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Les décérébrés des pelotons

L’incident du passage à niveau sur Paris-Roubaix dimanche fait décidément couler beaucoup d’encre.

Ce n’est pas la première fois que des coureurs franchissent de tels passages à niveau fermés: c’est presque une tradition cycliste!

Avec raison très certainement. Le train n’est pas passé très longtemps après le dernier coureur à avoir bravé la barrière. La moindre chute, le moindre accrochage sur la voie et c’était le drame à coup sûr tant le temps de réaction était limité. Ainsi, je suis d’accord avec plusieurs commentaires laissés hier sur ce site: c’était pas très intelligent de la part des coureurs.

L’organisation a raté une belle occasion d’envoyer un signal fort: tolérance zéro. Il aurait fallu disqualifier tous les coureurs fautifs, sans exception. C’était facile de prendre leur numéro une fois le train passé, ils étaient juste devant. Voire de se servir des images télé.

La SNCF a logé une plainte contre X, elle a raison.

De surcroit, les coureurs pro n’ont certainement pas réalisé qu’outre de prendre des risques importants, ils donnaient un bien piètre exemple au grand public, nombreux devant leur télé à cette heure.

Je dois dire que depuis 20 ans, je suis toujours effaré de constater que chez certains individus, même lors de simples entrainements, le fait d’être en paquet sur une ligne de départ (souvent improvisée) et de prononcer le mot « go » les transforment en lobotomisés complet.

Une fois partis, plus rien de compte pour ces individus qui deviennent prêts à tout pour arriver parmi les premiers, sinon le premier. Quitte à bouffer leur mère!

Pire, certains deviennent si concentrés qu’ils oublient qu’ils évoluent dans un environnement X, avec parfois de la circulation, d’autres coureurs autour d’eux, des dangers sur la route, etc. J’ai été par moment effaré de voir la prise de risque en descente de cols chez certains concurrents de la Haute Route que j’ai fait en 2012.

Je n’ai jamais gagné de course cycliste importante. Je participe à plusieurs événements chaque année depuis 1990 et je compte encore mes chutes sur les doigts d’une seule main, entrainements compris et malgré deux grosses années à rouler en région parisienne. Je n’ai jamais envoyé personne par terre de ma faute, ni en course, ni à l’entrainement.

Alors que la saison 2015 débute au Québec, de grâce, faites toujours preuve de jugement et d’attention lorsque vous êtes sur le vélo. La sortie de club du samedi matin se termine dans 400m sur un sprint de pancarte mal placé? Ne le faites pas! Un tronçon Strava est dangereux? Laissez-le aux écervelés. Vous entamez le dernier tour du critérium NRC avec le groupe de tête mais sentez que c’est chaud: laissez faire. Vous n’avez rien à prouver aux yeux des autres: être capable de vous regarder dans une glace suffit (y compris en matière de pratique dopante…).

Pour la vaste majorité d’entre nous, des enfants, un conjoint(e), un travail le lundi matin nous attend une fois l’événement cycliste terminé. Ne l’oublions jamais. Et de mon côté, le « bravo papa » que j’entend en revenant d’un seul morceau vers mes enfants une fois la course terminée vaut toutes les victoires du monde. Je laisse les vraies victoires aux jeunes de 19 ans qui rêvent encore – parfois avec raison – de passer pro.

Complément d’information

En complément de mon texte, il faut lire ce court texte diffusé aujourd’hui dans le journal L’Équipe et surtout regarder ce court vidéo qui montre le franchissement d’un passage à niveau par des coureurs U23 sur le récent Tour des Flandres. Le train ne passe que quelques petites secondes après le dernier coureur, c’était assez limite merci. Il viendra un moment où il y aura un drame.

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41 Commentaires

  1. plasthmatic

    Laurent, la plainte de la SNCF ne surprend que si on n’a pas pris la mesure de la signification de ce franchissement impensable ! Mais c’est un truc invraisemblable qui s’est produit (j’ai pas dit surprenant)!
    Ben oui, Patrick, que je m’arrête. Et j’ai une bonne raison : il y a un feu rouge … et une barrière qui descend … Et une meilleure encore : je pense à une personne, le conducteur du train, qui comme l’immense majorité des conducteurs de trains et de voitures (nous quoi …), et quoiqu’on en dise, souhaite avant toute chose ne pas mettre des humains au tas, voire en bouillie, en l’occurrence, responsables ou pas. Putain, quel cadeau cela aurait été pour lui … Et, pour revenir à mon point de départ, Laurent, quel cadeau pour la SNCF.
    Merde alors, les billets sont chers, c’est vrai (bien placé pour le savoir ces années-ci, avec mes trois grands étudiants), mais merde alors, ils font tout pour que la sécurité nous soit assurée. Et merde alors, ils sont sérieux, en tout cas « la politique de l’entreprise » sur la question est sérieuse.
    Et voilà qu’un groupe d’humains envahit les voies ! Avec pour seule « raison » que d’autres le font, cyclistes de Panurge.
    Je répète, je ne jette pas la pierre, le mécanisme (mécanisme …) m’est trop connu.
    Dimanche, il s’est passé un truc qui dépasse largement cette petite coursette annuelle du deuxième dimanche d’avril, ben oui.
    Et oui, Jalabert a immédiatement pris la mesure de la chose, instantanément même, pendant que l’autre … il a même dit, plus tard : « eh, c’était un TGV quand même, faut pas rigoler ». C’est vrai qu’un TER dans la gueule, passe encore … Mais alors un TGV … Société du spectacle.

    Eh, Patrick et Laurent, vous savez que ce n’est pas le sentiment d’un mec timoré sur son clou que je vous livre là, hein. Rien à voir avec le goût des descentes enlevées, des sauts de trottoirs et autre jeux d’habileté et de sensations. Avec le respect, un peu plus, et plus encore, avec la, hum, décentration …
    Le monde ne tourne pas autour de notre nombril, pas plus que les trains, leur conducteur, et les voyageurs qu’ils transportent.

    Fin (provisoire ?) du radotage.

  2. plasthmatic

    Sinon, je crois que ton titre gagnerait à changer son complément du nom : « Les décérébrés des foules ».
    Syndrôme de Panurge, je répète.
    Je sais, je sais, pas très cycliste comme commentaire.

  3. Yann

    « Et, pour revenir à mon point de départ, Laurent, quel cadeau pour la SNCF. (…) mais merde alors, ils font tout pour que la sécurité nous soit assurée. Et merde alors, ils sont sérieux, en tout cas « la politique de l’entreprise » sur la question est sérieuse. »
    Comme à Brétigny?
    Il faut faire la différence entre la direction de la SNCF qui fait tout pour rogner les coûts au détriment de la sécurité et les cheminots qui tentent tant bien que mal de faire leur travail dans des conditions de plus en plus déplorables. Voir http://www.bastamag.net/Securite-ferroviaire-ces-questions

    Ça n’excuse bien sur pas les coureurs.

  4. Piroux

    Laurent,
    Je te trouve un peu dur aujourd’hui dans tes commentaires. Comment peux-tu comparer un peloton de coureurs cyclistes et le commun des mortels.
    Le sport est un exutoire à notre vie moderne et c’est dans ce cadre que nous pouvons nous adonner à ces joutes physiques.
    Mais pour en revenir à l’incident de dimanche sur Paris-Roubaix, je pense que ASO et la SNCF sont responsables de ce qui c’est passé. Pourquoi ? Ils doivent assurer la sécurité des coureurs et c’est bien eux qui ont tracé le parcours passant sur 4 passages à niveau. Ils connaissent les horaires exacts de passage des trains, ils connaissent en temps réel la vitesse de progression du peloton (ils ne roulent pas à 300 km/h mais à 50). Il est alors très simple de placer à l’avance deux employés de la SNCF aux abords du passage à niveau et de leur donner ordre 15 min avant l’arrivée des premiers coureurs de fermer les barrières et d’en informer par radio tour l’ensemble des directeurs sportifs.
    Au lieu de cela, ils jouent a la roulette Russe, passera, passera pas.
    Nous savons bien que les sportifs marchent à l’adrénaline et à l’effet de meute, pourquoi voudrais tu que des cyclistes pro-tour soient plus intelligents et raisonnés que le commun des mortels.
    De plus, nous savons bien que les règlements peuvent ou ne peuvent pas s’appliquer (la preuve), alors on passe la ligne blanche et on verra après.
    Les organisateurs doivent prévoir l’impensable ou alors éviter les zones à risque s’ils n’ont pas de solution.
    Sur la Marmotte, ils ont supprimé les temps de la descente du Glandon et c’est une bonne chose. Qui s’en plaint ? Effectivement, une belle et grande descente aurait plaisir à un grand nombre de coursiers, mais trop risqué pour l’ensemble, donc on l’a descend qu’en même mais neutralisée .
    Je n’oserai pas te prendre comme exemple les militaires en te demandant comment « ces imbéciles » vont se faire tuer alors qu’il serait plus sage d’aller discuter avec son ennemi. Ils ne sont pas imbéciles, mais seulement conditionnés comme des sportives de haut niveau sous l’effet de l’adrénaline (pour eux c’est la peur de mourir) et l’effet de meute (le gars qui est accoté de moi court, alors je cours).
    Je maintiens qu’ASO et la SNCF sont responsable d’avoir mis le peloton dans une situation de stress et de danger.

  5. Le Grand

    Panurge, bien trouvé. On entre dans un sujet très intéressant.
    Pascal n’a pas saisi la perche, mais bien sûr que toi Laurent aussi tu t’arrêtes dans la masse dans la situation du passage à niveau. Crois-moi que ça te distingue dans mon estime!
    Ernst Shackleton, au moment de faire demi-tour à quelques dizaines de km du pole sud: « je préfère être un âne vivant qu’un lion mort ». Et question courage physique et psychologique, l’odyssée de l’endurance fut autre chose qu’un Paris-Roubaix.

  6. alain39

    Il ne faut pas aller aussi vite en besogne et puis cette société devient trop aseptisée.
    Qui a roulé en peloton sait que c’est compliqué de l’arrêter en son milieu. Ca ne s’arrête pas comme une voiture et ce pour les raisons suivantes:
    – Les coureurs sont absorbés par la course et concentrés sur les roues de leurs voisins. Le champ de vision est restreint. Pour preuve, on hurle dans un peloton pour informer des obstacles et chutes car on ne voit pas grand chose de l’intérieur.
    – Qui plus est le réflexe est de contourner les obstacles et donc quand ça freine devant on essaye intuitivement de passer sur les côtés et tant qu’il y a de la place on passe en force. En mouvement on réduit le risque de chute et de se faire percuter.
    – En l’espèce la barrière s’est refermée sur le peloton et comme un effet domino chaque coureur a essayé de passer pensant qu’il avait le temps.
    Pour les derniers c’est à dire ceux qui sont arrivés devant la barrière quasi fermée il a fallu soit s’arrêter en urgence au risque de chuter ou de se trouver sur les rails soit essayer de passer de l’autre côté.
    Personnellement je serai passé car on sait tous que quand la barrière se ferme il reste 15-20 secondes avant le passage du train. Assez de temps pour passer.
    Et puis ça devient fatiguant cette société qui punit toute prise de risque alors même que nous sommes au coeur d’une course qui est basée sur le risque. Paris Roubaix est une course dangereuse par nature et voilà maintenant que l’on reproche aux coureurs de prendre des risques. Nous sommes schizophrènes car si ces mecs ne voulaient pas prendre de risques ils ne seraient pas là. Hinault qui ne voulait pas prendre de risques ne participait pas à cette course. Quand il a gagné par bravoure il a dit: c’est un putain de vacherie et je ne reviendrai pas.
    Tout au long de la course on a vu des coureurs frôler les spectateurs, les barrières, sauter les ronds-points, emprunter les trottoirs, couper les virages, sauter sur les ralentisseurs, frotter et se toucher les guidons, glisser sur les pavés et se rattraper de justesse, chuter lourdement et finir à l’hôpital et voilà que l’on s’offusque de les voir prendre des risques.
    c’est comme si on reprochait à un pilote de formule 1 de prendre trop vite les virages.
    Qui plus est ils ont pris des risques qui n’engageait qu’eux. Ils n’ont mis aucune personne en danger.
    On devient fous, décérébrés par les médias qui à longueur de journées nous abreuvent d’informations contradictoires, anxiogènes et culpabilisantes.
    Laurent si tu pousses ton raisonnement jusqu’au bout tu ne devrais pas faire de vélo car c’est une activité dangereuse par nature et le risque de te faire renverser par une voiture, un camion n’est pas nul. Personnellement dans mon entourage je connais plusieurs cas dont 3 décès de jeunes coureurs tués à l’entraînement. Pour 2 ils n’avaient pris aucun risque si ce n’est d’être sur la route.
    Aucun des médias ne s’interroge sur le fait de comment nous aurions pu sécuriser le passage à niveau.
    Il est plus facile de faire passer un train au ralenti que d’arrêter un peloton sur 10 mètres. Mais ça personne n’en parle mais pourtant c’est bien la solution la plus simple à mettre en place et ce notamment avec les moyens de communications actuels.
    Je dois être un fou, un con, un inconscient pour être le seul à penser à cette solution qui pourtant me semble frappée au coin du bon sens.
    En toute honnêteté cette société me semble perdre la raison et dresser des lignes jaunes un peu n’importe où pour blâmer des gens qui pour avoir fait la même chose dans d’autres circonstances auraient été encensés. Une société où règne une forme avancée de subjectivité, partialité et iniquité.
    Le risque fait partie intégrante de la vie et d’ailleurs il a nourri les plus grands exploits. Rappelez-vous de la conquête spatiale, du premier avion, des premières voitures. Ces dernières étaient sans airbags, toit, ceinture de sécurité, ABS, ESP etc… Et pourtant ce sont elles qui ont contribué au progrès. Il faut savoir raison garder et il faut reconnaître qu’en ces temps le bon sens semble être la chose la moins bien partagée.
    Je pense que ce commentaire va réveiller tous les biens pensants, les hygiénistes de tous poils et que je vais prendre une volée de bois vert mais j’assume car c’est mon intime conviction quand bien même elle n’est pas dans l’air du temps. Mais je ne vais pas me plier aux modes et autres pseudo courants de penser si je pense qu’ils sont dénués de bon sens.

  7. J’ai la cinquantaine, et ai connu cette societe « prise de risques », en velo , comme pour tout.
    Mais veux-t-on transformer ces courses spectaculaires comme Paris Roubaix en pauvre et vulgaire « reality show »?

    Aussi, du point de vue de l’organisateur de courses cyclistes « du dimanche » pour amateurs et meme pros: de plus en plus la gendarmerie, prefecture etc refusent l’autorisation d’organiser des courses sur leur territoire. Pourquoi? a cause « d’ecerveles » qui salissent , font meme leurs besoins dans des jardins , prennent des risques inconscients et la responsabilite serait rejetee sur d’autres…

    Les jugements se font par ce qui est vu dans les medias, et si ce n’est pas le passage interdit d’un passage a niveau , c’ est une course « somnifere », arrangee, dopage etc…c’ est ca qui plait aux nouvelles generations? ils preferent le VTT, et ont raison , plus « cool » et ne sont pas assimiles a ces « vieux » boudines dans des maillots colores qui courent apres leur folle jeunesse.

  8. mica

    Il y a ici en l’occurrence un règlement ( c’ est le code de la route) :On ne franchit pas passage à niveau fermé. Mais ces messieurs s’ assoient une fois de plus sur le règlement. Cela est vrai dans un tas de domaines en cyclisme, c’est sans arret pas vu pas pris. Mais honte aussi aux organisateurs qui laissent faire (l’organisation du cyclisme est une vraie pagaille, je pense encore une fois a la présence pléthorique des motos prétes a favoriser ici ou là tel ou tel courreur) Au fait que font les soi disant commissaires dans les cas évoqués plus haut? Ce sont eux les arbitres du vélo mais dans 99% des cas on ne les voit ni ne les entends. Carton rouge au cyclisme, ce n’est plus du sport.

  9. alain39

    @mica. le code de la route.
    C’est de l’humour?
    Depuis quand les coureurs pros doivent respecter le code de la route.
    Ils empruntent toute la largeur de la route qui d’ailleurs est interdite à toute autre personne. Ils ne marquent ni les stops ni les feux rouges. Pas plus que les sens giratoires et sens interdits.
    Mieux encore ils ne respectent pas les limitations de vitesse en sprintant au milieu de nos villes à 65 km/h là où le commun des mortels doit respecter le 50 km/h.
    D’ailleurs sur ce dernier point ce serait marrant de leur imposer de les respecter. Mieux encore ça démontre le non sens de nos législations en la matière puisque l’on permet à des gens de prendre des risques réputés insensés pour nous tout le reste de l’année. D’aucuns s’amusent à allumer les radars automatiques lors de leurs sorties dominicales tellement nos limitations de vitesses sont bien souvent inappropriées puisque n’existant que pour faire de l’argent.
    Les courses pros se font sur des routes interdites à la circulation et les coureurs n’ont pas à respecter le code de la route.
    Parce que des coureurs ont forcé un passage à niveau ce n’est plus sport? Là c’est tout de même abuser. Il ne faut pas ajouter de la polémique à de la fausse polémique car on arrive à rien. C’est un non événement car en plus ça n’a pas faussé la course.
    Laissons pisser.

  10. @Serge, @tous,

    Je trouve moi-aussi assez effarant de constater que les organisateurs de course ne peuvent prévoir les passages à niveau qui risquent d’être fermés au passage du peloton.

    30 ans que je regarde le cyclisme pro d’assez près et ça arrive très fréquemment que le peloton est coupé par un train. Ce n’est pas les premières images de coureurs traversant la voie auxquelles on peut assister non plus.

    Je suis d’accord avec toi Serge: l’horaire des trains est connu et fiable, la progression du peloton est prévisible pratiquement à la minute près, donc il doit être possible de modifier l’horaire des trains pour ne pas qu’ils nuisent à la course.

    Ceci étant, j’estime que c’est aussi aux coureurs d’être intelligents en tout temps sur le vélo. Trop souvent, je constate autour de moi que le cerveau de mes concurrents s’est mis à « off » dès le départ de la course, malgré les consignes. C’est ce que je veux déplorer ici.

    La prise de risque fait partie du sport, jusqu’à une certaine limite bien sûr. Ma limite est claire.

  11. plasthmatic

    Alain, je suis d’accord avec toi sur la question de cette société aseptisée qui ne veut même plus reconnaître l’existence de « fatalités » comme la mort, la vieillesse, le risque … Pleinement d’accord même, mais sur un plan général, sur le plan d’une évolution générale, et imbécile, des manières de vivre.
    Sur ce cas particulier, totalement pas d’accord en revanche : la barrière annonçait le passage d’un train ! Un mec se loupait, et c’était la cata ! Bon, je ne recommence pas.
    Je te précise que pour le reste, je passe plus de temps sans casque qu’avec, descentes de cols (solitaires) comprises. Et Laurent comme Le Grand te diront si j’ai la tendance à filer vite ou pas … Je d’ailleurs réponds à quiconque viendrait me chicaner sur le sujet que un, mourir m’est une idée comme une autre (qu’on se le dise …), et deux, que l’habileté et la vigilance sont d’excellentes préventions aussi, de celles qui rendent bien plus fier que les assistances externes … Tu as bien raison sur le fond : accepter le risque n’est pas tromper la mort … Je crois que dimanche ils ont un peu et même pas mal trompé la mort.

    Mince alors, Piroux (Serge ?) a tout dit : les gars ont joué pour le coup avec le feu (et la question n’est pas de les en blâmer, pour ce qui me concerne) et l’organisateur à la roulette russe : bien exprimé par Piroux, qui a en outre donné la solution de bon sens : un arrêt prévu, plutôt qu’intempestif, voire impossible …
    Alain, bien entendu qu’on va laisser pisser, comme tu le suggères. Nous. Les préfectures, moins peut-être. Non ?

  12. alain39

    Entre le dernier coureur qui passe et l’arrivée du train il s’écoule 8 secondes. D’ailleurs sur la vidéo on voit qu’il regarde avant de s’engager. Il ne joue pas à la roulette russe.
    Entre Demare et l’arrivée du train il s’écoule 21 secondes et il est l’un des premiers à se prendre la barrière de l’autre côté de la voie. Pour un risk taker j’ai connu des spécimens plus couillus.
    Vous n’avez jamais en voiture déboîté devant une voiture qui 8 secondes plus tard arrivait au niveau du croisement que vous empruntiez.
    Sans blagues les gars?
    Faites le test avec votre voiture et vous allez voir combien nous sommes tous dangereux.
    Il faut arrêter cette sorte de pudibonderie qui veut que tout le monde veut être encore plus intransigeant et sanctionner le moindre risque, erreur. Tout en acceptant pour certaines disciplines les risques comme en attestent tous les trophées et événements Red Bull. A côté nous coureurs de Paris Roubaix sont des tafioles.
    Tout ça nous a amené à des politiques répressives aveugles et surtout fortes rémunératrices pour nos institutions.
    Quand on pense que nous sommes sanctionnés pour des excès de vitesse de 1 km/h on oublie combien c’est aberrant. On nous aurait dit ça il y a 20 ans on aurait pouffé de rire et considéré que c’était de la pure science fiction.
    Nous sommes en plein abus de droit et personne n’en mesure encore toutes les conséquences sur notre avenir. A ce rythme on pourra dans peu de temps être déchus de tous nos droits civiques pour avoir commis une petite erreur d’inattention.
    De leurs côtés nos élus s’amnistient à qui mieux mieux expliquant qu’ils sont « coupables mais pas responsables ». De qui on se moque?
    Réveillez vous, on vous fait prendre des vessies pour des lanternes et sortez de ce mécanisme de culpabilisation des masses qui cache bien souvent un business et surtout nous évite de réfléchir par nous mêmes et donc de remettre en cause un système qui nous avilie et nous empêche de poser les bonnes problématiques.
    L’homme n’a pas vocation à devenir un animal de compagnie qui suivrait les lois comme un chien suit son maître sans en comprendre les tenants et aboutissants.
    Émancipation devrait être notre credo car c’est uniquement comme ça que l’homme s’élève. Non en suivant des règles liberticides et qui déresponsabilisent. C’est pas parce que l’on suit la règle que l’on est dans le droit chemin. Encore faut-il que la règle soit juste et on doit pouvoir en juger.
    J’arrête car je sens que je m’emporte et que je dérive sur des sujets qui s’éloignent du sujet.

  13. plasthmatic

    Le dernier à être passé est celui pour qui je n’ai pas eu peur. Sa raison à lui a pu fonctionner.
    Il se trouve que pour le paquet, un mec met la roue dans le rail, et ça peut faire un petit mikado de vélos accrochés et de membres un peu coincés. Et là, 25 secondes, c’est pas tant Alain …
    Sinon, je n’ai pas réclamé de sanction, tu as noté j’espère.
    Bon, on va finir par laisser pisser. Moi en tout cas !

  14. Piroux

    Dernier point de règlement, en discutant avec d’anciens pros a midi, ils m’ont dit qu’il doit y avoir un régulateur à moto en tête du peloton (souvent un ancien coureur) qui décide si l’ensemble du peloton derrière lui peut intégralement passé, sinon il bloque les coureurs. Il était ou le bougre ? La plainte de la SNCF est peut être dirigé incidieusement contre ASO et sa défaillance.
    Coucou ASO, un petit communiqué SVP pour ne pas faire passer les coureurs pour des ânes bâtés.

  15. Finalement, Paris Roubaix devrait s’organiser les jours de greve SNCF …il y a pas mal d’opportunites.

  16. Le Grand

    Je réclame la sanction, mineure, de la simple exclusion de course. Pour l’idée simple que quand je prends le départ d’une course, le règlement (que j’accepte) soit appliquée. On peut envisager l’autorisation de ce genre de comportement, mais que ce soit écrit et je ne prends pas le départ. On peut dire « rien ne t’interdirait de t’arrêter! ». Bien sûr, mais j’attends d’une compétition qu’il y ait un règlement. Sinon, pourquoi ne pas venir avec un pistolet pour éliminer mes adversaires (c’est certainement dans le règlement, lequel est sauf indication contraire concerné par la loi).

  17. Le Grand

    Salut Serge Piroux! Et entraîne-toi bien!
    Patrick Bernard.

  18. mikael

    L’organisateur devait se trouver devant, et faire stopper tout le monde, ou personne.

    Ne pas s’arrêter quand on est à l’entraînement, ou en course quand la route n’est pas privatisée n’a rien à voir avec une situation de course professionnelle.

    En passant, la « sécurisation » de ce passage à niveau est une vaste blague, comme la sécurité routière en générale.

  19. Piroux

    Il fallait voir le reportage de BFM TV, ils passaient au ralentit le film quand les coureurs passaient le passage à niveau et l’accélérait pour le train, ce qui faisait que le train passait 2s après le dernier coureur et à 300 km/h…on a eu chaud.

  20. Le Grand

    Perso, en toute conscience de la nullité de mon pouvoir, je ne « laisse pas pisser ». D’ailleurs, pour ce qui est de la dite neutralisation de la descente du Glandon, je crois y avoir peut-être une part de responsabilité. En passant, une question: y-a-t-il réellement une soustraction du temps de descente de chaque coureur?
    Pas de problème pour moi qu’un coureur (adulte) décide de prendre un risque avec sa vie au passage à niveau, à la nuance tout de même du cadeau fait au conducteur du train. Pour ce qui est des effets d’une grosse tâche rouge en direct sur l’image d’ASO, des sponsors, du pays, de Hollande ou je ne sais qui encore, rien à foutre.
    En revanche, celui qui prend un risque contre gain en contradiction avec le règlement met tout simplement son adversaire dans une alternative à mon sens insupportable: prendre le même risque ou être lésé. C’est pourquoi je suis pour les 2 freins obligatoires, le casque obligatoire. Pas pour le risque sur la vie de mes concurrents contre leur gré, juste pour ne pas être lésé de 200 grammes.
    En passant, il n’est même pas certain que le casque apporte in fine un gain de sécurité. Je ne quitte cependant pas le mien, et pas question que le fiston le fasse.

  21. Oliver

    1)Qui a été assez crétin pour décider de faire passer les TGV par des passages à niveau ?
    A quelque mètres de ce passage à niveau se trouve les vestiges d’un pont (le fameux pont Gibus) sur lequel passait une ligne de chemin de fer aujourd’hui désaffectée.
    Autrefois les trains roulaient bien moins vite mais les ingénieurs faisaient preuve de bien plus de bon sens.

    2) Personnellement, je ne jetterais pas la pierre aux coureurs qui ont une pression énorme de la part des DS pour toujours être bien placé, toujours chercher à remonter devant… Ils sont dans leur trip et la notion de danger est surement très secondaire pour eux, même si c’est effectivement, regrettable.

    3)En principe, les organisateurs tiennent compte des horaires des trains et c’est probablement pour cette raison, sachant que la moyenne serait élevée à cause du vent favorable, qu’ils ont retardé le départ de quelques minutes – les mauvaises langues diront que c’est pour respecter les créneaux de diffusions TV.

    4)Carton rouge aux chaines de TV qui n’ont retenu de ce PR que « l’affaire du train ».

  22. bigmouse

    c’est dangereux, interdit et injuste donc les coureurs ont tort point barre à mes yeux!

    après c’est si simple de régler ca tu arrêtes tt le monde 1k m après et tu fais repartir tt le monde au compte goute en fonction des écarts entre les grands groupe (groupe de tête les éventuels intercalés et le peloton voir les attardés)

    comme ca plus d’injustice, plus de nécessite de prendre un risque inconsidéré et c très facile a faire (tu prends le dernier écarts communiqués par aso)

    sinon pour revenir aux horaires de trains, le hic c’est que les conditions de course ont fait que les coureurs étaient bien en avance sur les horaires prévu malgré un départ retardé§ ils n’est pas si facile de gérer les croisements

  23. Regis78

    ALAIN39, a tout résumer !!!!
    No Comment. pas de morts ??? Tant-Mieux…
    Perso, passage à niveau si course je m’arrête pas.

  24. thierry mtl

    Selon l’UCI, il faut permettre le frein à disque sur les vélos pour favoriser les arrêts plus rapides devant les barrières…

    Ca tombe bien, c’est pour le mois d’août.

  25. Le Grand

    Sincèrement, j’ai trouvé la course magnifique. Une course avec « sélection par l’avant » (et en plus sur du plat et sans écrasement par un extra-terrestre motorisé), comme l’a bien vu Laurent, c’est devenu rare et je n’ai pas boudé mon plaisir. Le retour en solitaire de Degenkolb, il fallait avoir l’audace, les jambes et pour finir la gnac. Emmener ensuite le groupe avec autorité, chapeau le gars qui mérite amplement sa victoire.
    La médiatisation de fait de l’histoire du train doit évidemment être saisie pour, question d’honneur au moins, réfléchir afin de mieux anticiper. Vous avez comme moi vu des gars traverser sans regarder! Ma fille de 4 ans, elle a déjà acquis le réflexe de regarder avant de traverser (oui, un adulte derrière)! Et moi je crois que l’enjeu n’avait que peu à voir là-dedans. Je crois qu’il se serait passé la même chose dans une coursette de village. Alain, sans présumer du niveau auquel tu courais, et je respecte tous les niveaux, Alain le dit bien.
    Mais putain, Alain, outre le fait de ne pas regarder, tu aurais risqué l’accrochage tel que le décrit Plasthmatic? Accrochage qui aurait pu se produire devant toi? Cet épisode ne te fait-il pas réfléchir? Evoluer? Préparer un discours différent à tenir à des enfants? Si oui, toi ou une seule personne, alors ceux qui ne « laissent pas pisser » auront eu un peu raison, non?
    Par ailleurs, payez-vous ça:
    http://www.cyclismactu.fr/news-tour-des-flandres-espoirs-franchissement-d-une-voie-ferree-48808.html
    Différent, certes, passage un par un. Course espoirs. Exclusion de course? Plainte de la SNCF? De vraies questions.
    En passant, le grenoblois Nans Peeters (mon vainqueur à Autrans en 2011) continue de gravir les échelons (4ème de ce Tour des Flandres espoirs). Après le Romanais Pierre-Roger Latour encore en progression (5ème du clm à Bessèges le néo-pro), il y a de la moelle en Dauphiné.

  26. mica

    Alain 39: Ne fais pas le näif la route en effet est privatisée lors du passage d’ une grande course cycliste mais les voies SNCF ne le sont pas! on doit donc respecter ce que dit le code de la route dans ce cas particulier. Que fait’ on par ailleurs de l’ avantage pris par ceux qui peuvent passer: on s’assoit dessus, on n’est pas à ça prés en cyclisme, un peu plus un peu moins; c’ est comme si en tennis on accordait une balle bonne méme si elle est sottie de quelques mm. , ou en rugby un essai était accordé s’ il manquait quelques cm. devant la ligne d’ en-but. En croyant rester dans l’ esprit on dénature ce sport et l’ on n’ hésite pas à fermer les yeux devant certaines tricheries (surtout si le tricheur est un jeune issu du pays de l organisateur)

  27. mikael

    En complément, dans Velo Magazine de ce mois-ci, Gouvenou (responsable sportif ASO, remplaçant de Pescheux) évoque l’affaire du passage à niveaux de Paris-Roubaix 2006, alors qu’il était sur la moto de tête, et que, par réflexe de coureur, il n’avait pas fait s’arrêter tout le monde. 3 coureurs avait été mis hors-course, pendant que Cancellara filait vers la victoire.

    A noter qu’une société privé de fret avait loué un troncon/créneau à la SNCF, et ASO n’avait pas été prévenue…

    Encore une fois, pas sûr dans ces cas que les coureurs soient les seuls ni même les plus coupables.

  28. mikael

    @mica : Et que fait-on du désavantage subit par ce qui n’ont pas pu passer? Encore une fois, c’est de l’arbitrage que l’on ne doit pas laisser aux coureurs. Et amha, toute la course devrait être neutralisée, pas seulement au passage à niveau.

    Car ce qu’on demande ici aux coureurs, c’est d’arbitrer eux-mêmes. Pour reprendre tes exemples, comme si tu blâmais un rugbyman car il va aplatir alors que l’arbitre n’a rien sifflé, ou qu’un joueur de tennis continue de jouer alors que le juge de ligne n’a pas signalé faute.

    Au final, les seules personnes lésées sont bien les coureurs qui attendent que le train passe : s’ils ne passent pas, ils ont course perdue, s’ils passent, ils sont disqualifiés, et ont course perdue.

  29. Eric

    Cet article m’a inspiré un commentaire à la seconde de sa publication, mais j’ai voulu attendre de lire ce que tous auriez à en dire avant. Il n’y a donc eu qu’alain39 pour noter l’incohérence de la compétition avec ses ‘règles du jeu’. À partir du moment où vous acceptez la compétition, il n’y a pas de limites, et pas de justice non plus. Seulement, comme c’est une idée dérangeante, on y met des règles. Bien sûr, pas des règles trop contraignantes, elles ne seraient pas tenables. Parce qu’à la seconde où une règle peut t’empêcher de gagner, on sait que cette règle sera bafouée. La compétition prime.
    Tiens, tous les coureurs qui ont été arrêtés derrière les barrières auraient du abandonner sur place, puisque c’était mort pour eux de toutes façons.
    Voyons si je prends autant de bois vert qu’alain39…

  30. plasthmatic

    Alain a reçu du bois vert ? Dernière nouvelle.
    Il a été proposé sur ce site des tas de sentiments divers sur la question, parmi lesquels celui d’Alain, et ça ne va pas plus loin que ça.

  31. M

    décérébrés ou ultracérébrés ?

    Ces types ont deux bras deux jambes comme nous… Je suis persuadé que s’ils sont capables de rouler à plus de 40 de moyenne sur 250 km (je ne parle pas de victoire mais juste de passer la ligne d’arrivée) c’est parce qu’ils sont capables de se focaliser sur leur objectif.

    L’abaissement de la barrière arrive soudainement et ne laisse pas le temps à la réflexion.

    Perso, je pense qu’il aurait fallu être confronté à la situation pour pouvoir répondre avec certitude de nos propres réactions.

    Je suis persuadé que, si les coureurs avaient été prévenus quelques minutes à l’avance de la fermeture de la barrière ils auraient, tout comme Ernst Shackleton, stoppé.

    Il n’en demeure pas moins que la compréhension des circonstances ne devrait pas empêcher la sanction et qu’ils devraient être déclassés au moins pour cette course. Cela me parait un minimum. Je pense même qu’une interdiction de courir durant 15 jours serait souhaitable.

    Il faut marquer les esprits pour que l’esprit de ce sport change.

  32. Arnaud D

    Ce passage à niveau passé en force par les coureurs en dépit du règlement, non sanctionné par les commissaires et dont la dangerosité potentielle de le faire figurer sur le parcours est totalement éludée par les organisateurs me fait un peu penser à la situation suivante, très souvent vécue dans les courses à petit niveau :
    La course se déroule sur un circuit ouvert à la circulation et l’organisateur au départ précise maintes fois qu’il est rigoureusement interdit d’utiliser le côté gauche de la chaussée. Arrive une ligne droite, vent venant de la droite. Impossible de bourriner en effleurant la ligne centrale car tout le monde vient se planquer en éventail du côté gauche. Comme je ne souhaite pas bordurer en me mettant du côté gauche, je lâche l’affaire et là, pas moyen non plus d’aller se mettre à l’abri car cela implique d’aller rouler du mauvais côté. Les commissaires ne disent rien car quasiment tout le monde se met en infraction (ils ne veulent pas déclasser tout le monde car un coureur déclassé sur ce genre de situation, c’est un coureur qui ne reviendra pas l’année suivante) et qu’il y a globalement très peu de crashes avec une voiture à contresens (mais j’ai déjà vu des voitures se mettre au tas pour éviter le peloton).
    Bref, je n’aime pas trop ces situations où le classement se joue en fonction de celui qui mise le plus gros en jouant avec sa vie et où l’arbitrage et l’organisation préfèrent fermer les yeux.
    Concernant la Marmotte, lever le pied dans la descente du Glandon signifie potentiellement rater les bonnes roues pour entamer la vallée de la Maurienne. Je vous laisse deviner quelle option choisissent ceux qui visent un bon classement.

  33. Eric

    @plasthmatic, je faisais référence aux votes, pas aux réponses. Un score de +5 pour 29 votes, c’est pas courant.

  34. M

    Il y a un amalgame…

    Moralement, cela me semble logique de sanctionner un sportif en compétition. Mais, le piéton ou le cycliste en dehors d’une compétition, qui enfreint une règle sans imprudence excessive, ne devrait pas pouvoir être inquiété.

  35. salut
    dans ce thread,combien on courru a un bon niveau ?(1ere ou plus)ah,le cyclisme est un sport a risque?
    ah,il y en a qui sont morts sur un velo?(auto qui vous rase a 140kmh,camion qui vous balançe(camionneur,excusez moi,vous etes moins con que la plupart des automobilistes)bon,je suis ancien coureur motard(yam fzr 1000)parachutiste sportif(780 jumps)j’ai senti la faucheuse plusieurs fois,autant en velo qu’en moto,moins en paracutisme(eh oui)tout ça pour dire on choisit sa mort,dans un bureau d’un infarctus,
    ou dans un sport ou l’on pas un mouton(j’aime les betes)ah,le train?oui si j’etait passé c’est un jugeant
    le risque….vision dégagée?lucidité?….A+ a toutes et a tous joel, 71ans

  36. Le Grand

    Hé, as-tu seulement été un pro? Pas un petit qui met les Coupe de France au programme: as-tu seulement couru Paris-Roubaix, le vrai, celui des Merckx et de Vlaeminck, es-tu seulement allé jusqu’au vélodrome?
    Parce que sinon, pfff…

  37. salut
    le grand t’est pas au train,la!! tu a combien,derriere ?? 11?….10? a sploutch!

  38. Zardoz

    A ce niveau-là, c’est quand même difficilement admissible de laisser le trafic ferroviaire exercer une influence potentielle sur la course. OK, le cyclisme est déjà en partie faussé par le dopage, les motos. Mais là, je peux vraiment pas. Chaque année sur Paris-Roubaix, j’ai en tête l’image « angoissante » de ce passage à niveau en pleine finale dans l’édition de 2006. A l’époque, passons, car la victoire était déjà acquise pour Cancellara, et le fait de course n’a eu d’incidence que sur la lutte pour les accessits. Mais si un jour, ça détermine le vainqueur, c’est un vrai scandale.

    En plein dimanche, est-ce vraiment inenvisageable de faire attendre le train 5 minutes ? Le trafic ferroviaire est moins dense, et le retard peut plus facilement se résorber. De toute façon, j’en ai vu tellement d’autre avec les transports en commun pendant mes études…

  39. M

    @ Joël,

    Ton nom me dit quelque chose… Il me semble que tu as t’es aussi distingué dans d’autres disciplines…

    As tu pratiqué le bilboquet à Haut Niveau ?

    Il n’y a pas de niveau minimum (pas plus qu’il n’y a d’Age maximum…)pour être autorisé à s’exprimer sur un sujet de ce type.

    La perception du risque est différente d’une personne à l’autre. Dans beaucoup de sports qualifiés d’extrêmes, le risque est à la seule maitrise (ou non maitrise) du pratiquant qui se gère en utilisant une technico stratégie adaptée au milieux naturel (l’air, la neige, la vague, etc…). En cyclisme, tu es à la merci du comportement des autres… Cela fait une sacrée différence.

    Quant au grand, je peux t’assurer qu’il a fait pleurer un paquet de cycliste dans sa roue, qu’ils soient de première ou de dernière caté… Le 11 dents ne lui fait pas peur et seule la solidité de son cadre et des accessoires périphériques lui posent parfois soucis. Le pire c’est qu’il grimpe aussi quand il parvient à se détourner quelques mois de sa passion pour la pâtisserie.

  40. mon post est passé,mais incompréhensible…..
    close for me A+

  41. plasthmatic

    La prochaine fois (référence : commentaire 35), essaie peut-être le français pour t’exprimer ?

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