1 – "Bonjour à vous tous. La lecture journalière de LFR m’est devenue indispensable. Bravo à l’auteur du site, bravo pour le pool 2008, c’est super, et aussi bravo pour le reclassement de Zerti; voilà quelqu’un qu’on connait pas, qui m’est sympathique parce qu’il s’est planté, et avec bonne humeur acceptait finalement de se trainer en queue de peloton. Quelle belle leçon. En lisant tous ces commentaires je suis épaté par les connaissances cyclistes (et pourtant j’aime le vélo depuis…50 ans), par la qualité de l’écriture
Ce commentaire laissé par un fidèle lecteur nous est allé droit au coeur et on tenait à le remercier chaudement. Nous y tirons une bonne dose de satisfaction et de motivation. Et on remercie tous nos lecteurs de faire de ce site un site crédible, respectable et hautement compétent sur les choses du cyclisme.
2 – Calyon, c’est le nom d’une équipe cycliste québécoise qui a vu le jour il y a 3 ans environ. On y comptait quelques coureurs de la région de l’Outaouais, dont certains sont des amis, tous d’excellents coureurs cyclistes d’ailleurs, des gars motivés, durs au mal, passionnés aussi. Tous ont quitté en bloc le navire à la fin de la saison dernière et La Flamme Rouge se demandait pourquoi. Le récent article publié par un jeune coureur ayant rejoint l’équipe durant l’intersaison jette un éclairage instructif sur ce qui se passe au sein de cette équipe.
La Flamme Rouge n’ira pas plus loin dans ses commentaires sur la situation chez Calyon. Qui sommes-nous pour juger ? Il faudrait aussi entendre d’autres versions pour se bâtir une opinion complète de la situation. Nous mentionnerons simplement que cette situation nous attriste, les équipes permettant de développer des jeunes coureurs n’étant pas nombreuses au Québec. C’est dommage que l’une d’elle soit en apparence disfonctionnelle, du moins pour plusieurs coureurs qui y ont transité.
3 – On vous disait être de grand fan du Tour de Romandie, la plus belle épreuve par étape du calendrier selon nous. Voici une des raisons de notre affection pour cette épreuve. Et on vous parlait de la qualité irréprochable de l’organisation… une qualité manifeste.
4 – Très intéressante interview avec le coureur canadien Ryder Hesjedal qui nous parle de ses ambitions pour le prochain Giro d’Italia, dont il sera. Ce n’est pas si souvent qu’un coureur canadien a accès à de telles épreuves, aussi nous suivrons sa progression avec intérêt.
5 – Giro toujours, voici un petit reportage photo de la reconnaissance du Plan de Coronès que se sont tapés quelques coureurs pro récemment, dont DiLuca, Simoni, Ricco et Soler. Rappelons que le Plan de Coronès sera monté contre le chrono cette année, ce qui promet des écarts importants. Le Giro se jouera peut-être là.
On ne sait pas vous, mais une impression de grande classe se dégage de ces coureurs à l’entrainement. Le matos, peut-être…
6 – Giro encore et nostalgie devant ce beau petit reportage écrit et photo du dernier exploit de Marco Pantani, quelques mois avant sa disparition. C’était en 2003 dans le "Cascata del Toce", l’arrivée étant jugée au sommet de cette patate. Pantani, loin au général, avait mis le feu aux poudres dans l’ascension, déchaînant les tifosis, ravis de voir renaître "Il Pirata" de ses cendres. Plusieurs fois, le groupe de chasse revint sur Marco, plusieurs Marco ré-attaqua, réussissant à prendre enfin le large sur une x-ième accélération dont lui seul avait le secret.
On s’est senti revivre ce jour-là.
Mais c’était sans compter sur Simoni, maillot rose. Un geste qu’il avouera avoir regretté plus tard.
Simoni fut en effet le seul à revenir sur Marco dans un premier temps, et à le déposer dans le final. Il n’en avait aucune raison, Marco n’étant nullement une menace pour son maillot rose. Généralement, dans ce genre de circonstances, le leader se montre magnanime devant un ex-champion qui joue son baroud-d’honneur. Nous l’avons vu avec Roche à la Bourboule sous le règne Indurain dans le Tour. Avec Fignon aussi, avec LeMond.
Simoni, manquant d’envergure ce jour-là (on reconnaît aussi les champions à cela) et agissant dans le feu de l’action, ne voulu cependant faire aucun cadeau à Pantani, ce dernier ne lui en ayant jamais fait non plus durant ses heures de gloire, notamment sur le Giro 1998.
La question reste aujourd’hui entière: Pantani serait-il encore vivant aujourd’hui s’il avait gagné ce jour-là ? Une victoire eut été une formidable relance à sa carrière. Pantani marchait à l’émotion, au moral, à la grinta, la perfection étant atteinte quant il avouait être au prise avec une petite "bronchita". Une victoire ce jour-là, dans la montagne, devant les tifosis, l’aurait galvanisé pour des mois… La Flamme Rouge demeurera convaincu qu’il y a des événements comme celui-là qui changent le cours des choses.
alain39
Etonnant de voir qu’aucun des grands favoris du giro ne court le tdr, course s’il en est, qui a toujours servi de « dernier entrainement ».
Qui plus est, on parle de coureurs qui ont déjà peut de jours de course dans les pattes et qui devraient à 2 semaines du départ du giro participer à cette épreuve tant son profil est intéressant puisque repésentatif d’un petit giro avant l’heure.
Di Luca va aller au giro avec moins de 25 jours de course dans les pattes et qui plus est, sur des courses « mineures ».
Idem pour Simoni, salvodelli, et autres grandes vedettes italiennes.
A la lumière de ce que nous savons maintenant, cette période « d’hibernation » en plein coeur de saison n’est pas franchement rassurante.
Un bon point, le comportement de Andy Schleck qui lui accumule les grandes courses et qui monte rapidement en puissance comme le permet son jeune age.
Idem pourCunego, dont les résultats sont en parfaite adéquation avec le programme. A savoir une montée en forme très prévisible et graduelles, tout comme le fait aujourd’hui Valverde.
Je pense que les plus observateurs ont noté que dorénavant Valverde tire gros et ne mouline pas comme en 2006.
Voilà un signe qui atteste d’une moindre « suroxygénation » et donc d’une incapacité physique à mouliner. D’ailleurs depuis l’affaire puerto et notamment lors du tdf 2007 j’avais noté cette nouvelle caractéristique chez Valverde.
Les 10 derniers km de LBL étaient bien dans cette logique avec un Valverde qui tirait plus gros que les autres et qui a effectué en danseuse les 2 derniers km avec au moins une dent de moins que les autres.
Ca me rappelle une époque ou le plus fort était celui qui pouvait mettre cette dent de moins tout en conservant sa « giclette ».
J’attends avec impatience le giro pour voir comment vont se comporter les italiens chez eux, car clairement de l’autre côté des pyrénées le message n’est pas encore passé.
A suivre.
thierry Lemaire
La cadence de pédalage n’est pas vraiment une donnée caractéristique de la prise d’EPO (ou autre dopant sanguin). Certes Armstrong et Ullrich moulinaient, mais les Indurain et Riis aimaient grimper les cols sur le grand plateau. À l’époque, ça impressionnait l’adversaire.
alain39
Désolé de te contredire Thierry mais visionne dailymotion ou youtube et tu verras que dans les montées des tdf des années 90 Indurain moulinait beaucoup. La plagne 95 est un bel exemple, tout comme l’alpe de 91.
Même lors de sa « défaillance » en 96 il mouline, à comparer avec un Merckx ou un Lemond défaillants.
Idem pour berzin et autres coureurs non grimpeurs qui d’un seul coup se sont grandement améliorés avec un coup de pédale souple digne des meilleurs grimpeurs.
Ok Bugno, Riis et même Pantani (souvent en danseuse pour relancer) grimpaient en force, mais ce qui est frappant est de constater que depuis le départ exception faire du second ils avaient démontré des prédispositions en montagne.
Dans les années 90 et sous l’ère Armstrong les non grimpeurs comblaient leur lacune naturelle en montagne par une capacité à mouliner et donc à mieux limiter les dégâts, voir même à supplanter les grimpeurs faute de souffrir d’asphyxie.
Ceci était un défi à la nature qui veut que le non grimpeur compense ses faiblesses par une capacité à tirer gros. Hinault est le plus bel exemple et pourtant il tenait voir lachait les grimpeurs du seul fait de se puissance supérieure. Cela impliquait des efforts épuisants. Les lendemains étaient difficiles et le blaireau se contentait alors de suivre les grimpeurs faute d’avoir conservé assez de souplesse musculaire.
Indurain et Armstrong sont les plus beaux exemples en matière de moulinage. Naturellement ces mecs moulinaient mais sur le plat et non pas en montagne.
Au contraire pour les grimpeurs qui disposent de cette facilité à mouliner en montagne la prise de produits oxygénant, s’accompagnait généralement d’un accroissement de puissance et d’une augmentation de leur explosivité le tout accompagné d’une capacité à tirer des gros braquets en montagne. Pantani, tirait gros lorsqu’il faisait des écarts, à défaut il gagnait avec un avantage minime.
Pour mémoire, Herrera qui disposait d’un taux hématocrite élevé s’est longtemps distingué par sa capacité à tirer gros en montagne et par la même a faire des écarts importants, au contraire d’un Breu ou d’un Caritoux. Idem pour delgado qui tirait gros en montagne lorsqu’il creusait des écarts significatifs.
Avant l’avènement de l’EPO ce qui faisait mal était moins les accélérations tranchantes mais cette faculté à grimper longtemps très vite qui asphyxiait les plus faibles.
On craquait d’un seul coup et c’était la bâche assurée.
Il fallait plusieurs minutes avant de récupérer un rythme correct, qui était environ 20 à 30 % inférieur à celui que l’on tenait avant de craquer.
L’affaire était dans le sac à ce moment là on venait de perdre tout espoir de bien figurer.
Ce que je voulais mettre en avant était le changement opéré chez Valverde qui il y a 2 ans de cela moulinait beaucoup plus.
Ok pour dire que ca n’est qu’un élément et qu’il faut attendre pour en savoir plus.
A suivre.
thierry Lemaire
ok pour la démonstration. Moi je me souviens de ces montées en 1994, 1995 ou 1996 quand il était impossible de briguer une victoire dans une montée finale sans mettre obligatoirement la plaque. (Leblanc, Riis et compagnie)
Un « en vrac » de plus, un article américano-centré qui me laisse coi :
http://www.time.com/time/specials/2007/article/0,28804,1733748_1733756_1735280,00.html
alain39
Ok pour leblanc et Riis qui tiraient gros. d’ailleurs Leblanc était très souvent en danseuse pour relancer la braquasse.
Indurain lui montait en souplesse avc de légers mouvements du buste. ce qui d’ailleurs tranche avec les années antérieures ou les hinault, Merckx, lemond, Fignon et autres grands champions avaient une forte propension à se déhancher et surtout quelque soit le braquet utilisé les jambes tournaient beaucoup moins vite.
Riis et sa montée d’hautacam reste un monument en matière de gros braquets et ce d’autant plus qu’il est capable d’amener ce braquet démentiel après 3 démarrages ce qui est un non sens d’un point de vue physiologique. 3 démarrages dans hautacam pour un non grimpeur c’est comme voir Herrera battre le record de l’heure. Du Disney.
Testocarbone
@ Thierry,
C’est vrai que l’article du Times fait mal, même très mal.
Pionnier, il l’était, c’est vrai, mais dans un registre pas très noble:
celui de la triche amenée à son apogée, une sorte de triche super-pro, donc d’autant plus détestable.
Patrick B
Merci Laurent de nous gâter de nombreux et très bon liens, après ceux sur Duboux. Excellent aussi le cynisme de l’article du Times qui se nourrit du fonctionnement d’un pays qui assure tout à une minorité, de l’éducation à la santé en passant par la propagande journalistique et la justice ou plutôt l’injustice, sur le dos d’une autre minorité.
Patrick B
Et voilà que la grande étape du Tour de Romandie vient d’être amputée de la difficulté clé, la faisant passer d’étape exceptionnelle à une étape moyenne de montagne. Espérons que les coureurs nous offriront quand même un beau spectacle.
ZERTI
Petacchi malade
http://www.gazzetta.it/Ciclismo/Primo_Piano/2008/04_Aprile/26/petacchi.shtml
Petacchi a une brocho tracheité et est sous antibiotique. Déjà 5 jours sans vélo. Le Giro sera difficile. De plus Mcewen a dit qu’il venait. Pronostiqueurs qui pensaient qu’il était n préparation scientifique, c’est loupé, il est vraiment malade.
Sniff, moi qui pensais faire des points avec lui.
legafmm
je voudrais ajouter que di luca et simoni ne peuvent pas participer au romandie.
c’est juste valable pour savoldelli.
et puis, une 20aine de jours de course dans les jambes à cette période de l’année ne me semble pas roublant.
simoni et diluca vont enchainer ce we GP Industria & Artigianato et Giro di toscana (à vérifier tout de même), la preuve qu’ils ne se cachent pas comme tu le prétend.
par contre, l’uci a annoncé hier que 23 coureurs sont dans le viseur, ils font l’objet d’une attention particulière, parmi lesquels 5 d’entre eux font l’objet d’une procédure disciplinaire pour dopage, et dont un évolue pour une formation de l’élite.
au petit jeu des pronos, qui sera le 1er gros poisson de l’année 2008
contador ?
legafmm
info intox source velo club attention les yeux !!!
Lors de la retransmission du Tour de Romandie sur Sporza, le porte-parole de ASTANA a déclaré que son équipe avait reçu l’autorisation de participer au Tour d’Italie. Il a ajouté que Contador, Leipheimer et Klöden feront partie de l’équipe au départ du giro.
Angelo Zomegnan, l’organisateur du giro, a déclaré que l’information n’était pas encore officielle et qu’il attendait la fin du Tour de Romandie avant de prendre une décision définitive. Il a encore ajouté qu’il serait content d’avoir des coureurs de premier plan comme Contador au départ.
assez hallucinant, j’ai un peu de mal à y croire, par contre si c’est vrai, ça va rendre la course plus interessante et sortir d’une bataille entre italiens.
legafmm
source velo club
alain39
Mmoins de 20 jours de course pour des coureurs qui sont censés arriver au top de leur forme est un peu court en matière de préparation.
Ceci est encore plus vrai pour des coureurs qui ont largement dépassé les 30 ans et qui de fait doivent plus courir pour être compétitifs.
Ajoutons à cela que ces coureurs ayant uniquement participé à des courses de seconde catégorie et au kilométrage plus faible cela n’arrange rien.
Enfin, 23 coureurs dans le collimateur de l’UCI c’est pas pour nous rassurer.
J’ai bien des noms en tête mais de toute façon ces contrôles ne servent à rien puisqu’ils ne peuvent déboucher sur aucune sanction.
Pensez donc que DiLuca avec un taux hormonal d’un enfant de 10 ans a été blanchi.
C’est sa femme qui doit faire la gueule car cela revient à dire que côté calin avec le killer c’est plutot le looser. Niveau hormonal faible s’accompagne traditionnellement d’une virilité vacillante.
le comble pour le roi de la pédale de notre giro 2007.
La prochaine fois on apprendra qu’il est enceinte et la justice italienne qui ressemble de plus en plus à une bouffonnerie le déclassera au profit d’une 1er place sur le giro féminin.
Raz le bol de cette vieille génération qui colle comme un caramel mou à nos chaussures et qui n’arrive pas à nous quitter alors que nous avons pour notre part assez souffert de leurs frasques qui ont à tout jamais terni l’image de notre sport.
Allez messieurs dans un grand élan de dignité retirez vous car je peux vous l’assurer le vélo arrivera parfaitement à survivre sans vous.
Le giro va être très intéressant et on va se faire une idée plus précise de ce qui se passe de l’autre côté des alpes.
Bark
Si ASTANA est invitée sur le GIRO comme annoncée, ce sera surement jour de deuil sur LFR.
Patrick B
Si elle se confirme, et ça semble parti pour, on va beaucoup parler de la participation de l’équipe de Klöden au Giro. L’ex-dauphin d’Ullrich qui, deux fois deuxième de la Grande Boucle, fut l’an passé mis au service de Vinokourov puis sacrifié dans le retrait de l’équipe suite au contrôle positif du Kazakh qui parlait trop, semble tenir la forme. Ca va relever l’intérêt de l’épreuve. Où il va rencontrer des pentes autrement plus sévères que sur le Tour. Les passera-t-il avec les poids plumes italiens et, autre inconnue, Mauricio Soler? Alléchant. Les trois étapes des Dolomites promettent beaucoup.
Et Contador? Est-il prêt? Parce qu’un Giro se prépare de façon très pointilleuse au niveau du timing de la montée en puissance, qui devra être optimale le week-end du 24 mai, il est possible qu’il ait été surpris. A moins que l’hypothèse probable de cette sélection ait été connue de son équipe…
legafmm
il est en forme contador, il vient de gagner au pays basque, les premières étapes sont délicates, mais le giro se jouera lors de la 2nde moitie de la course
Bark
Danilo Di Luca, vainqueur de la course en 2007, a réagi en expliquant qu’en ce qui concerne la participation sur ce Giro, celle-ci se présente mieux que le Tour de France. Il y aura les derniers vainqueurs du Tour et de la Vuelta, Contador et Menchov. Avec Astana qui alignera aussi Klöden et Leipheimer. Excusez du peu… Cette fois-ci, on ne pourra vraiment pas dire que les adversaires manquent ».
Un GIRO avec un plateau plus relevé que le Tour, c’est ASO qui doit faire la gueule là!
Même si je ne crois pas à un victoire Astana vu le temps limité de préparation, je suis néanmoins content(si ça se confirme…) car cette affaire met à jour l’hypocrisie qui règne dans le cyclisme. Surtout du côté des organisateurs décrits par certains comme gardien de la morale.
Patrick B
Le sujet du prochain article tournera à l’évidence autour de la sélection des Astana au prochain Giro. Klöden, Leipheimer et Contador au départ en dernière minute, c’est l’événement! Avec Di Luca, Soler, Ricco, Simoni, Menchov, Piepoli, Nibali, et je dois en oublier, sur un des plus beaux parcours de grand tour depuis bien longtemps, on se frotte les mains.
Certains auront le réflexe de prononcer le mot « dopage ». Evidemment que le dopage sera de la partie, ceux qui seront pris plongeront, les autres non, je ne vois pas comment on peut faire autrement! En faisant le voeu que la patrouille ne sera pas trop en retard sur les fraudeurs! Voeu pieux? Partiellement, certainement, totalement, je ne crois pas: il semble bien que le dopage ait reculé. Et partons du principe qu’il ne sera jamais éradiqué, que la lutte consiste juste, et c’est beaucoup, à déplacer le curseur le plus possible du côté du respect de la règle.
Parallèlement, ne boudons pas notre plaisir. Contrairement au Tour, le Giro est une épreuve où la répartition des difficultés obligent les favoris à être dans le coup du début jusqu’à la fin. Une épreuve de trois semaines, quoi. Avec un début sicilien déjà apétissant.