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Grand DiLuca sur un petit L-B-L

Voici les nouvelles qui ont retenu notre attention au cours des derniers jours et qu’on commente pour votre bénéfice: 1 – L’Italien Danilo DiLuca, un des playboy du peloton pro européen, coureur de style aussi, a d’ors et déjà réussi sa saison 2007 puisqu’il "a remporté aujourd’hui la Doyenne":http://grahamwatson.com/gw/imagedocs.nsf/updateframesetcall?openform&07lbl grâce à un bel effort dans les tous derniers kms, alors que le rythme de course était très élevé. Sorti avec Franck Schleck à 4 kms de l’arrivée, il s’est envolé aux 400m pour résister au retour de Valverde, le Luxembourgeois Schleck complétant le podium. Ce L-B-L ne passera toutefois pas à l’histoire, la course ayant pris beaucoup de temps avant de s’animer. Une échappée matinale s’est bien développée, mais c’est du classique. Derrière, on a longtemps musardé et ce n’est qu’après la Redoute, escaladée en peloton (!!!), que ce qui restait de l’échappée matinale a été repris. Ce n’est vraiment que sur l’attaque de Schumacher dans la côte de Sprimont que la course s’est emballée. D’abord accompagné de quelques autres coureurs, puis seul, Schumacher aura fait un joli numéro dans le final aujourd’hui mais sans succès, se faisant reprendre par un gros peloton au pied de la côte de St-Nicolas. Les attaques ont alors fusé, notamment celles de Cunego, de Bettini, de Gadret, mais sans succès non plus. Du coup, ils étaient plus de trente à se présenter dans Ans, signifiant que les 260 bornes de la course n’avaient pas réussi à opérer une sélection plus importante que cela. Bizarre… et les commentaires sont nombreux ce soir pour en expliquer les raisons. Pour certains, il faut revoir le final et remettre l’arrivée à Liège, et non pas à Ans, de façon à rapprocher la côte de la Redoute de l’arrivée. D’autres déplorent certains tronçons à 4 fois dans le final, laissant peu de chances aux échappées. D’autres encore prônent le retour de certains bosses anciennement au programme, notamment les Forges, célèbres sur L-B-L. Enfin, certains n’hésitent pas à dénoncer une fois de plus les radios de course, des objets qui selon eux tuent le suspense et la tactique en course. Notre avis? C’est simple, le peloton devient de plus en plus homogène, c’est évident. Alors qu’au temps de Merckx pas plus de 7 ou 8 coureurs pouvaient s’imposer sur ces grandes classiques, ils sont aujourd’hui trente à pouvoir jouer la gagne au départ de chaque épreuve. Dans ce contexte, il faut trouver des terrains pour permettre une sélection, sans verser non plus dans l’excès qui favoriserait forcément le dopage. Sur L-B-L, nous sommes d’avis qu’il faudrait replacer certaines bosses comme les Forges tout en éliminant les portions trop roulantes sur des voies rapides. Sinon, pourquoi faire l’effort dans la Redoute si juste derrière il y a 10 kms de plat sur de belles routes bien droites permettant aux coureurs largués de revenir? Et surtout, il serait grand temps de restreindre l’usage des radios de course. Pourquoi ne pas les interdire sur certaines épreuves seulement, comme les 6 ou 7 plus grandes classiques du calendrier? On pourrait prendre le prétexte de préserver l’histoire et la tradition de ces épreuves historiques, ayant toujours été courues sans ce support technologique… Il ne s’agit donc pas de bannir complètement l’usage des radios en cyclisme, ces outils pouvant être utiles dans certains cas comme les premières étapes des grands tours ou ca roule toujours vite et ou les chutes sont fréquentes. Mais sur certaines courses d’un jour, pourquoi ne pas les interdire? 2 – "Interview video en italien avec Danilo DiLuca":http://www.velo-club.net/article?sid=37994, juste avant L-B-L. Parce que l’Italien est tellement la langue du vélo… 3 – "Belle reconstitution des exploits qui ont fait la légende de L-B-L":http://www.lequipe.fr/Portfolio/Cyclisme/PORTFOLIO_LIEGE.html. 3 – Tout le monde qui suit d’assez près le cyclisme professionnel sait que Bjarne Riis s’est probablement imposé sur le Tour 1996 en étant chargé comme un mulet. Les rumeurs ont souvent fait état d’un taux d’hématocrite supérieur à 60%. Ces rumeurs seront peut-être bientôt confirmées si on considère "les récentes déclarations de Jef D’Hont":http://www.lequipe.fr/Cyclisme/breves2007/20070428_164937Dev.html, un ancien soigneur de la Deutsche Telekom au milieu des années 1990. Il soutient avoir vu les médecins administrer de l’EPO aux coureurs. Le plus inquiétant ? C’est à ces médecins que la "nouvelle" T-Mobile a confié le nouveau programme anti-dopage de l’équipe, un programme supposé leur faire une virginité totale quant aux questions dopage. On nous prend vraiment pour des imbéciles… 4 – L’UCI, ASO et les équipes professionnelles du ProTour se rencontreront début mai pour parler encore et toujours de dopage. C’est qu’ASO prend les grands moyens pour essayer, dans la mesure du possible, de garantir un prochain Tour de France exempt d’affaires. Nous sommes heureux de la démarche, seuls les trois grands tours ayant semble-t-il compris toute la menace qui pèse actuellement sur le vélo. C’est aussi les organisateurs de courses cyclistes qui seraient les premiers touchés des affaires de dopage si jamais les sponsors se retiraient en masse de ce sport… 5 – La plus belle épreuve du calendrier selon nous, le "Tour de Romandie":http://www.letourderomandie.ch/, débute mardi "avec comme têtes d’affiche Savoldelli et Pereiro":http://www.velo101.com/actualite/default.asp?Id=12308. Le premier prépare son Giro, le deuxième le Tour. Le vainqueur sortant, Cadel Evans, est aussi de la partie, de même que Denis Menchov.

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12 Commentaires

  1. Christophe

    Je trouve aussi que le parcours a été un peu trop aplani ces dernières années. Le site d’un cyclotouriste décrit ces difficultés disparues :
    http://ylessart.club.fr/classiques/doyenne.htm

    La course se déroule aussi plus tard dans la saison que par le passé, où elle avait lieu avant l’Amstel : les conditions météo qui pourraient durcir la course sont plus rarement au rendez-vous.

  2. Patrick B

    Je l’avais écrit avant-hier: trop plat, le parcours de L-B-L.
    Comme est beaucoup trop plat le parcours du Tour de France depuis de nombreuses années.
    L’augmentation de la vitesse qui a accru les effets de l’abri, y compris en côte, et le nivellement des valeurs, n’ont pas été pris en compte par des organisateurs à la fois trop peu cyclistes et trop peu scientifiques. Les parcours se sont adoucis quand ils auraient du être durcis. Les finalités que sont le suspens (au sens où il ne se passe rien pendant une première partie de la course, voir les 10 premières étapes du Tour ou les 150 premiers km de L-B-L) et les arrivées au sprint dans de grandes villes dans lesquelles on entre par des voies rapides n’apportent au cyclisme que pertes d’intérêt. Oui, il faut avouer que la majeure partie des étapes du Tour sont très peu suivies, parce que de trés peu d’intérêt. Il est quand même incroyable que les étapes du Tour soient moins dures que de simples cyclosportives. Et je ne parle pas des plus dures, imaginez les belles étapes que pourraient nous offrir l’Ardèche ou la Lozère: pour les parcours, il suffit de regarder les cyclosportives.

  3. mende ca va un moment mais les routes sont deprimantes et il y a pas un spectateur à 10 km à la ronde!!

  4. patrick B

    Personnellement, rouler près des Bondons, du Col de la Loubière, du Col de Finiels des Gorges du Tapoul ou du Lac de Charpal, pour rester près de Mende, cela ne me déprime pas, bien au contraire. En revanche, l’approche de Bordeaux par la Nationale (ou autres d’ailleurs) ne m’attire pas pour un sou. Et tout ça y compris comme spectateur. Es-tu bien sûr que je fasse partie de la minorité? Je crois, moi, qu’il y a plus de spectateurs là-haut qu là-bas; et je suis certain qu’il y a plus de téléspectateurs. Enfin, égoïstement, je préfère. Libre à toi de ne pas préférer le même cyclisme que moi…

  5. alain39

    Jour de fete avec une belle victoire de di luca. La course courue sous un soleil de plomb a quelque peu nivelle les niveaux mais ceci etant les costauds etaient deavnts.
    Valverde etait encore le plus fort mais Di luca le plus malin.
    Pour ceux qui pensent que la doyenne est trop plate je les invitent a emprunter son parcours et on en reparlera apres.
    Non messieurs ce printemps plus que clement y est pour beaucoup car d’une part un plus grand nombre de coureurs sont en forme et d’autre part cela rend les conditions de course moins difficiles.
    Bon debut de semaine avec la demission de Basso qui ne trompera personne a savoir que la DSC s’en est debarasse avant que son dopage ne soit confirme.
    Au tour de Bruyneel de partir et la boucle sera bouclee.
    Si d’aventure Puerto concerne 103 coureurs je predits un francais sur le podium du tdf 07.
    Ouah quelle belle annee avec de nouveau des francais occupant les devants et une campagne de classiques pleine de suspense.
    Mon dieu pourvu que cela dure car ma foi tout ceci va dans le bon chemin.

  6. patrick B

    Je me demandais qui allait sortir cet argument: “va faire le parcours et on reparlera après”. Bing, c’est Alain. J’en attends deux autres, un du même style, “on verrait bien ce que tu ferais, dans le peloton de L-B-L”, et un du style “pousse au dopage” de la part de ceux qui n’ont pas compris que le dopage commence sur les épreuves de 200 m sur piste, et qui sont prêts à dénaturer leur sport.
    Je n’irai pas faire le parcours, trop loin. Et si j’y allais, je me contenterais d’aligner les bosses; les 4 voies, non merci. Alors, je me contente des données chiffrées; oui, monter un mur de 1 km à 11%, même avec des passages à 17% (et donc d’autres largement en dessous de 10%), et une dizaine de côtes de 1 à 3 km à des pentes de 5% à 8%, ce n’est pas terrible surtout pour un pro. Et j’affirme que le parcours est trop plat, tout comme celui de la Flêche, de l’Amstel, de Milan San Remo, des classiques de Hambourg, de Francfort, de San Sébastien et de Zürich. Je sais à quels retours je m’expose, quelles perches je tends aux spécialistes de l’opposition. Mais je persiste. Outre que je ne suis pas pro, outre que je cours des cyclosportives plus accidentées MAIS BIEN ENTENDU MOINS EPROUVANTES (ce n’est pas sur ce point que j’argumente, veuillez ne pas travestir ma position), je persiste dans l’idée que ces parcours trop plats rendent ces épreuves moins intéressantes pour les bons coureurs comme pour les spectateurs et les téléspectateurs. Et que le cyclisme s’enrichirait de les rendre plus difficiles. Mêmes mes sorties d’entraînement comporte en fréquence, longueur et pente des côtes au moins aussi difficiles que celles des courses sus-citées. Alors, certes, les meilleurs sont (encore) devant, mais, moi, je me suis emmérdé devant ma télé. Et je suis convaincu que cela n’aurait pas été le cas avec moins de voies express entre des bosses trop espacées. Et que cela n’aurait pas été inhumain de demander aux pros d’emprunter un parcours aussi difficile que ceux des cyclos!
    Enfin, affirmer qu’on doit compter sur le mauvais temps pour générer de la sélection, c’est apporter de l’eau à mon moulin!

  7. gabaston pierre

    Ce n’est pas le parcours généralement qui fait la difficulté d’une course mais les coureurs.Dans le cas de L.B.L, deux éléments à mon sens rendent la course soporifique : – la longue descente du Sart-Tilman jusqu’a Liège sur la 4 voies qui handicape les echappés ayant peu d’avance, – L’arrivée qui devrait être soit au centre de Liège, soit à Ans mais sans passer par St Nicolas, comme en 1997.
    Quant à la difficulté, j’ai fait le parcours en cyclo, il est rude, plus difficile qu’une étape de montagne -je vis au pied du col d’Aubisque, et j’ai participé en tant que coursier à des courses avec des cols.Ce parcours est terrible car le vent est omniprésent mais aussi les bosses à pourcentages irréguliers obligent à jouer en permanence du dérailleur. Difficile comme dans un col de trouver un rythme régulier.

  8. alain39

    @ patrick,
    souvent nous partageons les memes analyses mais pour LBL il semble que notre experience differente du velo ne nous permet pas d’apprehender la competition de la meme facon.
    Le plus dur en course sont les changements de rythmes, les accelerations subites qui font grimper les pulsations au dela de 185 et qui font monter l’acide lactique dans les jambes.
    Sur ce point LBL est un monstre de course, car toutes ces petites cotes montees a bloc finissent par user l’organisme et d’un seul coup l’acide lactique sature au niveau des cuisses et on explose. On se trouve a l’arret et il faut attendre quelques minutes pour recuperer quand bien meme on ne pourra retrouver le niveau qui precedait notre coup de pompe.
    Ceci etant, si il reste encore un beau peloton on peut profiter d’une aide precieuse et reintegreer le devant de la course ou des lors on se contentera de suivre trop content d’avoir reussi a revenir meme si on sent parfaitement que l’on est au taquet et que si ca accelere tres fort on va encore sauter.
    C’est ce qui s’est passe sur ce LBL ou la majorite des coureurs devant etaient tout heureux de suivre les meilleurs mais ils n’avaient pas les jambes pour influencer sur la course.
    J’ai couru et je peux vous dire que les courses les plus difficiles etaient celles ou les relances etaient incessantes et ce d’autant plus si les conditions atmos etaient mauvaises. Le coup de surchauffe est vite arrive et meme si on arrive a finir dans le peloton on est cuit, rince.
    Dimanche dernier les conditions etaient parfaites mais cela n’a rien change car les meilleurs etaient devant, seule difference ils ne pouvaient creuser les ecarts.
    S’en est suivie une tactique de course plus attentive les meilleurs attandant la fin pour se departager et content sur leurs equipiers encore presents pour controler la course.
    On court differemment a 10 devants qu’a 50.
    Bravo a Di luca qui a parfaitement joue le coup.
    En effet, quand bien meme il y avait encore un beau peloton groupe il a attaque comme si il n’etaient plus que 4 ou 5 devants opartant du principe que l’ecrasante majorite du peloton etait certes la mais composee de coureurs cuits. Aussi il faisait le pari que la poursuite n’allait pas s’organiser et que donc toute reaction tardive de Valverde (le plus fort indeniablement) renforcait ses chances de succes. Car a la fin ca serait a lui seul de boucher le trou.
    Il a donc laisse Schleck faire la plus grosse partie du boulot et quand valverde est sorti(apres s’ etre rendu compte trop tardivement qu’il n’avait aucun soutien) il a tout donne et reussi a sauver 3 secondes sur la ligne.
    Bravo Di Luca s’est une belle lecon de cyclisme.
    Non ce LBL a ete tres dur mais encore une fois et j’en suis tres heureux la tactique a prime et c’est le plus malin qui a gagne.
    Belle course.

  9. patrick B

    Belle intervention, Alain.
    Effectivement, mon expérience du vélo est assez réduite (mais non inexistante) quant aux types de courses que tu décris.
    Je me rappelle tout de même deux citations.
    Eddy Merckx, d’abord, qui affirmait que les efforts les plus durs étaient les montées de cols à bloc (je pourrais retrouver la citation exacte et sa source en cherchant un peu dans ma bibliothèque, et le ferais prochainement).
    Pierre le Bigault, ensuite, qui imageait un tête à tête en montagne comme un jeu de deux individus posant la main sur une plaque chauffante, le dernier qui la laisse a gagné.
    Ceci dit, et mon intervention insistait là-dessus, ce n’est pas sur la difficulté athlétique que j’argumentais mais sur l’intérêt dégagé par la course, au moins pour les spectateurs et téléspectateurs.

  10. alain39

    ce sont des gouts personnels. personnellement j’aime bien quand ca se joue tres serre, car outre la force brute il faut savoir bluffer, jouer de ses adversaires, les faire douter et surtout savoir prendre des risques.
    C’est plus excitant d’un point de vue intellectuel. Pour ma part j’aimais bien la jouer au sprint car je retirais un plaisir intense de dominer mes adversaires dans les derniers metres. La joie est plus forte, plus envahissante car jusqu’a la fin on a eu le sentiment de pouvoir tout perdre.
    Tout ceci est personnel mais quand on regarde a 2 fois il est clair que sur la fin seuls 4 coureurs etaient au dessus du lot et d’ailleurs 3 sont sur le podium.
    Les meilleurs ne sont pas toujours en mesure de s’isoler a l’avant et cela depend beaucoup des circonstances de course (vent, nb de costauds, pluie, revetement etc..).
    La haute montagne est un autre exercice car les efforts sont plus longs et rarement anaerobie.
    En haute montagne lorsque l’on prend un eclat c’est termine, on bache et on fait rarement l’accordeaon. Alors que sur un LBL couru dans d’excellentes conditions et qui plus est en peloton on arrive a faire l’accordeon et ca fait tres mal. En effet, c’est dur d’etre de facon repetees a la limite voir d’exploser un peu, reintegrer le devant pour de nouveau se prendre une mine.
    On se fait tres mal a ce petit jeu et a l’arrivee on est explose.
    Pour ma part c’est ce qui me faisait le plus mal surtout quand on est en manque de competition, car le rythme nous fait defaut meme si on est costaud et que sur une montee seche on pourrait lacher tout le monde.
    Non ce LBL etait une belle course mais pas spectaculaire.
    Au moins il y avait du suspense de la tension.
    Mieux que ces courses cadenassees par une equipe avec un numero de voltigeur du leader.
    Non definitivement cette course ressemblait plus au cyclisme de ma jeunesse et quand la nostalgie nous tient on ne peut pas argumenter c’est plus du domaine de l’affectif.

  11. patrick B

    La fin de L-B-L était belle, les plus costauds ont fini par être devant, et la 11ème place de Pineau est superbe derrière 10 beaux champions. Mais j’aurai bien vu quelques côtes de plus et moins de plat.
    C’est vrai que la souffrance est terrible quand on subit une course avec de nombreuses variations de rythme, tout comme est terrible la montée d’un col où on s’accroche à mort km après km. Florent Brard disait fort justement qu’“on n’avait pas la mémoire de la souffrance”. C’est ce qui fait qu’on se permet parfois de refaire la course au bistrot, “j’aurai pu attaquer etc…”. Personnellement, j’ai des souvenirs d’avoir souffert terriblement dans des cols de cyclosportives, mais j’ai du mal à me souvenir de la souffrance elle-même.
    je ne te surprendrai pas en te disant que les seuls sprints que j’ai réussi se situaient en haut d’une longue montée, où la résistance longue aux lactates prend plus encore le pas sur l’explosivité.
    Avez-vous remarqué que le tout jeune Roman Kreuziger (21 ans dans quelques jours) a confirmé au prologue du Romandie sa belle perf de Paris-Nice. Et encore, les commentateurs n’ont pas vu son saut de chaîne dès le départ (cela arrive assez souvent, peut-être le choc au pied d’une rampe de lancement trop inclinée est-il trop important).

  12. carrement vrai!! le meme brard qui disait qu’au depart d’une cyclo plate il y a 400 coureurs et au depart d’une montagnarde de 250 km ils sont 7000, dont les trois quarts qui disent qui ne le referont plus jamais à l’arrivee …et le lendemain demandent ou ca se deroule l’annee suivante!!!

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