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Guillaume Prébois grimpe le Mauna Kea

C’est assurément une des montées les plus difficiles au monde: le Mauna Kea, sur l’ile de Kona à Hawaii. 4205 mètres d’altitude, et de longs passages à plus de 20%.

Guillaume Prébois vient récemment de se hisser tout là-haut, dans le cadre de son projet « Les toits du monde ».

J’ai eu la chance de rencontrer Guillaume sur les 4 premières étapes de la Haute Route cet été et il m’a impressionné par son niveau, qui lui permettait de jouer la gagne sur les étapes, devant. Certaines images de son ascension du Mauna Kea deviennent, dans ce contexte, tout à fait impressionnantes et on peut aisément deviner toute la difficulté de cette ascension.

Merci Guillaume de ce vidéo, tu nous fais rêver un peu en cette période où nous en avons bien besoin!

 

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19 Commentaires

  1. Enzo

    Je connais encore pire : le Scanuppia en Italie, 8 km à 17,5% avec des passages à 45%
    En tous cas, bravo à lui et j’espère qu’il a fait la descente ^^

  2. Michel Chiasson

    Felicitation et Merci pour ce video

  3. Zut

    Pas trop de vidéos de la sorte sinon, l’hiver sera long…
    Superbe !!

  4. La video rends bien compte de la difficulté ! Impressionnant !!!

  5. Matthieu

    On va encore me traiter d’écolo rétrograde, mais le projet Toits du Monde (« Grimper au sommet de la route la plus haute de chaque continent ») n’est pas très respectueux de l’environnement, il me semble. Une journée de vélo, une caméra suiveuse, un billet d’avion, une journée de vélo, une caméra suiveuse, un billet d’avion, une journée de vélo, une caméra suiveuse, un billet d’avion, une journée de vélo, une caméra suiveuse, un billet d’avion, une journée de vélo, une caméra suiveuse, un billet d’avion: c’est ça, le projet?

  6. BP

    L’entregent, Matthieu, voilà tout à la fois la fin et les moyens. Etre dans le monde, que dis-je, le Monde, là où vit confortablement sans travailler et, suprême délice, daigne ou non accepter les courbettes et révérence de la populace.
    Vivre confortablement sans travailler, et mieux sans trop nuire, et là ton réquisitoire est terrible, ce pourrait être respectable… avec de l’humilité.

  7. regis78

    Très cher Matthieu Respirer dégage du CO2 donc pollue !!! vivement la fin de l’humanité que la planète respire enfin……
    Juste pour conclure, merci Guillaume pour l’effort et pour les images ça fait plaisir ça fait rêver ça donne envie de pédaler !!!!!

  8. BP

    Décrèter la conclusion est prétentieux!
    Ton argument introductif est idiot!
    Quant au mépris intermédiaire, la qualification est déjà donnée!
    C’est brutal? Outre que c’est plus sain que le mépris, en l’occurence, la vrai brutalité s’exerce contre les générations futures par la destruction de leur environnement.

  9. Matthieu

    Régis. Le carbone que je rejette en respirant vient de mon alimentation, et non pas de la combustion de pétrole. Le C02 que je rejette en respirant n’est pas d’origine fossile, et il s’intègre au cycle du carbone. Le CO2 qu’un avion rejette est d’origine fossile, et ne peut être recyclé: ce CO2 en excès contribue au réchauffement climatique.

    Vous pouvez vous informer sur le Cycle du Carbone sur cette page (entre autres): http://cycleducarbone.ipsl.jussieu.fr/index.php/visiteurs/2012-06-11-15-23-06/cycle-plus-complique

  10. Maxime Maltais

    Salut Matthieu, on pourrait analyser la formule 1, le tennis, le golf, la NHL, la NFL, le Protour … sur le plan du bilan énergétique et ça ne finirait jamais !

    Il existe des site pour discuter de bilan énergétique et d’empreinte environnementale !

    Bonne saison morte !!! 🙂

  11. p'tit lucien

    Si c’est pour faire un bilan carbone du cyclisme, autant le faire d’abord pour la caravane monstrueuse du Tour de France et des autres grandes courses. Sans compter le piétinement de zones montagnardes naturelles par des centaines de milliers de spectateurs et les millions de déchets de toute sorte jetés sur les bords des routes. C’est là qu’il y a un vrai problème. Surtout si, dans un autre contexte, le vélo est le symbole même du moyen de transport écologiquement durable.

    Disons que si l’ami Prébois avait fait son exploit avec un ou deux potes à lui, la même voiture suiveuse aurait pu servir pour les trois et on aurait trois fois moins d’émission de CO2 par paire de mollets.

    Quant à l’avion, ouais, c’est vrai, c’est pas très propre. Bon au moins depuis cette année, tout avion qui sort d’Europe est soumis à un quota d’émissions à ne pas dépasser, à moins de payer pour acheter des crédits supplémentaires. Donc Guillaume en achetant son billet devrait compenser en contribuant (un peu) à financer les politiques de lutte contre le réchauffement.

  12. plasthmatic

    Bon, ben j’ai fini par la regarder alors, la video. Avec une émotion intense toute compassionnelle au moment du point rageur de la victoire. Bon, en même temps, y avait pas d’adversaire. Rien à vaincre, en somme. Sinon, j’ai peut-être du bol, même bien coincé quand même en haut à droite du plus beau pays du monde, mais j’ai à portée de vélo voire d’un bref trajet voiture beaucoup mieux comme endroit ; effectivement, les routes et les chemins m’y rapprochent un peu moins du soleil, mais enfin, vu les proportions des distances …, et surtout, surtout, sans le gus derrière qui me prête en permanence les yeux de sa caméra histoire que je puisse déjà commencer de me mirer en direct, plein effort, avant de détourner les images de leur mobile premier, histoire de donner du rêve aux gens, tout généreux que je suis.

  13. sylvain

    pas d’adversaire, rien à vaincre ……..
    argument introductif idiot……
    et la caravne passe…..

  14. sylvain

    pas d’adversaire, rien à vaincre ……..
    argument introductif idiot……
    et la caravAne passe…..et les toutous…

  15. Merci à Guillaume Prébois de nous offrir ce genre de reportage vidéo. Il contribue par son action, à donner envie à certains de se déplacer à vélo et donc fait avancer à sa manière, le véritable développement écologique d’avantage basé sur le moyen et le long terme. Car oui en effet, il pollue un tant soit peu, mais c’est en mettant ce genre d’exploit en avant, très dure et où il n’y a rien à gagner (quoi que…), que tout le monde pourra peut-être enfin se dire : « si cet homme est capable de ça, alors nous, nous pouvons peut-être également y arriver… » Et comme le dit très justement regis78, ça fait plaisir ça fait rêver ça donne envie de pédaler !!!!! Alors, les gains en terme d’emprunte carbone seront énormes lorsqu’une grande partie d’entre nous aura plaisir, rêvera et aura envie de pédaler, prendra son vélo à la place de sa voiture, ne serait-ce que pour se rendre à son travail à la simple force de ses petits mollets !… Mais ça, malheureusement, il n’y a que les « vrais » écologistes bien pensants et rétrogrades, respectueux à 100% de l’environnement, qui peuvent prétendre y arriver…

  16. Max

     » Miroir, mon beau miroir, dis moi qui est la plus belle

    -Non ma reine, tu n’es pas la plus belle, car Paul Prébois est encore plus beau et plus fort que toi »

  17. Max

    Guillaume, pas Paul…

  18. Matthieu

    A noter: je ne parle pas du bilan carbone du cyclisme, mais du bilan carbone du projet « Toits du Monde »; à savoir «Grimper au sommet de la route la plus haute de chaque continent». Ca n’a rien à voir.

  19. p'tit lucien

    Mathieu et Emmanuel Rives: sur le fond je suis bien d’accord avec vous sauf sur un mot: les écolos, même bien pensants, ne sont en rien rétrogrades ! (sauf éventuellement les partisans de la  »deep ecology », mais ceux-ci sont une petite minorité bien radicale).

    Maintenant, le Guillaume Prébois, après le Mauna Kea, est-ce qu’il a dans sa liste la fameuse route Lima-La Oroya, au Pérou, qui passe par l’Abra de Anticuna à 4818 mètres d’altitude ?

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