On apprend ce matin que l’Italien Danilo DiLuca, l’actuel meneur du classement ProTour avec une seule épreuve encore à disputer, le Tour de Lombardie samedi prochain, vient d’être suspendu trois mois par le Comité national olympique italien (Coni) pour son implication avérée dans l’affaire "Oil for Drug", cette affaire de traffic de produits dopants dans l’entourage d’un médecin italien, le Dr. Carlo Santuccione. La question: la suspension est-elle immédiate et DiLuca sera-t-il du même coup déclassé du ProTour? Rappelons que DiLuca est le vainqueur du Giro cette année. Chose certaine, cette suspension ne va pas aider l’UCI à crédibiliser son ProTour, le potentiel vainqueur 2007 étant désormais entaché par une affaire de dopage bien réelle. Mais nous sommes d’avis que l’UCI récolte là le fruit de son laxisme dans le dossier du dopage au cours des dernières années. Ce n’est que justice! Et bravo au Coni pour son courage d’aller au bout de l’affaire.
patrick B
Extra-ordinaire, le nombre de conneries à la minute débitées par JM Leblanc dans La Voix du Nord (http://www.cyclismag.com/article.php?sid=3710)
patrick B
Et Di Luca exclu du Pool. Chouette, je vais remonter au classement…
Heu, j’avais Kashechkin…
delirium89
eh vous avez koi
museeuw a lancé sa gamme de vélo
Bark
On aimerait bien voir le rapport entre cette affaire et le “laxisme” de l’UCI.
Heureusement que l’UCI ne gère pas l’atlé, on l’aurait aussi accusé pour Marion Jones.
La nouvelle du jour c’est aussi la démission de JF LAMOUR de l’AMA.
Il aurait été laché par Dick Pound dans le conflit qui l’oppose au partisans du dopage comme sont présentés la partie adverse dans les médias français.
Si on ne peut plus compter sur l’AMA…
Bark
Encore un complot anti-français
C’était dans l’air depuis le 22 septembre, c’est désormais officiel : Jean-François Lamour ne briguera pas la présidence de l’AMA (Agence mondiale antidopage), le 17 novembre prochain, devant le conseil de fondation de l’Agence. L’ancien ministre des Sport l’a annoncé au cours d’une conférence de presse tenue à l’Assemblée Nationale, précisant qu’il démissionnait de ses fonctions de vice-président. Il avait pourtant tout mis en œuvre afin de succéder à Richard W.Pound, président canadien, en place depuis la création de l’AMA en 1999.
Mais l’ancien vice-président de l’Agence, candidat naturel à la présidence de l’institution, avait vu un nouveau prétendant entrer dans la danse quelques jours avant la clôture des inscriptions. L’Australien John Fahey, ancien Premier ministre de la Nouvelle Galles du Sud (état du sud-est de l’Australie) avait effectivement posé sa candidature lors de la réunion du comité exécutif qui s’est tenue le 22 septembre à Montréal. Il a été immédiatement soutenu par le camp anglo-saxon de l’AMA. Les représentants des gouvernements ont voté à quatre voix contre une abstention la tenue d’une primaire avant la Conférence mondiale antidopage de Madrid (15-17 novembre) durant laquelle doit se tenir l‘élection.
L’indifférence de Pound
Jean-François Lamour se sentait, depuis, isolé au sein de l’Agence. Il n’a même pas obtenu le soutien de Brian Mikkelsen, représentant de l’Europe au comité exécutif, qui s’est abstenu. L’actuel député du XVeme arrondissement de Paris s’est alors tourné vers les statuts de l’AMA pour contester le fondement de cette primaire. Selon l’AFP, il s’est même fendu d’un courrier à Dick Pound dans lequel il avait écrit que « la candidature (de John Fahey), qui remet en cause le consensus qui avait jusqu‘à présent prévalu (sur sa candidature unique), s’inscrit en opposition avec les principes de lutte intransigeante contre le dopage que j’ai toujours défendus ».
Le quotidien L’Equipe a publié mardi une partie de la réponse de Pound qui estime « que les statuts de l’AMA ne garantissent aucun règle ». Sous-entendu : la primaire est légitime. Un coup de massue de trop pour Lamour qui avait déjà souffert de la campagne de presse relative à ses pseudo contrôles positifs à la caféine et à la codéine en 1987 et 1989. L’ancien champion olympique du sabre a donc choisi de se retirer de la course à la présidence. Un échec de plus pour lui face au monde anglo-saxon après la défaite parisienne pour la désignation des JO 2012. Seul candidat restant en lice, John Fahey sera donc logiquement nommé président de l’AMA le 17 novembre prochain à Madrid