Un récent texte de notre part a suscité de nombreuses réactions: nous affirmions que si peu de scandales de dopage éclataient dans le monde du cyclisme nord-américain, c’était probablement parce que les contrôles y sont moins fréquents qu’en Europe. Quels éléments nous permettraient en effet de croire que les comportements sont différents en Amérique du Nord qu’en Europe et ce, à tous les niveaux de compétition? Seule différence, les produits utilisés, le dopage sanguin étant un dopage cher, difficile à administrer et nécessitant de bonnes connaissances du corps humain, donc réservé à une élite plus localisée en Europe qu’en terre d’Amérique. "Nos confrères de Cyclismag ont publié aujourd’hui cet intéressant article":http://www.cyclismag.com/article.php?sid=3565 qui apporte une raison de plus de croire que nous ne sommes pas loin de la vérité. Aucun contrôle anti-dopage n’a eu lieu sur le Tour de Toona cette année, une épreuve pourtant importante aux États-Unis. La mise en place de contrôles anti-dopage en compétition et hors-compétition coûte cher, très cher. Les fédérations nord-américaines sont généralement sous-financées et doivent souvent faire de petits miracles pour simplement assurer la viabilité du sport cycliste en Amérique du Nord. Dans ce contexte, comment leur en vouloir de ne pouvoir mieux contrôler ce sport? Ceci étant, il convient de ne pas se voiler les yeux quant à certaines performances offertes de ce côté-ci de l’Atlantique même si, globalement, le dopage y est probablement encore aujourd’hui moins répandu qu’en Europe ou il fait partie de la culture cycliste.
Duff
Mauvaise nouvelle, peut-être en lien avec le sujet. Parisien n’est officielement pas dans l’alignement 2008 de l‘équipe Slipstream