Le président français Nicolas Sarkozy à la conférence de Copenhague sur les changements climatiques : "il faut changer de braquet pour cette conférence…". C’est bien connu, le vélo, c’est bon pour l’environnement autant que pour la santé du type qui pédale dessus !
Batrick P
Je découvre une facette de ta personnalité: boutefeu. Dans un sens « excitateur ».
Parce que tu viens de prononcer un nom qui devrait en déchainer quelques-uns. En conscience, certainement.
Remarque qu’il avait déjà évoqué le dopage dans le vélo à propos de Lance Armstrong. Et qu’on l’a vu en photo avec un membre pédalant (anciennement) de la nouvelle haute société inculte, un autre spécialiste en pharmacie qui fait maintenant fortune en vendant du sucre au prix de la viande à de naïfs cyclo.
Scottforever
Salut Laurent
Tu me coupes l’herbe sous les pieds…
Je voulais faire le même petit commentaire sur notre Blog Velogessien.com
toi aussi ça t’a interpelé !!
Bien vu (entendu)
A bientôt
francisponch
Puisqu’on parle Copenhague, voila un petit lien d’une vidéo sur « la ville du vélo » et l’integration de la bicyclette en ville, de la sécurité et des automobilistes 🙂
http://www.streetfilms.org/copenhagen%E2%80%99s-climate-friendly-bike-friendly-streets/
Pierre Dumais
Si j’avais à choisir une bonne bouteille, j’aimerais mieux un petit rouge de Sarko avec du caractère plutôt qu’un Harper vinaigré.
alain39
En parlant de braquet je m’interroge sur les braquets utilisés aujourd’hui par les pros en montagne.
Quand on compare le coup de pédale des coureurs on constate que depuis les années 90 les cadences sont devenues beaucoup plus rapides.
Cette accroissement des cadences de pédalage ont débouché sur un accroissement de la vitesse.
Ceci est contraire à ce qui a longtemps été communément partagé à savoir que les meilleurs faisaient la différence sur leur puissance et non leur vélocité.
Les exemples sont légion entre les Merckx, Hinault, Fignon, Lemond et autres qui écoeuraient leurs adversaires en usant de leur puissance supérieure.
Même les meilleurs grimpeurs tiraient gros il suffit de visionner Delgado et autres purs grimpeurs qui avaient des fréquences de pédalage certes plus élevées que les coureurs puissants sans pour autant abuser de la moulinette sauf lors des accélérations.
Visuellement on peut penser que les coureurs utilisent des braquets plus petits ou à tout le moins les mêmes braquets mais qu’ils moulinent plus vite.
Aussi Sarko s’est trompé dans son analyse car aujourd’hui il semble que tout se joue non pas sur le braquet mais sur la fréquence de pédalage.
Une fois encore Sarko se trompe ce n’est pas le braquet qu’il faut changer mais le rythme de pédalage.
Encore une expression à bannir de notre vocabulaire et ce depuis l’avènement de l’EPO.
Force est de constater que le dopage a des conséquences qui vont au delà du seul monde du sport et que nos politiques devraient en tenir compte pour ne pas dire des inepties.
plasthmatic
Celui-là a changé de braquet depuis la mi-novembre :
http://patrick.bernard.over-blog.com/articles-blog.html
Info livrée à tous ceux qui sont curieux de mettre un visage sur un pseudo pa
plasthmatic
… sur un pseudo pas tellement anodin … Ou plus si goût de le lire.
Roger13
Alain39 tu veux certainement dire Force plutôt que puissance.
Puissance= Force X vélocité
alain39
Merci plasthmatic pour le tip sur le site de P Bernard.
Super un vrai régal avec des photos somptueuses.
Je pense que je vais pas mal visiter ce site qui gagne à être connu.
Décidemment l’ami Patrick est plein de surprises et il a la gentillesse de nous faire partager sa passion.
Merci Patrick.
Oui roger je parlais plus de force que de puissance au sens physique du terme.
Ceci étant dans le jargon on a longtemps fait l’assimilation et un coureur puissant était celui qui arrivait à tirer plus gros que les autres et qui donc les asphyxiaient.
La différence ne se faisait pas sur la cadence de pédalage mais la capacité à mettre une dent de mieux tout en conservant une certaine souplesse de pédalage.
Je me rappelle sur une course où un ancien catégorie 1 en haut d’une bosse (juste sur le faux plat descendant et dans la descente) nous avait fait exploser en embrayant sur le 53×12. Avec le 52×13 on ne pouvait plus le tenir car nous étions en surrégime et je suis resté dans sa roue en pur effort anéorobie tournant les jambes comme un malade et bien évidemment manquant de souffle. Bien évidemment sur le tour suivant il a renouvellé la manoeuvre et je suis arrivé au sprint complétement cuit.Il a lancé le sprint en force à un peu plus de 250 mètres de la ligne et le tour était joué.
En vieux briscard il avait joué de sa force supérieure pour m’user sur les 2 derniers tours en me mettant par 2 fois dans le rouge. Pourtant il était un grand adepte de la moulinette (je m’entrainais avec lui assez souvent) mais lorsqu’il embrayait il tirait gros tout en conservant une belle souplesse de pédalage.
Aujourd’hui quand Contador attaque j’ai du mal à deviner sur quel braquet il est tant il mouline vite et ne semble pas essouflé.
A priori Sarko en est resté au niveau de mon ancien concurrent et pense encore qu’il faut mettre une dent de mieux pour aller plus vite.
Faux et archi-faux dans le cyclisme moderne.
Batrick P
Merci Alain. Très sincèrement.
Aucune concertation avec Plasthmatic, une simple demande d’autorisation de sa part, réitéré. Comme souvent, le gars a trouvé le ton juste.
Alain, d’accord avec toi pour affirmer que l’EPO a permis d’augmenter les cadences de pédalages avec au moins la même force.
Oui aussi pour affirmer qu’elle a permis des « progrès » dans quasiment tous les domaines. Rappelons-nous:
– Hontchar qui écrase les chronos du Tour 2006 avec une cadence basse, pris à l’EPO avant et après.
Sosenka qui, sans palmarès, crée la surprise en battant le record de l’heure assez récent de Boardmain en bouleversant tous les principes de la piste sur un braquet de 54/13 poussé à la cadence de 84 trs/mn; contrôlé positif par la suite (pas à l’EPO, certes, mais qui prend le risque du dopage prend nécessairement celui de l’EPO, pour plein de raisons évidentes).
Musseuw qui enchaine les victoires dans les Flandriennes avec un pédalage en force, dont on sait depuis qu’il trafiquait en plus d’en croquer.
alain39
Je t’en prie Patrick, je suis toujours sincère dans mes comentaires et ton site est un vrai régal et d’ailleurs j’invite les lecteurs de la LFR a venir y faire un tour.
Concernant l’EPO il semble qu’il y ait eu 2 écoles.
Celle qui orientait les effets de l’EPO sur la fréquence de pédalage (Indurain, Armstrong, Contador, Bartoli, Botéro) et une autre qui misait sur la force pure (Bugno, Rominger, Riis, Chiappucci, Ullrich, Museuw etc..).
Le seconde école semble avoir pris le dessus.
Je ne suis pas un spécialiste en la matière mais je crois deviner qu’il est plus difficile d’augmenter la fréquence de pédalage et que les résultats semblent être meilleurs sur la durée.
Nous savons tous qu’un pédalage en souplesse meutri moins les muscles et permet de conserver une bien meilleure souplesse qui normalement est synonyme de meilleur rendement.
Qui plus est cette souplesse permet de mieux récupérer et d’être plus explosif.
Quand on visionne sur youtube les montées de l’Alpe d’huez on voit combien les fréquences de pédalage ont augmenté et ce d’un seul coup.
C’est impressionnant entre un Herrera et un Armstrong.
On a l’impression que Herrera est planté, un coup de pédale de cyclotouriste. Même un Millar qui avait la réputation d’emmener petit dans les cols (comme Caritoux et Breu) semble ahaner sur un développement trop grand. Fini les mouvements de piochement du haut du corps. Les gars montent presque sans déhanchement. L’impression d’effort est moindre pourtant la vitesse est là (notamment la rotation des jambes dans des pourcentages élevés)et nous savons qu’ils sont au point de rupture et qu’ils devraient donc un peu se désunir.
Et puis nous n’assistons plus au soudain affaissement où le coureur amené à la rupture perd d’un seul coup son coup de pédale harmonieux et semble planté sur un développement trop grand. Quand Armstrong se fait làcher par les frères Schleck il conserve sa fréquence de pédalage et ne craque pas. Il ne connait pas une baisse de régime soudaine mais semble plutôt « cruiser » à un niveau de puissance qu’il ne peut dépasser. Et il maintient le rythme pendant des kilomètres sans jamais se désunir. Ca ressemble de plus en plus à des courses de dragsters, le plus puissant l’emporte et l’autre ne craque pas pour autant. Les coureurs ne semblent jamais atteindre leurs limites physiques.
Je me demande quelles sont les sensations des coureurs car définitivement elles ne peuvent plus être comparées à celles que nous connaissons. Un autre monde qui a donné lieu à l’apparition d’extra terrestres qui pratiquent un sport bien différent de celui pratiqué par le commun dees mortels.
Mailleurs voeux à tous les lecteurs de LFR et à Laurent notre si dévoué hôte.