Tous les jours, la passion du cyclisme

 

La Haute Route endeuillée

Aujourd’hui, il n’y aura aucun reportage sur mon étape de la Haute Route, même si je suis bien arrivé à Nice.

Un peloton a quitté Auron ce matin. Nous sommes arrivés à Nice vers 16h30 cet après-midi.

Tous sauf un.

Il ne verra jamais Nice.

Pontus, notre ami suédois, père de trois enfants, venant de fêter ses 40 ans, nous a quitté pour toujours dans la descente technique des gorges du Cians.

J’ai roulé avec lui sur certaines étapes de la semaine.

My deepest and most sincere sympathies to his wife, his three kids and all his family. One minute of silence was observed tonigh at the last get-together, in memory of him. Many were crying.

I was.

J’écrirai demain sur ce site ce que je pense vraiment de nombreux coureurs de la Haute Route.

Anne-Marie, Aurélie, Lucas, papa rentre à la maison lundi. Pas aussi heureux qu’il aurait aimé l’être.

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Haute Route: 7e étape et épilogue

  1. Vraiment affreuse affreuse affreuse nouvelle !

    SEB #410

  2. sebastien

    Je m’efforce de placer un commentaire pertinent. Je le fais pour toi, pour te dire qu’on te lis. Que tu auras rendu cette édition bien réelle dans notre petit quotidien; dans ce qu’elle a de meilleur et de pire.

    Tu nous communiques de la fierté et de la joie, et bien de la peine aussi. Toujours avec pudeur et sensibilité.

    Alors merci pour ce billet autant que pour les autres. J’offre mes sympathies à la sa famille, à ses proches, et à la grande famille du cyclisme.

    C’est terrible. La vie est comme ça et le mot fin n’apparait jamais au bon moment.

    Sébastien.

  3. Isabelle et Eric

    Beaucoup d’émotions tout au long de la Haute Route. Le Pire s’est produit… De derrière notre écran, nous sommes bouleversés et sincèrement attristés. Nos pensées, nombreuses et chaleureuses, de la grande famille des cyclistes s’adressent aux proches de Pontus, qui a lâché prise au cœur de sa passion.
    Il y a des moments où l’on voudrait refaire la vie…où l’essentiel ne tient parfois qu’à un fil… Comme il est dit plus haut, c’est la vie, avec son côté inhumain.

    Je respecte ce moment de silence et de recueillement, et te remercie Laurent de nous avoir associé à cet événement tragique qui ne peut passer sous silence, lui, afin que nous puissions témoigner notre désarroi, et tous nos sentiments profonds à sa famille.

    Beaucoup resterons muets, car on le sait bien, il n’y a pas de mots de consolation.

  4. Gérard BUSSY

    Bonheur et tristesse !…
    J’ai eu le bonheur de pouvoir suivre (en voiture)la Haute Route depuis son arrivée à Risoul.
    Envieux de ne pas être moi même à vélo mais spectateur passionné et attentif et beaucoup plus qu’admirateur de la débauche d’efforts consentis par les participants après les efforts des organisateurs afin que cette sympatique course se déroule dans les meilleures conditions de sécurité avec une signalisation frisant la perfection. Certes le risque ZERO n’existe pas et j’ai été bien triste d’apprendre hier soir la chute mortelle de ce journaliste Suedois quelques minutes après mon passage à suivre la tête de la course et pour lui moins de deux heures avant de pouvoir exprimer son bonheur et dire « je l’ai faite ».
    Et puisque le risque ZERO n’existe pas, alors que les organisateurs avaient pris dix-mille précautions, je tiens à m’attarder sur l’inconscience; voire la mauvaise foi de nombre d’automobilistes qui parfaitement informés savaient devoir croiser beaucoup de cyclistes en course mais ne ralentissaient pas pour autant convaincus bien sûr qu’ils étaient dans leur bon droit alors que chevauchant trop souvent et a vitesse élevée l’axe médian de la route dans des courbes sans visibilité parce qu’eux eux mêmes se sentant protégés dans leurs « caisses » n’en avaient que faire de ces courageux cyclstes qui devaient très certainement les gêner.

  5. Richard

    Salut Laurent,

    C’est une bien triste nouvelle d’apprendre le décès d’un confrère cyclosportif. Maryse et moi sommes bouleversés, mais tout comme toi et les milliers d’autres cyclosportifs, nous savons qu’il existe toujours un risque. L’amour du sport, du dépassement, de l’accomplissement nous pousse tous à accepter les risques. Les organisateurs ont sûrement pris tous les précautions possibles. Mais des situations pénibles comme celle-là ne serons jamais éliminées.

    Ayant complété 5 Étapes du Tour, je dois dire que des descentes techniques dans les cols, j’en ai vécu plusieurs. Certaines dans des conditions météo attroces. Le risque était toujours là. Nous devons rester conscients de ces risques. La vie nous est chère.

    Toutes nos sympathies à la famille du disparu. À toi et aux autres participants de la Haute Route, bravo et bon courage. Reprenez rapidement le sourire. C’est sûrement ce que votre compagnon de Haute Route, Pontus, aurait voulu.

    RJ

  6. schwartz patrick

    Triste, éffondré mais aussi en colère d’une certaine manière… je ne suis pas exactement d’accord avec Gérard Bussy,de mettre les automobilistes dans les imprudents, les égoistes,les maladroits… Nous sommes
    tous automobilistes et pas toujours attentifs à 100% !
    non ? Je ne connais pas les circonstances de l’accident
    mais lorsque je roule avec mes potes il n’y a pas une sortie où je ne m’énerve pas; lorsqu’ils roulent de front à trois, démarrage ou relais appuyé sans regarder
    traverser des patelins à 45km/h le dimanche matin en se croyant seuls au monde! je dis toujours que la priorité n’existe pas, ce n’est qu’une règle purement
    théorique pour trouver un (juste?) équilibre entre autos,motos,vélos et piétons; tout est question d’attention et de politesse avec un risque zéro qui
    n’existe pas ! dans ce cas là où l’accumulation de fati
    gue présente tous les dangers,le paradoxe c’est qu’à ce
    moment là, la concentration doit être au maximum !!!
    Dans la seconde où j’ai lu l’article je n’ai pas pensé
    au sportif décédé mais à sa femme et ses trois enfants
    , une vie finie définitivement et quatre vies (au moins)qui doivent survivre à tout prix !
    Dans l’existence, le bonheur avec risque zéro, non plus n’existe pas.
    Cà aurait pu être une belle fête …

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