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Drôle de Giro…

Je ne sais pas vous mais je trouve que ce Giro d’Italia est bien spécial cette année. Un départ inusité des Pays-Bas, des maillots roses à la pelle, des échappées fleuve en raison d’une course qui, de toute évidence, est difficile à contrôler et, pour finir, des coureurs parmi les plus âgés du peloton qui épinglent des victoires d’étape prestigieuses en haute montagne en générant des puissances apparemment bien inférieures à celles observées sur les mêmes ascensions ces dernières années.

J’y perd mes repères ! Pour le meilleur et pour le pire.

C’était aujourd’hui le chrono tant attendu du Plan de Corones, un col redoutable avec des passages à 24%. Certains pros, dont l’inattendu vainqueur Stefano Garzelli, avaient mis un…34-29 pour venir à bout de cette montée sèche. 34-29 ! Quoi qu’il en soit, c’est donc le vainqueur du Giro 2000 qui s’est imposé. Bien malin qui aurait pu le prédire, surtout que Garzelli s’impose avec une confortable avance de plus de 40 secondes sur le 2e de l’étape, Cadel Evans. Nibali, Scarponi et Basso ont bien limité les écarts juste derrière et la surprise du jour est venue du Français John Gadret, poids plume, que les pourcentages du Plan de Corones ont avantagé. 

Au général, l’Espagnol Arroyo Duran, qui a limité les dégâts aujourd’hui, est toujours en rose avec 2min27sec d’avance sur Ivan Basso et un peu plus de 3min sur Cadel Evans. Plus encore, les huit premiers du général sont, au plus, à 5min25 du maillot rose avec trois grosses étapes de montagne encore à venir, soit demain (17e étape), vendredi (19e étape) et samedi (20e), sans oublier le chrono de 15 bornes du dernier jour. Bref, Arroyo Duran n’a pas encore gagné et c’est un Giro encore très ouvert, difficile à contrôler à l’image de ce qu’il a été jusqu’ici, qui se poursuit, faisant une course passionnante cette année.

Le danger viendra évidemment des Liquigas qui, avec Nibali et Basso, ont deux coureurs pouvant jouer la gagne. L’actuel 3e du général, le jeune Richie Porte, devrait sauter dans les prochaines étapes, n’ayant probablement pas encore la caisse pour résister à trois semaines de course. Scarponi, Sastre ou encore Vinokourov devront pour leur part bénéficier de circonstances de course particulières pour espérer revenir sur le maillot rose, mais rien n’est impossible considérant toutes les difficultés encore à venir. L’étape de vendredi prochain fait presque 200 bornes ! Attention également aux alliances de circonstances qui risquent d’être nouées dans les prochains jours entre divers coureurs et équipes ayant des intérêts communs. Ceux d’Arroyo Duran ne sont pas étrangers au fait qu’il roule sur un… Pinarello, vélo italien. Je suis certain que Fausto Pinarello aimerait bien que ses vélos remportent cette année le Giro…

En terminant, on peut raisonnablement soulever quelques questions concernant les performances sur ce Giro. Le temps de Garzelli aujourd’hui lui aurait donné la… 7e place seulement en 2008, derrière les  Pellizotti, Sella, Simoni, Contador, Ricco et Rujano. Avant-hier, Basso a grimpé le Zoncolan presque deux minutes plus lentement que Simoni en 2007. Selon l’entraineur italien Sassi, la puissance moyenne de Basso sur cette ascension aurait été un "modeste" 395 watts, soit loin de certaines performances extravagantes des années 2000 et approchant voire dépassant les 500 watts sur une durée similaire. Le ratio poids-puissance de Basso aurait été de 5,68 watts/kg, loin des ratios supérieurs à 6 watts/kg enregistrés par certains cyclistes pros ces dernières années.

Bref, tout indique que ca roulerait moins vite cette année sur le Giro. L’UCI, dans une déclaration qui témoigne avec éloquence du peu de jugement de ses dirigeants, a déjà recupéré la nouvelle bien entendu, son président, Pat McQuaid, se disant convaincu que le Giro était très propre cette année

L’explication pourrait cependant venir d’ailleurs. Sans faire une fixation ni une obsession, il convient objectivement de rappeler que les descentes policières et autres enquêtes ont été particulièrement nombreuses en Italie depuis 10 ans, surtout lors du Giro. En Italie, la lutte contre le dopage n’est pas seulement via les contrôles sportifs, c’est aussi l’affaire des Carabinieri qui n’hésitent plus à employer tous les moyens possibles pour débusquer les éventuels tricheurs, allant même jusqu’à faire des descentes en règle dans les hôtels. Dans ce contexte, il n’est pas impossible que la peur du gendarme fasse particulièrement effet en Italie et que les coureurs pros s’y tiennent plus à carreau qu’ailleurs, notamment en Espagne. Les performances sportives offertes sur la Vuelta demeurent d’ailleurs généralement supérieures à celles du Giro au cours des dernières années…

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16 Commentaires

  1. plasthmatic

    Le Zoncolan, c’est une dizaine de bornes à 11,5 % de pente moyenne (le col de Granon au-dessus de Briançon, c’est 9,5 %, à peine plus long, et allez-y déjà).
    Attaquer un tel col avec quelques 135 km ou 210 km de course dans les jambes, c’est pas pareil, quand même. Or, c’est là la différence entre 2007 et dimanche dernier.
    Alors, si les mesures sont en tant que telles incontestables (je veux parler des différences chronométriques, un calcul de puissances n’étant déjà plus une mesure …), ce qu’on veut ou cherche à leur faire dire me paraît bien plus aléatoire.
    Parfois même à la limite du sérieux, et ce n’est pas ton article, Laurent, auquel je pense en disant cela, il est équilibré et mesuré, comme d’hab. Ce que j’ai lu et entendu à propos des « preuves irréfutables » concernant la montée de Verbier de juillet passé, par exemple, un peu plus.
    Il y a des chances pour que ce que tu sembles évoquer, prudemment, Laurent, un dopage « au moins moindre », ait pu compter sur ces deux étapes, et puisse participer à l’interprétation des différences chronométriques constatées. Mais hier, par exemple, il y avait vent de face en haut. Par exemple.
    Je comprends bien la question : « Est-ce que le cyclisme est en train de changer ? ». D’ailleurs, avez-vous remarqué qu’il s’agit là de la manière la plus courante de la formuler, beaucoup plus courante que le version « Est-ce que le cyclisme devient propre ? », ou mieux encore « Est-ce que les coureurs se dopent encore ? ». Beaucoup plus crue non déjà ? Pas moins légitime … Il y a manifestement encore du tabou dans le sujet, et du tabou au secret, à l’illusion et à la dissimulation …
    Bon, voilà, disons que j’ai peur qu’on ne saute sur le premier argument à mettre dans la balance, côté propre, quand tant d’arguments et de faits traînent encore sur l’autre plateau, depuis tellement longtemps qu’on finit par ne plus les remarquer.
    Tiens, pour rester « actuel » : les déclarations de Floyd Landis. Remontons à, disons, l’avant 1998 (l’âge d’or … de nos illusions) ce qui n’est pas bien loin, que les « vingtenaires » me pardonnent. Un bras droit de septuple vainqueur du Tour, lui-même vainqueur une fois à Paris, déclare que bla bla bla. Imaginez le bordel terrible que cela aurait créé, presse, milieu …
    Ben là, non, finalement. On s’habitue …
    Testocarbone ?

  2. Dave

    Bon, ces calculs de puissances montrent quand même une tendance, le pic a été observé en 96, et dès les premières mesures « anti dopage sanguin » l’année suivante ça a baissé (l’hématocrite avait été plafonné à 50%, Bjarne Riis et d’autres devenaient moins puissants)

    Voir : http://cyclismag.com/article.php?sid=2500

    Puis baisse encore après 2000 (avec le test EPO ? qui empêche d’en prendre tous les 2 jours comme Virenque dans les carnets de Voet ?)
    Puis remontée ensuite (avec le remplacement de l’EPO par les transfusions ? C’est en phase avec les aveux de Landis)

    Conclusion, si on regarde les 15 dernières années à la lumière de ce qu’on sait des enqûetes, des aveux et des tests positifs, quand les puissances baissent ça ne veut pas dire qu’il n’y a plus de dopage, mais qu’il est de plus en plus compliqué (et risqué) de se doper efficacement. Mais ça ne veut pas dire qu’une élite ne continue pas à pratiquer un dopage de haut niveau, moins efficace qu’à la grande époque, mais sanguin malgré tout. Sinon, sans tomber dans le délit de sale gueule, comment expliquer qu’un Garzelli fasse une perf pareille à 36 ans, souvenez-vous dans les années 70-80, à 32 ans on était un vieux cycliste.
    (au passage, je verse une larme en me rappelant de Greg Lemond qui disait en 1994, à 33 ans qu’il n’était pas si vieux puisqu’il avait le même âge que… Rominger. Six mois plus tard, il abandonnait le tour sur une étape de plat et quittait définitivement le cyclisme pro. Rominger était client du Dottore Ferrari, il pulverisa le record de l’heure cette année là gagna encore quelques belles courses à 35-36 ans… on venait de rentrer dans une autre époque…)

  3. bernard

    je reste persuadé que le cyclisme d’aujourd’hui est aussi faussé qu’aux pires années 90 et 2000, faut vraiment être ignorant pour penser autre chose, je viens de suivre une émission sur une chaine allemande concernant les produits qui sont à ce jour indétectables …ça fait « peur », la seule « petite » différence c’est que ces produits sont vraiment réservés aux portefeuilles bien pleins, le pire c’est que certains ne les prennent pas forcément pour se doper, de nouvelle préparation les aident à maigrir comme par enchantement en moins de temps que de le dire, ou a rééquilibrer un probléme de masse musculaire !! et c’est pas fini comme nous le disaient ces « chercheurs » ça n’est que le début…alors quand certains du milieu nous racontent qu’on ne fait pas d’un baudet un cheval de course va falloir qu’ils retournent voir leur « préparateurs physiques » ou se mettre au ping pong et là encore…

  4. regis

    effectivement il ne faut pas etre dupe.
    Reste que le GIRO est très interessant cette année !!!

  5. Batrick P

    Monter une denture est une chose, la passer en est une autre. Et sur combien de temps? Bon, c’était étonnant de voir ces gars montaient si lentement. Sur le Zoncolan, le meilleur d’entre eux a mis 25 minutes pour couvrir 5 km. Comme moi la veille au Mont du Chat. Au vu de la pente au Chat, déjà terrible pour mon moteur et ma charpente, de mon niveau et de celui de Basso (déjà Evans il faut ajouter 12 secondes au kilomètre), j’imagine l’inclinaison… et moi dessus!
    A propos de mesures et calculs, le même Portoleau je crois affirme que le Contador de l’an passé seulement aurait collé 3 minutes à Basso sur le Zoncolan.
    Et d’une, les conclusions (sic!) que « des choses auraient changés », hum!
    Et de deux, s’il se réfère à Verbier, et bien il doit être doué pour conjecturer sur la dérive de puissance d’une durée à son double. Mais surtout, surtout, Verbier, c’est dans le vent, et beaucoup moins pentu, ça va vite.
    A propos du drôle de Giro, j’ai une crainte: que ça finisse mal dans la descente du Mortirolo ou du Gavia. Putain qu’elles sont raides, putain qu’elles sont étroites, putain que la route y est par endroit mauvaise, putain que ces mecs ont l’air à cran. Putain, ça craint.

  6. alain39

    Nous continuons à vivre un cyclisme à 2 vitesses. Des vieux continuent à faire des résultats étonnants mais semblent être quelque part limités.
    Une seule certitude il est devenu de plus en plus difficile de se doper mais le dopage n’est pas pour autant éradiqué.
    Le micro dopage semble montrer des limites. D’une part des soucis de tolérance qui semblent expliquer la série de gastros des derniers mois. D’autre part des baisses de performances. Vino si fringant en début de giro semble marquer le pas. Des équipes moins dominatrices puisqu’elles ont perdu leurs lévriers qui pouvaient prendre des relais interminables à plus de 55 km/h. Enfin, une jeune génération qui essaye de prendre le pouvoir mais qui bute sur cette vieille génération. Basso a 32 ans, idem pour Evans et ils sont toujours devant. Pas un jeune n’est venu les chatouiller lorsqu’ils embrayent. C’est pas sain et témoigne d’un dysfonctionnement dans le système.
    Mc Quaid s’emmèle les pinceaux à essayer d’expliquer le don de Armstrong. Surtout que l’UCI l’aurait relancé. Donc ce n’est plus un don mais un dû. En contrepartie de quoi????
    Ca sent mauvais.
    L’enquête Landis si elle est bien menée devrait déboucher sur quelque chose car la justice fédérale est très inquisitoriale et elle va aller chercher les preuves. Comptez sur elle. Et n’en déplaise à Polanski et autres bobos. Lorsqu’elle se jette sur un dossier elle va au bout et les enquêteurs sont des tueurs payés au succès. Mentalité de chasseurs de primes mais cette fois sous l’égide d’une organisation judiciaire.
    Au fait Valverde attend toujours. Pauvre homme oublié de l’UCI qui certes à d’autres chats à fouetter et en 1er lieu sauver sa peau.
    Tout ça autour d’un giro destructuré dans son déroulement et qui lui aussi semble se chercher.
    En résumé une période de doutes et incertitudes qui rompt d’autant avec les ères Indurain et Armstrong durant lesquelles tout semblait bien huilé et tourner de façon similaire d’une année sur l’autre. Même pique de forme au même moment et même tactique immanquablement répétée d’une année sur l’autre.
    Ce scénario apanage du dopage le plus fou semble être pris en défaut.
    Alors comme laurent on s’y perd un peu comme avec les années 90 qui étaient venues mettre à mal nos convictions.
    Mouis peut être un tournant mais vers quelles horizons. That is the question.

  7. Zenou

    Dave, sache qu’au sujet de l’âge, il y a toujours eu des coureurs qui faisaient de belle performance très vieux (je ne dit pas qu’ils ne sont pas dopés, mais que cela ne date pas des années 90).
    Bartali : Champion d’Italie à 38 ans, Milan-San Remo à 36, 2eme du tour d’Italie à 36 (sans compter les victoires d’étapes)
    Poulidor : Paris-Nice et Midi-Libre à 37 ans, 3eme du Tour de France à 40 ans !
    Zootemelk : Champion du monde et Tirreno-Adriatico à 38 ans, 2eme du tour à 35 ans.

  8. max

    Une hypothèse sur le fait de l’âge vieillissant des coureurs (hors dopage): le nombre de jours de course par saison. Dans les années 70, c’était de mars à octobre, toutes les classiques et les trois grands tours. Maintenant, c’est 1 ou 2 objectifs dans l’année, et préparation le reste du temps.
    Normal qu’un corps jeune soit le seul apte à encaisser le rythme des 70’s, sans compter que l’usure doit être assez précoce après avoir passé dix saisons à faire ça. Ce n’est plus le cas maintenant. L’organisme est mieux préservé, et avec programmation de pic de forme, le fait d’avoir de l’expérience physique est plus un atout qu’une tare.

    Pour les puissances, il faut relativiser quand elles sont prises d’une année sur l’autre. Vu ce que les coureurs ont déjà avalé dans ce giro, et vu ce qui les attend, normal que ça monte pas si vite. Puis ça prend pas en compte le vent, la température, les km parcourus dans l’étape… qu’on me parle de dopage moindre entre 1996 et 2010 ok, mais de 2008 à 2010…

    Le braquet de Garzelli est intéressant. Il a pas dit à combien était son grand plateau? Dans un tracé comme le plan de Corones, mener gros le plus longtemps possible puis mouliner ça a l’air pas mal. 34/29, il faut bien ça pour passer 24% dans des cailloux. Quoi que je me demande comment il a fait pour ne pas patiner.

  9. Dave

    @Zenou : juste, très juste ce que tu dis, mais regarde, tu en trouve 3 en 40 ans de cyclisme, et ce sont toujours ces trois là qu’on cite, probablement des individus moins sensibles au vieillissement ou à l’usure psychologique.

    Ce qu’on observe depuis Rominger, Riis et consorts – une amélioration après 30 ans – c’est nouveau. Encore plus ce qu’on voit depuis 2-3 ans avec une foule de + de 35 ans qui arrivent à se maintenir, voire progressent (Horner, Leipheimer, Armstrong, Vino, Garzelli…)

  10. Dave

    @max : dans les 70’s, les coureurs faisaient mars-octobre mais presque rien entre les deux… les modernes ciblent davantage leurs courses mais ne coupent plus l’hiver !

  11. Thierry 65

    Pour aller dans le sens de Zenou:

    Bahamontes, 3e du Tour à 36 ans
    Duclos Lassalle, 1er de paris Roubaix à 37 et 38 ans
    Van Impe, 4e du Tour et champion de Belgique à 36 ans
    Van Springel, 1er de Bordeaux Paris à 38 ans
    Pino Cerami, 1er de Paris Roubaix à 38 ans
    Joachim Agostinho, 5e du Tour à 38 ans

    sans parler de Jeannie Longo..

  12. Dave

    @Thierry 65 : c’est vrai qu’on en trouve d’autres quand on cherche, bien vu, mais pas aussi concentré que depuis quelques années.
    D’ailleurs Duclos, en 92-93, ça ne vous a jamais paru bizarre ? Il gagne beaucoup a 25-28 ans, puis presque plus rien pendant DIX ANS (!), pour exploser à 38 ans sur la course qui lui avait toujours échappé !
    92-93, c’est juste au début des années EPO…

  13. alain39

    Oui mais aucun de ceux cités n’ont vu leurs performances s’améliorer drastiquement entre 28 et 35 ans.
    Leurs qualités physiques n’ont pas totalement changées.
    Van Impe a toujours été un très bon grimpeur qui roulait pas mal. Il n’est jamais devenu le meilleur rouleur.
    Idem pour Poupou qui était quand même plus fort en 64 qu’en 74. Il finit à près de 10 minutes derrière Merckx et est dominé dans tous les segments de la course.
    Comparez à Indurain qui ne grimpait pas à 24 ans et qui en 95 humilie les grimpeurs.
    Que dire de Riis équipier de Fignon en 89 et vainqueur du tdf à 32 ans.
    Rominger bon coureur qui explose la trentaine passée.
    Armstrong qui n’a jamais fait des miracles en montagne jusqu’à 99 et qui ensuite écrase 7 tdf en étant le plus fort en montagne.
    Je vous passe les Furlan, le retour en grâce d’Argentin, Rebellin, Vino, etc…
    D’un côté vous comparez 5 exceptions sur une trentaine d’années et de l’autre vous en trouvez le triple sur moins de 10 ans. Comparons ce qui est comparable. Poupou était l’exemple de la longévité l’exception qui confirmait la règle. Tout comme Zoetemelk. Mais tous à 24 ans étaient déjà des grands champions. Ils ont seulement duré plus longtemps pour bien souvent être dominés par les champions de la génération suivante (n’est ce pas Joop).

  14. jmax

    @Dave bien vu pour Duclos. A l’époque, je m’étais posé des questions, surtout quand il évoquait un entrainement très spécial mais je n’avais pas fait le rapprochement avec le début des années EPO. A l’époque, on ne savait pas et quand quelques années plus tard, à force d’insister sur cet entrainement très spécial, il a lâché une explication vaseuse comme quoi il faisait des heures debout sur la selle de son cheval puis devant les sourires, le tour du pays basque et encore devant les sourires, plus rien.

  15. Thierry 65

    C’est vrai c’est sûr, Duclos n’est pas vraiment un exemple crédible comparé aux autres que je cite..

    C’est pour enrichir le débat, les coureurs âgés qui marchent bien sur ce giro sont des coureurs qui ont un palmarès, ils ne sortent pas de nulle part comme cela pouvait être le cas il y a quelques temps. (sans parler des perfs de Piepoli, Gutierrez, Bruzeghin, ou Di Luca qui s’était mis à grimper..)
    Je n’ai toujours pas vu de numéro de martien sur ce giro, juste des protagonistes habituels et reconnus qui sont dans le coup..

  16. ipition

    Laurent, tes articles c’est du bonheur en barre… j’adore !

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