Nos textes entourant le programme de course 2005 de Lance Armstrong suscitent décidemment beaucoup de débats passionnés, que nous prenons plaisir à lire puisque le ton demeure, jusqu’ici, convenable. Rappelons toutefois que la qualité et la crédibilité de notre petit site dépend des propos qu’on y tient, aussi continuons tous d’être, en dépit des avis divergeants mais qui se recoupent généralement sur certains points, respectueux et constructifs.
Nous clarifierons simplement un point ici, soulevé par le commentaire de buju banton dans notre intervention d’hier : il nous apparaît du domaine de l’objectif de dire que M. Armstrong suscite des réactions assez tranchées. N’est-ce pas l’impression générale qui se dégage des récents commentaires de nos lecteurs?
Pour porter le débat sur un autre registre, il est intéressant de constater que la plupart des lecteurs de La Flamme Rouge ne se font pas d’illusion quant aux moyens utilisés par les coureurs professionnels (pas seulement M. Armstrong) pour enregistrer des performances aussi… stupéfiantes. D’aucun semble également d’accord pour croire que cette situation n’a rien de nouveau et existe en fait depuis les toutes premières compétitions cyclistes à la fin du XIXe siècle. L’argument en découlant et qui est souvent présenté qui consiste à dire que le dopage généralisé ne fait par conséquent qu’augmenter d’une coche le rythme des compétitions tout en préservant les hiérarchies est toutefois falacieux. Car le dopage bouscule bel et bien les hiérarchies par moment et peut fausser les résultats (pour ne prendre que la décennie des années 1990, comment alors expliquer les performances aussi surprenantes que soudaines et temporaires des Bjarne Riis, Evgueni Berzin, Viatcheslav Bobrik, Gorgio Furlan, pour ne nommer que ceux-là ?) ; il doit être, dans ce contexte, vigoureusement combattu et minimiser voire nier le problème comme l’a déjà fait Lance Armstrong et d’autres coureurs nous apparaît à ce titre déplacé.
erik zabel
Laurent, si l’EPO était si éfficace, n’aurions nous du pas voir une nette et subie augmentation de la moyenne horaire ? ce qui ne fut pas vraiment le cas.
erik zabel
Laurent, si l’EPO était si éfficace, n’aurions nous du pas voir une nette et subie augmentation de la moyenne horaire ? ce qui ne fut pas vraiment le cas.
erik zabel
Laurent, si l’EPO était si éfficace, n’aurions nous du pas voir une nette et subie augmentation de la moyenne horaire ? ce qui ne fut pas vraiment le cas.
ruunsbörg
Pour l’évolution des moyennes, sur le Tour du moins, il n’y a pas d’augmentation significative au début des années 90’. Et pourtant le parcours est de moins en moins dur, avec la suppression des étapes-reine avec 5 ou 6 cols de 1ère cat et dépassant les 250 kms comme autrefois. Même en plaine, les fameuses étapes marathon de 300 kms ont cédé la place à des étapes courtes de 160-170 kms, moins monotones et plus nerveuses, donc augmentation de la vitesse horaire. Maintenant il y aussi les 2 jours de repos.
Bref, la vitesse moyenne sur le Tour représente bien plus la dureté du parcours qu’une preuve de dopage. En 1960, on atteignait déjà les 37 de moyenne, et le matériel ne se compare même pas avec les bijoux d’aujourd’hui. C’était presque des tracteurs!
Pour consulter les moyennes d’un coup d’oeil ..
2004 Lance ARMSTRONG 40.563
2003 Lance ARMSTRONG 40.950
2002 Lance ARMSTRONG 39.933
2001 Lance ARMSTRONG 40.027
2000 Lance ARMSTRONG 39.221
1999 Lance ARMSTRONG 40.201
1998 Marco PANTANI 40.159
1997 Jan ULLRICH 39.239
1996 Bjarne RIIS 39.237
1995 Miguel INDURAIN 39.191
1994 Miguel INDURAIN 38.381
1993 Miguel INDURAIN 38.706
1992 Miguel INDURAIN 39.504
1991 Miguel INDURAIN 38.743
1990 Greg LEMOND 37.521
1989 Greg LEMOND 37.481
1988 Pedro DELGADO 38.856
1987 Stephen ROCHE 34.981
1986 Greg LEMOND 36.920
1985 Bernard HINAULT 36.391
1984 Laurent FIGNON 35.882
1983 Laurent FIGNON 35.914
1982 Bernard HINAULT 37.469
1981 Bernard HINAULT 39.002
1980 Joop ZOETEMELK 36.095
1979 Bernard HINAULT 36.513
1978 Bernard HINAULT 36.084
1977 Bernard THEVENET 35.419
1976 Lucien VAN IMPE 34.518
1975 Bernard THEVENET 34.906
1974 Eddy MERCKX 35.241
1973 Luis OCANA 33.407
1972 Eddy MERCKX 35.516
1971 Eddy MERCKX 37.290
1970 Eddy MERCKX 35.589
1969 Eddy MERCKX 35.409
1968 Jan JANSSEN 33.565
1967 Roger PINGEON 34.756
1966 Lucien AIMAR 36.760
1965 Felice GIMONDI 35.792
1964 Jacques ANQUETIL 35.419
1963 Jacques ANQUETIL 36.448
1962 Jacques ANQUETIL 37.317
1961 Jacques ANQUETIL 36.033
1960 Gastone NENCINI 37.210
1959 Federico BAHAMONTES 35.183
1958 Charly GAUL 36.919
1957 Jacques ANQUETIL 34.365
1956 Roger WALKOWIAK 36.268
1955 Louison BOBET 34.301
1954 Louison BOBET 33.325
1953 Louison BOBET 34.616
1952 Fausto COPPI 31.602
1951 Hugo KOBLET 31.432
1950 Ferdi KUBLER 32,781
1949 Fauto COPPI 32.122
1948 Gino BARTALI 33.402
1947 Jean ROBIC 31.497
ruunsbörg
Pour l’évolution des moyennes, sur le Tour du moins, il n’y a pas d’augmentation significative au début des années 90’. Et pourtant le parcours est de moins en moins dur, avec la suppression des étapes-reine avec 5 ou 6 cols de 1ère cat et dépassant les 250 kms comme autrefois. Même en plaine, les fameuses étapes marathon de 300 kms ont cédé la place à des étapes courtes de 160-170 kms, moins monotones et plus nerveuses, donc augmentation de la vitesse horaire. Maintenant il y aussi les 2 jours de repos.
Bref, la vitesse moyenne sur le Tour représente bien plus la dureté du parcours qu’une preuve de dopage. En 1960, on atteignait déjà les 37 de moyenne, et le matériel ne se compare même pas avec les bijoux d’aujourd’hui. C’était presque des tracteurs!
Pour consulter les moyennes d’un coup d’oeil ..
2004 Lance ARMSTRONG 40.563
2003 Lance ARMSTRONG 40.950
2002 Lance ARMSTRONG 39.933
2001 Lance ARMSTRONG 40.027
2000 Lance ARMSTRONG 39.221
1999 Lance ARMSTRONG 40.201
1998 Marco PANTANI 40.159
1997 Jan ULLRICH 39.239
1996 Bjarne RIIS 39.237
1995 Miguel INDURAIN 39.191
1994 Miguel INDURAIN 38.381
1993 Miguel INDURAIN 38.706
1992 Miguel INDURAIN 39.504
1991 Miguel INDURAIN 38.743
1990 Greg LEMOND 37.521
1989 Greg LEMOND 37.481
1988 Pedro DELGADO 38.856
1987 Stephen ROCHE 34.981
1986 Greg LEMOND 36.920
1985 Bernard HINAULT 36.391
1984 Laurent FIGNON 35.882
1983 Laurent FIGNON 35.914
1982 Bernard HINAULT 37.469
1981 Bernard HINAULT 39.002
1980 Joop ZOETEMELK 36.095
1979 Bernard HINAULT 36.513
1978 Bernard HINAULT 36.084
1977 Bernard THEVENET 35.419
1976 Lucien VAN IMPE 34.518
1975 Bernard THEVENET 34.906
1974 Eddy MERCKX 35.241
1973 Luis OCANA 33.407
1972 Eddy MERCKX 35.516
1971 Eddy MERCKX 37.290
1970 Eddy MERCKX 35.589
1969 Eddy MERCKX 35.409
1968 Jan JANSSEN 33.565
1967 Roger PINGEON 34.756
1966 Lucien AIMAR 36.760
1965 Felice GIMONDI 35.792
1964 Jacques ANQUETIL 35.419
1963 Jacques ANQUETIL 36.448
1962 Jacques ANQUETIL 37.317
1961 Jacques ANQUETIL 36.033
1960 Gastone NENCINI 37.210
1959 Federico BAHAMONTES 35.183
1958 Charly GAUL 36.919
1957 Jacques ANQUETIL 34.365
1956 Roger WALKOWIAK 36.268
1955 Louison BOBET 34.301
1954 Louison BOBET 33.325
1953 Louison BOBET 34.616
1952 Fausto COPPI 31.602
1951 Hugo KOBLET 31.432
1950 Ferdi KUBLER 32,781
1949 Fauto COPPI 32.122
1948 Gino BARTALI 33.402
1947 Jean ROBIC 31.497
ruunsbörg
Pour l’évolution des moyennes, sur le Tour du moins, il n’y a pas d’augmentation significative au début des années 90’. Et pourtant le parcours est de moins en moins dur, avec la suppression des étapes-reine avec 5 ou 6 cols de 1ère cat et dépassant les 250 kms comme autrefois. Même en plaine, les fameuses étapes marathon de 300 kms ont cédé la place à des étapes courtes de 160-170 kms, moins monotones et plus nerveuses, donc augmentation de la vitesse horaire. Maintenant il y aussi les 2 jours de repos.
Bref, la vitesse moyenne sur le Tour représente bien plus la dureté du parcours qu’une preuve de dopage. En 1960, on atteignait déjà les 37 de moyenne, et le matériel ne se compare même pas avec les bijoux d’aujourd’hui. C’était presque des tracteurs!
Pour consulter les moyennes d’un coup d’oeil ..
2004 Lance ARMSTRONG 40.563
2003 Lance ARMSTRONG 40.950
2002 Lance ARMSTRONG 39.933
2001 Lance ARMSTRONG 40.027
2000 Lance ARMSTRONG 39.221
1999 Lance ARMSTRONG 40.201
1998 Marco PANTANI 40.159
1997 Jan ULLRICH 39.239
1996 Bjarne RIIS 39.237
1995 Miguel INDURAIN 39.191
1994 Miguel INDURAIN 38.381
1993 Miguel INDURAIN 38.706
1992 Miguel INDURAIN 39.504
1991 Miguel INDURAIN 38.743
1990 Greg LEMOND 37.521
1989 Greg LEMOND 37.481
1988 Pedro DELGADO 38.856
1987 Stephen ROCHE 34.981
1986 Greg LEMOND 36.920
1985 Bernard HINAULT 36.391
1984 Laurent FIGNON 35.882
1983 Laurent FIGNON 35.914
1982 Bernard HINAULT 37.469
1981 Bernard HINAULT 39.002
1980 Joop ZOETEMELK 36.095
1979 Bernard HINAULT 36.513
1978 Bernard HINAULT 36.084
1977 Bernard THEVENET 35.419
1976 Lucien VAN IMPE 34.518
1975 Bernard THEVENET 34.906
1974 Eddy MERCKX 35.241
1973 Luis OCANA 33.407
1972 Eddy MERCKX 35.516
1971 Eddy MERCKX 37.290
1970 Eddy MERCKX 35.589
1969 Eddy MERCKX 35.409
1968 Jan JANSSEN 33.565
1967 Roger PINGEON 34.756
1966 Lucien AIMAR 36.760
1965 Felice GIMONDI 35.792
1964 Jacques ANQUETIL 35.419
1963 Jacques ANQUETIL 36.448
1962 Jacques ANQUETIL 37.317
1961 Jacques ANQUETIL 36.033
1960 Gastone NENCINI 37.210
1959 Federico BAHAMONTES 35.183
1958 Charly GAUL 36.919
1957 Jacques ANQUETIL 34.365
1956 Roger WALKOWIAK 36.268
1955 Louison BOBET 34.301
1954 Louison BOBET 33.325
1953 Louison BOBET 34.616
1952 Fausto COPPI 31.602
1951 Hugo KOBLET 31.432
1950 Ferdi KUBLER 32,781
1949 Fauto COPPI 32.122
1948 Gino BARTALI 33.402
1947 Jean ROBIC 31.497
Alx
Il me semble qu’il y a bien eu une augmentation des moyennes entre les époques Hinault-Lemond et Indurain-Armstrong.
Armstrong : 40 km/h(vitesse moyenne sur 6 tours), Hinault, environ 37 km/h (vitesse moyenne sur 5 tours).
3 km/h de différence, à bicyclette, c’est important.
Alx
Il me semble qu’il y a bien eu une augmentation des moyennes entre les époques Hinault-Lemond et Indurain-Armstrong.
Armstrong : 40 km/h(vitesse moyenne sur 6 tours), Hinault, environ 37 km/h (vitesse moyenne sur 5 tours).
3 km/h de différence, à bicyclette, c’est important.
Alx
Il me semble qu’il y a bien eu une augmentation des moyennes entre les époques Hinault-Lemond et Indurain-Armstrong.
Armstrong : 40 km/h(vitesse moyenne sur 6 tours), Hinault, environ 37 km/h (vitesse moyenne sur 5 tours).
3 km/h de différence, à bicyclette, c’est important.