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Amstel: les favoris

Les Ardennaises commencent ce week-end avec l’Amstel Gold Race et son fameux Cauberg, où Mont Philippe Gilbert!

Au menu de Messieurs les coureurs, 261 kms tout de même, ponctués de 35 ascensions. Ouch, ça va faire mal dans le final… vraiment?

Cette année en effet, le Cauberg sera escaladé plus loin de l’arrivée, une volonté des organisateurs de voir les coureurs passer à l’offensive plus tôt dans la course. L’Amstel se résumait en effet ces dernières années à une course de côte, tout le monde attendant la dernière ascension du Cauberg pour faire la différence.

Les favoris

Ils sont quelques uns à avoir la pancarte dans le dos.

Philippe Gilbert, car l’homme est en grande condition, fort de sa victoire plus que convaincante sur le Ronde il y a deux semaines. Il connait parfaitement bien le parcours, et présente une équipe Quick Step très forte, avec notamment Vakoc, Devenyns et Dan Martin. Ils ont de quoi animer la course!

Je place ensuite Alejandro Valverde comme un grand favori, fort de sa récente victoire sur le Tour du Pays Basque. Valverde est aussi un homme en grande condition en ce moment, et il a connu beaucoup de succès jusqu’à présent dans sa carrière sur les Ardennaises, notamment sur la Flèche Wallonne.

Enfin Greg Van Avermaet peut tout faire sur l’Amstel, car il est lui-aussi dans une forme resplendissante. Et il sprinte aussi…

Hormis ces trois grands favoris, plusieurs autres peuvent gagner cette Amstel.

Michal Kwiatkowski tout d’abord, le parcours lui convient bien et rappelons qu’il a remporté la Strade Bianche il y a quelques semaines.

Enrico Gasparotto, le vainqueur sortant, et surtout son coéquipier Sonny Colbrelli, récent vainqueur de la Flèche Brabançonne, seront à surveiller de près.

Chez Lotto, je vois bien Tim Wellens ou Tiesj Benoot être présents dans le final.

Enfin, n’oublions pas Olivier Naesen chez AG2R – La Mondiale, il est revanchard après avoir eu la poisse sur les récents Flandriennes. Rui Costa, Rigoberto Uran et Sébastien Langeveld complètent selon moi ce tableau.

Les Canadiens

Un seul au départ, le Québécois Antoine Duchesne chez Direct Énergie qui est annoncé. Pour tout vous dire, je suis un peu surpris de le voir dans l’alignement provisoire, lui qui a été victime d’un incident sérieux sur Paris-Roubaix dimanche dernier.

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47 Commentaires

  1. Apres la saison des Flandres,belles courses, et aussi avec le cyclo cross, une ambiance, un peuple qui aime son sport, on va revenir au « deja-vu » : memes favoris, probablement meme scenario de course un peu somnifere, et vainqueurs issus des vieilles ecoles de cyclisme europeennes !
    J’ai vu hier, les championnats du monde de piste a Hong Kong…Le Keirin: un Malaysien vainqueur, un Colombien second! Allemands , Francais derriere…C’etait rafraichissant.
    J’attend les commentaires sur le dopage facile en Malaisie, ou comment un colombien sait sprinter, descendu de ses montagnes…
    Qu’importe, si la route ne sait plus le faire, la piste (et le VTT)peuvent amener des gamins au velo, c’est finalement ca le plus important!

  2. Wolber

    J espère un Bryan Coquard qui ,Pour l instant est en demi teinte. L’année passée il concluait l Amstel par une belle 4 eme place . Ce type de course pourrait convenir aussi à Julien Simon si il est au départ .
    Je ne suis pas sûr que le déplacement du Cauberg emballe la course dans la mesure ou sont ascension n est pas assez dure.

  3. mica

    En parlant d’ actualité, il serait bon d’ évoquer les championnats du monde sur piste qui se déroulent actuellement à Hon Kong.

    Selon moi, c’ est une sorte de conservatoire du cyclisme, et peut étre comme le disait un intervenant récemment, avec le VTT, une partie de son avenir.

    La piste est encore le lieu ou l’ on apprend à « tourner les jambes (130, 140, 150 tours/mn ?)
    Comme je le disais dans des interventions précédentes, il est, bien sur, rarissime de voir des sprinteurs pistards passer à la route (trop musculeux, bien qu’ employant des braquets réduits).
    Par contre, les disciplines de la poursuite fournissent, souvent, de très bons routiers. (voir la formidable école Australienne).

    J’ espére, que sur piste, il n’ y aura pas, comme sur route, une imflation dans l’ utilisation des trop gros braquets car dans ce cas là les performances stagneraient. ( Je crains, par exemple, que la poursuite par équipe Française expérimente désormais des braquets « un peu gros » d’ ou une certaine stagnation des perfs.)

    Il est un peu regretable que l’ UCI promeuve beaucoup trop d’ épreuves en peloton sur piste. (la piste n’ est pas faite pour cela, mais plutôt pour des épreuves chronométriques)
    Dans le même ordre d’ idées il est fort domageable que le Km et surtout la poursuite individuelle aient été supprimés du programme des JO. mais là aussi, ils veulent faire dans du soit disant « spectaculaire »….
    Il y aurait sans doute encore beaucoup à dire sur ces sujets…

  4. le bourrin iserois

    Dommage que tu aies passé sous silence l’abri (in)volontaire des dernis 😉

  5. Le Bourrin Ardéchois

    Un peu de vélocité pour Mica:

  6. mica

    @ Le bourrin isérois: Je n’ ai pas compris ton intervention N° 4, peux tu préciser?

    @ Le bourrin ardéchois: En effet, la vélocité en cyclisme est l’ arme absolue, et un argument en faveur de la vélocité est justement le très faible débattement des jambes qui découle de la faible longueur des manivelles 2×17.5 = 35 cm (à comparer par exemple avec une foulée d’ athléte qui cours un 100m, soit plusieurs mètres).
    Ce très faible débattement devrait inciter nos cyclistes à travailler plus en vélocité qu’ en force, mais quand les mauvaises habitudes sont prises, quand on est moutonnier, quand on veut faire plus que le voisin, quand on est rempli d’ idées recues…. on se trompe…
    Notez qu’ ils se trompe tous, si bien que l’ on ne voit pas trop la différence.

    Mais alors que s’ est il passé à l’ arrivée du GP de Denain 2016 ? Voir la video, prise d’ hélico, et donnez moi votre avis, pour moi c’ est un peu surréaliste, et je n’ avais jamais vu ça…

  7. le bourrin iserois

    Ton cheval de bataille…l’abris des motos…sur la piste!

  8. mica

    @ le Bourrin Isérois: je pense quand même que tu n’ es pas sans savoir qu’ il existait jadis ou naguére ( et qu’ il existe encore je crois) des épreuves dites de demi fond. Les coureurs courent derriére des motos qui leur « coupent le vent ».
    Les vitesses moyennes sont, je crois de l’ ordre de 70 ou 75 Km/h .Pour ce faire, ceux que l’ on appelait,les stayaerts ne devaient pas descendre en dessous d’ une ligne placée a environ mi hauteur de la piste. Ils utilisaient donc la partie de la piste la plus inclinée pour « absorber » la force centrifuge, laquelle etait très grande aux vitesses ci dessus évoquées, et compte tenu du rayon relativement faible des virages.
    Le paradoxe était que les coureurs étaient tenus assez éloignés de la moto par un rouleau qui évitait qu’ ils soient trop dans l’ aspiration et qu’ ils atteignent des vitesse trop grandes sur piste.
    De mémoire, il me semble me souvenir que l’ un des grands spécialistes des années 60 était Espagnol, Guillermo Timoner je crois.
    En évoquant cette spécialité, je ne devrait peut étre pas parler au passé, car je pense qu’ il existe encore quelques courses ou même quelques championnats.

    De toute façon, sur la route , certain le remettent à la mode sans vergogne en se mettant dans la roue des motos, et personne ne leur dit rien, j’ exagére à peine, bref: une honte!

  9. Le Bourrin Ardéchois

    Oh la belle course: Le Tour des Alpes.
    https://tourofthealps.eu/en/
    Retransmise sur La Chaine L’Equipe
    https://www.lequipe.fr/lachainelequipe/grille

  10. Ludovic

    @mica

    On n’est tout de même pas vraiment dans le même sport entre la piste et la route. Tu les compares quant aux braquets, ok.

    Premier point, et pas des moindres, sur route ils ont des dérailleurs. Ca permet de changer de vitesse et d’avoir un braquet adapté. À l’inverse, sur piste, ils roulent avec un braquet unique. Celui-ci doit permettre de  »démarrer » le vélo et de lancer un sprint. D’ou le fait qu’au démarrage les sprinteurs tirent de trop gros braquets et moulinent à grande vitesse.

    Second point, si c’était tellement mieux de mouliner plus sur les arrivées au sprint, pourquoi aucun coureur pro/aucune équipe pro le fait ? (tu es le seul à détenir la vérité ?)

    Troisième point, je me souviens de la Vuelta 94 où Jalabert fut l’un des premiers à être équipé d’un 11 dents. (oui, Jalabert était dopé, etc. M’enfin les autres n’étaient pas vierges non plus). Le premier à 11 dents et de jolis victoires au sprint. Effectivement, les gros braquets n’aident pas.

    Je dis bien ça pour les sprints. Dans les longues ascensions c’est tout autre chose. J’ai mon 34×32 pour monter tout en souplesse les longs cols.

  11. Nikko

    @ mica : sans trop m’avancer je pense que le bourrin iserois sait ce qu’est un derny et quelle était son utilité sur piste… 😉

  12. Toto

    Et vu le gabarit ca pourrait être moi le derny!

  13. mica

    @ Ludovic: Il est exact que sur piste les coureurs disposent d’ un braquet unique, et c’ est bien comme ça!
    J’ espére en tout cas que l’ UCI ne va pas nous pondre un règlement dans lequel ils autoriseraient une roue libre et par exemple un dérailleur à trois vitesses, c’ en serait alors fini de la piste et ce serait bien dommage.
    Comme beaucoup, tu crois que sur piste ils ont un braquet réduit pour pouvoir se lancer le plus rapidement possible,( lors d’ un sprint arrété par exemple); mais renseignes toi et tu verra que même lors du 200m lancé de qualification aux épreuves de vitesse ou ils ont largement le temps de se lancer, ils utilisent aussi un braquet très réduit. Je sais, il existe une sorte d’ omerta qui fait que l’ on en dit jamais trop sur le matériel utilisé.
    Notes tout de même que lors de ces sprints les meilleurs atteignent ou dépassent le 74Km /h! dans nos sprints sur route, même lancés, les pros ne dépassent guére le 67Km/h sur les 200 derniers m. (attention, je dis bien sur route plate et sans vent favorable).
    Bref, je n’ en démords pas et ce n’ est pas de l’ entètement, pour aller très vite, il faut rester assis en position aérodynamique et produire un surcroit de puissance en « tournant les jambes » le plus rapidement possible. Comme l’ on augmente la puissance d’ une voiture en la faisant » monter dans les tours », mais ceci je l’ ai déjà dit en long et en large. Vous pouvez croire que c’ est de l’ acharnement, de l’ idée fixe…c’ est tout simplement mécanique!
    Voir et revoir Mac Lay (G.P. de Denain 2016)

    Pour Jalabert et l’ introduction du 11 dents, je ne savais pas, en es tu certain? Qui battait il à l’ époque sur une Vuelta? Il est, selon moi, devenu moins bon sprinteur qu’ il ne l’ était à ses débuts.(y aurait il une relation de cause à effet, je n’ en sais rien). En tout cas si c’ est lui qui a « introduit » le 11 dents, on ne doit pas le féliciter pour cela non plus!
    @ Nikko: Il n’ était pas question pour moi de « donner une leçon de cyclisme » à Bourrin Isérois, mais simplement d’ évoquer un peu de l’ histoire du cyclisme qui est décidemment un sport aux multiples facettes et très riche dans ses différentes variantes.
    Bon maintenant le demi fond est tombé en désuétude.

  14. Yvon

    j ai toujours entendu que le premier 11dents était utilisé par F.Moser spécialiste en recherches variées.pour un contre la montre

  15. Le Bourrin Ardéchois

    Mica, lance toi dans le coaching, tu as trouvé la solution miracle (propre) qui va faire gagner et t’enrichir.

  16. mica

    Je m’ apperçois que je suis « le champion » des pouces baissés.
    Je n’ en tire ni désolation ni gloire, je tente seulement de faire partager quelques réflexion après de très (trop) nombreuses années d’ observation.
    Il y a donc des sujets qui deviennent, chez moi récurrents.
    Outre les abris illégaux qui me « hérissent les poils », il y a l’ utilisation des trop gros braquets, qui non seulement ne servent à rien, mais qui à terme « usent » les cyclistes et les rendent quelque peu « diésels »! sans parler, en plus, des dégâts faits chez les jeunes.
    Quand je vois une arrivée au sprint, ou tous se mettent debout sur les pédales, j’ ai mal pour eux; car cela ne sert à rien, ils vont moins vite que s’ ils sprintaient assis, avec, par exemple, un 55×14.
    mais puisque tous font la même erreur, cela ne se voit pas! (voir cependant Mc Lay GP de Denain 2016, et donnez votre avis…) Alors sur le mode ironique, le Bourrin Ardéchois dit que je devrais faire du coaching….ironie quand tu nous tiens, je n’ en ai bien sur ni la force ni la volonté,ni le talent.
    Mes réflexions sont étayées par 50 années d’ observation et de solides études de physique.
    Mais peut étre devrais je me taire, en tout cas, même à LFR (que je remercie cependant pour sa libre parole), il y a des sujets qui passent mal!

  17. Edgar Allan Poe

    Mark Cavendish, pourtant de nombreuses fois titré sur piste, sprinte debout, nez sur le guidon, lors des arrivées groupées sur la route.
    Normalement, la majorité des coureurs pro passe des tests pour évaluer à quelle cadence de pédalage ils développent le plus de puissance. Il y a quand même fort à penser qu’ils savent ce qu’ils font, d’autant plus qu’un sprint sur route s’effectue après 150, 200… ou 250 kms, que le revêtement n’est pas le même que sur piste,le vent…etc…
    Personnellement, je n’ai jamais vu de données précises concernant les cadences de pédalage sur les derniers mètres des arrivées au sprint sur route, et je pense que les images toujours un peu lointaines sur la ligne ou diffusées au ralenti peuvent être trompeuses.
    Aujourd’hui, il n’est pas rare​ de voir un coursier monter un col long et difficile à 85 tours de pédale par minute, en tête de course. On peut considerer que ce changement qui se retrouve aussi nettement dans les rangs amateurs est positif, dans l’amélioration de la performance en général.
    On peut imaginer qu’il en soit de même dans le recours aux gros braquets lors des sprints de fin de course, où les coursiers ne sont plus aussi frais qu’ils l’auraient été après 4/5 tours de piste.

  18. Djm

    Personnellement, je fais confiance aux pros pour utiliser le braquet adéquat par rapport à leurs qualités lors d’un sprint après 200 bornes.

  19. mica

    @ Edgar Allan Poe: Merci pour ta contribution, mais une fois de plus, elle ne me convainc pas.
    Pourquoi lors d’ un sprint se dresser sur les pédales et peut étre doubler le CX aérodynamique et donc pénaliser sa vitesse?
    Ma réponse: c’ est parce qu’ils « tirent » beaucoup trop gros et ne peuvent pas « enrouler » le braquet.
    Il y a une cinquantaine d’ années, il n’ existait que le 14 dents et les routiers sprinteurs, assis, allaient pratiquement aussi vite.(A Darrigade, depuis très longtemps « retraité », le faisait remarquer lors d’ un » Vélo club » du TDF il y a quelques années;
    Ton argument de fatigue au bout de 150Km ne tient pas, les routiers sprinteurs arrivent souvent « frais comme des gardons » après étre restés bien au chaud dans les roues( je ne parle là que des étapes de plaine dans les courses par étapes.
    Notes qu’ il y a bientôt 60 ans, certaines classiques se gagnaient déjà à plus de 45 Km/h, avec seulement le 14 dents!
    Personne ne s’ exprime sur le cas de Mc Lay (G. P. de Denain 2016 à voir dans You Tube), j’ aimerai avoir des avis…

  20. mica

    Pour en revenir à Mc Lay au Gp de Denain 2016, lorsqu’il apparaît sur l’ écran, 4 secondes avant l’ arrivée, on le voit remonter plus de 10 adversaires en se faufilant entre ceux ci, tout en restant assis.(on le voit se lever de la selle 1 s avant l’ arrivée alors qu’ il a déjà course gagnée (sans doute par mimétisme)
    Si ce n’ est pas une leçon de sprint, qu’ est ce donc?
    Je penses que ce jour là, le Britanique a gagné « un peu par hasard » et sans vraiment préparer son sprint, et en le lançant depuis peut étre la 15eme ou 20eme position. en tout cas sur un braquet réduit, c’ est certain.
    Depuis, par conformisme sans doute, il veut faire comme les autres en mettant gros, il n’ a pas réédité l’ exploit et ne le rééditera pas en voulant imiter ceux qui se trompent…mais comme ils se trompent tous….
    En tout cas ce jour là, et ce jour là seulement, Mc Lay ne s’ etait pas trompé…un peu par hasard…
    Bref, une vraie leçon de sprint, mais curieusement, personne ne s’ exprime à ce sujet!

  21. Ludovic

    @mica

    GP de Demain 2016, cette vidéo https://www.youtube.com/watch?v=sX1AZuHmxPc

    On est bien d’accord, Mc Lay c’est celui qui se met en danseuse en plein sprint pour relancer sa machine ? (à 8 seconde)

  22. Edgar Allan Poe

    Si en plus il faut tenir compte du grand-père, disparu 2 mois plus tôt, qui pousse Jalabert, ça va devenir franchement compliqué…

  23. mica

    @ Ludovic: non, Mc Lay ne se met pas en danseuse à 8 secondes de l’ arrivée, on le voit lors du dernier plan d’ hélicoptére, slalomer parmi une dizaine d’ adversaires et les remonter un à un, assis sur sa selle, il se dresse sur ses pédales environ 1 seconde, mais il a déjà course gagnée, à environ 2 secondes de la ligne!
    @ Edgar Allan Poe: on peut toujours ironiser, et se mettre les rieurs dans sa poche. Quand aux enseignements du passé, il ne faut jamais les oublier.
    Ceux qui se croient modernes sont souvent les plus rétrogrades, mais nous n’ allons pas en arriver à l’ invective!
    Mes remarques sont seulement celles d’ un passionné de longue, très longue date, peut étre trop longue date…

  24. Ludovic

    @mica

    Je n’ai jamais dit qu’il se mettait en danseuse à 8 secondes de l’arrivée. J’ai dit qu’il se mettait en danseuse pour relancer sa machine.

    (à 8 seconde, c’est le point de repère sur la vidéo)

  25. Edgar Allan Poe

    @Mica
    Loin de moi l’idée de m’allier les rieurs à tes depends. J’ai simplement lu l’article sur Jalabert par le biais du lien proposé par Ludovic et dans lequel le Mazametain -avant exil en pays neutre-, explique que son grand père, décédé 2 ans plus tôt, l’a poussé dans l’ascension du pic de Nore après que la course ait traversé le village de son aïeul. À coup sûr, le grand père était Edgar POe !

  26. Edgar Allan Poe

    @Mica
    Loin de moi l’idée de m’allier les rieurs à tes depends. J’ai simplement lu l’article sur Jalabert par le biais du lien proposé par Ludovic et dans lequel le Mazametain -avant exil en pays neutre-, explique que son grand père, décédé 2 ans plus tôt, l’a poussé dans l’ascension du pic de Nore après que la course ait traversé le village de son aïeul.Le grand père s’appelait il Edgar POe ?
    Quant aux enseignements du passé, il ne faut pas les dénier, sans rejeter non plus les innovations : par exemple, je n’echangerais pour rien au monde mon vélo qui avoisine les 6 kgs avec mon vieux Reynolds et ses 11 kgs. Idem pour les méthodes d’entraînement !
    D’ailleurs, j’ai constaté pas mal de draftings hier sur le tour des Alpes hier…!

  27. mica

    Edgar allan Poe : je ne suis pas passéiste et j’ approuve totalement les innovation quand elles ne sont pas contre productive… Se dresser sur les pédales pour tirer un braquet démesuré est aberrant dans ce sport aérodynamique… LE CX et le rendement s’ effondrent..mais comprenne qui pourra… j’ en ai donné les raisons dans de multiples interventions précédentes.

    Je n’ ai pas vu le « tour des alpes » Qu’ il y ait eu du draffting, cela ne m’ étonnes absolument pas, c’ est monnaie courante, surtout quand ce n’ est pas très surveillé. Quand au retour de SCARPONNI, un Italien de chez Astana, il me sidére, mais cette double appartenance n’ y ait peut étre pas étrangére? ce tour des Alpes se déroule t’ il en Italie?)
    Ludovic: si tu es de bonne foi tu admettra avec moi qu’ il se dresse sur les pédales un très court instant avant l’ arrivée, alors qu’ il avait sur sa lancée déjà course gagnée. Il a doublé une douzaine d’ adversaires (et, certainement plus, assis).
    Si je me permets d’ intervenir en long et en large c’ est que je considére que tout ne va pas très bien dans ce sport… alors ne jouons plus à l’ autruche!

  28. Ludovic

    @mica

    Je suis de bonne foi, il n’est pas debout sur les pédales très longtemps. Pour le reste, il ne s’agit que de tes propres suppositions. Rien de plus.

  29. mica

    Ludovic: Quoi, mes suppositions,? ce sont des faits et les images sont parlantes, en tout cas le dernier plan d’ hélicoptère nous montre un sprint comme je n’ en avais jamais vu.

  30. Ludovic

     »(et, certainement plus, assis) » …

    si on n’est pas dans le domaine de la supposition…

  31. mica

    EH oui, Ludovic, sa remontée a débuté avant le plan large d’ hélico, et l’ on peut tout a fait supposer qu’ il l’ a entamée assis (sa remontée) De toute façon,l’ adresse dont il fait preuve ne pouvait pas aller de pair avec un sprint à l’ arraché, complétement déhanché et en perte totale de trajectoire, comme on en voit trop souvent.
    Bon, il y a certainement des sujets plus graves dans le monde, mais puisque ce forum est dédié au cyclisme, on parle cyclisme et quelquefois technique.

  32. Ludovic

     »on peut tout a fait supposer  » tu le dis toi même… 😉

  33. mica

    Bon allez je me tais, j’ ai donné une multitude d’ éléments techniques… Même sur une vidéo « évidente » on ne peux pas discuter…

  34. le bourrin iserois

    Chacun son style
    Une fois j’ai essayé le pédalier compact, je montais a9 à l’heure en m’asphyxiant, alors qu’en mettant le 39 17 je peux monter a 15…
    Les muscles peuvent palier le manque de souffle, de coeur.
    Si je mets pas de braquet, j’avance pas.
    D’ailleurs, armstrong ou autres, ils montent pas a 90 tours par min, ils le font que un petit temps en fin de l’étape, tout est calculé. Le reste du temps ils moulinent bcp moins.

  35. le bourrin iserois

    Et je suis aussi le roi des pouces rouges. Mais rassure toi, quand on sait que la bêtise est la chose la mieux partagée…

  36. Pascal

    Et non, dsl de vous l’apprendre mais sur route les pros sprintent @ 75km/h meme @ 78 pour Cav.

    http://www.bbc.com/sport/cycling/33222937

    « Most guys do between 120 and 130 rpm. And that’s where I’m different. I don’t put out anywhere near the same amount of power that the other sprinters do.

    « I’m doing 1400, 1500 watts, they’re doing 1800, 1900 watts, which is a good 20% more. But I can pedal that much quicker. I can pedal with an extra 10% cadence. And that’s the difference. »

    -Mark Cavendish-

    Sprint speed: 48.47mph (78kph)

  37. mica

    Pascal: C’ est du n’ importe quoi, et même si c’ est en Anglais, je n’ en crois pas un seul mot. Je n’ ai jamais vu des routiers sprinter à 130t/mn, d’ ailleurs en danseuse, comment pourraient ils le faire? Pour ce qui est du 78Km/h dans les 200 derniers m c’ est impossible, ou alors sur la Lune, les gens arrivent à dire n’ importe quoi. Lors des « Vélo club » des TDF, G. Holtz révélait quelquefois la moyenne des 200 derniers m des sprints, cela dépassait très rarement les 66 ou 67 Km/h, d’ ailleurs il s’ était vite arrété de publier les chiffres (sans doute pas assez « spectaculaires!)

    Le bourrin Isérois:. enrouler un braquet compact en cote ou sur le plat est complétement différent. Sur le plat, on ne peut pas trop se permettre de se lever de la selle car le CX (coef. de pénétration dans l’ air) devient très mauvais, et pénalise immédiatement la performance) Il faut donc « enrouler » avec la vitesse de jambe la plus rapide possible, cela améliore aussi le rendement du « moteur humain ».
    En cote si l’ on est debout à 15, 20 ou 25Km/h, le CX n’est pas prépondérant et à ces vitesses là, l’ aérodynamisme n’ est pas le soucis. Ona donc souvent le paradoxe suivant: des coureurs ne lévent pas le derriére de la selle en cote, alors qu’ ils pourraient le faire plus souvent, et dans les sprints, alors que c’ est contre productifs, ils le font systématiquement. (je note bien tout de même que ce ne sont pas les mèmes types de coureurs, mais cela ne change rien au probléme)

  38. mica

    Il existe encore un paradoxe auquel je viens de penser: s’ ils font des essais de puissance en sprint, ils doivent s’ apercevoir qu’ ils développent plus de puissance debout sur les pédales, mais cette puissance est absorbée en grande partie parla surface frontale accrue et par le CX beaucoup plus important. Et malgrés ce gain de puissance, il n’y a pas d’ amélioration de la vitesse, bien au contraire!
    Les capteurs de puissance sont devenus la nouvelle religion du cyclisme sur route.
    En cyclisme sur route, on procéde par comparaison avec ses adversaires et comme tous font à peu prés les mèmes erreurs…
    En cyclisme sur piste, on procède par èssais systématiques et si ,par exemple, on perd 2 /10 emes sur un 200m lancé, on se dit que quelque chose ne va pas et que l’ on a certainement tiré trop gros…

  39. Edgar Allan Poe

    À l’entraînement ce jour avec des cadets (15/16 ans) de niveau moyen -ils se classent dans les 10 premiers de courses régionales sans pouvoir gagner-, nous avons effectué une dizaine de sprints de 150 mètres environ, vent dans le dos par rafales de 60 km/h. Nous sommes passés plusieurs fois de 30 km/h environ à 63…64 et 65 kms en fin d’effort.
    Il est donc bien évident que des coureurs professionnels lancés par « des trains » sir plusieurs kms parfois atteignent les 70/75 km/h.
    CQFD.

  40. Pascal

    @Mica
    Ce n’est pas de moyenne dans les 200m que l’on parle ici mais de ‘top speed’ dans le sprint, probablement atteint a 50m de larrivé pendant 2-3s.

    Dsl mais Cav a bcp plus de crédibilité que toi;)
    Aussi, par experience personnel jai aucun mal a comprendre le wattage, rpm et vitesse qu’ils devellopent. Mais je te comprend c’est dur de mettre du bracket en fixi:)

  41. mica

    Edgar Allan Poe et Pascal: vous avez sans doute raison, mais je n’ ai peut étre pas tout a fait tort.
    Je me base sur les 200 derniers métres (temps de référence sur piste) et non pas sur la vitesse instantanée qui peut étre atteinte et là, en effet, on peut tabler quelquefois sur un 72 Km/h. à condition que les conditions soient favorables( peut étre léger faux plat descendant, ou vent favorable….). Mais je continue a penser que des perfs. similaires voire supérieures pourraient étre atteinte avec des braquets bien plus réduits.
    Pour exprimer mieux ma pensée, je voudrais faire appel à un ouvrage écrit à la fin des années 60.
    Donc dans « 100 ans de cyclisme » A. Michéa, et E. Besson écrivent:
    « Auguste Arthur Zimmerman fut, sans doute, un des grands phénomènes du sport cycliste. « moulinant » un petit développement de six métres seulement, il avait, en 1892, couru le 100m, départ lancé, en 5″ 4/10, c’ est à dire à 66, 666 Km/h de moyenne ».
    Fin de citation, 125 ans après, et après la formidable évolution du matériel, font ils infiniment mieux et pourtant ils usent et abusent du 11 dents (plus de 12 m de développement..
    Pour toi E A P, je te félicite d’ entrainer des jeunes, mais apprends leur à « mouliner ».
    Pour toi Pascal je sais bien que la crédibilité du Cav. n’ est pas en défaut, mais je penses qu’ ouvrir un débat n’ est jamais négatif.
    Et je penses que l’ avenir du cyclisme ne passe pas obligatoirement par les braquets démesurés.. bien au contraire!

  42. Edgar Allan Poe

    Braquet limité à 50*14 pour les cadets en France : 7m62.
    Et effectivement, on peut facilement monter au dessus de 60 km/h avec un 50*14!
    Concernant les vélos…d’une autre époque, il n’aurait certainement pas fait bon d’emmener un 53*11 avec un vélo en tubes de chauffage de 15 kgs.
    Il en est autrement avec un vélo de 6,8kgs.

  43. Wolber

    Bizarrement Mac Lay , des sprints comme celui dont on parle ,il n en a jamais reproduit d autres à ma connaissance.

  44. mica

    Je suis un peu désolé, j’ ai « ouvert » un sujet dans un sujet préexistant, avec une cinquantaine d’ interventions, dont certainement plus de 15 par « ma pomme »… si ce n’ est pas de la passion….
    Je reconnais la bonne fois de certains d’ entre vous, et comme le dit E A P:  » on peut facilement monter au dessus de 60 à l’ heure avec un 50×14″. Ce fut pendant des décennies le braquet « magique » des coureurs, y compris les pros… (apparemment braquet limite pour les juniors, et pourquoi ne pas en rester là, même pour les catégories sup., j’ exagére à peine.)

    Oui, je le reredis: on peut aller très vite avec des braquets réduits. je reprends quelques citations du livre précité dans mon intervention n° 42:

     » En 1943, Liége Bastogne Liége fut courue et gagné » par R. Depoorter à 37,679 Km/h de moyenne ».

    A propos de Paris Roubaix, (écrit en 1967)
    « Le record de Paris R. est l’ apanage, sans doute pour longtemps, de l’ élégant Hollandais Peter Post qui en 1967, l’ emporta à 45,129 Km/h de moyenne »

     » En Mai 1936, le Belge Gustave Dannelss’ appropriait le « ruban jaune »des courses sur route avec41,456Km/h de moyenne sur Paris Tour »

     » En 1964 tour de Tunisie : Walter Godefroot 53, 375 de moyenne horaire » (vent dans le doz quand même)

     » le record du Iour de Lombardie est la propriété de R. Van Looy ( 40,899) en 1959″

     » E. Merckx en 1967 etablit le record de Milan san Remo avec 44, 806 Km/h pour les 288 Km »

     » le record du Tour des Flandres date oe1968 avec 42,443 Km/h.

    On pourrait multiplier les exemples, mais je m’ arréte là, en tout cas voila des perfs. établies il y a plus d’ un demi siécle qui devraient amener a réfléchir, et cela avec seulement le 14 dents!

    Pour Mc Lay, je n’ ai eu auqune réponse constructive, et en effet, comme le dit Wolber, il n’ a jamais reproduit de sprint semblable, d’ autant moins que , par mimétisme, se sentant « grand sprinteur » il a du succomber, depuis, à la tyrannie du 11 dents.
    Selon moi, il a gagné, ce jour là, un peu par hasard, mais quelle leçon quand même …assis sur sa selle…

  45. Ludovic

    @mica

    Tu mélanges plein de choses. Tu tentes d’argumenter sur la vitesse au sprint, en donnant les vitesses moyennes de courses de plus de 200 bornes. Ca n’a aucun sens. Ensuite, à quoi bon comparer ces classiques des années 60 et aujourd’hui ? Les parcours ont – pour certaines – tellement changé.

    Le vidéo de Mc Lay ne montre rien. On n’a pas le début de la vidéo, on ne sait pas comment il a acquis ce différentiel de vitesse. Cette vidéo pourrait tout aussi bien servir d’argumentaire au sujet de la présence de vélos électriques…

  46. mica

    @ Ludovic: je trouve ton discours un peu obscurantiste. Toutes les citations que je reprends sont de 2 auteurs des années 60 (2 journalistes connus à l’ époque). Certaines courses évoquées datent de bien avant 1960.
    Prenons l’ exemple de liége Bastogne liége en 1943, couru à 37,679 de moyenne: c’ était déjà une course en aller retour, on ne peut pas donc évoquer un vent favorable (certains, de mauvaise fois, me rétorqueraient peut étre que le vent a pu tourner pour étre tjs favorable!)
    Entre liége et Bastogne, il y a toujours eu des cotes.
    Les routes étaient dans un état autre qu’ aujourd’ hui.
    Et le matériel, n’ a t’ il pas évolué en 3/4 de siécle.
    Hier, si j’ ai bien calculé, la Fléche Wallone s’ est courue à moins de 39 Km/h sur un parcours certes difficile, mais aussi parfois roulant; alors ou est le progrès? Je le répéte le 11 dents ne sert à rien, pas plus en CLM, qu’ en sprint ou dans les classiques, idem pour le 12 et peut étre même pour le 13 dents!

    J’ ai parfois l’ impression que certains manquent d’ honnéteté intellectuelle.

    Si beaucoup considérent que le cyclisme va bien, il faut qu’ ils continuent à nier l’ évidence, ce n’ est pas mon point de vue.

    Pour ce qui est de Mc Lay, tu insinuerai presque qu’ il a été propulsé par une catapulte profitant que l’ on ne le voit pas sur l’ image . Allez, tréve de plaisanterie.

    Plus grave: tu soupçonnes les moteurs dans le cadre, si cela existait encore il y a un an, c’ est que c’ est toujours d’ actualité, et si un « petit coureur » comme lui en disposait, c’ est que la plupart du peloton est équipée …..
    Mais cette supposition est donc la tienne, je ne la partage pas, moi je dis, simple retour à une pratique plus raisonnable dans le choix des braquets; mais là, c’ est sur, un peu par hasard.

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