« Andy, réveille toi ! Ecoute ceux qui savent que la vie n’est pas de miser sur la rédemption de tes démons, de tes tentations et de tes compromis. La vie, la tienne surtout, est celle que tu devais construire de ton indescriptible talent, de ton évidente gentillesse. Il n’est pas trop tard mais ouvre les yeux. Tu n’as plus de jokers, tu es le seul qui puisse sauver ta carrière, qui puisse donner un sens à ta vie. Et ta vie ne consiste pas à t’adonner à cette course en avant qui finira mal. »
Ces mots sont de Gilles Le Roc’h, le célèbre journaliste cycliste, et ont été publiés récemment (le 24 février dernier) sur Cyclim’Actu. Ce dernier manifestait ainsi son inquiétude à l’endroit d’Andy Schleck, une inquiétude également partagée par Cyrille Guimard.
Comme eux, je pense qu’Andy Schleck est actuellement à la dérive. L’Affaire de dopage ayant secoué son frère Franck, banni jusqu’au 14 juillet prochain, semble lui avoir porté un très dur coup. L’absence de son frère sur le prochain Tour de France semble l’affecter plus qu’il n’y paraît, notamment sur sa motivation afin de se remettre en selle et de préparer ce grand objectif.
De plus, il ne s’est jamais totalement remis de sa chute (fracture du bassin) l’an dernier au Dauphiné Libéré, provoquée par un coup de vent durant le chrono (mauvais choix de matériel ce jour-là?).
Enfin, toutes les histoires liées à son équipe RadioShack, dont il n’est souvent pour rien, telles le scandale Bruyneel-Armstrong, l’affaire Fuglsang, le manque de résultats l’an dernier, ont probablement joué sur son moral.
On l’a vu essayer de repartir cette saison sur le Tour Down Under en Australie, mais la série infernale des abandons a recommencé. Avant-dernier du général au matin de la dernière étape, il l’a abandonné. Il a ensuite essayé de repartir au Tour Med, qu’il a également abandonné lors de la première étape, sur ennuis pulmonaires. Il a enfin déclaré forfait sur le Tour du Haut-Var.
Son programme des prochaines semaines passe par le Strade Bianchi et Tirreno-Adriatico, wait and see pour voir s’il sera au départ… Mais on peut en douter.
Alors, encore coureur cycliste en 2013, Andy Schleck? Pas sûr, et c’est inquiétant.
Andy Schleck est un coureur bourré de talent, c’est évident. Surtout en haute montagne, où il est un grimpeur redoutable, un des tous meilleurs du peloton. Son sens tactique lui a souvent joué des tours, comme sur cette étape de l’Alpe d’Huez sur le Tour 2011 où je demeure convaincu qu’il pouvait mettre k.o. Cadel Evans s’il n’avait cherché, avec son frère, à ramener Contador devant, pourtant plus une menace au général.
Comment le remettre en selle? Je crois que son environnement sportif actuel est négatif, et qu’un nouveau départ passe par une nouvelle équipe qui saura le couper net du passé et remettre le vélo au centre de son monde. Une équipe française par exemple (AG2R – La Mondiale, ou FDJ avec Madiot?).
Je pense que si la présence de son frère lui est nécessaire pour se sentir bien et en confiance, et bien soit! Quel mal y-a-t-il là dedans? Andy a certainement été parfois affecté par les critiques lui reprochant de ne pouvoir courir sans son frère.
Quoi qu’il en soit, on peut penser que la saison 2013 risque d’être difficile pour le coureur luxembourgeois. La meilleure solution est peut-être de prendre un peu de recul, de repos, et de changer radicalement d’environnement pour viser de grands résultats durant la saison 2014. L’année 2013 est certainement une année de reconstruction pour Andy.
Vinnnch
Je ne sais pas trop que penser des frères Scheleck. Si ce n’est que, comme tout le monde ou presque, je les trouve gentils, apparemment sympathiques, nuls en tactique et sur le plat, et manifestement dopés. Passer de chez Riis à chez Bruyneel est à ce niveau totalement symptomatique, voire assumé, tant les équipes sont clairement identifiées comme « dopantes ».
Du coup la question que jeme pose est que vaudraient-ils sans le dopage ? Peut-être les problèmes rencontrés tiennent-ils aussi au fait que sans aide, leur niveau n’est pas plus élevé que celui de nombreux bons coureurs du peloton. Peut-être même cela pourrait-il être la cause de sa déprime…
jean-michel
Le cas des Schleck me fait penser a ce qu’est un Champion, avec ou sans dopage, meme que le dopage devient un element- presque- mineur dans tout ca: un gentil, un bisounours,dans leur cas, ou un philisophe, un philanthrope ne seront jamais des champions dans le sport profesionel. Il faut un immense Ego, de l’egocentrisme, de la hargne, de la malice, faut etre mechant et intellectuellement malhonnete pour gagner a ce niveau…
Aujourd’hui, il semble que ce sont les directeurs sportifs qui ont cet ego et cette malhonnetete intellectuelle, les coureurs – de gentils mecs sympas au depart- n’ont plus que des formes extremes de dopage pour ressembler a des vainqueurs.
lapointe
tout a fait d’accord avec toi Vinnnch.
Difficile de dissocier les Shlecks et le dopage.
Par leur choix d’équipe et l’entourage…
le père qui prend trop de place et lui même ancien coureur…Qui parle au média en proposant que leur fils devraient arrêter le cyclisme etc…
peut être suis-je trop pessimisme mais les Slhlecks je ni crois plus….et la liste est longue….
garolou
A. Schleck à toujours eu une grande gueule sans véritablement répondre aux attentes ou livrer la marchandises, et maintenant il n’a même plus la grande gueule, que lui reste-t-il. Moi je lui suggère le patinage artistique pour changer les idéees.
zboy
C’est pas leur propre père qui avait conseillé aux fistons de passer à autre chose ?
Son dossier-dope est clean. Je pense qu’il aimerait que cela reste ainsi. Alors pour performer…
Fore
Je ne pense pas que les problèmes de son frère aient joué, Andy a commencé à « merder » dès le début de la saison 2012.
Andy Schleck a « éclos » au Giro 2007 gagné par Di Luca, en devançant les chaudières Simoni, Piepoli, Sella et Ricco. Nul doute qu’il a commencé un « programme » sérieux à ce moment là. Quels résultats avait-il eus avant ? Ah oui, deux étapes au Tour de Saxe en 2006, hum…
Sérieusement, Andy ne doit son succès qu’au dopage sanguin auquel il a bien voulu se soumettre et qui l’avantageait comme souvent les grands gabarits avant lui (Riis, Indurain, Moreau). Avec le passeport biologique, c’est sans doute moins facile de jouer, plus contraignant, très stressant, et là ok, le contrôle positif de son frère l’a peut-être achevé.
Aussi que quand on est né au Luxembourg, on a peut-être un peu moins l’envie de tuer pour vaincre que lorsqu’on est colombien, kazakh ou simplement espagnol. Le moindre boulot de relations publiques pour une banque luxembourgeoise lui assurera de quoi vivre sans se fatiguer jusqu’à la retraite.
Zenou
En parlant de dopage :
http://www.sports.fr/cyclisme/scans/dopage-indurain-client-du-dr.-conconi-462735/
schwartz patrick
Je reconnais ne jamais avoir apprécié les deux frangins
leur attitude « gentil et gentil », collés l’un à l’autre, leur programme « tout pour le Tour »,pas vraiment les classiques, même très peu, trop ciblés
« pas de vent,pas de pluie,pas de pavés,pas de bordures
pas frotter, pas de contre la montre », juste attendre
la montagne sur le Tour, pour moi, ce ne sont pas des
guerriers du vélo; les équipes choisies,très loin d’être clean,apparemment propres niveau dopage (comme beaucoup !) à mon avis surpayés pour leur bonne
gueule polie de gendre idéal … je suis un peu cruel
mais je les trouve un tantinet « enfants gâtés » de ce
sport ! Les résultats ,(malgré quelques rares coups d’éclats)ne sont pas à la hauteur de notre attente et
de l’image qu’ont donné les médias;
Je préfère, et je me répète, du Philippe Gilbert, dans ses courses, ses attitudes, son panache et son flair
de grand stratège.
En parlant de coureurs (à peu près) clean, niveau dopage, bien entendu …
Simon Julien
Andy et Frank, ce sont des inséparables, ils entretiennent une dépendance affective incestueuse. La merde pour Andy a débuté en 2012 quand Bruyneel les a séparés en course tôt en début d’année. J’ai toujours cru qu’Andy avait simulé des blessures l’année dernière pour éviter la séparation. Cette année il est bien piégé et je ne crois pas qu’il s’en remettra. C’est franchement pathétique!
schwartz patrick
ok avec toi Simon Julien!
ils font du chantage et des caprices, c’est une marque d’imaturité indigne de leur statut de vedettes internationales choyées et surpayées.
toutouille
andy en france, la bonne blague Laurent: tu te souviens de beloki chez les brioches? Ca a fini sa carrière!!
alain39
Bonne analyse ainsi que celle de Guimard. Passé pro trop jeune dans une équipe encadrée pour ensuite devenir le patron de l’équipe et ce sans son frère.
Andy n’a pas de fort caractère. Il y a aussi potentiellement les effets du dopage car on apprend maintenant que beaucoups de coureurs ont connu des graves dépressions qui s’expliqueraient par les dopants.
En tout cas il est mal en point et sa saison semble d’ores et déjà compromise.
Il doit changer d’équipe mais je ne le vois pas aller à la FDJ. La France c’est l’enfer et depuis des années plus aucun grand nom ne court pour une équipe française. Elle est loin l’époque ou les équipes françaises étaient à la pointe et où les renault passaient pour être des pionniers. Le vélo aérodynamique, le guidon delta, les études aérodynamiques, les régimes alimentaires, les plans d’entrainement made in Guimard et surtout cette capacité à faire éclore des champions. En point d’orgue le milieu des années 80 avec 5 champions sortis par le cyclisme français au sommet (Hinault Fignon Lemond Kelly Roche) et une jeune génération (Mottet, Philipot, Bernard, Delion). Excusez du peu et je vous passe tous les coureurs confirmés qui gagnaient des courses (Duclos, Bernaudeau Caritoux).
Contrôle longitudinal, suspicion systématique, médias agressifs à l’encontre des dopés, pas de toubibs compétents ont sonné le glas de cette période faste.
Wiggins petit coureur à la FDJ est là pour le prouver.
Pour réussir en sport, la France tu la quittes. Qui plus est, on apprend que ce n’était pas un travailleur acharné à l’époque FDJ alors que c’est devenu maintenant sa marque de fabrique. Cherchez l’erreur.
Entre ces 2 cyclisme l’arrivée du dopage qui a coïncidé avec l’éclosion de champions de nations secondaires comme le Kazagstan, la Russie, L’espagne, les US etc…
Les nations historiques avec pourtant un plus grand nombre de pros ont perdu de leur superbe et ce uniquement par le truchement du dopage. Au sommet de l’ère Armstrong les US avec 16 pros avaient 4-5 coureurs dans les 20 premiers mondiaux. Un double défi aux statistiques et à la logique sportive. Il n’existe plus une filière du cyclisme qui se basait sur des équipes amateurs de haut niveau et des structures d’encadrement permettant l’éclosion de champions. Depuis les années 90 on voit éclore au plus haut niveau des coureurs qui ont 32-32 ans et qui n’ont jamais été catalogués comme des futurs champions. Ou alors on voit des jeunes à la carrière fulgurante et d’une extrême brièveté. Qui aurait prédit que Indurain, Arsmtrong, Riis, Landis, Sastre allaient gagner le tdf à leur début de carrière. Personne pas même leurs DS qui jusque là les avaient cantonnés au rôle d’équipier ou de spécialistes de courses en ligne ou d’une semaine.
Les super champions étaient clairement détectés vers 22 ans et bien souvent ça se confirmait (Roche, Delgado, Hinault, Fignon, Merckx etc…).Ils montaient graduellement et vers 25 ans arrivaient à mâturité.
Qui aujourd’hui pour donner le nom des 5 coureurs qui sont censés gagner le tdf dans les 5 prochaines années? Qui est le futur super champion? Personnellement je suis incapable de sortir des analyses concordantes dans la presse spécialisée. Quelle est la nation qui a la meilleure filière? Idem on connait les grandes équipes mais rien sur les filières. Il a bien existé la filière Rabobank mais franchement elle n’a jamais sorti de grands champions comme au temps des TI raleigh. Elle était pourtant le dernier vestige d’un cyclisme d’un autre temps où un champion était détecté et ensuite accompagné jusqu’à mâturité. Guimard élevait des champions alors que Ferrari, Canconi, Padilla, Fuentes fabriquaient des champions. Tout un monde entre ces 2 cyclismes.
Aujourd’hui le nom des futurs champions est dans les éprouvettes de toubibs et laboratoires et donc sous le sceau du secret médical.
Le cyclisme est entre les mains des sponsors, médias et biologistes assistés des DS le tout sous la haute protection de l’UCI.
Max
Schleck devrait trouver un nouveau challenge, mais plus simple. Appuyer sur le bouton reset, changer d’équipe, mais pas en tant que leader. C’est une position usante qui a peut-être été trop dure pour son caractère.
Au service de quelqu’un, il réapprendrait à travailler sans que tout tourne autour de son nombril. Il pourrait faire son boulot dans les premières heures avant de finir tranquille ou d’abandonner si ça lui chante. Il pourrait faire de la récup’ un jour de chrono, courir derrière dans les étapes de plaines et remonter des bidons comme il le fit si bien avec le maillot jaune sur les épaules en 2011.
Et puis les jours de montagne il pourrait s’amuser, partir dans le premier col, ou à 100 bornes de la ligne, tenter des trucs quoi. Et si ça l’inspire pas, il pourrait tout de même être un tracteur 4 étoiles pour imposer le train le plus longtemps possible. L’année où il fut le meilleur (sauf peut-être sur son giro que je n’ai pas vu), c’est quand il était équipier pour son frère et pour Sastre. Il n’avait pas de pression, et il semblait sans complexe.
Et si sa vocation était d’être équipier justement? je ne vois pas ce qu’il y a de dégradant à cela; d’autant plus que ces dernières années nous ont habitué à des équipiers presque aussi forts que leurs leaders. Je pense sincèrement qu’il serait meilleur et plus motivé dans ce rôle. Il a trop de panache et trop peu de sérieux pour prétendre aux classements généraux.
Zboy
http://sportmagazine.levif.be/sport/actualite/autres-sports/cyclisme/dopage-indurain-et-banesto-clients-d-un-medecin-tres-controverse/article-4000254591631.htm
Voilà, j’ai ma réponse pour Indurain.
Zboy
Oups Zenou, je n’avais pas vu ton post !
Paul
Hors sujet : On a aucune nouvelle de Ryder Hesjedal cette année. Aucune course jusqu’à présent, pas même la Strade Bianche ce weekend qu’il aime pourtant bien. Quelqu’un a de l’info ?
BP
Alain
Coquard, Démarre, Pinot, Bardet, et puis Elissonde, Bouhanni, Petit, Barguil, d’autres certainement, le cyclisme français ne se porte pas si mal; si on en juge aux performances des meilleurs. Tous ces jeunes ont grandi sur le territoire et ont fait, font, leurs débuts dans des équipes français.
Dans un monde cycliste qui en 2013 est tout de même largement plus internationalisé qu’en 1985.
Quant à Andy Schleck, qui ne nous doit rien, rappelons-le à ceux qui exigent de lui (comme d’autres) des performances et du spectacle, pour ce qui est du palmarès: il y a un Tour de France et un Liège (et pas mal de podiums). Il s’arrêterait là que ça en ferait un palmarès de champion.
J’entends dire: on nous promettait mieux. On.
J’ai aussi lu: sans le dopage, il ne valait pas son niveau. Qui sait? Pas moi non plus, mais je crois que des phénomènes comme lui ou Jan Ullrich ont plus souffert que bénéficié du dopage.
Mais peu importe. L’homme mène bien la vie qu’il veut. Et quand Gilles Le Roch écrit « plus de jokers » (ce qui est faux même dans son sens), et surtout « donner un sens à sa vie », il sort gravement de son sujet. Les journalistes sportifs devraient revenir à l’essentiel: LES COURSES, LES FAITS DE COURSE. Il y a de quoi faire! Ils ne le font pas.
schwartz patrick
à BP
Nos ptits français sont en début de carrière, ils ont
encore à prouver largement sur le plan international !
Très, (trop?) médiatisés , ils ont la faveur sympatique des médias; qu’en est-t-il dans la presse spécialisée étrangère ? qu’en pensent-ils ?
Andy a gagné un Tour, soit, mais au bénéfice du (de mon) doute… et un Liège, bien, mais vu, je le répète,son exposition médiatique et son salaire (env
150 000 €/mois), je ne le trouve pas exceptionnel .
« plus souffert que bénéficié du dopage », encore son choix.
Et je me rappelle dans un article de VELO MAGAZINE, que
pour lui le vélo n’était pas une fin et qu’il y avait d’autres choses dans la vie ; une motivation donc somme
toute assez moyenne et pas dans le genre « mort de faim »
ou « je vais tous les bouffer » …
à Alain 39
constat sévère mais très juste, on se rappelle aussi de la dépression assez grave de Cancellara il y a quelques années alors que tout (apparemment) lui réussissait!
je rajouterais qu’un sportif dépendant de son frangin,de son DS et de tout son staff, c’est pas très
sérieux au niveau de la personnalité; à un Hinault,un Bétini, un Gilbert, un Voeckler, tu n’as pas grand chose à leur dire, ils savent faire leur course et prendre les décisions qui s’imposent … Andy et Franck sont des coureurs à oreillettes !
alain39
Justement après 20 ans de disette et au moment où la lutte contre le dopage semble donner quelques résultats le cyclisme français renait de ses cendres.
Dans l’intervalle les seuls français qui tournaient étaient tous à l’étranger.
Les générations Philippot, Forest, Bassons, Moncoutier et autres sont elles passées à la trappe.
Par contre OK sur le carton rouge aux journalistes qui se mèlent de la sphère du privé alors qu’ils sont payés pour parler sport.
Le sketch des nuls est d’actualité « mais cela ne nous regarde pas ».
Pour Indurain la vérité éclate. Le taiseux va se trouver bien empêtré dans un exercice qu’il exècre à savoir communiquer. Je ne comprenais rien au cyclisme des années 90 faute d’être biologiste mais maintenant que tout est traduit dans un langage courant la lumière apparait.
Indurain est quand même le second usurpateur après Big Tex et on l’oublie trop souvent.
Gageons que son passeport Espagnol va lui assurer une totale impunité et donc contrairement à Big Tex il va s’en sortir. Certes il était moins insupportable mais il reste un usurpateur qui a volé quelques tdf à d’autres coureurs et ce d’autant plus qu’à cette époque seule une partie du peloton tournait à l’EPO (espagnols et Italiens). Et oui l’éclosion soudaine des Indurain, Chiappucci, Bugno, Olano, Riis, Furlan etc.. La génération qui a pris la place de celle de Mottet, Bernard, Delion, Philippot, Hampsteen, Meija qui début 90 faisait figure de nouvelle génération.
Balayés par les premiers cités alors que leurs aînés (Fignon, Lemond, Delgado Herrera) étaient emportés. Seul Lemond dont je doute de la probité eu égard ses changements de forme en 90 et son chrono 89 a fait illusion encore une année. Delgado et Fignon avaient perdu de leur superbe et le super grimpeur Delgado se faisait lâcher par Rominger, Mauri et Indurain, alors que Fignon entamait sa lente agonie sportive tant sur le plan physique et mental. Dépassé physiquement faute de taper dans la seringue et toujours traumatisé de cette défaite injuste sur les champs élysées. Mottet qui avait un sacré talent ne pouvait qu’admirer la suprématie d’un Bugno sur un giro 90 qui était le premier grand tour d’une longue liste de tours dominés par des gros culs et adeptes de la seringue. Adios les envolées des Herrera, hamspteen et autres et bonjour les raids de Chiappucci et les montées mains en bas du guidon du grand ibère.
Un grand hiver venait lui de s’abattre sur notre sport et les nouveaux champions étaient Ferrari, Ceccheni, Conconi, Padilla et les Guimard, Post et autres grands DS étaient remplacés par de vulgaires chauffeurs destinés à emporter des glacières bourrées d’EPO. Et on en pris pour plus de 20 ans quasi perpette.
BP
Mettons de côté la médiatisation, bien futile voire artificielle hors des faits de course, lesquels blablabla…
Ces coureurs que je cite, qu’ils soient français importent peu, ils ont déjà fait des trucs de costaud.
S’il ne s’était pas lui aussi dopé, et il en aurait tiré des gains, Andy Schleck aurait aussi souffert du dopage. C’est je crois et comme Jan Ullrich que sans le dopage il aurait été plus costaud relativement aux autres (je crois que c’est le contraire pour Lance Armstrong).
Je crois surtout que la capacité ou non de Andy Schleck et des autres à s’adapter aux contraintes du milieu pro de son époque n’est pas un sujet sérieux. Qu’il n’est pas sain de traiter comme un sujet sérieux.
Edouard
Andy une belle chèvre, il arrivera jamais a devenir un grand cycliste il peut rien faire sans son frère(comme se dopé par exemple comme le montre l’abandon après le controle de Franck).
Bref Andy n’arrivera jamais à la hauteur d’un Contador Froome ou encore Nibali tellement au dessus…
alain39
Je trouve certains commentaires particulièrement acerbes sur Andy et dont la conclusion me semble bien péremptoire.
Personnellement je ne sais pas ce que va devenir Andy;
Je sais seulement qu’un grand champion est toujours capable de revenir.
Prenez par exemple Lemond dont les anciens mettaient en doute le mental de guerrier au début de sa carrière en le comparant au blaireau. Et bien il a démontré plus tard que lui aussi était un battant et pas uniquement un coureur seulement pétri de talent.
Andy a un gros moteur et je partage l’analyse de certains sur l’apport minoré qu’il pourrait tirer du dopage.
De toute façon l’avenir va donner cette chance à Andy d’exprimer ce qu’il a vraiment dans le ventre.
Attendons sagement.
Prenons Contador qui à l’exception de la vuelta 2012 a semblé avoir perdu de sa superbe en montagne. Certes il reste un grimpeur émérite mais il a perdu sa capacité à creuser les écarts. Sa montée de l’Alpe 2011 est une illustration parfaite de cette baisse de régime. Certes il a conservé sa faculté d’accélération mais elle semble plafonner et en fait il exprime ses qualités naturelles savoir un super jumper sur de courtes distances. C’est conforme à son physique à ses rpm.
Delgado lui était un grimpeur plus long et ça se transcrivait dans son pédalage et tactique. Il ne multipliait pas les attaques mais accélérait plus en puissance. Il exprimait d’ailleurs parfaitement cette puissance supérieure lors des chronos où il perdait peu de temps.
Andy lui semble être plus un coureur au long cours qui attaque de loin et en force creuse les écarts. Pendant des décades ce fut l’apanage des grands champions que de disposer de cette puissance supérieure qui inéxorablement au fil des étapes étouffait ses adversaires.
Les anciens étaient des pythons du sport qui entouraient leurs proies pour les asphyxier. La victoire se construisait généralement sur la durée et se parachevait sur une étape. Seules quelques super champions écrasaient leurs adversaires du début à la fin et encore pas tout le temps.
Avec l’EPO cette faculté est passée au second rang et nous avons vu systématiquement des coureurs écraser leurs adervsaires dès la première étape de haute montagne pour ensuite ne jamais se désunir et conserver leur supériorité au quotidien (Indurain, Arsmtrong, Contador, Riis etc..).
Alors moins de dopage pourrait ramener Andy sur de devant de la scène sauf à ce que sa force ait toujours été retirée des effets du dopage.
Qui sait, en tout cas pas moi mais très certainement ses docteurs qui disposent à la fois de ses valeurs et de benchmarks.
Très certainement les fameux toubibs qui, par le prisme de cette analyse identifiaient des champions médicaux et non des champions naturels, ont la réponse. Ce sont les protocoles ainsi développés qui ont transformés des Indurain, Riis et Arsmtrong en redoutables machines à watts dans un cyclisme ou l’aléa physique a été mis au second rang. Ainsi des coureurs ont été en mesure de quasi répéter à loisir leur domination sur la simple réitération d’un protocole de dopage leur assurant une puissance supérieure. L’âge a même été gommé de cet algorythme.
Alors sont nés les coureurs programmés qui arrivaient en forme le jour J et qui dans l’intervalle se préparaient à l’entrainement.
Un cyclisme de laboratoires où l’entrainement et l’expérience gagnée en course sont devenus obsolètes.
Notre société civile a perdu cette fois en la science alors que nos sportifs ont emprunté le chemin inverse.
Un vrai décalage s’est donc creusé entre le monde du sport et le monde réelle. Puerto qui tourne à la parodie de justice et là pour nous le rappeler avec une juge qui évite de poser les questions à un Fuentes qui la nargue en lui disant qu’il peut révéler des noms. Elle sait que la société civile espagnole la sanctionnerait alors que la société sportive attend avec impatience ses questions. Le sport tant par ses enjeux financiers, salaires, pratiques vit en marge de la société qui ne sait plus comment interagir. C’est une perversion de notre système et le même système ne sait plus comment la gérer. Clairement on pressent que nous touchons au bout mais comment s’en sortir. Le même raisonnement prévaut pour la crise financière et européenne et ce pour les mêmes raisons. Vaste sujet.
schwartz patrick
ok avec toi Alain 39 sauf que,
niveau dopage, je ne pense pas que Andy soit clean, ses
DS successifs ont été parmi les pires et comme dit,
point de vue force de caractère, il y a encore du boulot ; mais bon c’est mon avis …
zaza
BEAUCOUP DE MAUVAISES LANGUES.ATTENDEZ UN PEU