Celle-là me fait vraiment plaisir!
C’est un coureur d’Ottawa qui s’est imposé hier sur l’étape-reine du Tour de Beauce, celle qui se termine au sommet du Mont Mégantic: Matteo Dal-Cin, de l’équipe américaine Rally.
Deux en deux pour les coureurs canadiens donc sur ce Tour de Beauce, inespéré! La première étape avait en effet été remportée par Émile Jean chez Silber.
J’aime bien Matteo Dal-Cin, que je croise régulièrement sur mes entrainements dans la région. Un mec simple, généreux dans l’effort, et un sacré moteur aussi. Voilà qui cale également le niveau des fameuses « A-Loop » chaque mardi aux deux semaines dans le Parc de la Gatineau, une boucle avalée chaque fois sur les chapeaux de roue. Pas facile de suivre Matteo et quelques autres pointures locales lorsque ça embraye dans la montée du Lac Pink (avalée cette semaine en moins de deux minutes, les connaisseurs apprécieront…) ou la montée Fortune.
Mine de rien, Matteo se forge un joli palmarès depuis quelques années: il a notamment gagné le Tour du Saguenay en 2015, puis la Redlands en 2016, et une étape du Tour de Gila plus tôt cette année. Il confirme en quelque sorte en Beauce qu’il peut s’imposer sur tous les terrains. C’est un coureur qui progresse dans sa carrière, et espérons qu’il pourra intégrer une meilleure équipe encore en 2018!
Il avait également manqué de peu l’an dernier une victoire dans l’épreuve sur route des Championnats canadiens. Ces derniers ayant encore lieu à Ottawa cette année, Matteo Dal-Cin sera logiquement l’un des favoris. Je vous avoue franchement que j’aimerais bien qu’il s’impose à domicile! Il ferait un bien beau champion canadien.
missbecaneenfolie
Autant plus de mérite que le cycliste mesure 6’05 »et pèse 170 livres (77 kg)!
Qu’il a fallu faire les montées du Lac-Drolet en hors d’oeuvre.
Une improvisation de l’équipe en course (les 2 leaders en trouble) qui a rapporté avec son échappée loin de l’arrivée, lui qui ne constituait aucune menace au classement général (à plus de 20 minutes après la 1ère étape).
En gagnant comme un aigle déployant ses ailes au sommet, oublier enfin les 2 dernières éditions où il terminait à plus de 20 minutes du premier.
La chance de l’attaquant, bravo!
otto lilienthal
Cyclisme : les managers d’équipe sont responsables des dérives de leurs coureurs
http://dopage.blog.lemonde.fr/2017/06/16/cyclisme-les-managers-dequipe-sont-responsables-des-derives-de-leurs-coureurs/
Ludovic
Espérons seulement que la jeune femme invitée à commenter aux canadiens hier va se pousser. J’ai rarement entendu des commentaires aussi ridicule pendant la course élite femme. Quand on se fait sortir au premier tournant de la course, on retourne chez soi, cette femme de parlait totalement, surtout malaisant pour le féministe que je suis. À quoi pensait Randy ?