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Les fiches de Tyler Hamilton

Pour ceux qui voudraient voir les fiches de dopage de Tyler Hamilton, « VeloNews a diffusé ceci qui permet d’en entrevoir quelques unes »:http://www.velonews.com/news/fea/10110.0.html. On y détaille les cures à faire en fonction des objectifs du coureur.

Ceux qui ont lu Massacre à la chaine de Willy Voet verront beaucoup de similitudes avec les fiches de dopage de plusieurs coureurs de l’équipe Festina, dont Richard Virenque, et rendues publiques dans le bouquin.

« La réaction officielle de Tyler Hamilton est disponible ici »:http://www.tylerhamilton.com/. Elle se suffit à elle-même.

« On a enfin beaucoup apprécié les déclarations récentes de l’ancien président de la Fédération Française de Cyclisme, Daniel Baal »:http://www.geocities.com/velonouvelle/art/6/6juin/AFP27.html. L’homme avait déjà prouvé sa valeur à nos yeux dans le passé par ses prises de position ferme contre le dopage. Son analyse aujourd’hui nous semble la plus réaliste qui soit.

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7 Commentaires

  1. insensé

    Autant la défense d’Hamilton est pathétique, autant les propos de Baal sont d’une justesse sans pareil dans ce milieu gangrèné.
    C’est vrai que le TDF est malsain et qu’il faudrait vraisemblablement rayer des tableaux tous les gagnants de la période post-Lemond.

  2. nick

    Et avant ! Rappelez-vous : les méthodes de préparation et d’entraînement “révolutionnaires” de Fausto Coppi. Mort d’une malaria mal soignée à 40 ans, après une escapade absurde au Tour du Faso (si je me souviens bien). C’est bien la chaleur des tropiques qui aurait tué le campionissimo ? Allez savoir…

    Faut pas de leurrer : ils prenaient quoi en 1903 ? De l’alcool à brûler pour se donner un petit coup de fouet ? Paraît que certains coureurs prenaient le train pour contourner les montagnes quand elles furent mises au programme quelques années après. Pas de contrôles à l’époque.

  3. Mouflon

    L’article de Daniel Baal jette une chape de plomb sur le Tour et le cyclisme de l’UCI, en général. Il n’y a plus qu’à se tourner vers les derniers sports propres : la pétanque, le boulingrin et la collection de timbres.

  4. StefToup

    Merci Daniel, je suis très fier d’avoir commencé le vélo dans ton comité (Alsace) tu es resté le même depuis 1985. Dommage que tu ne sois plus à la tête de la FFC. Mais je comprends ton dégout et que tu ne pouvais pas te battre contre tous les cadres du vélo en France qui vivent grâce aux coups foireux de notre fédération.
    Tu n’es pas complice. Tu peux te regarder dans une glace tous les matins.
    Je n’aimerai pas être à la place de Pitallier et des autres.

    Salut herr président

  5. insensé

    @ nick

    Jusqu’à la fin des années 90, le dopage bien qu’étant généralisé n’était pas capable de transformer un Rick Van Loy de telle manière qu’il soit capable de damer le pion à Frederico Bahamontes.
    Le dopage était artisanale, chacun y allant de sa petite dose d’amphétamine, de cafeine voir de whisky comme me l’a raconté un ancien pro des année 60.

    Anquetil avait beau prendre un cocktail qui le rendait insensible à la douleur pendant une étape, mais le lendemain il le payait trés cher.

    Aujourd’hui, avec les sciences modernes et l’hyperoxygénation du sang et les muscles en conséquences pour faire tourner la machine, un bourrin de trait peut battre un cheval de course qui marche à l’eau.

    C’est ça la difference

    PS Dans ces années là des centaines de milliers de personnes mourraient de la malaria. Ceci est sans rapport à la dopette du grand Fausto.

    @ Mouflon

    Un type honnête dit ce qu’il pense, et dejà le cynisme le guette avec des propos réducteurs.

  6. rafael

    Rik Van Looy grimpait bien ! Il a même remporté le classement de la montagne du Giro 1960, assurant son maillot dans la dernière grande étape de montagne (avec le Gavia au programme !) remportée par Charly Gaul. En 1963, il est, par exemple 3e d’une l’étape du Tour, Val d’Isère-Chamonix, derrière Anquetil (1er) et Bahamontes (2e). Et à 18” s’il vous plait ! Plus récemment je me souviens, en 1987 ou 1988, de la contre-attaque de Sean Kelly derrière Herrera aux Lagos de Covadonga, l’étape-reine de la Vuelta !
    Quand à Fausto, il ne s’agissait pas de “dopette”, mais bien de dopage scientifique : on peut le considérer comme un pionnier de la préparation médicalisée avec le fameux centre médico-sportif de Milan où officiaient les prédecesseurs de Conconi. Avec le regard actuel, combien de courses, magnifiées par les articles de Buzzati et Malaparte, la légende a-t-il volées ?

  7. insensé

    Avec Rik Van Looy, qui restait dans mon esprit un routier-sprinter, j’ai pris un mauvais exemple. Désolé, mais vous avez compris ce que je voulais dire et le rapprochement que je voulais faire.
    De surcroit ce Van Loy n’était pas non plus un modèle de probité.
    Je ne peux que vous donner raison.

    Par contre, même si Fausto a bénéficié d’un centre médico sportif de haut niveau (année 50), et je ne vois rien de mal à ça, et même normal, vu les efforts demandés aux coureurs, ce même centre médico-sportif des années 50 est à ceux d’aujourdh’ui ce qu’une renault 4 cv est à une BMW serie 7 ou une Mercedes Classe S.

    Ca restait du bricolage comparé au horreurs “frankensteinesque” pratiquées de nos jours.

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