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Catégorie : Cyclisme québécois Page 27 of 37

Rollin à La Française des Jeux ?

Des rumeurs très crédibles circulent ce matin: Dominique Rollin aurait signé un contrat avec l’équipe professionnelle La Française des Jeux en prévision de la saison prochaine. 

Rollin pourrait très prochainement officialiser la nouvelle en précisant les termes du contrat, notamment sa durée.

Si la nouvelle se confirme, je pense qu’il faut s’en réjouir car La Française des Jeux est, selon moi, une excellente équipe pour un coureur québécois comme Rollin. Pour plusieurs raisons:

1 – La culture générale de l’équipe. L’intégration d’un coureur à sa nouvelle équipe est très, très importante. Les moeurs, les habitudes ainsi que, bien sûr, la langue d’usage sont des éléments très importants à considérer pour qu’un coureur trouve rapidement ses marques au sein de sa nouvelle équipe. Les exemples de transferts malheureux de coureurs qui ont perdu leurs repères culturels en rejoignant une équipe totalement différente sont nombreux. À La Française des Jeux, Rollin trouverait une ambiance française, proche de la culture québécoise. C’est un gros avantage.

2 – La Française des Jeux est une équipe ProTeam, donc qui possède la garantie d’avoir accès aux plus grandes courses, Tour de France compris. C’est un avantage non-négligeable lorsque, comme Rollin, on cherche à progresser et à multiplier ses expériences de course.

3 – Marc Madiot. Sa seule présence justifie, selon moi, le choix de cette équipe. Madiot est un excellent meneur d’hommes, c’est connu. Son intérêt pour les Classiques, justement courses qui conviennent à Rollin, est également bien connu. Enfin, et surtout, Madiot connaît bien les dérives de ce sport et ne met pas une pression trop forte à ses coureurs, sachant bien que parfois, une 10e place vaut bien une victoire. En ce sens, pour Madiot, il y a certes le résultat, mais surtout la manière…

4 – Les autres coureurs déjà présents. Rollin y rejoindrait notamment le vétéran Guesdon, qui sera capable de lui transmettre les ficelles du métier sur les pavés du Nord. LeMevel, qui quitte l’équipe, est remplacé, en quelque sorte, par l’arrivée de Pierrick Fedrigo, excellent coureur d’un jour. Et en l’absence d’un grand leader, Madiot joue souvent la carte du mieux placé. Rollin devrait donc avoir l’opportunité de jouer sa carte personnelle sur certaines courses, s’il s’en donne la chance lui-même.

L’incertitude: Dominique devra-t-il faire ses débuts en cyclo-cross dans les prochaines semaines ?!

Guillaume Boivin 3e des Mondiaux U23 !

Grand jour pour le cyclisme canadien: Guillaume Boivin a terminé 3e de la course sur route U23 des Mondiaux de cyclisme à Geelong, en Australie. La course s’est soldée par un sprint dans lequel Boivin a pu faire parler sa jolie pointe de vitesse, terminant 3e ex-aequo avec l’Américain Taylor Phinney, vainqueur plus tôt dans la semaine du clm U23. C’est l’Australien Michael Matthews qui a remporté la course.

Bravo Guillaume ! Comme tu l’as dit: "Canadians are coming" ! Et je suis particulièrement heureux de voir, sur l’épaule du maillot de l’équipe canadienne, les mots "Race clean – Own your victory" du programme anti-dopage de l’ACC. Que ces mots puissent ne jamais cesser d’inspirer les coureurs canadiens dans la pratique du cyclisme, peu importe le reste. Pouvoir se regarder dans la glace le matin, c’est le plus important !

Voici une entrevue avec Guillaume réalisée après la course.

Meet Gaétan Boulanger

Plus tôt cette semaine, je vous parlais de ce coureur français de 63 ans qui est devenu champion clm Rhônes-Alpes devant de nombreux coureurs de 1ere caté, dont le champion de France U23 de la discipline, Nicolas Bonnet, 22 ans. Des infos complémentaires (dont une photo) sur cet athlète remarquable et inspirant sont disponibles sur le site de notre ami Patrick Bernard.

L’Outaouais a aussi son champion dans la même catégorie: Gaétan Boulanger

Le journal de la région, Info07, lui a récemment consacré un bel article nous permettant de découvrir un peu plus cet homme et athlète tout aussi remarquable et qui figure souvent, depuis quelques années, sur le podium des courses FQSC auxquelles il participe, en particulier dans les chronos.

Gaétan est aussi un de mes partenaires d’entrainement régulier puisqu’on roule souvent avec le "groupe de Dan Simard". Pas plus tard que ce matin, nous avons pu rouler ensemble sur une partie de la sortie de 100kms au programme, sortie où Érik Lyman était également présent. À 66 ans, Gaétan tient bien les roues de coureurs dont il pourrait être le père, sinon, pour les plus jeunes de la région, le grand-père ! 

Soulignons également que Gaétan est un fidèle de La Flamme Rouge et qu’il est actuellement le leader du classement des courses d’un jour dans le pool de cyclisme !

Ce n’est donc pas exagéré de dire qu’il est une source d’inspiration pour un grand nombre d’entre nous, coureurs de l’Outaouais. Si je pouvais personnellement vieillir comme il le fait, je serais comblé !

En somme, Gaétan n’a que deux défauts: il ne court pas avec la bonne équipe (…) et il n’a pas la bonne idole en cyclisme non plus !

Salut Gaétan ! Et félicitations pour tes accomplissements toutes ces dernières années.

GP de Québec: quel parcours ?

Le grand manitou des GP de Québec et de Montréal, Serge Arsenault, vient d’être nommé "personnalité de la semaine" par le journal La Presse. Un hommage mérité dont il faut évidemment se réjouir puisqu’il donne au cyclisme sur route une nouvelle visibilité au sein du grand public.

Fait intéressant, on note, dans l’article qui présente Arsenault, une référence au budget total de l’événement: 4,6 millions de dollars. Ouf ! L’événement est cependant déficitaire et Arsenault a englouti 1 million de ses deniers personnels afin d’éponger le trou. Un million sur 4,6 millions, c’est 22% du budget total…

La plus simple politesse est donc de dire à M. Arsenault merci de nous offrir cet événement.

Autre fait intéressant, on y apprend que l’heure est au bilan, notamment côté parcours. Si celui de Montréal ne saurait être remis en question, celui de Québec est peut-être perfectible. Aussi, ca serait intéressant de lire vos opinions à ce sujet: le parcours de Québec est-il idéal ou vous pensez qu’on peut le rendre plus intéressant ?

Je me mouille: je pense qu’il est très bien et que s’il restait tel quel, nous n’aurions que peu de choses à redire. Cependant, quelques modifications pourraient peut-être rendre la course plus excitante encore. 

On peut en effet se demander ce que le détour sur les Plaines d’Abraham apporte à la course ? C’est roulant, c’est peu sélectif, ca favorise les regroupements et c’est un endroit peu accessible du grand public. 

On peut également se demander si le détour par la côte des Glacis est nécessaire ? D’autres belles bosses au coeur du Vieux Québec pourraient peut-être remplacer avantageusement les Glacis tout en permettant au public de mieux voir la course.

Une suggestion ? Une fois en haut de la côte de la Montagne, pourquoi ne pas faire passer les coureurs à gauche, le long de la Basilique, puis en descente dans la côte de la Fabrique pour enfin les faire remonter la rue St-Jean, en sens inverse de la course cette année ? Sur St-Jean, le peloton roulerait moins vite puisqu’il devrait remonter et non descendre la rue… Juste avant la porte St-Jean, pourquoi ne pas faire tourner à gauche le peloton pour leur offrir la difficile mais courte côte de la rue d’Auteuil, qui débouche plus haut sur Saint-Louis/Grande Allée ? Et une fois sur Grande Allée, pourquoi ne pas abolir le détour sur les plaines et garder les coureurs sur cette grande artère, jusqu’à la rue de Laune ?

Les avantages d’un tel parcours ? D’une part, un circuit plus urbain, plus facile d’accès pour les spectateurs et pouvant donc mieux garantir le succès populaire. D’autre part, un parcours plus court, permettant d’augmenter le nombre de passage sur les deux difficultés, soit la côte de la Montagne et la montée Auteuil, pour une course un peu plus sélective. Un parcours plus court veut aussi dire que les coureurs passent plus souvent devant les spectateurs… Enfin, la côte de la rue d’Auteuil pourrait remplacer la côte des Glacis, surtout que le virage à 90 degrés en bas ne permettrait pas aux coureurs de s’y lancer avec un élan substantiel.

Ainsi dessiné, le parcours totaliserait 9,34 kms par tour, contre actuellement 12,6 kms selon le tracé original. On pourrait alors tabler sur une course en 20 tours, pour une distance totale de 186,8 kms.

Vos commentaires sont les bienvenus !

GP de Montréal: l’analyse et le bilan général

Bis repetita à Montréal: le scénario fut le même qu’à Québec. Une échappée "matinale", 4 coureurs devant, le peloton qui contrôle derrière, puis un final intense et nerveux.

Sauf que le parcours, nettement plus sélectif à Montréal, a enlevé une bonne partie du suspense qui prévalait à Québec. À Québec, la victoire a souri au plus audacieux, à celui qui allait oser. Et au Québec, on aime ceux qui osent ! À Montréal, la victoire est allée au plus fort et on savait dès le départ que peu de coureurs pouvaient vraiment prétendre au titre: Hesjedal, Sagan, Cunego, Sanchez, Boasson Hagen et… Gesink.

Ce suspense est, pour moi, le "je ne sais quoi exactement" qu’il y avait en plus à Québec et dont parle aujourd’hui le journaliste Pierre Foglia.

Quoi qu’il en soit, Gesink a fait un grand numéro hier sur le Mont Royal en assumant ses responsabilités et en allant littéralement "à la gagne". Il a osé attaquer dans la montée finale de Camilien Houde et a réussi à tenir seul devant sur le reste du circuit, résistant au retour du peloton. Il a probablement manqué un ou deux équipiers à Sagan pour aller chercher Gesink, mais Daniel Oss avait déjà donné un tour plus tôt en se glissant dans le contre avec Machado et Horner.

Ce fut peut-être l’erreur des Liquigas: Oss et Sagan ont chacun joué leur carte personnelle, ils auraient peut-être dû en sacrifier un pour que l’autre gagne!

Hesjedal a bien couru, mais pour moi il a commis une erreur en attaquant dans la 14e ascension. C’était trop tôt et son attaque n’a pas fait trop de dégâts, il restait encore beaucoup de coureurs frais dans le peloton. Il aurait dû attendre que d’autres se dévoilent, surtout qu’il avait encore Tuft son équipier à ses côtés. S’il avait attendu, il aurait peut-être eu l’énergie pour rester avec Gesink dans la dernière ascension.

Pour se faire plaisir, le vidéo du dernier tour, où l’intensité de l’effort de Gesink est époustouflante.

Ceux qui ont impressionné hier: Gesink, sans l’ombre d’un doute. J’étais à 200m du sommet de Camilien Houde et j’ai été soufflé de voir l’intensité de l’effort de Gesink dans cette dernière ascension. Le rictus sur son visage était impressionnant, sa gueule grande ouverte ; il donnait l’impression d’être sur le point d’exploser à tout moment… et il a tenu 10 bornes! Allucinant. Je dois absolument essayer plus fort dans mes prochaines courses !!!

Les autres coureurs impressionnants hier ont été les Canadiens. Hesjedal et Tuft ont répondu aux attentes mais d’autres les ont dépassé, notamment François Parisien, David Boily, Will Routley et Guillaume Boivin. L’effort offert par David Boily et Guillaume Boivin pour tenter de rester avec les meilleurs dans Camilien Houde était tout simplement phénoménal. Les gars se sont dépouillés, comme pour dire à la face du monde qu’il aura fallu qu’on leur arrache mètre par mètre la distance qui les a séparé du vainqueur hier. Là encore, je dois absolument essayer plus fort dans mes prochaines courses !!! 

Les moins impressionnants: Cunego, qu’on n’a pas vu de la course. Sanchez a encore une fois failli à la tâche, certes faisant l’effort derrière Gesink dans la dernière ascension, mais baissant rapidement les bras juste après. Enfin, Basso. A-t-il simplement pris le départ ?! Moi, je ne l’ai pas vu !

La foule: contrairement à Pierre Foglia, qui ne voit "pas tant de monde que ca" hier, j’ai personnellement trouvé que la foule était au rendez-vous dans Camilien Houde, comme aux beaux jours du GP des Amériques en 1988 (Bauer venait de faire 4e du Tour) ou 1989 (LeMond venait de gagner le Tour par 8sec devant Fignon). Bref, bilan positif pour les organisateurs.

La météo: ca a tenu hier sur Camilien Houde, pas de pluie ! La météo était donc assez bonne, pas trop chaud. Le petit hic sera venu du vent, qui soufflait de face sur le haut de la montée du Mont Royal et qui a certainement contribué à durcir un peu plus la course.

Le bilan

De toute évidence, la course à Montréal était nettement plus sélective que celle de Québec. C’est très bien ainsi, ca permet à différents coureurs de s’exprimer lors de leur séjour au Québec. Les organisateurs peuvent être satisfaits de leurs deux épreuves, le succès populaire a également été au rendez-vous. Même si on notait plusieurs absents de marque, la foule a répondu présent et c’est très bien. À quelques jours des Mondiaux, les dates retenues pour les deux épreuves sont bien, car elles constituent une excellente préparation pour ceux ne participant pas au Tour d’Espagne. Le retour du parcours "traditionnel" à Montréal est également très bien car mythique. 

GP de Québec: l’analyse

Tout compte fait, le GP de Québec aura présenté un scénario assez classique en cyclisme: une échappée tôt dans la course, le peloton qui est revenu dans le final puis une grande explication des favoris. 

L’intérêt aura toutefois été immense en raison du caractère peu prévisible de la course et du suspense qui aura animé le final. C’est souvent le cas dans les courses qui empruntent des circuits urbains. C’est aussi souvent le cas dans des courses qui présentent suffisamment de difficultés pour faire émerger les costauds, mais qui ne sont pas non plus extraordinairement difficiles comme le Tour des Flandres ou Paris-Roubaix.

Bref, une bien belle course aujourd’hui, qui nous aura certainement tenu en haleine jusqu’à l’arrivée.

Le film

Une échappée s’est formée dès le premier tour, d’abord de 5 hommes dont Popovitch, ensuite rejoint par 8 autres coureurs pour un total de 13. Du nombre, le Québécois François Parisien en faisait partie. L’échappée a bien collaborée jusqu’au 10e tour, mais le peloton ne leur a jamais accordé plus de 4 minutes d’avance, sous l’impulsion des Caisse d’Épargne et des Euskaltel qui contrôlaient derrière.

L’échappée initiale s’est disloquée au 10e tour, dans les difficultés du Vieux-Québec. Fulgsang et Nertz étaient clairement les costauds de l’échappée et ils ont provoqué la sélection. 7 hommes se dégagaient alors et allaient n’être revu du peloton qu’à l’amorce du dernier tour, peloton dont la vitesse ne faisait que progresser sous l’impulsion des équipes non représentées devant, soit HTC, Caisse d’Épargne, Euskaltel, Sky et Footon.

Dans l’avant dernière ascension de la côte de la montagne, Hesjedal mettait le feu aux poudres et se dégageait avec 4 autres coureurs: Gesink, Cunego, Breschel et Wegmann. Une échappée de costauds ! Le peloton, sous l’impulsion des RadioShack pour Leipheimer, revenait toutefois au pied de la dernière ascension de la bosse. Hesjedal, Cunego et Wegmann insistaient mais ont été repris en haut de la côte des Glacis, à moins de 3km de la ligne.

Voeckler sortait alors au kilomètre, dans un moment de flottement du peloton. Bien vu, il savait que les sprinters de ce qui restait alors du peloton étaient isolés (Sagan chez Liquigas, Breschel chez SaxoBank) et que le dernier km, en faux-plat ascendant, réduirait la différence de vitesse entre un homme seul et un peloton. Très bien vu ! Comme c’est souvent le cas, tout le monde s’est regardé derrière pour savoir qui allait aller chercher Voeckler qui, lui, ne se posait plus de questions. Voeckler résiste et gagne par une poignée de secondes devant Boasson Hagen qui venait ainsi honorer le travail de ses équipiers chez Sky plus tôt dans la course.

Les résultats de la course sont ici.

Le coureur du jour: sans l’ombre d’une hésitation, Jakob Fulgsang. 160 bornes devant, presque toutes les ascensions de la côte de la montagne en tête, ce fut l’homme du jour. À 25 ans, c’est un coureur d’avenir et attention, attention à lui aux Mondiaux en Australie !

Les bonnes surprises: Hesjedal, qui a assumé ses responsabilités dans le final et qui n’a pas hésité à rouler, même davantage que les autres, dans les deux derniers tours. C’est ainsi qu’il faut agir si on veut gagner des courses. Gesink, qui répond présent, comme Boasson Hagen. Ballan, 6e. Wegmann, 7e. Cunego, 10e. Zubeldia, 11e et Geslin, 13e.

Les "sans plus": Leipheimer, on attendait mieux dans le dernier tour. Idem pour Horner et Sagan, ce dernier étant totalement isolé dans les 2 derniers kms. 

Les cartons rouges: sans conteste, Sanchez. Quand tu fais rouler ton équipe pendant 140 kms, tu te dois d’assumer ton statut de leader d’équipe dans le final. On ne l’a pas vu de la course ! Il termine certes 12e, mais sans avoir tenté de faire la différence dans les deux derniers tours. Pas fort, et certainement rien pour gagner la confiance de ses équipiers en vue de dimanche…Pas fort non plus pour Basso qui a assez rapidement jeter l’éponge et rentré à l’hôtel. On a l’impression qu’il est venu au Québec comme "star" du cyclisme mais que dans sa tête, sa saison est déjà terminée… Comment lui reprocher, il a gagné le Giro en mai dernier !

Les Canadiens: très bonne course de Parisien qui était dans l’échappée. Il a abandonné, mais on ne peut rien lui reprocher, il a montré le maillot. Très bonne prestation d’Hesjedal bien évidemment. Tuft, Lacombe, Veilleux, Dionne, Rollin et Boivin terminent tous dans le premier peloton, ou presque. C’est très bien également. Ils sont loin d’être ridicules à ce niveau et ca, c’est plutôt une très bonne nouvelle pour la suite. On espérait peut-être un peu mieux de Rollin dans les tous derniers kms, mais il devait être émoussé. Ca sera plus dur pour les Canadiens dimanche, surtout qu’ils n’ont pas tout à fait les facultés de récupération de coureurs rompus à enchainer les jours de course sur les grands tours….

La couverture-télé sur Évasion: beaucoup de bla bla, et l’impression, au final, qu’on a manqué un peu de retransmettre "l’intensité" de la course dans les moments clef. Les animateurs ont beaucoup parlé, mais assez peu, somme toute, de ce qui se passait dans la course, au moment où ca se passait. Enfin, dommage que des problèmes techniques aient limité l’usage qu’on aurait pu faire des analyses de Laurent Jalabert, sur la moto.  

Dimanche: la montée Camilien-Houde, beaucoup plus longue que les bosses de Québec, sera beaucoup plus sélective. À Montréal, on ne pourra pas se cacher dans le peloton, surtout dans les 2 derniers tours. Ca sera donc moins une loterie. Misez les Espagnols, Sanchez ou Zubeldia. Sanchez, en particulier, a désormais une dette envers ses équipiers et voudra probablement se reprendre. Hesjedal, Gesink, Cunego et Leipheimer devraient aussi logiquement être dans le final à se disputer la gagne. 

Je serai très certainement sur Camilien Houde pour voir la course ! On annonce une météo correcte, pas de pluie en perspective.

Le champion de France Voeckler gagne dans les rues de la Vieille Capitale

Victoire au flair de Thomas Voeckler qui a su attendre puis se dégager au bon moment pour aller chercher la victoire dans ce premier GP de Québec ProTour. Pas le coureur le plus fort du paquet aujourd’hui, mais certainement le plus malin !

Merci d’avoir suivi avec moi ce GP de Québec sur La Flamme Rouge. À dimanche, sur le circuit cette fois !

Quinzième et dernier tour

Dionne en queue de peloton qui s’accroche !

Hesjedal roule plein pot devant, à l’entrée des Plaines.

Veilleux pas loin de la tête de course !!!!!!! GO GO GO DAVID ! 

5 hommes en tête: Hesjedal, Cunego, Gesink, Wegmann et Brechel pour Saxo Bank.

La bonne semble partie !!!! Du groupe, Breschel a la meilleure pointe de vitesse, mais Cunego a un punch d’enfer dans les bosses. Hesjedal et Gesink devront tenter le tout pour le tout dans les deux dernières bosses. L’inconnu est Wegmann, un bon coureur, bon grimpeur aussi. Mais Cunego lui est supérieur me semble-t-il.

ARGGGGG… Pause commerciale nom de Dieu !!!!!!!!!!!!

Retour sur la course. L’échappée dans la descente de Gilmour. Va falloir rouler sur le boul. Champlain pour ne pas se faire reprendre. Mais que fout Sanchez ? Ses équipiers se sont dépouillés pour lui… il faut qu’il assume maintenant !

ÉCART : 21 secondes. Ca va être dur de résister au retour du peloton…

Hesjedal stimule les autres… Breschel fait peur à tout le monde dans l’échappée. Faut rouler maintenant, quitte à tout perdre !

J’ai pas l’impression que c’est Cunego mais Spilak…

RadioShack chasse à 4 coureurs devant, pour Leipheimer.

Hesjedal paye beaucoup de sa personne. Gesink passe aussi. 

Le peloton se rapproche, quelques secondes d’avance (12sec).

Confirmé, c’est Cunego devant. Mes excuses.

L’échappée au pied de la côte de la montagne, le peloton juste derrière (3 sec). 

Hesjedal donne tout !!! Cunego dans sa roue. Leipheimer derrière !!! 

Cunego facile dans la montagne ! Hesjedal s’accroche !

Trois hommes en tête: Cunego, Hesjedal, Wegmann. Le peloton juste derrière.

Les Glacis: retour de Leipheimer ou Zubeldia ou Horner. Sagan est là !!!

Gruppo compacto sur St-Jean…

Hesjedal amène à fond, se pose plus de questions. Cunego dans la roue. Boasson Hagen, Sagan, Sanchez, Voeckler qui attaque !!!

Voeckler au km ! Champion de France dans les rues de Québec… !!!!!

Voeckler toujours, ca se regarde derrière..

Voeckler va gagner !!!

VICTOIRE DE VOECKLER !!! 2e Boasson Hagen, 3e Gesink, 4e Hesjedal !!!!

VICTOIRE DU CHAMPION DE FRANCE DANS LES RUES DE LA CAPITALE DU QUÉBEC !!! QUELLE IMAGE!!! Bravo à Voeckler pour son sens de la course, il a attaqué exactement au bon moment, au km, sachant que ca se regarderait derrière et que le dernier km était en faux-plat ascendant. 

Quatorzième (et avant-dernier) tour

Presque 4h de course. 24 kms de l’arrivée. Peloton à 10sec de l’échappée. Ca va contrer !!! 

Chute dans le peloton, Sylvain Chavanel retardé. Hincapie aussi. Tiralongo aussi. Un coureur Footon est ensanglanté dans le visage. 

Fulgsang seul en tête  sur les Plaines d’Abraham !!!

Le Champion canadien, Rousley, seul en chasse !!!!! GO GO GO !!!! Il est juste derrière Fulgsang !

Rousley va être repris par le peloton. Fulgsang n’ira semble-t-il pas très loin non plus, en haut de Gilmour. On peut prévoir un regroupement général sur le boul. Champlain. Sanchez va gicler dans la côte de la montagne à l’avant dernier tour je vous dis !!!

Les Milram en tête de peloton pour Ciolek qui commence à croire à une arrivée groupée… 

Deux hommes en tête dans Gilmour: Fulgsang et un Quick Step. Un Milram et le champion d’Espagne Guttierez en chasse, mais le peloton est juste derrière. 

Pause commerciale. Les coureurs sont sur le boul. Champlain. Attention, ca va gicler dans la côte de la montagne dans quelques minutes !

Fulgsang et Devenyns (Quick Step) en tête, mais le peloton les a en ligne de mire. Bas de la côte de la montagne pour les deux hommes en tête.

Peloton à 15 secondes environ.

ATTAQUE DE HESJEDAL !!!!!! 

Hesjedal va revenir sur les deux hommes de tête, un Lampre dans la roue. 

Le peloton chasse derrière Hesjedal. On ne veut pas le laisser filer. 

Hesjedal devant mais un coureur canadien de l’équipe nationale se bat derrière !

Hesjedal avec Cunego devant, et deux autres coureurs. Le peloton n’est pas loin. Gesink essaie de revenir.

Quatre hommes en tête: Cunego, Hesjedal, Wegmann et possiblement Sorensen chez Saxo Bank. 30m sur le peloton. 

FIN DU 14e TOUR. 4 hommes en tête. 10sec d’avance sur 6-7 coureurs qui essaient de revenir. 

Treizième tour (sur 15)

Hesjedal bien placé, dans les premiers du peloton, comme Breschel. Sky roule pour Boasson Hagen je pense. Euskaltel est présent aussi pour Sanchez. Ca va revenir. Sanchez va gicler bientôt. 

Les Canadiens ? Ils sont moins visibles en ce moment, bien que Rollin était récemment bien placé.

Ca va exploser devant dans la prochaine ascension de la côte de la montagne. 

Les Euskaltel roulent fort en tête de peloton. Pour Sanchez. 

Environ 1min d’écart entre l’échappée et le peloton, au bas de Gilmour.

Rollin à l’avant du peloton. C’est étiré sur le boul. Champlain. Ca roule, sous l’impulsion d’un BMC. Pour Ballan ?

Ballan, Leipheimer, Sanchez, Hesjedal, Boasson Hagen sur l’avant du peloton. On est dans le final ! On ne rigole plus.

L’échappée semble fatiguée, le rythme baisse. Ca va exploser dans la côte de la montagne je pense, Fulgsang va se retrouver devant.

Écart 45sec au pied de la côte de la montagne. 

Bien joué des réalisateurs, qui restent avec l’échappée dans la côte de la montagne. Nertz et Fulgsang imposent le rythme devant. Irizar (The Shack) s’accroche. 

Argggg. Pause commerciale alors que le peloton attaque les passages névralgiques du parcours, à 30 bornes de l’arrivée !!!!!!!!!!!!!!!

L’échappée et le peloton sont proches: des coureurs essaient de rentrer. 

FIN DU 13e TOUR. Gruppo presque compacto. 

Douzième tour (sur 15)

Écart du groupe de tête et le peloton: 2 minutes environ. Mais où sont les Garmin pour Hesjedal ? Les RadioShack et les Lampre ne rouleront pas, ils ont des hommes devant.

Abandon de Basso devant son hôtel du Chateau Frontenac…

Si les Canadiens veulent se montrer, c’est maintenant le temps ! 

Les Euskaltel assument toujours en tête de peloton pour Sanchez…

45 kms de l’arrivée. 

Gros travail des Euskaltel quand même durant cette course. Sanchez n’a pas beaucoup le choix d’assumer ses responsabilités maintenant… 

Fulgsang, quel coureur ! Devant depuis le 1er tour et toujours aussi bien !

Louis, Basso va regarder la fin de la course sur ventre plat…

Gros travail des Euskaltel encore et toujours.

Ca coince dans le peloton dans la côte de la montagne qui fait des dégâts. 

Attaque d’Agnolli devant. Nertz (Milram) et Fulgsang vont le chercher. 

FIN DU 12e TOUR POUR L’ÉCHAPPÉE. 3h40 de course. 37km de l’arrivée. Sky chasse derrière, avec Euskaltel. ÉCART : 1min16 précisément. 

Onzième tour

Situation de course:

Irizar (The Shack), Balloni (Lampre), Fulgsang (Saxo), Agnolli (Liguigas), Tankink (Rabobank) et un autre forment le groupe de tête.

Peloton a 2min42 du groupe de tête, avec le groupe Parisien-Popovitch intercallé. Sanchez a eu un pépin mécanique derrière mais revient facile. Très facile. La soquette légère.  

Devant, Fulgsang et Agnolli semblent maintenant les plus forts.

Jeff Louder (BMC) amène le peloton (pour Ballan ) ?

Sept hommes en tête: Fulgsang (Saxo), Agnolli (Liguigas), VanDeWalle (Quick Step), Tankink (Rabobank), Netz (Milram), Irizar (RadioShack) et Balloni (Lampre). 

Évasion: un petit pointage sur le groupe intercallé peut-être ?

Les hommes de tête dans la côte de la montagne. Fulgsang encore devant ! Environ 2min30 d’avance pour le groupe de tête. 55 kms de l’arrivée environ. Parisien repris par le peloton. 

Ma prédiction : le vainqueur est toujours derrière, dans le peloton. L’échappée sera reprise.

Sanchez va gicler dans l’avant derrière ascension de la côte de la montagne (14e tour). Ca va se jouer là. 

Sky fait le travail en tête de peloton. Si Hesjedal a des ambitions, il faudrait envoyer quelques Garmin en renfort devant je pense. Il va bientôt ne rester que trois tours… on entre doucement dans le final !

FIN DU 11e TOUR POUR LES 7 HOMMES DE TETE. Fulgsang semble très bien, sa pédalée est fluide.

Basso largué dans les Glacis. 

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