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L’Etna déçoit (encore)

La montagne hier a accouché d’une souris.

La lutte attendue entre les grands favoris de ce Giro n’a pas eu lieu, la faute à un vent de face soutenu durant l’ascension. Seul Nibali, à un moment, a placé une accélération, sans grande conséquence car il fut vite repris. Pas d’attaque de Quintana, pas d’attaque de Pinot, pas d’attaque de Thomas ou Landa… Dans ce contexte, personne parmi les favoris n’a encore perdu ce Giro.

Chapeau au vainqueur du jour, le courageux slovène Jan Polanc, qui a vraiment tout donné – c’était visible sur les images télé – lors de cette dernière ascension pour résister au retour du peloton derrière.

Petit carton rouge selon moi à la Cannondale-Drapac qui, avec 4 coureurs dans le peloton de tête – l’équipe la mieux représentée – aurait pu faire davantage. Pierre Rolland a certes essayé, mais son attaque était surprenante car beaucoup trop tôt. Une grosse erreur selon moi. Les Cannondale auraient pu jouer plus fin dans les trois derniers kilomètres avec Rolland, Woods, Formolo et Carthy. Dommage.

La Quick Step est la formation qui s’en tire le mieux, puisque le maillot rose reste dans l’équipe. Exit Gaviria, voici maintenant le tour de Jungels. Celui-ci devrait rester en rose jusque dimanche, sur l’étape du Blockhaus, le prochain grand rendez-vous de ce Giro. Ca sera plus difficile, plus long, et espérons que ce sera plus intéressant!

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31 Commentaires

  1. alain39

    la montée de l’Etna n’est pas très pentue et elle n’était précédée par aucune difficulté. Pire, le vent de face rendait impossible une attaque seul et comme les favoris se regardaient nous avons assisté à une course d’attente. Ajoutez à cela le resserrement des niveaux et vous avez une étape conforme à ce que nous pouvions attendre. Nous sommes au début de ce giro et à ce stade peu de coureurs ont l’équipe pour cadenasser la course.
    Quintana n’est pas encore au top et il n’a pas intérêt à faire peser tout le poids de la course sur son équipe.Son équipe n’est pas celle du tdf et elle manque de coffre.
    Pinot doit savoir attendre et se caler dans la roue des meilleurs pour sortir un super chrono et prendre du temps aux grimpeurs. Il fait ce qu’il faut. A ce stade de la course il appartenait aux seconds couteaux de tenter leur chance. Zakarin a joué le rôle mais avec peu de gain. C’est dommage mais c’est bien joué.
    Le Blockhaus devrait donner lieu à une course différente et cette fois les meilleurs vont se tester et la fatigue va commencer à se faire sentir.
    Depuis des années la 3eme semaine est cruciale et cette année elle le sera encore. Les cadors ont opté pour un dénouement durant cette semaine et ils vont donc jouer sur cette course d’attente et d’usure. Jungels et d’autres devraient en profiter pour prendre de l’avance et ainsi déjouer ce scénario. ca donnerait un peu de suspens et puis qui sait.

  2. le bourrin iserois

    Tu oublies la composante médicale dont j’ai parlé récemment: quintana m’a donné raison car il a dit qu ‘il serait au top a la fin. Ils ne s’en cache même pas!

  3. thierry (mtl) bécyk

    Avantage a Quintana qui ne s’est pas fait secouer alors qu’il est encore un peu en deçà de sa forme. Il a tout avantage à attendre la succession des grands cols.

    Plusieurs dans le groupe étaient à leur limite, d’où l’incapacité d’attaquer, dont Mollema qui l’admet et Landa qui a dû faire un sacré rattrapage après sa crevaison pendant l’ascension.

  4. mica

    Dans un post précédent, que j’ avais placé malencontreusement dans le sujet : Giro 2017: 5 étapes clés… je disais donc que je venais de voir 2 illustres inconnus s’ échapper au Km 0 ( de la 5emme étape du giro) dans la roue des motos et quasiment de la voiture directoriale (c’ est monnaie courante).
    j’ ai vaqué quelques heures à mes occupations, et rentrant chez moi, je me branche à nouveau sur la chaine l’ équipe 21. Quelle surprise! à 15 Km de l’ arrivée nos 2 lascars sont encore devant, mais plus pour trés longtemps, ce n’ est qu’ une question de secondes et le peloton les « mange »
    Gag!: l’ arrivée a lieu sur un circuit, (avec 2 passages sur la ligne d’ arrivée), un autre illustre inconnu profite du sillage d’ une moto pour prendre quelques dizaines de métres d’ avance, au passage sur la ligne il léve les bras au ciel ..pu…n il reste un tour.
    ça va vite et pour cause….le flot des motos est là, omniprésent créant un véritable flux aéro. 4 ou 5 motos, ça vaut bien un peloton d’ une douzaine de coureurs.
    Et là, ce n’ est pas moi qui le dit, c’est le consultant Stefen Roche : « je trouve que la moto caméra est trés prés devant les coureurs et ça peut étre dangereux »!
    Dans ce cas là certains consultants moins spontanés oseraient mème dire que les motos « gènent » les coureurs. 99 fois sur 100 elles les favorisent, je ne dis pas que le résultat est toujours faussé, mais on sent qu’ il peut l’ étre à tout moment, et que s’ il est faussé, on nous le dissimule.
    Vraiment ras le bol de cette présence intempestive, ce n’ est plus du cyclisme, mais du cyclisme à assistance motorisé (et je ne parle pas là du moteur que l’ on dissimulait (ou dissimule encore) dans la tige de selle!

  5. Le Bourrin Ardéchois

    Trop d’étapes avec trop peu de difficultés pour débuter et même continuer ce Giro. A quand des difficultés régulièrement réparties? Pourquoi pas une étape de montagne le premier comme le dernier jour, trois vrais clm dont un en côte, un très long tout plat et un très vallonné dans un grand site (type Cinque Terre ou Gorges du Verdon ou de l’Ardèche), d’autres étapes avec des difficultés VARIEES, des étapes de plaine ici et là aussi? A quand un grand tour ou le maître mot ne sera pas « demain » mais « aujourd’hui »?

  6. mica

    Le Bourrin Ardéchois: je suis d’ accord avec toi en ce qui concerne les « 3 vrais CLM dont 1 en cote ».
    d’ accord avec ta formule: le maitre mot ne devrait pas étre « demain mais aujourd’hui!
    Pour cela il faudrait des « grands tours » réduits à environ 2 semaines (il y a quand même 3 grands tours)
    Il faudrait tjs réserver 5 ou 6 arrivées « au sprint » (pour ma part, je trouve que les sprints sont dénaturés pour des raisons que j’ ai largement exposées, mais bon, cette « spécialité doit étre préservée)
    donc 4 ou 5 étapes de montagne avec 2 arrivées au sommet( type Alpe d’ Huez)
    2 ou 3 étapes très vallonées (genre Liége B. Liége)
    On doit arriver à un total d’ une quinzaine d’ étapes si je ne me suis pas trompé.

    Limiter les fameux cols à 16 ou 20% (qui selon moi dénaturent le cyclicme, car si la pente est de l’ ordre de 20%, un vrai trailer ,genre K. Jornet (par exemple) pourrait suivre un cycliste en courant, dans les pentes extrémes, car dans celles ci ils absorbent plus de 2000 m de dénivelé à l’ heure!)

    Je vais émettre une idée qui vous fera bondir et qui est certainement farfelue: dans les étapes de plat ,on pourrait « lacher la meute  » à seulement 20 Km de l’ arrivée. C’ est de fait ce qui ce passe vraiment!
    Bon c’ était un peu pour faire réagir.

    Mais dans le domaine du vélo, on vit sur des acquits et des croyances ou traditions, et je ne me fais pas d’ illusion la politique délétére sera poursuivie…

  7. Djm

    Et pourquoi ne pas supprimer tous les classements inutiles qui dénature la course : meilleur jeune, classement par équipe, prix camembert… et ne réserver le maillot de meilleur grimpeur qu’à un coureur classé dans les 15 premiers du général car cela ne sert à rien de faire des cols à fond pour prendre les points et se retrouver à 1h au classement (on est pas sur Strava!). Et aucune arrivée réservée aux sprinters!. Un coureur comme Daniel Oss est 100 fois plus intéressant et méritant qu’un cavendich, gagner des courses sans avoir pris un relais de sa vie n’est pas valorisant. Le sprint, c’est sur la piste, sur la route, perso, je m’en fout ( et puis c’est ch…ant et dangereux pour tous le monde). C’est possible dans n’importe quelles régions de faire des parcours où on n’arrive pas à 180 coureurs groupés.

  8. Wolber

    En quoi ces …solutions ( Tour de 15 jours, cols à moins de 15%, 4 ou 5 etapes de montagne) empêcherons une course aseptisée ?

  9. Le Bourrin Ardéchois

    29/10/2012, article d’un blog

    … si j’étais dictateur, ce qui ne durerait pas longtemps…

    Année après année, le scenario se répète.

    Présenté en octobre (de moins en moins précisément), le parcours du Tour de France de juillet suivant est suivi de grandes exclamations sur sa capacité à produire une belle course, la beauté de l’itinéraire.

    Neuf mois plus tard, la course passée, deux lectures se distinguent. D’une part, celle des organisateurs, des médias autorisés, et à un degré moindre de l’encadrement des équipes et des coureurs, qui appuient sur la qualité de l’édition qui vient de se dérouler. D’autre part, celle des téléspectateurs se plaignant d’une course insipide, fade, se considérant lésé par les coureurs qui leur devraient du spectacle, leur faisant porter la responsabilité de leur frustration.

    Je crois qu’une erreur d’interprétation réside dans une vérité immuable: « ce sont les coureurs qui font la course ».

    Je la conteste, pensant que c’est le parcours qui fait la course! Bien entendu, on me sortira des exemples, dont la rareté abondera ma position comme elle abondait celle du « Président » joué par Jean Gabin dans le film du même nom réalisé par Henri Verneuil: « il y a aussi des poissons volants mais qui ne constituent pas la majorité du genre »

    Toujours cet attrait irraisonné du paradoxe.

    Comme tous les cyclistes l’ont remarqué, qu’il s’agisse de course ou de sortie à plusieurs, il suffit souvent d’un col, de plusieurs, d’un raidard, d’une bonne ligne droite vent dans le dos ou de côté, pour que de la bagarre se déclenche. Et bien, chez les pros, c’est pareil.

    Leur niveau général s’améliorant dans le temps, plus encore celui des équipiers, on s’attendrait à ce que la difficulté de l’épreuve du cyclisme présentée comme la plus grande s’élève parallèlement. Il se passe exactement le contraire. Je ne crois pas qu’il faille chercher plus loin la diminution en nombre et en importance des rebondissements de la course de 23 jours. Et les médias et télespectateurs de décaler leur intérêt sur le nombre de secondes séparant les premiers, lequel d’ailleurs ne varie que très peu, la lutte pour porter le maillot jaune, le maillot vert et le maillot à pois au jour le jour, la composition des échappées vouées à l’échec, le moment où le peloton lancé sur une voie express va les rejoindre, les chutes et accidents (essentiel, ça), jusqu’aux goûts musicaux, vestimentaires et animaliers de quelques vedettes.

    Mon avis est que l’épreuve serait plus sympathique si elle présentait jour après jour (et non les seuls derniers) une lutte pour le classement général, autour duquel se recentreraient les attentions. On pourrait alors appeler ça une course, la compétition cycliste serait l’essentiel. Je crois qu’elle serait rentable, mieux même, qu’elle connaitrait cette fois réellement un très grand succès (on n’allumerait pas la télé en bruit de fond en attendant vainement un événement livre à la main, mais pour la regarder).

    Je crois que c’est possible. En cohérence, voici ma proposition de parcours précédée de quelques modifications organisationnelles de principe. Bien entendu, il s’agit d’un simple jeu de pensée. Rien de tel ne se produira.

    Ces principes:

    – réduction drastique du nombre de véhicules avant, pendant et après la course.

    Voitures réduites à deux par équipes, deux de l’organisation, ce qu’il faut de commissaires, quelques-unes d’assistance mécanique neutre.

    Motos réduites à quelques photographes de l’organisation (qui revendrait les clichés, ce qui notamment réduirait les gros poblèmes d’irrégularités de la course dues à l’aspiration par les motos), quelques-unes d’assistance mécanique neutre, ce qu’il faut de commissaires, ce qu’il faut d’assistance en boissons. Pour le reste du ravitaillement, les coureurs se devraient d’être autonomes en plus d’un ravitaillement fixe par musettes.

    Suppression donc de la caravane publicitaire. L’avant course? Route ouverte aux vélos et aux piétons!

    Enfin, interdiction de tout parking de voitures sur le bord de la route. Dans la plaine, les spectateurs devraient se garer sur les routes annexes et marcher ou pédaler un peu. En montagne, des navettes éventuellement payantes feraient leur ronde quelques heures avant le passage de la course (suffisamment pour laisser ensuite la route complètement aux vélos et piétons), et après (idem).

    – réduction au mieux des petits transferts pour les coureurs, avec départ et arrivée au même endroit et réservation des meilleurs hôtels proches pour les équipes (nombre de places limité pour les encadrements).
    – organisation quotidienne d’une épreuve contre la montre ouverte à tous le matin de chaque étape, sur les derniers 40 km environ, ou la dernière montée, ou l’étape entière si celle-ci est un chrono.

    Un parcours, qui privilégiera le sud du pays de par ses trois premières étapes en Corse. Pour le comprendre, il est bon d’avoir roulé sa bosse et de lire les cartes Michelin:

    1) Ghisonaccia – Corte Restonica 180 km

    par Prunelli di F, Poggio di N, Vezzani, Altiani, Erbajolo, Féo, Sermano, San Lorenzo, Alti, Prato di G, Castirla, Corte, Gorges de la Restonica

    2) a) Corte. Contre-la-montre sprint de 1 km en ligne droite aller-retour avec un rond-point. Ecarts de temps multipliés par 50. Droit à deux départs, meilleur temps gardé.

    b) Corte – Piana les Calanches 95 km par le Col de Vergio et Porto.

    3) Piana les Calanches – Ajaccio Bastellicacia 170 km

    par Cargese, Rondolino, Vico, Arbori, Lopigna, Vero, Ucciani, Bastellica, Ocana, Suarella

    4) Nice – Nice 110 km

    par les Cols de Braus (près de) et de l’Ablé, la Cabanette, Coaraze, Tourrette-Levens, Aspremont

    5) Nice – Cassis Cap Canaille 260 km

    par le bord de mer puis trois fois la boucle La Ciotat – Cassis par la route des crêtes dont le raidard et le côteau venté

    6) Marseille – Montpellier 180 km par la Camargue

    7) Le Vigan – Causse de Mende 185 km

    par Col des Vieilles, de l’Asclier, les Plantiers, Col du Pas, de l’Espinasses, Bassurels, Col Salidès, Gorges du Tapoul, Col Solpérière, Florac, Les Bondons, Valdonnez, Brenoux, Causse de Mende

    8) Mende – Toulouse 190 km

    par Rodez

    9) Bagnères de Luchon – Hautacam 190 km

    par Peyresourde, Azet, Hourquette, Tourmalet, Luz Ardiden

    10) Repos

    11) Dijon – Metz 190 km moyennement vallonné

    12) Metz – St Dié contre-la-montre 150 km plat

    13) St Dié – Le Markstein 140 km

    par Ste Marie, Aubure, Col de Bermont, Orbey, le Linge, Munster, Petit Ballon, Platzerwasel

    14) Mulhouse – les Rousses 170 km

    par le Jura, moyennement vallonné

    15) Les Rousses – St Jean de Maurienne 200 km, plat

    16) St Michel de Maurienne – Col du Galibier contre-la-montre 36 km

    17) Repos

    18) Briançon – Isola 2000 Col de la Lombarde 210 km

    par les cols d’Izoard, Agnel, de Sampeyre, de la Fauniera

    19) Isola 2000 – Gap 170 km

    par le col de la Bonette, Barcelonnette, Savines le Lac

    20) Cicuit en ville à Gap 150 km,

    du type 15 fois 10 km sur un parcours peu dangereux

    21) Gap – Dieulefit 210 km

    par les cols de Foureyssasse, d’Espréaux, le Saix, de Carabès, de la Rossas, de Chamauche, St Nazaire le Désert, de la Muse, de la Sausse, de Valouse et de Vesc

    22) St Martin d’Ardèche – St Martin d’Ardèche contre la montre, 66 km

    par Orgnac l’Aven et les Gorges de l’Ardèche

    23) Montélimar – Lyon Mont d’Or 230 km

    par la vallée du Rhône et 5 fois la boucle Limonest, cols de Verdun et cols de la Croix de Presles

  10. Wolber

    Le comportement des coureurs ,via les oreillettes , les tactiques bidons des directeurs sportifs, l espèce de mafia que constituent le groupe Velon qui sont pour moi les raisons de la dérive du sport cycliste particulièrement sur les grands tours. Et puis l omniprésence des images et de la TV.
    On comprend tous que la bagarre ne peut pas être présenté tous les jours, a l époque on appelait ça les etapes de transition. Des etapes tronquées permettaient aux coureurs de recuperer , ce qui ne gênait personne.

    Seulement les etapes étaient TOUTES différentes. Sprint , échappées solitaire, en groupe…ce qui présentait une vrai variété et pas ce stéréotype d étape à UNE échappée suivie d un sprint. Donc arrêtons de parler de durée , de profil ou de distance, de toutes façons les etapes se déroulent toutes de la même manière .Ils font toujours la même chose.

    Les coureurs admettaient aussi ( jusqu a il y a 15 ans) de participer à un grand Tour dans toute l acceptation de ce terme et pas des etapes à la carte , avec journée de pseudo repos ou on finit à plusieurs minutes…voir meme hors délais pour mieux flinguer le lendemain.
    La plupart d entre eux courraient pour finir correctement places et finissaient les etapes le plus vite possible et pas relevés à 15 km de l arrivée. Les états de fatigue n étaient plus les mê, forcément.

    Les Leaders assumaient le poids de la course et ne s arrangeaient pour systématiquement faire rouler les 2 ou 3 eme ou 6eme voir 8 eme avec leur équipes.
    Les coureurs n étaient pas devenus pour la plupart des esclaves sans cerveau au service d une minorité. JE sais les grégarii existaient déjà…il y longtemps

    Le niveau des coureurs n a jamais été aussi homogène . Est ce les méthodes modernes d entraînements ou le dopage ou les deux , mais les sélections ne se font plus ?

    Bon je suis parti ds tous les sens , mais réinventer les parcours , réduire les distances , limiter les durées n empêchera pas les courses de se dérouler comme elle se déroulent. Aso ne fait que ça depuis des années de réduire les distances en montagne et pour quel résultats?

  11. mica

    Le bourrin Ardéchois: je ne peux que souscrire à nombre de tes propositions: réduction drastique du Nbre de véhicules motorisés, surtout les motos et faire respecter des distances minimum de façon rigoureuse.
    CLM: là aussi, bien sur, mais
    tu n’ y vas pas avec le dos de la cuiellére : 1 km+ 15okm + 36 km(Galibier) + 66km
    soit 253 km au total, moi je ne serais pas contre, mais alors Prudhomme tomberait en syncope! ne réves pas ça tu ne l’ obtiendra pas! ni le reste …
    Je trouve que tu te cantonne encore à un format de plus de 3 semaines et selon moi tu as tort.
    je pense que 2 semaines suffiraient (allez 16 ou 17 jours et idem Giro et Vuelta.
    Je pense qu’ il est bon de réserver une toute petite semaine aux sprinters (quitte à les « lacher » à 20 km de la ligne, ça en fera bondir beaucoup, mais pourquoi pas, de fait c’est ce qu’il se passe dans la réalité (le sprint reste quand mème spectaculaire et les courses par étapes ne peuvent pas s’ en passer,ça fait aussi partie de la culture cycliste, comme les CLM.)

    Je pense qu’ il serait bon de faire du TDF un véritable tryptique incluant : plat, bosses et cols, CLM. On avait ça avec le critérium international sur 2 jours, en début de saison, mais bien sur ASO l’a supprimé le faire sur une bonne quinzaine seraitpas mal, mais on peut tjrs. réver.

    Bon, nous aimons ce sport, mais nous ne seront, bien sur, pas entendus sur la moindre des question soulevée….. alors bien sur: pouces rouges….

  12. Ludovic

    Et pourquoi changer le format du Tour de France ?

    ASO organise une compétition. Celle-ci plait aux spectateurs : la vente des droits télés le prouve, le spectacle (mot choisi pleinement) est rentable. Elle plait aux compétiteurs : ils y viennent, se bâtent pour y venir.

    Pourquoi changer…

  13. Edgar Allan Poe

    Pourquoi changer le format ?
    Parce que l’on s’ennuie ferme devant le poste de TV…
    Parce qu’il n’y a du monde au bord de la route que parce que l’épreuve se déroule en juillet et qu’elle est fortement médiatisée : les mêmes étapes au critérium du Dauphiné Libéré un mois plus tôt n’attirent que très très peu de spectateurs. (Je vais sur les deux épreuves chaque année depuis environ 15 ans)
    Parce que les moins de 50 ans « globalement » ne suivent plus l’épreuve à la TV. Trop ennuyeux, trop de magouilles et de dopage !
    Parce que sans la caravane d’avant étape, il y aurait beaucoup moins de monde sur le bord de la route.
    Si la course ne se déroulait pas en plein mois de juillet, c’est à dire sans compétition importante de sports collectifs, bénéficierait-elle du même faisceau de diffusion en France ?
    C’est ma vision des choses, et la tienne Ludovic a son interêt aussi.

  14. Edgar Allan Poe

    Sacré parcours que proposait déjà le Bourrin Ardéchois sur son site : il épouse les contours d’un TDF qui répertorie tous les plus grands spots cyclistes hexagonaux.

    Je proposerais la suppression pure et simple du classement mondial UCI. Les coureurs aujourd’hui, ne tentent plus le tout pour le tout sur une grosse étape de montagne pour renverser la hiérarchie déjà établie sur un grand tour, au risque de perdre une place dans les 10 premiers et d’assurer des points UCI individuels et par équipe. On fait rouler son équipe pour maintenir une place d’honneur, parfois loin du podium…pas glop !
    Contador s’inscrit bien heureusement en faux de ce raisonnement. Mais depuis l’époque des Hinault, Fignon,Lemond, Herrera…etc, où il n’y avait que le Prestige et Super Prestige Pernod, qui étaient l’équivalent d’un classement mondial peu doté, et limité à quelques courses dans l’année, les points UCI (en autres raisons) cassent les courses contemporaines.

    Dommage pour le critérium international : j’ai le souvenir de grandes parties de pédales dans le Vaucluse, avec Kelly, Roche, Mottet…Là aussi, seule importait la GAGNE ! Les places d’honneur n’étaient que des accessits valorisants, mais ne dictaient ni stratégies, ni tactiques, ni comportements en course !

  15. Thierry mtl

    Le blockhaus ne te décevra pas.
    Puta madre, quelle montée

  16. Le Bourrin Ardéchois

    On aura cette course de côte et il y aura des écarts entre les grands (combien? entre qui?), mais qu’un Giro offre pour perspective un rendez-vous convenu à attendre 9 jours et ensuite encore attendre jusqu’au prochain n’est pas très intéressant.
    Bien entendu que le Giro comme le Tour sont très loin d’avoir le succès (et les retombées) qu’elles pourraient facilement avoir.

  17. mica

    Le Bourrin Ardéchois: c’ est vrai que 3 ou 4 rendez vous importants que l’ on attend dans les grands tours pourraient étre concentrés sur un temps bien plus resseré, j’ en veux pour ma durée de 15 à 17 jour, car le reste n’ est que de « l’ habillage ».
    Nous assistons, et c’ est normal à des sortes d’ étapes de « liaison », pourquoi pas, mais alors il faudrait le dire!
    Ce qui peut arriver durant ces étapes n’ est que ce que certains appellent faits de course, ça peut étre des « coups tordus », des collusions contre un adversaire , des chutes, des maladies, des coups de chance, ou des coups de poker; bref des choses qui sont ,selon moi, en marge du sport!

  18. mica

    J’ ai visionné l’ arrivée de l’ étape 5 du giro.
    Sur les vidéos de cette arrivée, il est possible de repérer les passages a à 400m de l’ arrivée et à 300m de celle ci.
    Compte tenu des temps de passage à ces 2 points et à l’ arrivée, il est possible de calculer la vitesse moyenne du « sprint lancé » eh bien, croyez moi ou pas,cette vitesse ne dépasse pas les 64 Km/h.
    Cela va dans le sens que j’ indiquais dans des posts précédents: Ils sont tous plus ou moins bloqués sur leurs 11 ou 12 dents.
    Il est vrai que sur les images, on a l’ impression d’ une grande vitesse, car dressés sur leurs pédales, les coureurs s’ agitent, les vélos tanguent sous eux, à droite à gauche..à droite..; les épaules roulent, les trajectoires sont chaloupées voire aléatoires, bref l’ ensemble est désuni au possible.
    Paradoxe: je pense qu’ en vitesse moyenne, ils ne vont pas plus vite dans les derniers 200m que dans le dernier kilométre, ou tirés par des coéquipiers assis et raisonables dans les braquets, la vitesse est certainement aussi grande, voire plus grande.
    Ce n’ est pas l’ impression que l’ on peut avoir visuellement,car toute l’ agitation que l’ on a à l’ arrivée est moindre au Km, 700m, ou 500m (en général les « sprinters » ne sont pas encore livrés à eux mème et ne sont pas encore debout sur les pédales).
    Mais je vous l’ accorde les sprints sont quand mème spectaculaires, mais toute cette débauche d’ energie est en pure perte et sert à vaincre un surcroit de puissance en grande partie généré par la position debout qui n’a rien d’ aérodynamique!
    Alors, je sais bien que les capteurs de puissance doivent monter à des valeurs trés importantes, mais cela en pure perte puisque c’ est, principalement, pour « lutter » contre un S CX qui devient infiniment trop grand.
    faites le test et vous verrez que rouler à 60Km/h debout sur les pédales,avec un 55×11 , demande beaucoup plus de puissance que de rouler assis avec un braquet trés mesuré, mettons un 50×14.
    Quand je dis »faites le test », je ne m’ adresse pas au commun des mortels, mais déja à de trés bons athlétes de niveau quasiment national.
    Quoi qu’ il en soit, on est trés dans les sprints modernes des 72 ou 75 km/ h que certains annoncent!

    Alors, je sais, on va me parler de « vitesse de pointe », on va me dire qu’ il est impossible de voir « exactement les passages aux 400m ou 300m sur la video, on me parlera d’ effet de perspective, ou de parallaxe, ou on mettra trés vite des pouces rouges.

    J’ ai encore une fois tenté d’ expliquer le coté néfaste des gros braquets, en pure perte certainement, mais encore une fois, revoyez la vidéo de Mc Lay au GP de Denain 2016….
    Merci…j’ ai été un peu long…

  19. Edgar Allan Poe

    @Mica : toi qui aime bien les mathématiques et les « comptes ronds », 64 km/h avec un braquet de 50*14 implique de tourner les jambes à 142 tours/minutes.
    Impossible au delà de 10/20 mètres.
    Envisageable quelques secondes sur home-trainer, mais impossible sur route face au vent, déclivité, irrégularités du revêtement …etc.
    Et tenir et rester en selle au dessus de 130 tours/minutes devient rapidement une gageure!

  20. mica

    E. A. Poé: je suis à peu prés d’ accord avec ton calcul,, pour ma part, à 64 Km/h et avec 50×14, je trouve, 2,25tours/ secondes soit: 135 tours / minutes.
    Bon, on n’ est pas loin du compte.
    Mais alors, comment font les poursuiteurs par équipe qui tiennent cette cadence pendant 4 minutes?
    Tu vas me dire,(on va me dire) que le coup de pédale de la piste n’ est pas le même que celui de la route (refrain connu et pas tout à fait vrai)
    Mais alors, comment faisaient les routiers sprinters d’ avant? ( il y a 40 ou 50 ans) et il y en avait de fameux (Van Looy, Darrigade, Sels, Melkenbeek, Vannisten, Altig, Janssen, Reeybroek? Miniéri, Karstens ……

    En 1966 Paris Tours à été gagné par G. Karstens à plus de 45Km/h de moyenne, et le règlement de cette course imposait exeptionellement, cette année là, de ne pas posséder de dérailleur; Il est certain que les braquets adoptés (au choix des concurrents) étaient nécessairement très réduits, car, il y avait bien quelques cotes à absorber. Ce jour là le vainqueur
    a du sprinter avec le 14 dents (peut étre 52×14), de toute façon, le 13 dents n’ était qu’ exceptionellement adopté par J. Anquetil pour les CLM.
    .
    Les sprinters de l’ époque n’ étaient pas ridicules
    et ne  » dépareilleraient » pas devant ceux de maintenant.
    Tout de même plus de 45 Km à l’heure sur 250 Km, et avec braquets réduits, le tout il y a plus de 50 ans!…cela ne vous interpelle t’il pas? Quelle partie de manivelles…!
    Je vais prendre un dernier exemple tiré du libre « 100 ans de cyclisme » de E. Besson et A. Michéa

    « Zimmermann fut, sans doute, un des grands phénomènes du sport cycliste « moulinant » un petit développementde six mètres seulement, il avait en 1892, couru le 100 métre départ lancé en 5 secondes et 4/10 c’ est à dire à plus de 66,600Km/h » (extrait p. 29 du livre cité ci dessus)
    Essayez donc d’ en faire autant 130 ans plus tard avec un 56×11, je pense que c’ est impossible, même sur piste.
    On peut noter (en faisant le calcul) que sa cadence de pédalage était de plus de 3 t/s soit plus de 180 t/minutes, et il était assis.
    Alors E A Poé je pense que tourner les jambes a plus de 120t/mn est tout a fait possible, mais que les habitudes prises nous font croire le contraire.
    Au risque de lasser j’ ai fourni pas mal de chiffres qui sont parlants
    MAIS E. A. Poé ,merci de ta lecture et de ton interpellation, et que penses tu de Mac Lay?

  21. thierry (mtl) bécyk

    Mica
    Reviens-en de MacLay.
    Il a gagné une petite poignée de courses de deuxième et troisième « division ».
    Sa victoire à haut régime à laquelle tu réfères est anecdotique dans la mer des sprints.
    S’il gagne de cette façon sur des épreuves majeures, on en reparle, sinon…

  22. Wolber

    Mica tu n as pas l air de vouloir comprendre ce qu est un Grand Tour. C est à dire une épreuve de très grand fond à l image d un Tour du monde à la voile pour les marins.
    C est le principe de cette course de durer au moins 3 semaines comme les 24 h du Mans durent 24 h.

    On pourrait les réduire à 15 ou 17 jours mais certains trouveraient ça trop long donc une semaine serait idéal. 2 chronos, 3 etapes de montagne, 1 étape vallonnée et une au sprint…du coup ça nous ferait un Tour de Romandie …où on s ennuie à mourir .Alors????

    Que ces courses soient parcourues de temps forts et de moments beaucoup plus ternes est parfaitement normal à mon sens. Comme les coups de chances, la maladie, les chutes et les coup de poker qui font et ont toujours fait partie de la course. Et les coups fourrés comme dans toutes entreprise humaine, malheureusement.

    Tu évoques des etapes de liaison qu on devrait nommer mais on a toujours parler d etapes de transition dans les tours.(où les coureurs moins forts en profitaient parfois) vrai où pas?

    Les braquets…
    50\14 …faites le test mais pas des coureurs lambdas , des coureurs de niveau national…
    Je me souviens de Bryan Coquard qui expliquait mettre des braquets de cadet pour s entraîner sur la piste.( ds vélo magazine) donc le test il le faisait ou du moins il s obligeait à une très grande vitesse de jambes.
    Et qui te dit que d autres ne l ont pas fait?
    Seulement Ils persistent à ne pas suivre tes préceptes , Alors quelle vérité en tirer?

  23. mica

    Thierry (mtl) Becyk et Wolber: oui, je continue à croire qu’ une course plus courte serait plus »musclée » plus tonique et ne trainerai pas en longueur avec son lot de bla bla… au final, cela deviendrait une course plus interessante, mais bon, nous ne sommes pas partis pour çà…
    Pour ce qui est des braquets, je donne des exemples chiffrés, certains remontent au milieu du 20eme siécle, et mème un au 19 eme siécle ces chiffres, je ne les ai pas inventés, je pense qu’ils doivent nous faire réfléchir! Ils nous disent aussi que les « anciens » avaient certainement raison.
    Mettre des braquets de plus en plus gros ne sert à rien et le cyclisme se perd depuis 30 ans dans cette voie.
    Croyant suivre la voie du progrés, il suit une voie délétère qui au bout du compte le pénalise.
    Sur un plan physiologique je me demande si certains ne s’ usent pas prématurément.
    Il semble que les braquets soient limités pour les petites catégories (jusqu’ aà junior y compris?), mais alors aprés quel gachis!

    Ce gachis s’étend peut étre mème à des coureurs vedettes qui promettaient encore plus à leurs débuts.
    Bon je parle du 50×14, pour frapper les esprits, mais ça pourrait étre 54×14, ou 50×13, ne soyons pas obtus…

  24. Nikko

    Ça devient lassant…

  25. mica

    nikko: tu n’ es pas obligé de lire, contente toi de mettre des pouces rouges!

  26. Le Bourrin Ardéchois

    Nikko, Mica approche du moment où il quittera ce site.
    Sinon:
    Effrayant:
    http://www.cyclismactu.net/news-tour-d-italie-les-coureurs-se-plaignent-de-l-attitude-des-fans-66577.html
    Outre l’image de titre, bien regarder la courte vidéo qui nous montre une folie ordinaire.

  27. le bourrin iserois

    J’ai bien regardé la vidéo… Ah ces italiennes!

  28. Christian

    J’ai une proposition : le tour 89 ne fut il pas le plus spectaculaire de l’histoire?

    Remettons exactement le même parcours en 2018.
    On verra si le parcours fait la course!

    Sinon je félicite plusieurs d’entre vous pour les idées exposées.

    Il y a une vraie crise du cyclisme… surtout car nous changeons. Aujourd’hui, au bout de 5 secondes, nous nous ennuyons et nous sortons nos cellulaires. Alors la même étape ennuyeuse Pau – Bordeaux que nous regardions sans problème il y a 25 ans, devient aujourd’hui insupportable à nos yeux. C’est une évolution de la société.

    On peut etre inquiet pour le cyclisme car c’est très lent, ce n’est pas un match de foot. Et cela ne correspond plus à nos mentalités pressées de voir du spectacle.

    Revenir à des demi-étapes, comme il y a 30 ans serait sans doute une bonne idée. Je rajouterai des étapes en vélo de montagne, essayer de faire aussi sur des chemins de terre (difficile à trouver en France cependant, tout ou presque est goudronné).

    En tout cas, aujourd’hui, 6 étapes de plat quasi total, c’est trop. Idéalement, il faudrait un max d’étapes valonnées, mais pas trop, afin que pratiquement tout type de coureur puisse l’emporter à chaque fois (un sprinter comme un grimpeur).

    Enfin, il y a tellement à dire!
    Débat passionnant!

  29. Le Bourrin Ardéchois

    1987

  30. Edgar Allan Poe

    Oui, Bourrin Ardéchois …grandiose ce tour de 87, rien que pour les GC, comme disent les anglo-saxons (je crois savoir que cela signifie Grand Tour Contenders) : Roche le vainqueur qui faisait une saison à la Mercx, mais aussi Fignon, Delgado, Bernard et son ascension du Ventoux, Mottet, figure du cyclisme local pour moi, déjà repéré en junior par Guimard, Herrera, Parra, Hampsten, Millar, Claveyrolat…
    Luis Herrera qui déclara, une fois retraité : « J’ai pris ma retraite en 1992, lorsque j’ai commencé à voir des gros culs grimper comme des avions. J’ai préféré arrêter plutôt que de subir ça.. » ou encore «  »Ils sont tous fous, ils vont tous mourir avant l’âge… nous ne pratiquons plus le même sport. »
    Souvenir perso : l’équipe Système U de Guimard (Fignon, Mottet, Gayant, Madiot…) était en stage de préparation au TDF à 20 kms de chez moi. Avec 2 amis ados, on sautait sur nos vélos de bon matin pour aller devant l’hôtel de l’équipe et rouler ensuite quelques kms dans le sillage de ces champions.
    Encore un élément « magique » du vélo : les champions sont abordables, assez humbles en général, et par principe, ne refusent pas de faire quelques kms avec des jeunes, ou des cyclos.
    L’équivalent, à ma connaissance, n’existe pas au foot…ou dans d’autres sports pourtant plus médiatiques !

  31. wolber

    1983 et 1984

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