Hommage…

Rasmussen avec son charisme était un candidat idéal….

Bon, c’est vrai qu’on l’aime bien Pantani.

Le cyclisme espagnol est tellement prolifique que les mots me manquent.
Un espagnol chasse l’autre et à chaque fois les écarts sont substantiels.
En 2 jours sanchez et Contador ont infligé à leurs adversaires 2 coups de massue.
Quand ils embrayent personne ne peut les suivre et à chaque fois celà se concrétise par une victoire en solitaire avec une minute d’avance.
Le coup de bambou de Contador est d’autant plus étonnant que la veille il s’était permis d’attaquer à 8.5 km de l’arrivée ce qui laisse penser qu’il se sentait très fort.
A t’il présumé de ses forces où a t’il été victime d’une Landis inversée?????
Difficile de savoir mais très clairement hier il n’était plus le même coureur que la veille et pourtant il n’avait pas fait fasse à un quelconque aléa de course l’ayant handicapé et imposé des efforts plus grands que ses adversaires.
Ceci étant, celà m’a invité à me remémorer tous ces coureurs espagnols sortis de nulle part ou encore entachés de cas de dopage et la liste est impressionnante:
Aïtor Gonzalez, Pecharoman, sevilla, Caséro, Nozal, Jimenez, Héras, Beloki, Perez, de galdeano, Valverde, Mancébo, Astarloa et j’en oublie et pas des moindre.
Incroyable liste vous en conviendrez, et pourtant le cyclisme espagnol continue à truster les victoires comme si de rien n’était.
Je suis bien perplexe sur la probité des vainqueurs d’aujour’hui à l’aûne des parcours de leurs prédécesseurs.
A se demander si dans ce cyclisme la roue tourne.

La démonstration e encore eu lieu aujourd’hui avec un Contador intenable qui après 45 km devant a encore réussi à se battre pour la gagne et ce malgré les efforts consentis et une fringale la veille.
Pensez donc il se lance tout seul à l’attaque ce qui atteste que personne ne peut encaisser ses démarrages.
Et en cette journée malgré un parcours moyennement propice pour un grimpeur il a multiplié les attaques et même ses 2 adversaires finaux bien plus frais avaient du mal à le suivre.
Une double Landis, voilà à quoi nous venons d’assister.
les écarts sont faibles mais la nature de la démonstration est la même. Imaginez le même scénario sur une étape plus accidentée et là les écarts auraient été bien plus conséquents et peut être aurions nous assisté à une victoire de Contador.
Pour les écarts, je les trouve importants car justement PN se joue toujours à quelques secondes et sans domination outrageante. Historiquement il fallait attendre le dernier chrono et avant celui ci les écarts étaient de l’ordre de quelques secondes. Les victoires de Kelly en sont une parfaite illustration.

Ceci dit, le parcours était très ardu ce qui explique en partie cette course de mouvement. Toutefois le mouvement est toujours venu des espagnols et de colom qui jusque là nous avait pas habitué à de telles capacité d’accélération.
Autre fait marquant le réveil des français et ce de façon collégiale. Pensez donc 6 dans les 20 premiers presque jeu égal avec les espagnols (7 dans les 20 premiers).
Le cyclisme national n’avait pas été à pareille fête depuis fort longtemps.
Ils n’ont jamais été à l’initiative des grandes bagarres mais ont réussi à suivre. C’est un fait nouveau, avec un Moreau qui pointe la tête lui qui n’est pas habitué aux bons débuts de saison.
J’en retire que Contador est irresistible que ce soit en chrono, montagne et sur parcours vallonés.

Pantani le 14 février oui, je m’en souviens très bien, le même jour ma mère faisait un infarctus. Aucune corrélation entre les deux…