En complément du lancement vendredi de l’équipe Trek Factory Racing, je vous invite à découvrir ce sympathique petit vidéo d’un peu plus de 2 minutes tourné par notre ami Jean-Michel Guidez que je remercie au passage. On y retrouve un Jens Voigt toujours aussi intéressant!
Auteur/autrice : Laurent Page 122 of 352
Lancement aujourd’hui de l’équipe Trek Racing Factory des frères Schleck, de Cancellara et de Devolder, entre autre.
Les vêtements de l’équipe sont intéressants, modernes et dégageant une certaine classe.
Le « preview » de l’équipe est ici. Un court vidéo d’un peu plus de 2 minutes bien packagé, bien ficellé, bref, un bel exercice de marketing.
L’UCI a donc annoncé hier publiquement la création de la « Commission indépendante de réforme du cyclisme (CIRC) » dont le mandat sera « d’enquêter sur les problèmes auxquels le cyclisme a été confronté ces dernières années, en particulier sur les allégations selon lesquelles l’UCI aurait été impliquée dans des actions répréhensibles, allégations qui ont gravement nui à sa crédibilité et à celle de notre sport. » (dixit Bryan Cookson, président de l’UCI).
Cette commission sera sous la responsabilité de trois personnes, soit Dick Marty (président), un politicien suisse et ancien procureur d’État, Ulrich Haas, spécialiste allemand des règles et procédures antidopage notamment au Tribunal d’Arbitrage du Sport (TAS) ainsi que Peter Nicholson, un ancien officier militaire australien spécialisé dans les investigations criminelles.
Mouais.
Je sais pas vous, mais ma première réaction « à chaud » est plutôt mitigée. J’aimerais bien lire vos réactions!
D’une part, l’annonce m’apparaît quelque peu prématurée puisqu’il semble que les discussions avec l’Agence Mondiale Antidopage quant aux possibles dispositions dont les éventuels témoins pourraient se prémunir en échange d’aveux ne semblent pas terminées. Dans son communiqué de presse, l’UCI écrit en effet « Elle (ndlr: la commission) récoltera également des témoignages de personnes impliquées dans le sport ou qui l’ont été à l’époque, et les discussions avec l’AMA concernant la meilleure façon de les encourager à coopérer avec la Commission Indépendante arrivent à leur terme« .
Ce point m’apparait pourtant crucial car directement lié à l’éventuel succès de la commission! Comment en effet encourager Lance Armstrong et d’autres à venir tout déballer s’il n’y a rien à gagner à le faire? Armstrong a d’ailleurs déjà réagi assez négativement à l’annonce de la création de cette commission, et c’est vraiment très dommage. Si la commission est « mal née » dès le départ, ça la fout mal…
D’autre part, je ne suis pas très chaud à une commission UCI chargée d’enquêter sur l’UCI, ce qui est apparemment le cas ici puisque Cookson et l’UCI ont nommé les trois personnes chargées de la commission, et que celle-ci demeure sous la responsabilité financière de l’UCI. Il m’aurait paru préférable que l’UCI demande formellement à l’AMA – un organisme indépendant – de mener une commission sur le dopage dans le sport cycliste étant donné les récents scandales et allégations, commission dont les travaux auraient inclus tous les possibles acteurs d’un système de dopage, UCI y compris.
Ceci étant, il y a aussi matière à se réjouir puisque deux des trois personnes en charge n’ont pas de lien avec le milieu cycliste, mais plutôt une riche expérience soit avec le système judiciaire international, soit avec les processus d’enquêtes criminelles. Cela ne peut pas nuire et donne une certaine crédibilité à la commission.
Les travaux de la commission s’étaleront sur la prochaine année.
Bref, s’il est clair à mes yeux que les initiatives des responsables de la commission – entrevues, collaborations avec d’autres institutions et fédérations, notamment l’USADA, dépouillement du parc informatique saisi à l’UCI au lendemain de l’élection de Cookson, etc. – pourront contribuer au succès de l’entreprise, je demeure convaincu que sans de forts incitatifs à venir témoigner, peu de témoins pourraient se présenter devant cette commission, limitant grandement son possible impact positif et à long terme sur le cyclisme. Ca serait vraiment dommage qu’Armstrong et d’autres n’y témoigne jamais, faute d’un petit bonbon en échange…
S’il convient de rester lucide en regardant les courses cyclistes professionnelles, surtout les grands tours, il y a d’excellentes raisons de croire que notre sport va dans la bonne direction en 2014. Voici les points fondamentaux qui sous-tendent mon optimisme:
1 – Les changements administratifs à l’UCI. À ce sujet, il faut absolument lire cet excellent texte récemment publié sur VeloNews à propos de Brian Cookson et l’UCI au terme des 100 premiers jours de pouvoir du nouveau président. Parmi les changements déjà portés à l’organisation, on note le renouvellement de la direction de l’organisme, question de ne plus y voir un « one-man show » soutenu par quelques fidèles comme précédemment. Cookson a également revu à la baisse certains salaires, notamment le sien, et a fait saisir le parc informatique afin de préserver les chances qu’une commission Vérité et Réconciliation puisse aller au bout de son processus si jamais il fallait enquêter sur l’UCI.
2 – La commission Vérité et Réconciliation. On attend toujours une annonce sous peu. Rappelons qu’Armstrong a promis d’être le premier témoin à se présenter, à la condition qu’il obtienne une remise de peine en échange. Sans cette commission, le plus grand scandale sportif de l’histoire ne se résumera qu’à la descente d’un seul homme, Lance Armstrong. Quel gâchis ce serait! La commission nous permettra d’aller au fond du système, d’en connaitre tous les acteurs, tous les rouages. Et d’en tirer des conclusions pour l’avenir.
3 – Des collaborations renouvelées. Alors que sous Verbruggen et McQuaid l’UCI était souvent à couteau-tiré avec l’AMA ou l’USADA, Cookson a déjà rétabli les collaborations, consultant par exemple l’USADA à propos de la ré-organisation des services de l’UCI traitant du dopage, que ce soit sous l’angle médical, sportif ou juridique (source L’Équipe).
4 – Un alourdissement des peines. La dernière conférence de l’AMA sur le dopage, en Afrique du Sud en novembre dernier, a permis de durcir les peines associées à un premier contrôle positif, les faisant passer de 2 à 4 ans de suspension. La peur du gendarme est toujours un outil fort de lutte contre un fléau, et cette mesure va donc dans la bonne direction. 4 ans, c’est long!
5 – La détection de l’AICAR. C’est fait, on peut désormais la détecter lors des contrôles. Et on teste actuellement les échantillons des derniers Tours de France question d’y voir un peu plus clair.
6 – L’adoption, lors de la Conférence mondiale sur le dopage, du Code mondial antidopage 2015, qui prévoit notamment l’allongement du délai de prescription, de 8 à 14 ans. Chris Froome pourra donc être encore inquiété quant à sa victoire sur le Tour 2013 en l’an… 2027! Ce nouveau code donne également davantage de liberté et de pouvoir à l’AMA de conduire ses propres enquêtes antidopage, indépendamment des fédérations sportives.
7 – Des règles revisitées. Notamment celles entourant la position des coureurs sur les vélos de contre-la-montre sur route.
8 – La création d’une commission afin d’explorer les moyens de relancer et de développer davantage le cyclisme féminin, commission sous la responsabilité de Mme Tracey Gaudry, ex-coureuse elle-même et première femme à obtenir un poste de vice-président à l’UCI. Bravo M. Cookson, car il n’y a probablement pas mieux placé pour diriger telle commission qu’une femme elle-même ex-coureuse.
9 – Une réforme négociée du cyclisme professionnel. L’arrivée de Cookson à la présidence de l’UCI semble avoir donné un nouveau souffle aux négociations entourant la restructuration du cyclisme professionnel, une restructuration discutée depuis quelques années déjà et ayant mené à certaines menaces, notamment de voir un groupe indépendant d’investisseurs et de propriétaires d’équipes fonder leur propre circuit de courses sur la base du modèle prévalant en Formule Un. Cookson semble avoir su relancer les négociations avec tous les partenaires, coureurs cyclistes, organisateurs de courses, propriétaires d’équipe, fédérations, et sponsors, et évacuer les menaces de la création d’un autre système. On se dirige doucement vers une révision du calendrier de course, question de le simplifier, d’une révision également du système de classement des coureurs, possiblement sur la base du système prévalant au football (1ere, 2e division, avec moyen de passer de l’une à l’autre) et élargissement des bases financières.
Bref, ça bouge de partout et c’est encourageant, après des années de noirceur sous les ères Verbruggen et McQuaid. Tout n’est cependant pas parfait, Cookson ayant clairement affirmé que le projet de bannir les oreillettes des courses pro était pour l’instant « sur la glace », question de priorités!
Quoi de mieux pour débuter l’année et renouveler notre motivation que de jeter un oeil du côté des couleurs du peloton professionnel 2014? Une petite revue commentée, bien sûr!
1 – AG2R – La Mondiale.
Davantage de brun sur les épaules, et un nouvel équipementier en la marque réputée Descente, bien présente dans le domaine du ski alpin. La présence accrue de la couleur brun alourdit le maillot, qui du coup présente désormais un caractère plus sombre. J’aime pas trop.
2 – Astana.
… ou les hommes en pyjama. Peu de changement pour ce maillot qui arbore les couleurs du Kazakhstan.
3 – Belkin.
Pas de changement par rapport à l’an dernier, sobre et efficace. Un des beaux maillots du peloton, si vous aimez le vert.
4 – BMC.
Pas de changement non plus, un des plus beaux maillots du peloton, moderne et voyant.
5 – Cannondale.
À priori, pas de changement en vue. C’est vert lime longtemps!
6 – FDJ.
Petit relookage assez réussi pour l’équipe de Marc Madiot au sein de laquelle on n’annonce plus Dominique Rollin, qui pourtant s’entraine du côté de Gérone en Espagne (merci Strava!). Quelqu’un aurait une info à partager concernant l’équipe de Dominique en 2014? Il y a fort à parier que s’il se maintient en Europe, ce sera du côté d’une équipe continentale comme Roubaix…
7 – Garmin – Sharp.
Là aussi, petit relookage pour un maillot globalement réussi et lumineux.
8 – Katiowa.
On a simplifié le maillot pour 2014, et c’est mieux. Je continue cependant à avoir des doutes quant à un cuissard tout rouge!
9 – Lampre-Merida.
Peu de changement, et je commence à me faire au mariage pourtant pas évident entre le bleu foncé, le vert lime et le rose. Un des maillots les plus originaux du peloton. Évidemment, on a préparé un petit spécial pour le champion du monde, Rui Costa.
10 – Lotto – Belisol.
Gros changement du côté de l’équipe belge, avec un maillot désormais tout rouge qui sera facile à repérer dans le peloton. Si j’avais des doutes au début, je commence à me faire à l’efficacité simple de ce maillot.
11 – Movistar.
Quelques retouches, notamment du côté du cuissard avec des liserés verts dans le bas. Globalement, c’est mieux que l’an dernier car moins drable, même si je persiste à croire qu’il manque de blanc sur cet ensemble, question de l’égayer un peu.
12 – Omega-Pharma Quick Step.
Davantage de noir sur le maillot, peu de changement au cuissard. On assombrit donc le tout, ca manque un peu de fraicheur et le bleu foncé du logo Quick Step continue de jurer avec le reste.
13 – Orica – Green Edge.
À priori, pas de changement pour l’équipe australienne au maillot tourmenté.
14 – Argos-Shimano.
Peu de changement annoncé pour ce maillot beaucoup plus efficace lorsqu’on le voit en vrai que sur papier. Une certaine classe se dégage de l’ensemble cuissard-maillot, j’aime bien!
15 – Europcar.
À priori, pas de changement du côté de cette équipe équipée par Louis Garneau.
16 – Sky.
À priori, pas de changement non plus. Par contre, on a joué sur les fibres textiles, notamment du côté du skinsuit, avec pour effet un ensemble me semble-t-il davantage approprié pour une visite à la Gay Pride que pour un chrono sur le Tour de France…
17 – Saxo Bank – Tinkoff.
Tinkoff refera son apparition sur le maillot c’est certain, et on attend la confirmation du design 2014 qui pourrait rester le même que celui du début 2013.
18 – RadioShack.
À priori, pas de changement non plus de ce côté, pour la dernière année de cette équipe. À confirmer toutefois, notamment à l’occasion du Tour Down Under qui débute le 21 janvier prochain!
En 27 minutes sur Eurosport, la saison 2013 du mutant Chris Froome. Si la rétrospective peut paraître intéressante pour réaliser la saison exceptionnelle du coureur kenyan/anglais l’an dernier, le reportage comporte également une bonne dose de connerie, notamment à l’égard du dopage.
En clair: si Chris Froome gagne, c’est qu’il s’entraine mieux et plus fort que les autres. Vite, à nos vélos!
Question de commencer l’année 2014 en humour, petite rétro humoristique de quelques moments de cyclisme en 2013.
Bonne et heureuse à tous! La mienne commence par une première sciatique à vie, aie!
Après un mois de décembre en dilettante durant lequel mes textes ont été moins réguliers, question de me ressourcer, je tiens à souhaiter à tous les lecteurs de La Flamme Rouge un très joyeux Noël ainsi qu’une bonne et sportive année 2014! Puisse la nouvelle année vous apportez de quoi réaliser vos rêves sportifs, notamment en vous amenant santé et équilibre. Le mien est clair, cap sur la Marmotte ! En attendant, je skie dans la plénitude du Parc de la Gatineau pour me préparer physiquement et mentalement à en remettre une couche la saison prochaine.
Et c’est sans retenue aucune que je vous invite à revenir dès janvier sur La Flamme Rouge pour la suite de l’aventure. Je suis certain que l’actualité cycliste dès les prochaines semaines ne manquera pas d’être intéressante voire spectaculaire, mais aussi porteuse d’espoir pour un vrai renouveau de notre sport.
À tous, à très bientôt donc! Et merci de votre fidélité et de votre passion qui ont contribué à créer, sur ce site, une réelle communauté qui m’est désormais très chère.
Quelques nouvelles récentes commentées…
1 – Lance Armstrong. Plusieurs ont été surpris d’apprendre qu’Armstrong aurait acheté, en 1993, la dernière course du triptyque « Thrift Drug Triple Crown » dont la bourse était d’un million de dollars, une somme considérable à l’époque et beaucoup plus élevée que celle associée à une victoire sur le Tour de France. Armstrong aurait payé sa « victoire » 100 000 dollars au coureur américain bien connu à l’époque, Roberto Gaggioli. Cette transaction permet à Lance Armstrong, pro depuis août l’année précédente, de s’établir définitivement comme LE successeur de Greg LeMond aux États-Unis, et d’empocher un gros lot plus considérable encore qu’un million de dollars, c’est à dire plusieurs autres millions en contrats publicitaires à titre de leader incontesté de l’équipe américaine Motorola.
Je me souviens parfaitement bien de ces courses, suivant déjà le cyclisme professionnel de très près à l’époque. Pour l’histoire, on peut regarder sur YouTube le résumé de ces trois épreuves: épreuve 1, épreuve 2 et épreuve 3.
Tout cela pour dire que si l’achat de courses demeurent déplorables, cela fait partie intégrante de l’histoire du sport cycliste depuis des décennies. C’était évident pour moi qu’Armstrong avait monnayé ces courses, comme il m’apparaît parfois toujours très suspect de voir des coureurs discuter dans le final comme Cancellara et Vanmarcke sur le dernier Paris-Roubaix…
Pour moi, LA vraie question est ailleurs: quel est l’intérêt de Gaggioli de déballer cette histoire à ce stade-ci? Si les agissements d’Armstrong peuvent paraître déplorables, ceux de Gaggioli le sont tout autant puisqu’il a accepté le deal… Bref, je m’interroge sur les intentions de certains actuellement qui ont probablement avantage à profiter de la situation difficile que traverse Lance Armstrong pour le « caler » davantage. Nous n’allons certes pas plaindre Armstrong, mais j’estime qu’il faut que le déballage soit utile, si déballage il y a. Dans ce cas-ci, ça sert qui?
2 – UCI. La Commission Vérité et Réconciliation devrait voir le jour rapidement début 2014. L’année va commencer en lion! Je peux déjà vous dire que si Armstrong se voit jouir de conditions favorables à son égard, on va le voir sincère dans ses déclarations. À l’inverse, si McQuaid et Verbruggen témoignent, vous n’y verrez rien d’autre que des déclarations évasives et pathétiques oscillant entre le « je ne me souviens plus » et « nous ne pouvions rien faire ».
3 – AICAR. Le test est apparemment au point et les échantillons du Tour 2013 ont été envoyés au labo de Cologne pour passer au contrôle. Des surprises possibles à venir? Personnellement, je n’ai guère d’espoir, les coureurs pro savaient que le test était imminent: ils sont sur autre chose depuis deux ans, ça me parait très clair.
4 – Sir Bradley Wiggins. Payez-vous la photo, on a l’impression qu’elle a été réalisée dans les années 1970, tant du côté de la Reine que du costard de Wiggins, mais la couleur en plus!
5 – Je vous l’ai déjà dit à de multiples reprises, en voici la preuve irréfutable: être performant sur un vélo de route et beau en maillot de bain sont deux choses incompatibles.
6 – Courte entrevue avec Antoine Duchesne, le coureur québécois qui a pris la place de David Veilleux chez Europcar, en quelque sorte. Pour lui, le plus dur commence, mais son intégration au groupe sera probablement plus aisée grâce au passage de David avant lui.
7 – Intéressant vidéo nous proposant une reconnaissance des secteurs pavés de la 5e étape du prochain Tour de France. De quoi faire tout de même certains dégâts dans le peloton.
8 – Ouverture d’un magasin Brooks à Londres. Avec la boutique Rapha, de quoi meubler votre après-midi dans la capitale britannique! Par ailleurs, vous trouverez ici un court reportage sur quelques produits Brooks récents.
9 – Commotion sur Strava: le cycliste d’Ottawa Mike Woods a récemment explosé le record d’ascension du Haleakala Climb (56kms) à Hawai, jusqu’ici détenu par un certain… Rider Hesjedal si on se fie au site Garmin Connect. Woods, un sacré bestiau je peux en attester, aurait généré… 315 watts sur plus de 2h pour établir cette ascension record.
J’arrête ici, je dois retourner m’entrainer pour essayer de le suivre cet été dans le Parc de la Gatineau, au cas où il y serait comme l’an dernier…
C’est désormais un classique sur La Flamme Rouge à l’approche de Noël: voici, comme en 2012, 2011, 2010 et 2009, dix articles cyclistes pouvant faire l’objet de cadeaux de Noël. Ces articles m’apparaissent particulièrement intéressants, que ce soit au niveau du style, de l’efficacité, de la classe, de la distinction, du contenu, voire du faste!
1 – Roues carbone Corima Viva S. Moins de 1200 grammes, profil polyvalent de 32mm, rapport qualité/prix imbattable, des critiques dithyrambiques à ce que je sache, bref, une paire de roues exceptionnelle. Hormis les Campagnolo Bora Ultra 35, la seule autre paire de roues qui me fait vraiment envie à l’approche de 2014!
2 – Livre The Rules, de Velominati, ou « The way of the cycling disciple« . Mon unique bible. Mon code. À commencer par la règle no 5, devenue ces dernières années mon mantra. Ce livre contient tout ce que vous devez savoir pour entrer dans la confrérie des vrais coureurs cyclistes sur route (les seuls vrais cyclistes, non?!), pour bien comprendre le « code non-écrit » et pour bien comprendre le cycliste que je suis!
3 – Louis Garneau Ensemble Spécial 30e anniversaire. Un joli coffret à offrir à un coureur cycliste, incluant le livre de Louis Garneau, un maillot high-end « course », des socquettes et… la casquette course! Sobre, du plus bel effet le soir de Noël! Bien vu LG!
4 – Compex Mi-Sport. Parce que ça marche. Voilà maintenant plus de 10 ans que j’utilise un appareil d’électrostimulation, avec grande satisfaction. Seule contre-indication: vous ne pouvez pratiquer l’électrostimulation dans des lieux publics, sous risque de vous faire arrêter par la police ou… de vous faire interner dans un hôpital psychiatrique! (et non, ma blonde ne s’y ait jamais encore fait et continue de douter de mon équilibre psychique chaque fois que j’use de l’engin…)
5 – Foulard Rapha. Parce qu’il est simplement magnifique et distingué. La classe, comme parfois les Anglais savent l’atteindre. Porté sur un parka foncé avec, en bandoulière, un Barbican, c’est la très grande classe assurée et le gage d’un vrai connaisseur cycliste!
6 – Livre « Laurent » de Valérie Fignon. Parce que ce livre nous permet de découvrir davantage qui était Laurent Fignon au travers de son ultime épreuve, cette saloperie de cancer. Parce qu’il nous permet aussi de comprendre le côté humain et vulnérable d’un surhomme en apparence invulnérable, vainqueur de deux Tours de France, d’un Giro et de nombreuses classiques. Poignant, je l’ai dévoré en quelques heures.
7 – Sportful Ultralight Hot Pack 2014. 50 grammes ! Je sais, je vous en ai déjà parlé. Je vous en parle encore, ne comprenant toujours pas comment vous faites pour vous en passer. Ultra-léger, ultra-pratique, ça m’accompagne presque partout depuis des années. Je ne pars jamais sans lui!
– Ensemble vintage La Vie Claire. Encore à ce jour le plus beau maillot de l’histoire du cyclisme selon moi. Design unique (Mondrian) et inoubliable. Et celui d’une équipe exceptionnelle (Hinault, LeMond, Bernard, Bauer, etc.).
9 – Chaussures Giro Republic. Car c’est aux détails qu’on reconnaît le vrai cycliste de goût. Très urbaines, ces chaussures s’accommodent même de cales! Le parfait soulier du « bike commuter » qui se rend à vélo à la Place des Arts pour un spectacle.
10 – Schwalbe One. Le pneumatique de 2014. Disponible en version pneus, boyaux ou tubules, alleluia! (ou enfin!) Résistance au roulement minimisée, résistance aux crevaisons maximisée, 205 grammes, accroche remarquable, même sous la pluie. Développé en partenariat avec Jens Voigt et l’équipe RadioShack. C’est allemand, donc du sérieux.
Ca se déroulera le 26 avril prochain du côté de Liège en Belgique, soit la veille de La Doyenne chez les professionnels: Liège-Bastogne-Liège cyclo.
276 kms.
Vous avez bien lu, 276 kms. Pas 200. 276!
Le même parcours que les pros. Donc les mêmes bosses: Rosier, Wanne, Redoute, Saint-Nicolas dans le final.
Les pros affirment depuis des décennies que LBL est la plus difficile de toutes les Classiques.
Qu’est ce que ça doit être d’affronter un tel parcours?!
Le départ sera donné à 6h30 du matin à Liège. Ca risque de ne pas être très chaud à pareille heure au mois d’avril.
L’arrivée est jugée sur la même ligne que la course des pros, quelques sept heures plus tard (pour les meilleurs). Quatre côtes feront l’objet d’un chronométrage officiel, soit Rosier, Redoute, Maquisard et Saint-Nicolas.
L’an dernier, 6000 cyclosportifs ont pris le départ de l’épreuve, issus de 26 pays différents. Il s’agit donc résolument d’une grande cyclosportive internationale et les coureurs se déplacent de loin pour y participer. Pas simple cependant pour nous Québécois, l’hiver ne nous permettant pas vraiment de nous préparer adéquatement à affronter une épreuve de 276 kms si tôt après la reprise du vélo sur route, habituellement autour du 15 mars.