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Nouveautés Campagnolo 2006

La société Campagnolo a depuis peu annoncé « ses nouveautés 2006 »:http://www.campagnolo.com/newprodc.php. En bref, peu de changements sur les groupes haut de gamme (Record et Chorus) si ce n’est l’introduction « d’une nouvelle chaîne Record »:http://www.campagnolo.com/groupsets.php?gid=1&cid=6&pid=14 appelée « _Ultra Narrow_ », plus légère et plus étroite qu’avant. Le gain de poids par rapport à la chaîne 2005 ? 24 grammes. Nous en avons évidemment déjà commandé une…

Le reste des nouveautés concernent plutôt les groupes intermédiaires et populaires comme Centaur, Mirage, Veloce et Xenon. La tendance à laquelle Campagnolo nous a habitué depuis quelques années et qui consiste à progressivement faire profiter des développements technologiques du groupe Record aux groupes d’entrée de gamme est maintenue. C’est ainsi que les groupes Xenon et Mirage hériteront en 2006 de la technologie « _Dual Pivot_ » « pour leurs freins »:http://www.campagnolo.com/groupsets.php?gid=5&cid=10&pid=107 et que les groupes Centaur, Veloce et Mirage offriront en 2006 « une option de pédalier compact »:http://www.campagnolo.com/groupsets.php?gid=3&cid=7&pid=228, toutefois fabriqué en aluminium et non en carbone comme sur les groupes Record et Chorus. Le groupe Centaur offrira trois choix de plateaux (50-34, 50-36 et 48-34) et les groupes Veloce et Mirage deux (50-34 et 48-34). Après les populaires pédaliers « triple plateau » au tournant du siècle, nous voilà donc résolument dans l’ère du pédalier compact et Shimano s’est déjà ajusté, offrant dans « sa gamme Dura-Ace 2006 une nouvelle option compact que voici »:http://www.velo101.com/photos/photodujour.asp?Numero=287.

Des changements plus importants ont été apportés « aux roues Campagnolo »:http://www.campagnolo.com/newprodw.php. Nouveauté commune à toutes les roues, « de nouveaux blocages rapides font leur apparition »:http://www.campagnolo.com/pics/QR6-20.jpg, blocages qui distribuent « _de manière homogène l’effort d’actionnement_ ». Pourquoi pas?

Les fleurons de la gamme restent « les sublimes Bora »:http://www.campagnolo.com/wheels.php?gid=3&cid=7 qui nous font rêver depuis trois ans tout comme « les fabuleuses Hyperon »:http://www.campagnolo.com/wheels.php?gid=1&cid=1&pid=27, redoutables en terrain montagneux. « Les Eurus ont été revues »:http://www.campagnolo.com/wheels.php?gid=2&cid=4 et sont désormais assymétriques, l’épaisseur de la jante arrière (30mm) étant plus importante que celle de la roue avant (26mm). La roue arrière présente une nouvelle cassette alu, plus allégée, et un nouveau moyeu, plus gros, pour plus de rigidité en torsion. La paroi supérieure de la jante est faite sans perçages, ce qui permet d’éliminer les fonds de jante (très pratique). Enfin, les Eurus se déclinent en 2 couleurs, « argent »:http://www.velo101.com/photos/photodujour.asp?Numero=290 et noir. Du beau matos assurément et nos Eurus 2003 nous donnent toujours entière satisfaction, à l’entraînement comme en course sur tous les terrains.

En plus de subir une cure d’amaigrissement, les « Zonda »:http://www.campagnolo.com/wheels.php?gid=2&cid=5, « Scirocco »:http://www.campagnolo.com/wheels.php?gid=2&cid=6 et « Vento »:http://www.campagnolo.com/wheels.php?gid=2&cid=10 se dotent pour 2006 de moyeus un peu plus gros, pour plus de rigidité, de nouveaux rayons et, dans le cas des Zonda, de la plupart des caractéristiques des Eurus si bien que seul le poids (1.630 gr pour les Zonda versus 1.510 gr pour les Eurus) les distingueront en 2006, pour l’essentiel.

Bref, les nouveautés ne sont guère majeures chez Campagnolo en 2006 et la mode qui consiste à introduire du carbone partout semble, du moins l’espace d’un an, s’essoufler. Quels seront les développements possibles dans l’avenir? Il faut rappeler que Campagnolo travaille toujours sur son groupe électrique, vu à l’essai cette année sur les vélos de quelques pros du peloton européen. Le poids et l’autonomie de la batterie restent de sérieux problèmes auquel il faut en ajouter un autre : quels sont les réels avantages de l’électrique sur le mécanique?

Pourra-t-on par ailleurs encore alléger les groupes? Cela apparaît difficile tant le poids est aujourd’hui minimum sur à peu près toutes les pièces. À cela qu’il faut rappeler que les pièces doivent conserver un minimum de durabilité et de sécurité pour les utilisateurs, limitant les développements futurs. Dans ce contexte, Campagnolo pourrait-il lorguer vers de nouveaux marchés comme ceux des potences et des guidons afin de compléter ses gammes? Ce n’est pas impossible…

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4 Commentaires

  1. quelle surprise! moi qui croyais que velo mag luttait contre le dopage!
    avant le tour 98, il y a un superbe article sur ferrari,et un edito contre le dopage au pfc , dopage des riches,etc
    bref 1mois avant festina…
    et puis cette annee a peine le tour fini,que lis-je?
    des doutes sur les perfs d’armstrong,etc genre le spectre du dopage revient planer a courch…
    et 10 jours apres :l’affaire…
    faut qu’ils arretent de nous prendre pour des cons car ca commence a se voir!
    heuresement que frederic grappe defend armstrong,sans le vouloir bien sur,grace a lui on peut encore rever

  2. nick

    Oui, comme Leblanc, ils prônent la lutte contre le dopage et en couverture, que vois-je ? Virenque pour son fabuleux retour à la compétition (c’était un numéro de 2001 je crois). Richard le repenti fait plus vendre qu’un Bassons faut dire.

    Ce mois-ci : “Faut-il brûler Armstrong ?” On progresse. C’est vrai que ça peut être amusant de comparer avec de vieux numéros où ils arrivaient à prouver mordicus que “LA” était au-dessus de tout soupçon.

  3. michel cunier

    Vélo-mag… Il suffit de relire un article de août 2004 qui dénonçait ce type d’agissement.
    L’article concerné était le suivant:

    Encore Plus O

    Je lisais, récemment, le « Spécial Album du Tour » de l’excellent Vélo-Magazine. Outre sa suffisance qui le caractérise, sa présentation style « on est avant-gardiste », le mensuel affiche presque toujours un éditorial à son image. Après le célèbre « Tous contre le dopage » assorti d’un commentaire tout aussi pathétique « On nous a trahi », Vélo-Magazine, sous la plume de Gilles Comte, entame une litanie en l’honneur de Lance Armstrong, conspuant les mauvais traitements que lui infligèrent des supporters anti-mondialistes lors de sa montée vers l’Alpe d’Huez.
    Il est vrai que cela n’est pas tolérable. Cependant, différents champions ont connu pareilles mésaventures, sans pour autant demander une garde rapprochée en la personne du G.I.P.N., suppléant des body-guards zélés. Comme tout américain qui se respecte (oui, il y en a !), Armstrong, au comble de la paranoïa, a le monde entier contre lui.
    Personnellement, je pense qu’il paye surtout son côté arrogant et antipathique.

    Après cette mise en bouche, le merveilleux Vélo-Magazine poursuit sur le fameux chapitre de la suspicion selon laquelle Armstrong ne serait pas blanc. Oui, on sait. Il est noir et joue de la trompette. Mais l’autre, le cycliste, n’est pas aussi clair que l’eau qu’il prétend boire.
    Le petit Comte, candide du cyclisme, prétend qu’on ne peut éviter la suspicion, mais comme Hinault et Merckx ont applaudi…
    S’ensuit alors quelques lignes comme quoi un docteur ès sciences avait calculé, ratati, ratata… bref, sa performance peut-être possible avec un bon entrainement.
    En résumé, pas de prise de positions, continuons à prendre nos lecteurs pour des bobos.
    Alors moi je dis : Stop, faut y arrêter, grand !
    De qui se moque-t-on ? Le rôle des médias est de nous informer, pas d’aller dans le sens du vent.
    Depuis quelques années, on a régulièrement notre lots de témoignages (ex-coureurs ou en activité, personnel soignant, enquêtes de journalistes…) à chaque fois remis en question. Même quand ça fait mal, on avale la pilule et on entend dire que c’est fini, le vélo va mieux. Et ça continue. Jusqu’où faudra-t-il aller pour arrêter ce foutage de gueule ?
    En six ans, on a eu notamment : Erwan Menthéour, l’affaire Festina, Willy Voët, Bruno Roussel, les coureurs Festina, Jérôme Chiotti, Christophe Bassons, les procès des docteurs Conconi et Ferrari, l’affaire Cofidis, Philippe Gaumont, David Millar, la mort de Pantani, les enquêtes de Eric Maitrot et Pierre Ballester, les réseaux dans les milieux amateurs, Philippe Boyer… et j’en oublie.
    Tant que la presse spécialisée ne dénoncera pas systématiquement et violemment ses affaires, rien n’avancera, car les instances dirigeantes ne se sentent pas menacées ni même taquinées.
    Pendant la période Indurain, tout le monde s’étonnait que les coureurs montent les cols comme des motos, mais jamais quelqu’un pour crier halte au feu.
    1998 : Scandale et étonnement des médias ainsi que de Jean-Marie Leblanc. Incroyable !
    Et depuis ça continue. Une affaire, mea culpa, et on remet le couvert.
    On connaît les us et coutumes du cyclisme, nous ne sommes pas des imbéciles. Alors arrêtons l’hypocrisie, et si l’on a des doutes sur la légitimité des performances d’un coureur, disons-le.
    On tire plus facilement sur les repentis que sur les tricheurs.
    On va finir par croire que tous les cyclistes ont des moteurs à injections.

  4. pas assez saignant, michel!il nous faudrait une erin brokovitch(feuilleton d’hier soir) dans le velo, genre une enquete sur les anciens cyclistes contaminés par le dopage, les morts, les malades de cancers, ceux en cure de desintoxication(qui sont presq plus nombreux que les drogués!)etc…
    la on verrait se profiler un gros scandale…

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