Décomplexez-vous!

Rasmussen et Contador sont de pur grimpeurs, ce qui n‘était pas le cas de Armstrong et Basso. Dans ce cas comparons également les différences de temps des 4 protagonistes pendant les clm.

J’ai une question qui pourrait sembler naïve, mais qui, il me semble, ne l’est pas. Pourquoi donc Vino a-t-il eu recours à une transfusion sanguine homologue ? La finalité, nous la connaissons tous, mais ma question est : pourquoi a-t-il fait une telle connerie ? Tous les vainqueurs sont testés à la fin de l‘épreuve, donc il savait qu’il serait testé, s’il atteignait son objectif. Or, ce type de transfusion est (ce me semble) aisément détectable. Il donc avait une très forte probabilité de se faire prendre. Pourtant, il l’a prise. C’est cela qui me turlupine. Pourquoi n’a-t-il pas fait une transfusion autologue, totalement indétectable ? Pourquoi agir aussi stupidement ? Vraiment, je n’arrive pas à comprendre -d’autant que Ferrari dont on dit qu’il le prépare, n’est pas un débutant.

oui mais armstrong montait bouche fermee en machant du chewing gum et en s’etirant de temps en temps; il leur aurait mis une bonne branlée s’il avait forcé un peu; en 2002 il montait beille en sifflotant

pourquoi,parce que….

il rentre avec une valise de minutes de retard,il s’est cassé la figure,il a mal partout,et l’autre espece de cadavre sur roues en jaune qui fait le malin,ça l’enerve grave notre vino

alors ni une ni deux,comme l a ecrit B.Roussel,les barons prennent les decisions ds leur coin,avec leur QI de carpe, une recharge, de toutes façons personne ne se fait prendre,et c’est pas un toubib verolé et surpayé à les soigner qui va lui expliquer que ceci ou cela, et pan une poche !!!!

comme l’an passé,le floyd et sa testo,ds la precipitation et comme personne n’y voit que du feu,n’est ce pas lance,richard et tous les autres…

et on est comme des cons devant tout ça à regarder notre velo ds la cave en se demandant ce qui nous arrive

le plus rigolo,c’est d’entendre L.Fignon expliquer les “tactiques” de courses,alors qu’il s’est peut etre fait voler un tour de cette façon,pareil pour Jef Bernard ou C.Mottet…

sont trop cons ces français,tout juste bons à suivre à une heure,avec Prebois,

Autre question : pourquoi ne proposerait-on pas une loi un peu aggressive, certes, mais on est vraiment là, qui punirait de prison les gens convaincus de dopage ?

Après tout, un coureur dopé vole à ses concurrents “propres” des victoires, donc de l’argent, et des sponsors, encore plein d’argent. Je ne sais pas trop à combien peut être évaluée une victoire dans le TdF, mais ça doit être considérable. Par exemple, un voleur qui cambriolerait pour 1 million d’euros ferait de la prison. Pourquoi pas un vainqueur du tour dont on a prouvé la culpabilité ? Puisqu’elle se fait au détriment des autres…

Tant qu‘à faire, on en profiterait pour dire que si le coureur dénonce ses fournisseurs, son médecin, etc, avec des preuves, il échappera à la prison. Système un peu violent, je suis d’accord, mais on est à un point où il faut bien faire quelque chose…

C’est maintenant au tour d’un coureur de la Cofidis, Cristian Moreni, 34 ans, et ancien champion d’Italie je crois. Surprenant voire décourageant, puisque Cofidis fait partie du groupe MPCC présenté hier. Il s’est assis avec les autres ce matin, en protestation… Et Rasmussen qui gagne l‘étape, sans avoir l’air plus exténué qu’après une ballade dans le parc. Je pensais bien que ça serait lui le cas du jour…

Comme moi, vous vous demandez pourquoi Vinokourov à utiliser une méthode de dopage sanguin identifiable au contrôle ? On peut avoir des éléments de réponses. Et bien il a fait ça certainement parce qu’il y avaient de grandes chances que celà ne se voit pas. Evidemment. Comment ?
Une piste est qu’il y a un ou des complices dans la chaîne de contrôle mais que pour une raison ou une autre il y a eu un grain de sable empêchant la complicité de s’exercer efficacement. Il semble que les récents “coups de pieds dans la fourmillère aient perturbé certains réseaux. On voit bien que Valverde qui a déjà battu Armstrong en montagne n’avait pas tous ses watts. Le cas de Contador (entre autres) prouve qu’il est possible de déjouer le système (lui n’a même pas eu besoin de se dérober aux controles pré-Tour). Pour moi, il n’y a pas le début d’un indice que les choses vont s’améliorer. Les commentaires entendus à la télé sont affligeants. Fignon faisait le panégyrique d’un sponsor qui dépensait beaucoup d’argent pour controler ses coureurs, tous se félicitaient de l’efficacité des controles, j’ai même entendu que désormais il serait très très difficile aux tricheurs de passer au travers. MENSONGES. Comme Landis, Moreni s’est fait pincé à la testo probablement à cause d’une erreur de dosage. La physiologie possède une grande variabilité, ce qui passe 999 fois peut faillir la millième fois. Je crois aussi que Moreau est une “chaudière” et que les petits français ne sont pas tous des saints. Ils ont intérêts a jouer cette carte de la soi-disant honnêteté pour soigner leur image et expliquer leurs résultats. Il est indubitable que certains jeunes français sont sincères. Mais s’ils veulent faire une carrière moins terne ils vont devoir appliquer les règles, les vraies règles, celles qu’on n’apprend pas dans les livres d‘école mais indispensables aux présidents pour se faire élir.

Thierry Adam va se sentir mieux. N’empêche, il assure niveau pronostics.

il faudrait que le tour s’arrête, mais non le show continuera …
belle légitimité en perspective pour le futur vainqueur?
evans?
en tous cas entre les astana et rasmussen, peut etre les rabobank qui se retirent, on va enfin avoir un français dans les 30 premiers …
je sais c’est pas drôle..

n’empeche que c’est la première fois que je me fait insulter de dopé en allant m’entrainer cet après midi meme si c‘étaient suremnt des cons finis ca prouve l’impact plus important que l’année dernière de toute ces affaires qui ont lieu pendant le tour.Avec la succesion des affaires je pense que cette foi ca risque d’aller plus loin que d’habitude en terme d’image du cyclisme au près du grand public.car déja vinokourov etait très aimé du public pour son tempérament d’attaquant en particulier et c’est donc pour eux d’autant plus grave qu’il s’agissent d’un coureur bien considéré plutot meme qu’un armstrong ou hamilton.au moins en france et comme le principal public et téléspectateur est francais l’affaire vinokourov est bien plus grave pour l’image du cyclisme que celle de rasmussen les gens qui huaient rasmussen aujourd’hui seront satisfait de le voire exclut alro que la veille de son exclusion vino étaent un des coureurs les plus encouragé .
bref j‘éspère que ce tour sera le declencheur d’un grand mouvement tant attendu de l’uci .
ps:vino est controlé positif a cause de sa chute (c’est lui qui le dit)il y en a qui boivent du wisky il y en a d’autres qui tombent et ils finissent tous par nous faire rire.

Tour de France, 13 juillet 2032 (fiction).
Il y a foule au sommet du Galibier, aujourd’hui. Il doit bien y avoir ici plus de 600 personnes, dans des tribunes suspendues dans le vide, spécialement montées pour accueillir les nombreux spectateurs. Ceux qui n’avaient pas les moyens de s’acheter une place dans les gradins se pressent bruyamment et brutalement derrière des barrières anti-émeute de plus de 2m de haut, débordant sur une partie de la route. Sur l’étroite chaussée débutera incessamment le combat des gladiateurs, comme au milieu d’une arène romaine (tel le Parc des Princes lors d’un match du PSG). Chacun pari sur le succès espéré de son favori, auprès des bookmakers multicolores de la société du Tour et de la Française des Jeux, présent dans les travées des tribunes. Un brouillard glacial et épais nous empêche de voir à plus de 20 mètres. Les organisateurs ont donc placés d’énormes projecteurs le long des gradins pour éclairer la route, donnant un effet surréaliste au spectacle annoncé : le mélange du brouillard, des fumigènes multicolores et de la lumière illumine encore plus le passage des coureurs. Les derniers éléments de la caravane publicitaire passent devant nous. Les catapultes qui sont placées de chaque côté des véhicules inondent les gradins de prospectus et des gadgets divers. S’en suivent quelques bagarres pour s’approprier le butin. Peut de temps après, la majorité des spectateurs ont maintenant le regard tourné vers la route qui monte de Valloire. D’où ils attendent le passage des coureurs, ce qui semble être imminent à présent. L’ambiance devient de plus en plus électrique, « The show must go on ! ».
Sur l’arche gonflable qui marque le passage au sommet on peut y lire : « Galibier Pass, Tour of France, World Championship Pro Tour 2032 » (l’anglais est devenu la langue officiel de l’épreuve depuis qu’un fond de pension américain a racheté les actions de la Société Commerciale U.C.I.). Cette épreuve sert donc maintenant de support pour l’obtention du paletot arc en ciel. Bonne idée finalement, car les coureurs professionnels ne participaient plus à ce championnat de fin de saison depuis plusieurs années. Nombreux étaient les coureurs qui préféraient gagner le Tour de France qu’être champion du monde ancienne version ou encore participer au autres grands tours nationaux.
On entend une forte clameur monter depuis la sortie Nord du tunnel, quelques centaines de mètres plus bas. Les coureurs en tête doivent approcher du sommet. Les quelques voitures coréennes (sponsor officiel oblige) au colza (il n’y a plus d’essence pour les civils, depuis maintenant 7 ans) qui sont autorisées à monter au sommet, passent ici toutes sirènes hurlantes, fini les deux tons traditionnels, malgré les décibels ceux-ci ne couvrent qu’à peine les hurlements de la foule. Effectivement, on aperçoit les premiers coureurs qui arrivent. Il y a là, cinq coureurs qui sprintent pour les points du maillot à poids, il deviendra ainsi à la fin de la course, le nouveau champion du monde des grimpeurs. Ils ont, tout les cinq, un cuissard blanc, un maillot blanc avec une large bande autour du torse représentant les couleurs de chaque pays, sur le dos et sur les flancs du coureur est imprimé en gros caractères le n° de dossard à la façon des footballeurs américains. Le nom de la nationalité est lui aussi inscrit sur le maillot. Les publicités sont, bien entendu, autorisées sur ses maillots nationaux (au moins pour payer une partie les frais pharmaceutiques, surtout depuis que l’agence mondiale de lutte contre le dopage a été dissoute, le dopage professionnel étant dorénavant autorisé). Parmi eux se trouvent donc : un américain sur vitaminé gonflé aux hormones de croissance et avec divers autres produits encore inconnus du reste du monde, un russe dont le maillot laisse encore apparaître les traces de coups de fouet qu’il a reçu la veille pour manque de résultat, un pakistaghans qui ne pourra manger ce soir qu’en fonction de ses résultats (nommé ainsi depuis que les 2 états islamiques ont fusionnés, les anciens Pakistan et l’Afghanistan), un breton (la Bretagne est indépendante depuis 2027, en même temps que la Corse, indépendance obtenue après 5 ans de guerre civil contre la France) le tout emmené par un chinois, qui a le maillot distinctif de meilleur grimpeur sur les épaules, laissant apparaître sa musculation aussi imposante que celle de l’américain et tout aussi artificielle. Les autres coureurs ont d’ailleurs toutes les peines du monde pour arriver à le suivre. Il imprime un rythme très soutenu aux autres échappés, lors de cette fin d’ascension. Les cardios intégrés dans les potences clignotent tous au rouge et bip en continu. C’est le chinois qui passe finalement en tête au sommet, avec quelques mètres d’avance. Il marque son passage en levant un poing rageur en direction de ses compagnons d’échappée et en poussant un cri victorieux et haineux à leur encontre. Son regard est terrifiant, ses yeux exorbités, il semble être dans un état second.
Les vélos sont tous en fibres composites monoblocs et multicolores, de formes diverses et variées : en triangle traditionnel, en poutre, cintré, en forme d’ailes d’avion,… ; avec des fourches mono bras en forme d’aile d’avion, certainement pour faciliter le changement des roues, pour améliorer le poids et la pénétration dans l’air, le tout couvert de publicités diverses. Ils sont tous équipés de surprenants dérailleurs électriques sans fils ; et de magnifiques roues tendues, soit par un fil carbone multicolore monté sur des haubans, ou par une fine toile tendue elle aussi en carbone. Les vélos qui passent devant nous résonnent tel des tambours. Ils sont tous équipés d’une balise G.P.S., intégrée dans la base arrière gauche, elle facilite ainsi le positionnement et le classement instantané des coureurs. Sur chacun des casques, aux couleurs des pays, un petit appendis dépasse, une caméra y est intégrée. Un écran géant, installé à proximité du sommet, permet aux spectateurs de voir le déroulement de la course. Il est divisé en plusieurs parties. Malgré les conditions météo les images sont d’une excellente qualité. On y voit ainsi simultanément les lâchés, le peloton, les leaders, et la tête de la course vu par la caméra qui est fixée sur la tête du dernier des cinq coureurs. 2 autres caméras miniatures sont fixées l’une sous la selle et l’autre sous la potence de chacun des vélos. Une mini parabole circulaire dépasse à l’arrière de chaque selle. En haut de l’écran défile en continu le classement général instantané des principaux leaders en alternance avec le classement en distance des coureurs. En bas, défilent des informations diverses de CNN (la seule chaîne officielle d’information universelle), interrompues par des bandeaux publicitaires.
Les spectateurs présents s’égosillent à insulter les autres nations et à encourager la leur. En arrière, au delà des premiers rangs, il y a même un peu partout plusieurs groupes hommes qui se battent sans même regarder les coureurs, dans l’indifférence des autres spectateurs. C’est devenu l’hystérie collective. L’occasion pour les nationalistes extrémistes de se faire entendre. Aucunes des nations représentées sur le Tour ne sont épargnées, elles ont chacune leur lot d’excités xénophobes.
A chaque passage d’un coureur sur la ligne qui marque le sommet, une rampe de lumière, tel un immense flash, illumine l’intérieur de l’arche. Lorsque les premiers coureurs basculent, la tension ambiante diminue un peu. Elle reprend de plus belle, à la vue des leaders qui arrivent quelques secondes après le passage de l’échappée. C’est un groupe, d’une vingtaine de coureurs, qui passe devant nous. Hormis son maillot arc en ciel provisoire, le leader de la course à un casque jaune distinctif, en souvenir de l’ancienne formule de cette course. Ils ont tous la rage aux dents, les coups de coude, les insultes, les crachats et les poing rageurs que les coureurs se lancent les uns aux autres, sont entretenus par la haine que leur transmettent les hooligans massés de chaque côté de la route. La xénophobie est maintenant au bord de la route du Tour de France. L’appartenance à l’une ou l’autre des nations est exacerbée par la foule présente ici. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi ? Que s’est-il passé, durant ses dernières années ?
Avant que le peloton passe à son tour, des groupes de spectateurs, réunis par nationalité, s’affrontent maintenant dans une grande bagarre générale, sur les tribunes. Les forces de l’ordre présentes sur place ont beaucoup de mal à les maîtriser, malgré le nombre important d’agents de sécurité privée qui avaient été spécialement détachés ici, dans l’attente de tels incidents. Les coups pleuvent de partout. Alors que les coureurs continuent de passer de manière plus ou moins régulière, à moitié asphyxié par les gaz lacrymogènes. Eux aussi ne manquent pas d’insulter les spectateurs hostiles, qui le leur rendent bien.
Ce n’est pas ce monde que je voulais pour mes enfants. Cauchemar que cette future réalité, pourtant si proche. Mais heureusement totalement inventé, bien que… Laurent AUDRAS

“On s’en va vers un sport de détente, la compet est appelé à disparaître ça me semble évident.” Par ailleurs, l’absence de soureurs français au départ des courses étrangères, passerait complètement, ou très largement, inaperçues.

En France exclusivement. En France. Ce qui ne serait pas vraiment un mal. En faisant alternativement profiter la Vuelta et le Giro de l’incomparable mois de juillet, le monde découvrirait que ces deux grands Tours, sont beaucoup mieux “agencés” topographiquement parlant, donc beaucoup plus palpitant du point de vue compétition.