrouper les associations régionales, les clubs, les individus et les autres organismes intéressés aux sports cyclistes au Québec ;
3. De façon générale, promouvoir par le développement de l’activité physique et de saines habitudes de vie l’éducation de l’ensemble de la collectivité québécoise de façon à lui assurer un meilleur épanouissement physique, intellectuel et moral.
Par ailleurs, la FQSC, doit, au même titre que les autres fédérations sportives québécoises, assurer le développement des quatre sphères de la pratique sportive, à savoir :
– l’initiation,
– la récréation,
– la compétition
– et l’excellence.
En ce sens, le volet cyclisme pour tous a toute sa place au sein de la FQSC dès que vous la déclinez sous son aspect sportif et récréatif. Vous constaterez que la majorité des fédérations cyclistes dans le monde disposent de ce type de secteur au sein de leur hiérarchie. L’UCI notamment dispose d’un secteur Cyclisme pour tous.
Le volet « Cyclisme pour tous » comporte plusieurs dossiers, dont les cyclosportives, les événements à caractère caritatifs soutenus techniquement par la FQSC, et la sécurité à vélo.
Dans ce dernier cas, la FQSC est présente à la TQSR depuis 2010 et fait de nombreuses représentations en matière de sécurité tant des sportifs que des cyclistes récréatifs membres.
(cf . Plan de développement de la pratique sportive – http://www.fqsc.net/sites/default/files/pdps.pdf )
Lionel
Bonjour, ou bonsoir…chez moi en Suisse il est 23h30.
Personnellement j’ai 44ans, je fais entre 12 et 18’000 km par an en Suisse et en France car je suis à 40km de la frontière Française (petite pub…mon « club » c’est Vélogessien.com dont je suis le trésorier) depuis l’âge de 15ans.
Lorsque j’ai commencé le vélo de compétition vers 15ans, le casque n’était pas à la mode…il est obligatoire qu’en compétition (casque à boudins). J’ai roulé pendant 20ans sans casque à l’entrainement…puis petit à petit avec vraiment beaucoup de mal j’ai mis le casque et j’ai finis par l’adopté totalement depuis 8ans environs au point de revenir en arrière lorsque je l’oublis (les automatismes reste qqe fois de partir sans casque, encore se matin!) mais au bout de qqe dizaines de mètres il me manque et me sans plus en sécurité sans lui en cas de chute même toute petite!
Voilà pour se qui est de moi dans la réalité, ensuite je serais pas d’accord de le rendre obligatoire, mais très vivement conseillé (c’est le cas en Suisse avec de nombreuses affiches sur les routes).
J’aimerais juste attiré l’attention sur Genève que je connait pour ainsi dire parfaitement. Il est dangereux d’y rouler à cause des voitures, camions, scooteurs, motos et rails de tram (il y en a de partout maintenant). Les piste cyclables sont sales et même en contre sens des véhicules quelque fois!! Si si cela existe! Voilà pour Genève…et que dire de Lausanne…c’est idem ou presque.
Le vrais danger à mes eux…c’est les voitures, motos et camion sur n’importe qu’elle route ou cols! Je roule pour la plus par du temps seul et tous ces véhicules me rase, me klaxon, il y a même des fourgons qui s’amuses…(si si!!) à nous rasés pour nous dégommés exprès tellement ils ne supporte pas les vélos même seul!!! (c’est dans le col de La Faucille en France ou il y a ces fourgons de la mort lorsqu’ils rentrent du travail le soir vers 18H!)
Même le matin pour aller au travail à 5h45 du matin (j’ai 25km à faire) j’arrive à avoir des frayeurs malgré le peux de monde qui roule à voiture à cette heure là!
Je fais moi aussi de tant en temps une bêtise et je m’en excuse de suite en général, mais je pense que le comportement des gens change dès que l’on se retrouve derrière un volant avec un gros moteur devant!
Je préconise le casque et la prévention, l’éducation + une très bonne réduction d’impôt…à celui ou celle qui va au travail en vélo plus de 6 mois par ans pour convertir le maximum de personne au vélo…dans la mesure du possible! Je n’en veux pas au automobilisme car j’en suis un aussi, mais j’en veux à leurs comportements totalement irresponsable qui arrive si souvent, quotidiennement et qui me fatigue à force, car il m’arrive pas un jour ou presque ou j’évite un accident à cause de se comportement irresponsable!
Il faut le casque vivement conseiller et l’éducation + respect de tout ceux qui utilise les même routes pour se déplacer de A à B!
Je vous remercie et te dis bien le bonjour Laurent, on se connais depuis la marmotte en France et cela avais été très sympa notre rencontre entre toi et nous Vélogessien.
Gagnon
Je suis un amateur de vélo et de la casquette. Alors vos grandes théories sur le port du casque, c’est une peu curieux.
Gagnon
Je suis un amateur de vélo et de la casquette. Alors vos grandes théories sur le port du casque, c’est un peu curieux.