Tous les jours, la passion du cyclisme

Overijse: quel cyclocross!

On s’est régalé hier dimanche sur la 6e manche de la Coupe du Monde de cyclocross, qui se déroulait à Overijse.

Un classique de la discipline.

Payez-vous les images de la course (ci-bas), le duel Pidcock-Vanthourenhout a été tout simplement magnifique jusqu’à la toute fin.

Pris avec un pépin dès le départ, Pidcock s’est rapidement retrouvé… dernier de la course, les 42 autres coureurs devant lui.

Il a alors entamé une remontée spectaculaire, et était de retour aux avant-postes dès le 2e tour. Hallucinant. Technique et glissant, le parcours était toutefois bien large à de nombreux endroits, permettant les dépassements.

Dans le dernier tour, les deux athlètes étaient à bloc de chez à bloc, la moindre erreur et la course était perdue. Pidcock est revenu plusieurs fois très près de Vanthourenhout, sans pouvoir jamais lui ravir la première place.

Et c’est finalement Vanthourenhout qui a eu le dernier mot. Une grande victoire.

Toute une course!

Après Pidcock, le retour de Van Aert et Van Der Poel

Si le champion du monde Thomas Pidcock a donc fait sa rentrée sur les cyclocross ce week-end, on attend toujours le retour des deux tauliers du sport, Wout Van Aert et Mathieu Van Der Poel.

Sans ces trois là, un peu tristounet le cyclocross… j’aime bien Eli Iserbyt, mais ca fait un temps.

Van Aert et son équipe Jumbo Visma ont annoncé le programme sous-bois du champion belge: retour en course le 4 décembre prochain lors de la 8e manche de la Coupe du Monde à Antwerp. S’en suivra environ une quinzaine de cross, pour l’amener doucement en top condition pour son rendez-vous avec les Mondiaux de la discipline à Hoogerheide aux Pays-Bas début février.

Mathieu devrait quant à lui faire bientôt sa rentrée, certaines rumeurs évoquent le week-end prochain du côté de Hulst, avec lui aussi comme objectif principal les Mondiaux qui sont cette année chez lui. Il ne peut pas manquer ca!

Pidcock a cependant déjà annoncé qu’il ne défendrait pas son titre mondial, car il voudra alors se consacrer à la préparation de sa saison sur route. Dommage.

Les trois croiseront toutefois le fer, mais peut-être juste une ou deux fois, la première début décembre probablement.

Partager

Précédent

L’Alsacienne de retour!!

Suivant

Coupe du Monde de ski de fond: une saison différente en perspective

  1. Steph

    Que dire alors des championnats d’Europe qui eurent lieu à Namur le 6/11 ! Une course absolument épique qui a vu la victoire de. … Vanthourenhout, déjà. L’homme en forme de ce début de saison CX.

  2. Steph

    « Sans ces trois là, un peu tristounet le cyclocross »

    Ben moi je ne trouve pas, bien au contraire. Leur « classe au dessus » tue rapidement la course. Alors que quand les chats ne sont pas là, les souris dansent. Ça bataille comme des chiffoniers et ça lâche rien jusqu’au dernier tour. Il y des fautes, des gamelles, des remontadas, des basculements, on est à la rupture sur 1heure pleine….Si WVA ou MVDP pointent leurs museaux, au 3ème tour c’est déjà plié, avec un écart d’une minute. Et à partir de là, quasiment plus aucune prise de risque.
    Ou alors il faut qu’il y ait les deux en même temps, ce qui se fait de plus en plus rare.

  3. plasthmatic

    Michaël Vanthourenhout est un « lâche-jamais-rien », et ça fait plusieurs saisons. Comme Lars Van der Haar. Les deux apparaissent toujours ouverts et souriants aux entretiens d’avant et après course, et même sur les images de vie de ‘l’arrière-course’.
    Vanthourenhout, quand c’est dur et technique (ça va ensemble), c’est là qu’il ne faut pas l’oublier. Toon Aerts est en soucis, et il manque dans la concurrence. Sauf s’il a triché, mais en fait on sait pas. Eli Iserbyt est très fort bien sûr, mais un peu surévalué par rapport à d’autres. Et question sympathie, voire fair-play, il y a parfois eu à s’étonner. Vous avez noté : Joris Nieuwenhuis revient à ses amours de jeunesse, et c’est pas mal ! Le crossman pour lequel j’ai toujours un faible ces dernières années ? Laurens Sweeck, pourquoi je sais pas. Quant à Tom Pidcock, on sent sur certains passages une capacité de folie hors-norme, tant physiquement que techniquement. Je crois que ça peut s’appeler le talent.
    Chez les filles, les courses sont très chouettes aussi. Le seul bémol peut se dire peut-être avec le classement des Europe à Namur : j’avais compté 11 néerlandaises sur les 13 premières, sauf erreur. La toute jeune Puck Pieterse volait hier, la seule à pédaler là où toutes les autres allaient un poil plus cahin caha. Attention, Lucinda Brand revient ! J’aime toujours bien Kata Blanka Vas, pourquoi je sais pas. Est-ce que Pauline Ferrand Prévôt peut rivaliser avec ces filles, je sais pas. Le souhaite-t-elle seulement ? Tu as noté, Steph, Sanne Cant n’est même plus l’ombre de celle qu’elle fut. Un tel recul me laisse perplexe, depuis deux saisons au moins. Même forte ses courses laissaient perplexe.
    C’est tellement beau, le cyclocross. Dommage qu’on filme exclusivement (ou presque) la tête de course. Quoique cette année c’est moins exclusif, j’ai l’impression.

    • noirvélo

      Oui , Plasthmatic , il n’y a que la tête de course qui est filmé ! on dirait que la course se résume à 2 ou 3 concurrents alors que 30 ont pris le départ !!!

    • Steph

      Oui plasthmatic, au delà de Sanne Cant, je trouve que d’une manière générale les carrières dans le peloton féminin sont plus décousues avec parfois de grandes fluctuations du niveau de l’athlète . Et pas qu’en XC. J’imagine qu’à certains moments les femmes sont moins « exclusives » sur la compète et savent (ou doivent) prioriser autre chose dans leur vie, quitte à y revenir ensuite.

      Pour ce qui est de la réalisation TV des courses, le problème que tu soulèves est est une contrainte inhérente à tout ce qui se pratique sur un circuit court avec un grand éparpillement sur la boucle. Regarde en moto GP ou en biathlon c’est kif-kif. Au début de la compétition on peut encore « attendre les passages » sur une caméra fixe, mais quand il commence à y en avoir partout « remonter dans le circuit » s’apparente à remonter le temps, et les aller-retour rendent le narratif incompréhensible, on ne visualise plus la chronologie. C’est pénible à suivre. Du coup ça ne peux se faire qu’avec parcimonie, comme une parenthèse dans un récit, et ce, d’autant que l’on ne peux avoir de transitions comme avec des plans d’ensemble, ou quelque chose qui vienne ponctuer des « chapitres » comme les regroupements physiques sur le pas de tir en biathlon justement.
      Pour comparer, c’est un peu comme une fiction dans laquelle on suit en parallèle les actions de différents protagonistes en rompant unité de temps, de lieu et d’action. C’est vite bordélique si tout ne se combine pas rapidement (on pourra remarquer que le procédé est bien plus heureux dans sa forme littéraire).

      • plasthmatic

        C’est juste, Steph, la réalisation n’est pas évidente du tout.
        Et c’est ça qui est dommage.

  4. noirvélo

    Oui , Plasthmatic , il n’y a que la tête de course qui est filmé ! on dirait que la course se résume à 2 ou 3 concurrents alors que 30 ont pris le départ !!!

  5. Steph

    Illustration de mon précédent propos hier (27/11) à Hulst qui a vu la 1ère participation de MVDP :
    Le gars part donc en 4e ligne et pointe 17ème au premier virage. A la moitié du 2eme tour…. il est en tête.
    J’ai failli éteindre la TV quand – sûrement par sens du spectacle – Mathieu a eu la généreuse idée de se gaufrer 2 fois et de commettre moult erreurs techniques, histoire de faire durer un peu le suspense. Il gagne toutefois tranquillou, en gérant la fin, 15sec devant Sweeck. Du coup c’était quand même sympa à regarder.
    Chez les filles, sous la pluie, avalanches de gonzesses dans la descente du Moulin. Pas de bobo. Belle victoire de PIETERSE Puck.

L’auteur de ce blog encourage tous les lecteurs à laisser un commentaire en réaction à l’article du jour, cela contribue à enrichir le propos. Vous pouvez contribuer à la qualité de ce site en utilisant un langage décent, poli et respectueux d’autrui, et en étant pertinent et concis envers le sujet traité. L’auteur peut modérer les commentaires, et se réserve le droit de censurer sans avertissement les commentaires considérés hors sujet, diffamatoires, irrespectueux d’autrui, portant atteinte à l’intégrité d’une personne ou encore haineux.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.