On apprend, via diverses sources d’information, que c’est en France, plus précisément à travers les colonnes de L’Équipe, que le rapport – accablant pour l’UCI – des examinateurs indépendants sur le dernier Tour de France a été rendu public alors qu’il ne le devait pas. Une authentique "fuite" donc, et l’UCI, très embarassée de cette histoire puisque parraissant très mal dans l’affaire, semble chercher à identifier le ou les coupables plutôt qu’à faire un examen de conscience. L’UCI s’en prend même à la France en affirmant constater "qu’une fois de plus ces fuites d’informations, absolument inacceptables, proviennent régulièrement de la France et ont toujours comme cible privilégiée le cyclisme." On vise évidemment le ministère des sports ainsi que le Conseil de prévention et de lutte contre le dopage, deux organismes français qui ont le mérite d’avoir une approche réaliste face au problème du dopage. On regrettera de voir qu’une fois de plus, l’UCI semble vouloir "protéger" le milieu plutôt que d’encourager ceux qui ose le défier dans le but de l’assainir.

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