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3T, des vélos aéros qui grimpent!

C’est à l’occasion de l’événement « On prend Larue » organisé par mon ami Marc-André Daigle que j’ai pu faire un test routier des vélos 3T.

Un test surprenant!

En somme, c’était la première fois que je montais sur un vélo typé aéro, un style très à la mode en ce moment. Plutôt grimpeur, je leur ai préféré – du moins jusqu’ici – des vélos typés « montagne », légers et réactifs.

    

Ben mon 3T aéro l’était. Un vélo aéro peut-être, mais aussi une sacrée machine à grimper. Surement une question de poids d’abord, ma monture étant bien équipée, mais aussi une question de rigidité. Et de géométrie, le vélo étant plutôt court et désigné par… Gerard Vroomen, celui-là même derrière la marque Cervélo.

Bien objectivement, je n’ai pas été déçu et c’est dans la montée Camilien Houde sur le Mont Royal que j’ai pu testé à fond le vélo, effectuant une montée très rapide. Premier en haut! Inflexible, le cadre a su répondre à chacune de mes sollicitations, s’effaçant même à la façon d’un vélo plus léger. Blufflant! La même chose s’est répétée dans les ascensions de la côte Polytechnique et de celle de l’école de musique de l’U. de Montréal, au bout du chemin Édouard Montpetit. Et le plaisir était là bien sûr dans les descentes et dans les portions plus plates du circuit, le vélo se montrant stable et rapide sous moi.

Je retiens également de ce vélo 3T un montage tip top, avec freins à disque biseautés, déblocages rapides de type « true axle » et groupe Dura Ace électronique. Un montage qui permet en un rien de temps de faire évoluer le vélo en « gravel bike » ou en vélo « de route », car on peut aussi y installer des pneumatiques de diverses sections. Voilà un avantage non négligeable… et une réduction de coûts puisqu’un seul vélo répond à deux besoins distincts!

Les coûts, justement. Les vélos 3T sont actuellement des vélos qui offrent très certainement un rapport qualité-prix avantageux lorsque comparés aux autres grandes marques bien en vue dans le peloton professionnel. Je vous invite à vous informer, ca vaut la peine!

D’autres produits

Le « tout Montréal » vélo s’était donné rendez-vous à cet événement « On prend Larue » et la soirée a été des plus agréables, permettant de voir ou de revoir des amis cyclistes de longue date, notamment David Veilleux qu’on ne présente plus et qu’on retrouve avec plaisir. Ou encore des coureurs de premier plan dans mes catégories, comme Alain ou Jeremy, parmi les cadors actuels de nos pelotons.

Et de découvrir d’autres produits, comme la gamme de nutrition Sparks, produits faits au Québec. J’ai été agréablement surpris et heureux de voir que la boisson énergétique phare contient des BCAA, un secret que je gardais jusqu’ici à mes propres boissons énergétiques: rien de tel sur des longues distances pour préserver le fonctionnement musculaire. Décidément, la gamme Sparks présente quelques produits très sérieux.

Les vêtements Castelli et Sportful étaient également disponibles, question de découvrir les nouvelles tendances. Mon faible pour les produits Sportful est bien connu, et c’est avec plaisir que j’ai pu me mettre à jour sur « what’s to come », notamment ces soquettes typées « gravel » avec quelques belles caractéristiques. Je n’en dis pas plus, à découvrir très bientôt! Et la gamme « Hot Pack » chez Sportful demeure un « must have » surtout si vous partez affronter la haute montagne sur les grandes cyclosportives européennes de l’été. Et avec le printemps pourri que nous connaissons au Québec, il convient de ne jamais quitter la maison sans eux…

Et bientôt sur ce site, une nouvelle gamme à découvrir, Born Independent fait par Sportful, une gamme qui colle particulièrement bien à mon état d’esprit actuel.

Bref, une bien belle journée passée avec mon ami Marco qui a réalisé là un beau lancement de ses activités professionnelles dans le monde du vélo, en collaboration avec plusieurs autres dont Pierre Perron et la Brasserie Ciboire. Il convient ici de les remercier tous pour leur invitation et leur accueil.

Very well done gentlemen!

Photos: MV Canada — Photographe : Alex Godbout-Simard.

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13 Commentaires

  1. Le Bourrin Ardéchois

    Hé Laurent, tu nous fais du publi-reportage matériel en plein Giro?
    Et bonne étape à tous, laquelle est bien tracée et souvent cela suffit au spectacle!

  2. plasthmatic

    Laurent, les meilleures BCAA que tu aies (peut-être) jamais absorbées, ce fut un jeudi soir du mois d’août 2012, dans un petit restaurant pizzeria de la station de Risoul : un bon gros steak bien rouge, juste à peine saisi. Avec deux petits plus pour en optimiser l’assimilation (la perfection est dans les détails) : un verre de rouge et un plateau de frites.
    Souviens-toi : tu nous disais ta fatigue des derniers jours, tu hésitais entre le sérieux et la relâche. On t’avait dit Patrick et moi qu’en pareil cas, il était d’évidence qu’il fallait choisir mieux que l’option sérieuse, à base de pâtes et de flotte : les BCAA à la mode citée ci-dessus.
    Comme épilogue, tu m’avais écrit au lendemain soir avoir retrouvé un peps inespéré. Bon, sale étape quand même, il y avait eu ce terrible accident pour ce coureur journaliste suédois, sauf erreur de ma mémoire.

  3. Le Bourrin Ardéchois

    Erreur de ta mémoire. Son étape du jour était déjà copieuse avec Vars et Bonette, et le tragique accident aura lieu le jour suivant dans la descente des pourtant si belles Gorges du Cians.
    Concernant le contenu des boissons dites de l’effort (il y en a même dites de récup’), le sucre au prix de la (bonne) viande, ma mémoire me rappelle cette phra

  4. Le Bourrin Ardéchois

    phrase que Miguel Indurain avait laissé échapper (Jérôme Pineau referait un jour la bévue): sur mon vélo, un sirop fait tout aussi bien l’affaire que ces boissons hors de prix et chargées de chimie…

  5. Raymond M. DIGOUIN

    Les produits CASTELLI sont super
    et c’est un Kebecois qui les importe…

  6. plasthmatic

    Oui, tu as raison Patrick. C’était leur dernière étape de la Haute Route, la ‘plongée’ sur Nice. Le surlendemain donc.

  7. noirvélo

    Le reportage permet de te voir Laurent , bien affuté , (nous sommes rassurés !) , bien sapé , en train de « négocier » les modalités de ton futur contrat pro …
    C’est bien de çà dont -il s’agit , non ??? LOL …

  8. marius

    Je n’ai jamais essayé de Gravel mais je me suis retrouvé il y a peu, à devoir suivre un chemin empierré pour rejoindre une route. Effectivement, ça passe, mais avec un risque de couper mes pneus légers.
    Je ne pense pas que le Gravel soit un vélo 2 en 1, mais plutôt un vélo moyen sur la route et en chemin. La cause, les pneus et la pression évidemment.
    Je pratique la route et le vtt.
    Route 25mm 7 bars de pression
    VTT 55mm cramponné 1,5 bars de pression
    Il m’arrive de faire de la route avec le VTT. Même en augmentant la pression, le tirage est énorme / un vélo de route.
    Alors qu’on ne le sent pas dans les chemins à 1,5 bars (inroulable plus).
    Vous voulez un vélo 2 en 1 ?
    Prenez un VTT 29 semi-rigide, si votre portefeuille vous le permet, vous aurez un modèle avec une vraie fourche télescopique, de vrais pneus tout terrain à 8,5 kg. Là où vous porterez votre Gravel, car trop accidenté, vous continuerez en VTT.
    Montez des pneus de route et vous aurez un vélo de route à 8kg.
    Ma conclusion. Avant de s’offrir un Gravel, il faut bien cerner ses besoins et surtout son terrain de jeu.

  9. marius

    Je précise, un Gravel est un vélo moyen sur la route et dans les chemins AVEC de vrais pneus cramponnés à basse pression.
    Avec cette configuration, jamais il ne passera ou passe un VTT et sera à la traîne sur la route…comme un VTT.
    Évidemment, si on monte des pneus de 25 avec 7 bars de pression , aucun doute sur le rendement du vélo, comme l’a démontré Laurent dans son test.

  10. Le Bourrin Ardéchois

    Outre qu’il a été fabriqué pour vendre encore et encore à une population avide d’avancer la fin de son monde, le gravel est, d’ici là, le vélo adapté aux pistes cyclables françaises…

  11. marius

    @BA
    Tu ne crois pas si bien dire sur la santé de notre monde.

    https://www.nicolaspiraux.eu/quota-de-co2-par-personne/

    Pour résumer, pour stopper l’augmentation de CO2, chacun des 7,5 milliards d’habutants n’auraient droit qu’à 1500 kg de CO2 par an.
    Soit 15000 km en Twingo ou 2000 KCal/jour.
    Manger ou conduire, il va falloir choisir.
    Il faut ensuite se loger, s’habiller, se chauffer..etc.
    Bref, impossible, même si on augmente le quota de CO2.
    Il va falloir s’habituer et surtout s’adapter au nouveau climat…et espérer qu’il soit compatible avec notre douillet mode vie, mais tellement fragile.

  12. Le Bourrin Ardéchois

    Tu sais tout comme moi que nous ne nous adapterons pas, mais nous déchirerons sous la menace des pénuries. En graves problèmes sociaux d’abord, en guerres ensuite… L’école en est à cacher (sur injonctions) la gravité de la situation aux écoliers, collégiens et lycéens, preuve du renoncement institutionnel, histoire de repousser un peu le moment de la grande panique.

  13. Edgar Allan Poe

    Les produits Castelli sont super.
    Les produits Castelli sont super chers.
    220€ la veste, on a beau me dire que je la garderai 10 ans…en cas de chute, à la 1ère sortie, c’est mort !
    150€ le cuissard, 20 la paire de chaussettes…
    A noter que certains produits castelli – les vrais – se trouvent sur le marché asiatique : j’ai ainsi commandé un cuissard + 1 maillot de la marque en mars 2015, 32,66 € frais de port compris. Malgré des centaines de lavage, rien n’a bougé, même pas la peau de chamois.
    L’ensemble se vendait aux alentours des 200€ en France, internet ou magasins spécialisés.
    Moralité : ces produits, quels que soient les circuits de distribution, sortent des mêmes usines.

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