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Catégorie : Cyclisme québécois Page 14 of 37

Soirée gâchée au GP de Gatineau

« Lucas, j’avais presque oublié, c’est la course sur route du Grand Prix Cycliste de Gatineau ce soir, tu veux venir avec moi regarder les coureuses faire la course? »

15 minutes plus tard, nous voilà partis à vélo, père et fils, pour voir la course. Le circuit du Boulevard des Allumettières est à moins de deux kilomètres de la maison, et je me fais un devoir d’encourager les événements cyclistes de ma région, ça me paraît normal, solidarité cycliste après tout et respect aux organisateurs qui investissent des efforts importants pour mettre sur pied de tels événements. Et puis, qui sait, c’est parfois ainsi qu’on transmet à la jeune génération le goût d’un sport…

Bretelle du Boul. des Allumettières, je m’engage toujours à vélo.

Sirène de police, la voiture étant garée tout près.

« Oui M. l’agent? ».

« Y’a une course cycliste, vous ne pouvez pas passer. »

« Merci M. l’agent, je sais en effet qu’il y a une course cycliste, c’est justement pour cela que je suis ici  avec mon fils. Nous sommes en route pour aller encourager les coureuses dans leur épreuve, dont certaines que je connais. »

« Vous ne pouvez pas passer. »

« Vous savez M. l’agent, j’ai l’habitude des courses cyclistes, je suis moi-même coureur (à ce stade-ci, je présume que M. l’agent avait remarqué que j’étais habillé en cycliste avec mes vêtements La Flamme Rouge, et que je chevauchais un vélo un peu particulier, de toute évidence un vélo de course ultra-léger), et nous resterons évidemment en dehors de la route. J’ai toujours fait ainsi les dernières années et on m’a toujours laissé passer à cet endroit, j’habite juste un peu plus loin par là, vous voyez? On veut juste s’approcher un peu pour voir la course, car d’ici on ne voit rien. » (la bretelle, qui fait 500m de long en tournant, masque complètement le boul. des Allumettières).

« Vous ne pouvez pas passer, l’organisation est formelle. »

« Je vous rassure M. l’agent, je ne veux pas aller faire du vélo sur le boulevard des Allumettières, je veux juste voir la course, prendre quelques photos et encourager les coureuses, dont certaines sont des amies. Nous resterons bien en retrait, j’ai l’habitude des courses cyclistes, l’endroit n’est pas dangereux, on voit arriver les coureuses de loin, la route est trois voies de large, en plus la bretelle est séparée de la route par un petit terre-plein. »

« Vous ne pouvez pas passer. »

« Ha bon! Dans ce cas, où puis-je voir la course, M. l’agent? »

« Vous pouvez toujours monter plus haut et rester sur le viaduc, la course sera en contrebas. »

« Ha bon! Pas top pour les photos avec mon petit appareil. Rien d’autre? »

« Non. »

À ce moment de la discussion, j’ai cru utile de pousser le bouchon un peu plus loin, question de sonder jusqu’où irait le manque de jugement.

« Et le site départ-arrivée? »

« Pas sûr d’où c’est. »

« Ha bon! Donc vous me dites que je ne peux aller sur le bord de la route encourager les coureuses même si je suis moi-même cycliste de toute évidence, et que ma seule option pour voir la course est le viaduc St-Raymond 200m plus haut. »

« C’est ca. Je pense qu’il y a une piste cyclable juste ici qui longe des Allumettières mais si vous la prenez, vous devez rester dessus et ne pas vous approcher de la route. »

« Je vous confirme, M. l’agent, qu’il y a bel et bien une piste cyclable qui longe des Allumettières et oui, nous allons la prendre pour aller voir la course. Merci, M. l’agent. Bonne soirée, M. l’agent. Vous faites bien votre travail, M. l’agent. »

Comment ne pas penser, après pareille conversation, que si on accueille ainsi les rares spectateurs du GP Cycliste de Gatineau qui font l’effort de se déplacer pour simplement VOIR la course et encourager les cyclistes, ils ne reviendront plus?

Comprenez-moi bien: je suis le premier à déplorer ces inconscients qui mettent en danger la vie des coureurs en courant à leurs côtés, en pratiquant eux-même le vélo sur le parcours de la course, en prenant des photos dangereuses, en y amenant des chiens sans laisse, voire en traversant la route au mauvais moment.

Ca ne prenait pourtant pas la tête à Papineau pour voir, ce soir, que j’étais moi-même coureur, que je n’avais pas de chien, que je connaissais la course cycliste et que je présentais donc, dans ce contexte, peu de risque pour les coureuses, pour moi-même et pour mon fils. On appelle ça du jugement et notre société en fait cruellement défaut.

Chose certaine, M. l’agent n’a jamais vu des images de la montée de l’Alpe d’Huez sur le Tour, où des dizaines de milliers de spectateurs en transe se massent au contact des coureurs! Ni du Vieux Quaremont!

Anyway, je ne reviendrai plus dans mon cas, terminé. C’est aussi mon dernier reportage sur cette course, après quelques uns au cours des dernières années.

La course a par ailleurs été belle, nos Canadiennes ont bien faits (deux Canadiennes terminent en 2e et 3e places, soit Joelle Numainville et Leah Kirchmann), Lucas et moi les avons encouragé comme nous avons aussi encouragé les coureuses attardées, mais j’ai été triste de voir l’affluence ce soir: trois pelés et un tondu (ils n’étaient guère plus à l’arrivée, mais il est vrai que c’est un soir de semaine). Le sympathique Fred Gates, manager de l’équipe Apogée-Lowest Rates qui prépare actuellement le GP de Saguenay puis le Tour de Beauce, m’aura toutefois permis d’avoir un agréable moment à discuter avec lui.

J’espère de tout coeur que le chrono demain et que les événements du week-end connaitront une participation populaire plus importante, sinon y’a de quoi être inquiet pour la suite. Déjà que le caractère international du peloton n’est pas à la hausse, que les courses séniors et maitres chez les hommes ont disparu (vraiment dommage) et qu’on a à peu près rien entendu dans les médias sur l’événement au cours des derniers jours ici à Gatineau…

Les photos

Le fameux viaduc St-Raymond qui, selon M. l’agent, était ma seule option. Notez la largeur de la route à cet endroit et la présence d’un terre-plein offrant d’autres espaces pour les spectateurs sur le côté de la route.

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Après deux boucles dans le Parc de la Gatineau, une échappée avait pris le large et déjà, Joelle Numainville devant (en rouge).

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Toujours bien placée ce soir, Carol-Ann Canuel, une fille de la région que je croise parfois à l’entrainement dans le Parc de la Gatineau. Une belle pointure face au chronomètre, et elle a un bon coup à jouer aujourd’hui sur le contre-la-montre, ayant terminé 2e l’an dernier de l’épreuve.

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Le peloton derrière chassait ferme, c’était bien étiré. Trois voies de large à cet endroit, avec le viaduc St-Raymond en toile de fond. Mais pour M. l’agent les consignes étaient claires, « vous ne pouvez pas passer. »

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Plus tard dans la course et une fois l’échappée reprise, petite bosse du Parc, Joelle Numainville (en rouge) ne quitte pas les avant-postes.

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Canuel non plus!

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L’équipe Colavita-Bianchi était aussi attentive…

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Lucas et moi avons encouragé les attardées également, certaines n’ont jamais lâché prise.

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Canuel toujours bien placée.

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… tout comme l’équipe canadienne.

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Certaines coureuses de l’équipe du Québec ont bien fait durant la course.

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Ca relançait bien pour passer sur le viaduc Parc-Allumettières, une relance pas si facile que ça pour l’avoir déjà faite en course du temps où le GP de Gatineau présentait des courses pour les hommes.

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Encore Canuel et Numainville aux avant-postes!

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Et les Colavita-Bianchi pas loin non plus.

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Visages marqués en fin de course… l’ajout d’une boucle du Parc aura fait mal aux jambes!

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Victoire au sprint de l’Australienne Kimberly Wells, une belle pointure du peloton féminin, championne d’Australie en titre sur le critérium.

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Défi Gatineau-Mont Tremblant 2016: épilogue

Capture d’écran 2016-05-06 à 07.53.07Je participais le week-end dernier au 6e Défi Gatineau Mont Tremblant à titre d’ambassadeur, une fonction que je partageais cette année avec David Maltais que j’ai donc eu le plaisir de rencontrer, comme de subir ses redoutables attaques dans le final samedi. Ca s’est expliqué à la pédale sur la Montée Ryan, mais en toute amitié!

De l’avis de tous, et vous êtes nombreux à m’avoir témoigné de cette impression, l’édition 2016 a été particulièrement réussie.

D’abord par la météo, impeccable durant tout le week-end, avec chaleur et beau temps.

Ensuite par l’encadrement offert, tant sur le vélo qu’en dehors du vélo. En particulier, la qualité de l’hébergement, du site et du souper ont fait la différence à la station du Mont Tremblant samedi soir. Quel cadre agréable!

Mais surtout, la présence de véhicules et de motos de la Sureté du Québec qui ont permis aux divers pelotons d’évoluer en toute sécurité sur un parcours magnifique.

Pour preuve, payez-vous les images prises par ce drone lors de l’événement. L’Outaouais à son meilleur! Avis à nos amis européens, si jamais ça vous donne envie de venir rouler de ce côté-ci de l’Atlantique…

Ca a très bien roulé au sein de mon peloton des 35 km/h et plus, tant à l’aller samedi (plus de 35 de moyenne) qu’au retour (plus de 37 de moyenne). N’étant pas une course, le groupe a très bien travaillé ensemble pour maintenir une vitesse élevée tout en préservant la cohésion d’ensemble sur un parcours souvent casse-pattes. Je n’ai pas regretté mon choix du week-end sachant que le parcours offert au GP Val David était plutôt dangereux, pour preuve divers accidents ayant eu lieu dont une fracture du fémur. Je souhaite d’ailleurs un prompt rétablissement à ce coureur victime de cette blessure, un très bon coureur d’ailleurs.

Et toujours, la bonne cause du Défi Gatineau-Mont Tremblant, celle de permettre à une équipe du Casino du Lac Leamy de participer au Grand Défi Pierre Lavoie qui s’est donné comme mission d’inculquer de saines habitudes de vie aux jeunes enfants du Québec, en les faisant notamment bouger le plus possible. Et à travers cette mission, c’est aussi l’apprentissage de l’effort, de la persévérance, de la discipline…

Je souhaite donc bonne chance à l’équipe du Casino pour ce Grand Défi très bientôt, et invite tout le monde à nous rejoindre en 2017 pour la 7e édition du Défi Gatineau Mont Tremblant, un événement vous permettant une expérience unique car sur deux jours. Rien de tel pour expérimenter votre capacité à « encaisser » deux jours d’effort de suite, si jamais vous préparez des défis ou des stages intenses. Rien de tel non plus pour « s’affuter » en vue d’objectifs proches comme la participation à certaines grandes cyclosportives européennes dans les massifs montagneux…

Les expériences positives de 2016 seront répétées l’an prochain, et l’équipe d’organisation veillera également à simplifier les formules d’inscription et de réservation de l’hébergement pour améliorer davantage encore la formule.

Un merci tout particulier à Martin, Fred, Denis, Catherine, et les nombreux autres bénévoles ayant rendu mon expérience sur et en dehors du vélo si agréable durant un week-end où j’avais besoin de me changer les idées.

Ultracyclisme: les stakhanovistes de la pédale

C’est en pleine expansion au Québec, et c’est très bien: voici l’ultracyclisme!

Ce que c’est?

L’ultracyclisme, c’est du cyclisme pratiqué sur de très longues distances, souvent plusieurs centaines de kilomètres. J’ai certains amis qui affectionnent tout particulièrement ce genre de distances. Forcément, l’allure est moins rapide mais ce n’en est pas moins impressionnant: garder 30 de moyenne après 8h de vélo présente un défi pour n’importe qui, coureur ou pas coureur!

Et l’ultracyclisme a une ligue au Québec, le RUQ: le Regroupement d’ultracyclisme du Québec. Ou les ultra-crinqués!

Son fondateur est le sympathique Sylvain Grenier, celui-là même qui a lancé l’Ultra-Défi, soit 1000kms en moins de 62h. La prochaine édition aura lieu du 19 au 22 août prochain et c’est désormais un événement ouvrant à la qualification pour la prestigieuse Race Across America (RAAM).

Autrement dit, Sylvain, c’est à l’usure qu’il vous aura…

Une des ambassadrices du mouvement, Jessica Belisle, a récemment entrepris la traversée du Canada aller-retour (Montréal – Vancouver – Montréal) en solitaire, excusez un peu. Des étapes entre 200 et 300 bornes tous les jours. Jessica a diffusé plusieurs vidéos de son aventure, insistant sur son état d’esprit chaque fois. Je dois dire que je me suis pris au jeu et trouve passionnant de voir son évolution depuis quelques semaines, étant évident que la clé de pareilles entreprises n’est pas forcément la force des jambes, mais bien celle de la tête…

C’est comme lorsque vous vous présentez au pied de l’Alpe d’Huez sur la Marmotte, après plus de 6h dans le buffet: ce n’est plus les jambes qui parlent, elles sont finies. C’est la tête…

Une chose certaine, je me permets d’encourager Jessica publiquement, lui souhaitant bon courage pour la suite, et lui confirmant que je suis son aventure avec intérêt. Elle pédale peut-être seule, mais elle n’est pas seule! Go Jessica go!

D’autres épreuves sont proposées par le RUQ: le Défi des 21 (450 kms en 24h), l’Ultra Taiga (pédaler du 49e au 53e parallèle!), et d’autres encore. Je ne sais pas si j’aurai le courage de me présenter au départ, un jour, d’une seule de ces épreuves, mais qui sait? Passer 8h sur le vélo je connais, mais 16h, je ne suis pas sûr de ce que ça donnerait!

J’ignore également si ce mouvement d’ultracyclisme au Québec présente un équivalent en France. Si nos lecteurs français peuvent nous éclairer sur ce point, ce serait avec plaisir. On connait bien sur les mythiques Paris-Brest-Paris voire, à une certaine époque, Bordeaux-Paris, mais quoi d’autre? Certains regroupements existent aussi, comme les Félés du Grand Colombier ou les Cinglés du Mont Ventoux, très sympathiques d’ailleurs, mais j’ignore si une ligue d’ultracyclisme est présente dans l’Hexagone.

Quoi qu’il en soit, je souhaite à tous les stakhanovistes de la pédale une belle saison 2016, ponctuée de défis relevés et de bonne humeur!

Collectif Parlee, saison 2016: Guillaume Boivin

Période particulièrement occupée du côté professionnel pour moi actuellement, c’est la période du Recensement de 2016 après tout. N’oubliez pas de remplir votre questionnaire!

Je peine donc à mettre régulièrement La Flamme Rouge à jour. Retour au service normal sous peu.

En attendant, je remercie Mario et Charles du Collectif Parlee d’avoir porté à mon attention ce premier vidéo de la saison 2016 sous une formule renouvelée, celle d’offrir des entrevues avec des coureurs professionnels. On commence par… Guillaume Boivin, et c’est très sympathique.

Guillaume Boivin – Team Canada / Team Cycling Academy – GP Québec. from Charles B. Ostiguy on Vimeo.

Il reste des places au Défi Gatineau Mont Tremblant!

Capture d’écran 2016-05-06 à 07.53.07Le Défi Gatineau Mont Tremblant, c’est dans trois semaines désormais et il reste encore des places de disponibles.

Faites vite, inscrivez-vous pour ce bel événement qui se vit dans une ambiance différente de celle des courses ou des cyclosportives. C’est un événement parfait pour préparer d’autres cyclosportives dans votre été puisque l’occasion de donner un sérieux coup d’accélérateur à votre condition physique en parcourant deux fois 160 kilomètres dans de bonnes conditions.

Bref, en revenant du Défi, vous verrez, vous aurez gagné de la force, de la condition sur votre vélo.

Le Défi, c’est aussi pour une belle cause, celle de permettre à une équipe du Casino du Lac Leamy de participer au Grand Défi Pierre Lavoie dont la mission est de faire bouger les jeunes du Québec. En roulant au Défi, vous roulez donc par procuration au sein du peloton du Grand Défi.

Les fonds additionnels pouvant être recueillis lors de cet événement sont remis à des écoles de la région de Gatineau, ceci afin de leur permettre d’acquérir du matériel sportif permettant aussi de faire bouger les enfants.

Cette année, l’encadrement du Défi sera encore meilleure, avec une présence accrue de policiers à moto. Et toujours, l’organisation est hors pair avec la restauration en cours de route, et l’encadrement des pelotons afin de s’assurer qu’on ne laisse personne derrière. Après tout, ce n’est pas une course…

Bref, faites vite, inscrivez-vous et venez nous rejoindre sur ce bel événement!

Cranks and Coffee – Saison 2

Il y a du talent dans ceux qui réalisent ces petits vidéos très sympathiques, soit des coureurs de ma région de Gatineau que je ne connais pas et qui se regroupent sous la bannière « Cranks and Coffee ».

La moitié des nombreux lecteurs de ce site étant en Europe (France, Belgique, Suisse), ils pourront de nouveau apprécier le mélodieux accent québécois… ainsi que notre climat pour le moins peu commode pour les amateurs de vélo que nous sommes.

Ste-Martine: perdre avec panache

Il faisait beau hier pour le GP de Ste-Martine en banlieue de Montréal, mais il faisait aussi froid pour le départ des courses M1 et M2 à 9h: à peine plus que 0 degré!

Et déjà à 8h, il y avait foule qui se pressait dans le stationnement: plus de 160 coureurs allaient prendre le départ des courses M1 et M2, un beau succès populaire. Merci à tous de vous être présentés si nombreux.

Pour une fois, le vent n’a pas été un facteur déterminant durant l’épreuve, il était trop faible pour durcir la course, notamment en jouant les bordures.

Je participais avec mon équipe des Rouleurs à la course M2. L’annonceur maison, d’une politesse exemplaire, aura eu le mérite de ne pas nous laisser geler trop longtemps avant de donner le « go » du départ!

Dès les premiers tours de roue, on a senti un peloton nerveux, tendu, ne serait-ce que par sa taille. Peu sélective, la course donnait également à beaucoup de coureurs l’envie de mettre le nez à la fenêtre.

Mon équipe et moi avons multiplié les tentatives, animant la course régulièrement. J’ai bien cru, au début du 3e tour, que j’arriverais, avec quelques coureurs dont la bête à rouler Éric Provost (salut Éric!), à casser le peloton: il n’en fut rien, malgré quelques kilomètres avalés plein pot. Personne n’allait s’échapper au fil de ces 85 kms et il est vite devenu évident que ça se jouerait au sprint.

J’avais la responsabilité d’amener notre sprinter jusqu’aux 200m. Durant le dernier tour, j’ai pu progressivement remonter en douceur le paquet pour aborder le dernier virage à environ un kilomètre de la ligne en 4e position du peloton, mon sprinter dans ma roue. À ce moment, nous étions confiants!

Les deux coureurs devant ont cependant coupé brusquement leur effort, 15 coureurs nous débordent d’un coup et lancent le sprint de très, très (trop!) loin, mon sprinter y va, mais se fait pousser dans le bas-côté et évite la chute de justesse. Je maintiens mon effort jusqu’à la ligne, dépité de voir nos espoirs d’un podium ainsi réduits à néant.

À noter que le classement officiel me donne « AB » (abandon): il n’en est rien, c’est une erreur en cours de correction.

À défaut de gagner, mon équipe et moi aurons su courir avec panache, animant régulièrement la course. On se reprendra!

La course M1

Scénario différent en M1, ou une échappée a rapidement pris naissance en début de course, et est allée au bout. Chapeau bien bas à ces machines à rouler que sont Yannick Lemire, Michel Henri, François Doyon et Jean-Philippe Venne.

Une grave chute est toutefois survenue durant la course M1, à environ 2 kms de l’arrivée et vers le 6-7e tour. On souhaite un prompt rétablissement à David Dulude qui a passé la nuit aux soins intensifs et qui aurait subi des fractures du crâne, ce qui est évidemment très sérieux. Petite pensée pour lui ce matin… car le vélo devrait être tout sauf ca.

La course Sénior 1-2

La victoire est revenue au solide rouleur de chez Garneau, Olivier Brisebois, devant Pier-André Côté et Mathieu Roy. Ces coureurs ont participé à une échappée de 7 coureurs avant de se détacher dans les derniers hectomètres.

Une flamme rouge?

Organisation impeccable à mon point de vue hier à Ste-Martine: des bénévoles nombreux et de bonne humeur, un beau parcours avec un revêtement nettement meilleur qu’il y a quelques années, une belle ambiance, j’ai apprécié ma matinée.

Suggestion cependant pour la Fédé: il me semble qu’une petite flamme rouge indiquant aux coureurs l’entrée dans le dernier kilomètre de course serait un repère utile. Il ne me semble pas en avoir vu sur les courses, me trompais-je? Ce ne serait pas compliqué à installer (une perche flexible au bout de laquelle un petit triangle rouge flotterait, installée dans le bas côté à un kilomètre de la ligne ferait l’affaire) et permettrait aux coureurs de mieux se repérer en course. Hier, cela m’aurait été très utile pour mieux gérer mon effort.

Tous au GP de Ste-Martine propulsé par Desjardins!

La saison des courses cyclistes sur route a été lançée le week-end dernier avec le GP de Contrecoeur au Québec et le GP de Calabogie, en Ontario, ce dernier attirant chaque année de nombreux coureurs de la région d’Ottawa-Gatineau.

La participation aux deux épreuves a été excellente, le beau temps aidant assurément. Mon dieu! ça m’a fait du bien après un hiver à pédaler seul dans mon sous-sol…

On enchaine le week-end prochain avec le GP de Ste-Martine, une course qui s’est taillée une belle réputation au cours des dernières années. En 2013, je vous avais offert ce petit reportage de ma participation à l’épreuve, par un vent violent.

Au fil des ans, c’est un peu devenu la signature de cette course : le festival de la bordure ! Plus que le dénivelé, presque nul, le parcours exposé dans la plaine du St-Laurent rend difficile cette course lorsqu’il y a du vent, ce qui est souvent le cas en cette période de l’année.

On m’informe qu’il n’est pas impossible qu’Antoine Duchesne réponde présent dimanche prochain, s’il s’estime suffisamment remis du décalage horaire et d’une grippe récente. Ne serait-ce que pour l’opportunité de le féliciter pour son récent maillot à pois sur Paris-Nice, sa présence est d’un intérêt certain.

Je serai aussi de la partie avec mon équipe dimanche prochain, prêt à en découdre. J’espère que la bonne lancée amorcée le week-end dernier à Contrecoeur se poursuivra ce dimanche du côté de Ste-Martine. L’an dernier, vous étiez plus de 400 à y participer.

Pour tout préparer, une armada d’une centaine de bénévoles ont travaillé au cours des derniers mois et seront à l’œuvre durant le prochain week-end. On n’improvise pas un tel événement.

J’ai en effet récemment pu échanger avec l’organisateur de la course, André Charlebois, un professeur d’éducation physique désormais à la retraite. Je vous assure que sa passion du vélo, elle, n’est pas à la retraite, ni son enthousiasme communiquant !

C’est ainsi que j’ai pu mieux comprendre les projets d’avenir liés au GP de Ste-Martine, des projets ambitieux et intéressants.

D’abord, l’équipe a pu s’adjoindre la contribution d’un commanditaire, et pas le moindre: Desjardins. Voilà qui devrait apporter un peu de stabilité au GP au cours des prochaines années. C’est une bonne nouvelle pour nous tous car le gage d’une certaine pérennité rassurante.

À moyen terme, le but de l’organisation regroupée au sein de l’Équipe Vélo Patriotes 1838, c’est de créer un week-end d’événements cyclistes dans la région de Ste-Martine et de Beauharnois, avec notamment l’ajout d’une randonnée populaire afin de permettre à tout le monde – en particulier la population locale – de découvrir et de s’adonner aux joies du sport cycliste.

Les idées foisonnent dans la tête d’André, comme celle d’organiser, le samedi, un chrono pour les coureurs, chrono dont la particularité serait de passer sur le tablier du pont d’Hydro-Québec à Beauharnois, situé non loin. Ce serait original… et exposé au vent ! Certains déploraient, dans le dernier sondage annuel de la FQSC, le manque d’épreuves chrono. Si André réussit, ca sera donc une contribution intéressante au calendrier de la fédé.

Et à plus long terme, le but ultime d’André et ses collaborateurs est de développer un réel programme de cyclisme destiné aux jeunes des écoles primaires de la région. Prenant exemple sur certains programmes déjà sur pied en France, André, en bon éducateur physique qui n’a pas perdu le feu sacré, souhaite donner accès à des vélos aux jeunes enfants de la région, ainsi qu’à des environnements où ils pourront développer leur intérêt pour notre sport. Une piste de BMX a déjà été aménagée, ainsi que de nombreux vélos achetés sur lesquels des enfants, déjà, peuvent s’initier au cyclisme. Sans oublier le Critérium Optimiste de Beauharnois ouvert à toutes les catégories (de bibittes à la course open regroupant juniors, séniors et maitres – oui oui, les maitres peuvent y participer!) qui est présent le samedi avant le Grand Prix depuis quelques années. C’est donc du concret !

Moi, je dis bravo. Participer au GP sera un plaisir dans ces circonstances, conscient que nous avons là un organisateur qui œuvre non seulement à faire de sa course un bel événement, mais aussi avec une vision supérieure, celle de développer le cyclisme au Québec en permettant à la relève – qui sait, il y a peut-être un Peter Sagan parmi elle – de découvrir le sport cycliste.

Allez, au plaisir de vous retrouver dimanche.

Le Tour de l’actualité

Plusieurs nouvelles qui ont attiré mon attention au cours des derniers jours:

1 – Dopage mécanique. Beaucoup de réactions sur La Flamme Rouge et je vous en remercie, toujours aussi intéressant de vous lire car j’y puise matière à nuancer mes réflexions. Je tiens à rassurer Stef à propos de « focuser sur le mauvais côté du cyclisme »: il n’est pas question de cela sur La Flamme Rouge. Oui, j’essaie de contribuer positivement au cyclisme, notamment celui du Québec, et mes récents textes sur les cyclosportives au Québec, sur la Classique des Appalaches, d’autres à venir très prochainement, le montrent. Mais on ne peut pas occulter les grands problèmes du cyclisme non plus: le positivisme béat et niais, très peu pour moi! Pas de positivisme donc, pas de négativisme non plus, simplement ce que je souhaite: essayer de donner l’heure juste, toujours pour faire des lecteurs de ce site des observateurs éclairés du cyclisme.

2 – Dopage mécanique.  Comme JW le mentionne, rappelons-nous de la sensation des pistards anglais il y a plusieurs années de cela. Et si…

Merci aussi à Raf pour l’intéressant lien vers un podcast sur le sujet.

Enfin, merci à Didier pour avoir porté à mon attention cette entrevue en Belgique avec Vincent Wathelet, agent de coureurs et bien informé de la chose cycliste. Il affirme que l’UCI savait depuis 2010 l’existence de ces moteurs, et n’a rien fait jusque récemment… Les chiffres dont il parle sont également intéressants: 1350 moteurs vendus en 2015 seulement, ouf! Enfin, ces révélations sur les mystérieux changements de roues sitôt la ligne d’arrivée franchie lors du dernier Tour de France… Si on voulait camoufler du matos illégal, on ne procéderait pas autrement.

L’avis de Cyrille Guimard est également intéressant (merci à Fred du lien). Tout cela va toujours dans le même sens, celui d’un vrai gros problème dans le cyclisme actuellement. Je n’en reviens personnellement pas de la triche dont les gens – ici les coureurs – peuvent faire preuve pour gagner un avantage sur les autres!

3 – Tenerife. Et oui, la mode continue… Loin de tout, moins de tests antidopage, on est plus tranquille, on bénéficie de l’altitude, et on peut tester le matos loin des regards. Voilà que la Cannondale s’y est mise aussi.

4 – Tenerife bis. Que voulez-vous, ça ne pouvait que susciter l’intérêt de tous! Intéressant, The Col Collective nous présente l’ascension du Mont Teide, lieu culte de la science de l’entrainement, version Sky.

5 – Michael Valgren. 2e de l’Amstel Gold Race dimanche, je connaissais mal le jeune coureur danois de 24 ans qui évolue chez Tinkoff. C’est un coureur prometteur, assurément: double vainqueur de Liège-Bastogne-Liège chez les Espoirs, il terminait également 3e du Tour de l’Avenir en 2013. En 2014, il était champion sur route au Danemark, et remportait également son tour national. Voilà qu’il perce chez les pros, et il sera assurément à surveiller au cours des prochaines années. Un nom à retenir!

6 – 18 éléments que ceux qui ont connu le cyclisme dans les années 1980 (dont je suis) se souviendront… c’est rigolo. Pour moi cependant, il manque à cette courte liste un élément fondamental: les freins Campagnolo Delta. On n’a pas fait plus classe depuis!!! Qu’est ce que je m’ennuie…

7 – Périnée. C’est une région disons sensible mais aussi… névralgique chez les hommes comme chez les femmes, et une région particulièrement sollicitée chez les cyclistes. J’ai la chance de ne jamais avoir vraiment souffert de cette région malgré ma pratique cycliste intense, si ça intéresse quelqu’un (!!!). GCN Cycling a eu la bonne idée de produire un petit vidéo donnant des conseils à celles et ceux qui pourraient souffrir de cette région en raison de leurs activités cyclistes. La hauteur, l’alignement de la selle, son assise et sa forme, tout particulièrement, sont des éléments fondamentaux du confort associé à cette partie sensible. Et rappelez-vous: tout est une question d’apport sanguin dans cette région!

La Classique des Appalaches de retour en 2016!

Capture d’écran 2016-04-06 à 17.35.43C’est une bonne nouvelle à la fois pour les coureurs et les cyclosportifs du Québec, et c’est une primeur sur La Flamme Rouge, la 2e en deux jours (!): la Classique des Appalaches sera de retour en 2016!  L’organisation en fera l’annonce officielle lundi le 11 avril prochain.

Le saviez-vous? La Classique des Appalaches se compare avantageusement avec la… Strade Bianche gagnée récemment par nul autre que Fabian Cancellara.

La Classique des Appalaches, c’est un ratio gravier/bitume de 33%, contre 30% pour la Strade Bianche.

La Classique des Appalaches, c’est un dénivelé positif de quelques 2700m, contre  3000m pour la Strade Bianche. Mais comme la Classique est plus courte que la Strade Bianche (135 kms versus 176 kms), le ratio dénivelé/distance est plus élevé sur la Classique des Appalaches! En d’autres termes, les difficultés y sont plus concentrées.

Bref, c’est tout un défi, et c’est ici au Québec. Rien de tel d’ailleurs pour découvrir, si vous êtes d’ailleurs, la Belle Province, ses habitants et ses produits du terroir.

Bloquez déjà votre calendrier: ça sera le 17 septembre prochain, toujours du côté de Victoriaville et sa région.

Élue événement de l’année au mérite cycliste FQSC l’an dernier à la première édition, cette 2e édition n’était pourtant pas gagnée d’avance, et c’est la raison de son annonce tardive: en parlant avec les organisateurs, regroupés au sein d’un organisme à but non-lucratif, j’ai pu mieux comprendre tous les défis qu’impliquent l’organisation d’un tel événement. Dates, sanctions, budget et commanditaires, logistique, sécurité, sans oublier les précieux bénévoles, je vous assure que ce n’est pas toujours simple et qu’il faut une bonne dose de passion, de persévérance et de patience pour mener à bien un événement d’une telle envergure. Au cours des derniers mois, alors que la 2e édition était dans la balance, l’équipe a cependant pu bénéficier du soutien indéfectible de la MRC d’Arthabaska (au total, ce sont plus d’une douzaine de municipalités qui se retrouvent sur les parcours), de Victoriaville, de même que des autorités locales et de toute la population.

Aujourd’hui, je peux vous assurer d’une chose : l’équipe d’organisation est 100% motivée à faire de ce double événement – course sanctionnée et cyclosportive – une réussite en 2016, aussi nous devons faire notre part: y participer! Je serai de la prochaine édition, et je reviendrai d’ici quelques semaines vous entretenir de cet événement ici même sur La Flamme Rouge, avec de belles surprises en lien avec mon texte d’hier d’ailleurs.

Ce sera une grande fête, comme le souhaitent les organisateurs: fête sportive bien sûr, avec la course sanctionnée et la cyclosportive, mais aussi fête populaire, où produits du terroir seront à l’honneur.

Les grands événements ont aussi de grands vainqueurs: c’était deux coureurs de la région d’Ottawa-Gatineau (la la lère…) l’an dernier, soit Mike Woods chez les hommes et Véronique Fortin chez les femmes. Le premier court désormais chez Cannondale en World Tour et a connu un début de saison en fanfare sur le Tour Down Under, la seconde avait remporté, quelques semaines avant la Classique, la Haute Route en France.

Qui, cette année, leur succéderont et décrocheront ce graal? Très bientôt, les inscriptions seront ouvertes, je vous tiendrai au courant.

Demain, tout ce que vous devez savoir sur la 114e édition de Paris Roubaix!

GranFondo Mont Tremblant: un événement qui monte!

Capture d’écran 2016-03-30 à 21.49.18Je vous ai parlé à quelques reprises déjà sur La Flamme Rouge du GranFondo Mont Tremblant que j’ai eu le plaisir de découvrir en 2013 (c’était alors la 1ère édition).

Je vous en parle parce que j’aime bien ce GranFondo.

L’accueil de l’organisation – Pat et Luc en particulier, ils se reconnaitront – avait été top à mon égard il y a deux ans, et le parcours magnifique et comportant quelques belles « patates ». Que voulez-vous, on trouve difficilement mieux que le secteur du Mont Tremblant pour la qualité de l’accueil, de l’hébergement, du village au pied de la montagne, ces gens y travaillant ayant l’expérience du tourisme.

Depuis la première édition, que de chemin parcouru! C’est avec plaisir que je constate, encore cette année, que ce GranFondo est en pleine expansion (tous ne le sont pas), fort de ses… 1 500 participants l’an dernier. Reconnu en 2015 comme l’une des 50 plus belles cyclos au monde par le magazine Le Cycle, élu meilleur événement interprovincial, cyclisme pour tous lors du gala du Mérite cycliste québécois de la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC) aussi en 2015, c’est donc un événement de grande classe dont il est question ici.

Fort de ces succès, le GranFondo Mont Tremblant ne compte pas s’arrêter là pour autant en 2016!

Cette année, l’objectif est d’étendre au vendredi et au dimanche encadrant le GranFondo les activités offertes, ceci afin de maximiser le plaisir des participants qui se déplacent au Mont Tremblant ce week-end là.

Le vendredi, des courtes (30 ou 50 kms) sorties « pour le plaisir » sont organisées avec les deux ambassadeurs, nul autre que David Veilleux, qu’on ne présente plus, ainsi que Sébastien Delorme.

Le samedi matin, c’est évidemment le départ du GranFondo, avec cette année quatre parcours différents offerts: SuperFondo (160 kms), GranFondo (125 kms), MedioFondo (80 kms) et MoloFondo (45 kms) pour les cyclistes moins aguerris voulant s’initier à ce genre d’événement de masse.

Compte tenu de la région, il est à prévoir que le SuperFondo mettra les cyclistes à rude épreuve, le parcours étant usant comme on en retrouve dans le Parc de la Mauricie, voire en Estrie.

Le samedi soir, un souper officiel du GranFondo est proposé.

Enfin, un « coffee ride » pour effectuer une récupération active est à l’horaire du dimanche matin pour ceux qui voudraient encore profiter du village et de la région avant de repartir.

Pour s’inscrire, c’est ici et évidemment, les tarifs sont modulés en fonction des parcours offerts, le niveau de soutien et d’encadrement n’étant pas le même.

J’ai participé à de nombreuses cyclosportives ici comme en Europe depuis ma première Marmotte en 1993, dont la Haute Route en 2012 et le Marathon des Dolomites l’an dernier. Le GranFondo Mont Tremblant se distingue par l’ambiance unique de cet événement, niché au coeur du village du Mont Tremblant, hautement touristique et offrant au reste de la famille des activités pendant que nous sommes sur le vélo. Le reste du charme s’opère grâce à la qualité de l’accueil, à l’attention portée aux détails, ainsi qu’aux… tarifs d’inscription, très raisonnables pour un événement de ce niveau.

Y serais-je en 2016? Malheureusement non, étant l’un des ambassadeurs d’un autre événement à caractère cyclosportif se déroulant le même week-end, soit le… Défi Gatineau-Mont Tremblant. Je me console en me disant que j’aurai le plaisir de retrouver d’autres amis(es) et les participants du GranFondo dès mon arrivée à la station, vers les 14h le samedi 28 mai prochain!

Votre calendrier des cyclosportives au Québec en 2016

L’offre d’événements de type cyclosportif demeure très intéressante cette année encore au Québec, après plusieurs années d’expansion. Il y a en gros de quoi s’amuser à tous les week-ends de la mi-mai jusqu’au début octobre! Voyez un peu:

18 mai : Tour du silence
28-29 mai : Défi Gatineau – Mont Tremblant
28 mai : GranFondo Mont Tremblant
29 mai : Défi métropolitain

5 juin : Tour de l’île de Montréal
5 juin : GranFondo Charlevoix
5 juin : GranFondo Gatineau
11 juin : Défi Lanaudière
12 juin : Cyclo Saint-Donat Le Nordet
16-19 juin : Grand défi Pierre Lavoie

2-3 juillet : GranFondo Forillon
5-8 juillet : Tour CIBC Charles Bruneau
10 juillet : Cyclo Ski-Vélo Orford (à confirmer)
17 juillet : GranFondo Mont Ste-Anne
23 juillet : GranFondo Ottawa

14 août : GranFondo Garneau
18-21 août : L’Ultra-défi
20 août : L’Échappée belle
21 août : GranFondo Centre-du-Québec

4 septembre : Challenge des bleuets
10 septembre : Défi Cantons-de-l’Est
18 septembre : GranFondo Lac Mégantic
18 septembre : Classique des Appalaches (à confirmer)
23-25 septembre : GranFondo Vélo Mag

2 octobre : Les 100 à B7

Tous ces événements font en sorte que les parcours proposés varient beaucoup, tout comme les endroits et les prix d’inscription. Il est temps de planifier votre saison et de faire vos choix!

En complément, vous pouvez consulter le site adnduvelo.com qui propose un calendrier d’activités à caractère cycliste assez complet.

Voici par ailleurs une sélection personnelle des plus importantes cyclosportives en Europe, certaines que j’ai pu faire moi-même et que je vous recommande:

2 avril: Ronde Van Vlaanderen Cyclo
9 avril: Paris-Roubaix Challenge
15 mai: La Look (Grand Trophée)
22 mai: Les Boucles du Verdon
21 mai: Challenge du versons (Grand Trophée)
4 juin: Mont Ventoux – Beaumes de Venise (Grand Trophée)
5 juin: La Time Mégève Mont Blanc
11 juin: Les trois ballons (Grand Trophée)
18 juin: L’Ardéchoise
19 juin: La Morzine Haut Chablais (Grand Trophée)
25 juin: L’Ariégeoise
26 juin: La Vaujany (Grand Trophée)
26 juin: La Campionissimo
26 juin: La Grand Bo
26 juin: L’Alsacienne
26 juin – 2 juillet: Le Tour TransAlp
2 juillet: La Marmotte (Grand Trophée)
3 juillet: Le Marathon des Dolomites
10 juillet: La Serre Che Luc Alphand
10 juillet: L’Étape du Tour
16 juillet: L’Arvan Villards
16 juillet: Le Tour du Mont Blanc
24 juillet: GranFondo Sestrières La Marmotte
24 juillet: La Risoul Queyras
31 juillet: La Bourgui
14 août: La Madeleine
20 août: GranFondo Les Deux Alpes (Grand Trophée)
20 – 22 août: La Haute Route Compacte
20 – 26 août: La Haute Route Pyrénées
28 août: La Otztal Cycle Marathon
28 août: GranFondo Pyrénées La Marmotte
28 août – 3 septembre: La Haute Route Alpes
5 – 11 septembre: La Haute Route Dolomites
10 septembre: La Ronde Picarde (Grand Trophée)
25 septembre: Les Bosses du 13
2 octobre: La Scott – Cimes du Lac d’Annecy

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