Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Nouvelle cyclosportive par étape: Campilaro

Les cyclosportives par étapes sont décidément dans l’ère du temps: après la création de la Haute Route il y a deux ans, voici qu’on annonce la création d’une nouvelle course cyclosportive par étapes, la Campilaro.

La course aura lieu du 21 au 27 juillet prochain dans le bassin Pyrénées-Méditérannée, entre Toulouse (départ) et Barcelone (arrivée). Au menu des coureurs engagés sur cette première édition, 930 kms répartis en 7 étapes. Du costaud!  La majorité des étapes font environ 150 kms, et présentent souvent une, deux voire trois difficultés importantes dans le massif des Pyrénées. C’est pas compliqué, on annonce presque 17,000 mètres de dénivelé durant cette semaine de course!

Parmi les grands rendez-vous de la semaine, la 2e étape avec les cols du Tourmalet, Aspin et Peyresourde, la 3e étape avec le Port de la Bonaigua ou le col de Canto ou encore la 6e étape avec les cols d’Ares et de Bracons.

Les inscriptions sont ouvertes depuis le 15 janvier et seront limitées à 400 coureurs, pas plus. Prix de l’épreuve, 1100 euros. Comme sur la Haute Route, divers packs hébergement sont offerts et s’ajoutent au prix d’inscription lui-même.

Il est très intéressant de constater que l’offre de cyclosportives par étapes s’accroît avec cette nouvelle épreuve qui propose un défi digne de ceux des cyclosportives l’ayant précédé, soit la TransAlp, le Tour de l’Ain ainsi que la Haute Route.

Partager

Précédent

Aveux de Lance Armstrong: le véritable enjeu

Suivant

Le fond du baril

  1. BP

    Le filon est bon.
    Dans le vélo aussi, naturellement, nos sociétés dérivent vers une activité de service aux riches.

  2. le facteur du vercor

    peut on payer en 3 fois sans frais

  3. sylvain

    C’est une trés bonne chose que cette tendance s’étoffe, sorties en groupe d’amis pour les moins aisés, en club , en cyclosportives pour des passionnés qui peuvent engager la somme de 35 à 50€.
    Pour les plus aisés et même des cyclistes ne l’étant pas, économiser une somme d’argent assez importante pour participer à de superbes organisations, bravo de mettre en palce de tels projets.

  4. Je pense Sylvain que tu es dans le vrai ! C’est en effet aujourd’hui une tendance de vouloir fuir non pas le vélo et le cyclisme que nous avons aimer, que nous aimons et continuerons d’aimer mais plutôt ce qu’il est en train de devenir, et surtout comme il est organisé. L’image qu’il nous renvoie au travers de la compétition et de ces instances n’est pas des plus glorieuses ces derniers temps… Puis la mondialisation et l’ogre de la rentabilité et du fric n’arrange rien. Il faudra un sacré renversement auquel je ne crois plus, pour changer ce détournement d’intérêt. Cette fameuse tendance, quelle est-elle ? Les passionnés en ont marre de rincer les fédérations historiques qui ne leur offrent et apportent plus rien et les pompent de plus en plus, ils s’organisent entre eux en formant des petites structures, se tournent du coup vers d’autres formes d’organisations, certes un peu onéreuses parfois, mais limitent leur fréquence de participation à des évènements. Le simple coureur du dimanche s’est vu mettre petit à petit de coté ! La politique du « tout pour le haut niveau » à fait bien du mal. Même si dans de nombreux endroits des structures pour les jeunes se démènent à grand coup de bénévolat pour ceux qui les font vivre à bout de bras. Pour combien de temps? Il manque désormais une marche à la pyramide du cyclisme, la marche intermédiaire représentante de la masse ! Il y a bien longtemps que je ressens ce phénomène et je ne suis pas le seul : celui du fossé qui se creuse toujours un peu plus, entre le haut niveau et ce qu’on pourrait appeler la masse populaire du cyclisme plaisir. Pourtant, et paradoxalement, c’est bien celui-ci, à l’image de notre société, qui fait tourner le business !

  5. Il en faut pour tous les goûts… Ce genre de format très coûteux trouve son public puisque les inscriptions sont closes plusieurs mois à l’avance.
    Mais pas étonnant qu’on voit de moins en moins de coureurs au départ des courses de fédération. Le matos coûte de plus en plus cher, la FFC demande un peu plus chaque année (je ne parle pas des obligations « annexes » comme les trois commissaires obligatoires, la sécurité plus que renforcée, etc) mais les prestations stagnent. A force de tirer sur la corde des bénévoles ceux-ci se lassent, et si le nombre de cyclosportives augmente avec leurs participants, celui des FFC diminue ; or c’est ici que sont formés les futurs jeunes professionnels.
    Cependant rien n’empêche chacun de se faire plaisir seul, sans dossard et d’autre « pression » qu’un col à franchir et profiter du paysage 😉 (et quelque part, c’est peut-être ça le « vrai » vélo).

  6. Sébastien

    Avec la Haute Route version pyrénéenne, ça va être embouteillé les cols 😀

  7. BP

    L’occasion donc de rebondir sur les paroles finales de Rodolphe, souvent reprises y compris par moi, du genre « libre à chacun par ailleurs pour se faire plaisir seul… ».
    Et si la pression qu’exerceront ces épreuves de masse (en augmentation) sur les routes de montagne se traduisait par une moins grande acceptation par l’automobiliste perturbé dans sa toute puissance des cyclistes individuels en général? Ce serait peu justifiable, comme l’est le monopole par la puissance, ça resterait un fait. Comme l’est le fait que l’accidenté se fout parfois bien de savoir qu’il avait raison. Concrètement par exemple, j’ai déjà remarqué un énervement d’automobilistes dans la montée du Télégraphe un jour de Marmotte qui met en danger le cycliste, le jour même d’abord et en général ensuite, l’énervement s’additionnant.
    C’est bien sûr une vérité désagréable à attendre, on est dans le domaine du conflit d’intérêt où c’est le faible qui trinque, et le faible c’est nous, le cycliste, mais doit-on la taire de ce fait?

  8. thierry mtl

    At the time…
    Did you feel it was wrong ? No.
    Did you feel bad about it ? No.
    Did you feel you were cheating ? No.

    Ce moment dit tout. Il frôle la psychopathie.

L’auteur de ce blog encourage tous les lecteurs à laisser un commentaire en réaction à l’article du jour, cela contribue à enrichir le propos. Vous pouvez contribuer à la qualité de ce site en utilisant un langage décent, poli et respectueux d’autrui, et en étant pertinent et concis envers le sujet traité. L’auteur peut modérer les commentaires, et se réserve le droit de censurer sans avertissement les commentaires considérés hors sujet, diffamatoires, irrespectueux d’autrui, portant atteinte à l’intégrité d’une personne ou encore haineux.

Répondre à Rodolphe Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.