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Tom Dumoulin s’offre Chris Froome!

Payez-vous les images de l’arrivée hier de la 9e étape de la Vuelta.

Tout simplement électrisant.

1 km de la ligne, la flamme rouge: Tom Dumoulin est en tête, après un autre démarrage (son 3e je pense) à 1,7 kms de la ligne. Costaud, surtout que plusieurs étaient passés à l’attaque avant, dont Valverde, Quintana, Aru. À ce moment, on se dit que Dumoulin a une bonne chance de l’emporter.

Derrière, Majka a démarré, mais ne semble pas creuser le trou sur ses poursuivants 100m derrière.

900m: Chris Froome démarre. Fort.

600m: Froome dépasse Majka comme une fusée. Derrière, c’est l’hécatombe, seuls Rodriguez et Quintana parviennent à s’accrocher au vainqueur du Tour. Dumoulin a encore 50m d’avance sur tout le monde.

500m: Dumoulin toujours devant, Froome revient doucement avec Rodriguez et Majka dans sa roue, Quintana a sauté. C’est pas gagné pour Dumoulin!

400m: regroupement devant, et Rodriguez attaque. À ce moment, j’étais certain que Purito allait gagner, c’est un spécialiste de ce genre d’effort en apnée à moins de 300m de la ligne dans des pentes abruptes.

300m: Majka saute, Rodriguez toujours devant mais Froome répond et reprend la roue de l’Espagnol. Dumoulin s’accroche comme il peut mais semble alors battu, étant à une longueur de vélo de Froome. À ce moment là, au paroxysme de l’effort, la première réaction du mental est de te dire « bon, j’ai essayé, ça sera pas aujourd’hui ». Erreur!

280m: Froome attaque Rodriguez, qui cède. Dumoulin est à 5 longueurs de vélo. Les carottes sont cuites pour tout le monde, Froome s’en va chercher la gagne, c’est clair.

150m: Dumoulin rentre sur Rodriguez. Et alors?

140m: Dumoulin démarre!!! Putain, qu’est ce qu’il a bien pu se dire dans la tête? La force du mental est vraiment impressionnante, car pour quiconque s’est déjà fait lâcher à seulement quelques dizaines de mètres d’une grosse bosse, on sait comment c’est dur à ce moment là de persévérer à un tel niveau d’intensité.

100m: Dumoulin passe Froome! L’effort est probablement totalement en apnée à ce stade-là.

Ligne d’arrivée: victoire extraordinaire de Tom Dumoulin qui, je vous le rappelle, est plutôt reconnu pour ses prouesses en chrono plutôt que lors d’arrivées en altitude. Il progresse c’est évident, et rappelons-nous qu’il a terminé 3e du Tour de Suisse cette année.

Il ira loin celui-là, dois-je vous rappeler qu’il n’a que 24 ans?! Son faciès a d’ailleurs un petit quelque chose… d’Eddy Merckx!

Électrisant!

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22 Commentaires

  1. Très très beau final en effet. Rendu plus beau encore parce que c’est l’outsider qui gagne quasi sur le fil après avoir attaqué plusieurs fois, et ce à la barbe de Darth Vader 😉

  2. alain39

    Cette fin d’étape était haletante et Dumoulin en a bluffé plus d’un dont moi.
    Ce qui est un peu frustrant c’est de constater que la vuelta se transforme de plus en plus en une succession de courses de côtes. C’est un exercice spécifique qui correspond à certaines qualités physiques et qui quelque part fait abstraction de l’endurance.
    Les efforts sont gérés au millimètre et il est clair qu’en cette période de la saison il y a un bonus donné aux coureurs les moins fatigués.
    Tout se joue sur le dernier km ce qui explique l’étroitesse des écarts. Aucun coureur ne se livre totalement et tout le monde calcul ses efforts.
    Dumoulin n’a pas fait le tdf et il joue à fond sur sa plus grande fraîcheur physique et en plus il a géré la montée à sa façon et évité les successions d’accélérations. Il fallait être fort pour revenir sur Froome et le passer après tous les efforts fournis.
    L’image de voir Froome (le pantin désarticulé) ahaner sur son petit dev pour être passé en force par un coureur élégant donnait le sentiment d’assister à une mise au point, un retour à la vérité sportive.
    On constate que les protagonistes du tdf sont certes forts mais émoussés.
    Ceci dit ne nous emballons pas car je suis certain que si on compare au temps la montée de Froome a été la plus rapide sur les 3 derniers km. Lâché il a réussi à revenir, à faire exploser les meilleurs, à s’échapper et enfin a ne perdre que 2 secondes. Ce serait intéressant d’avoir ses relevés de puissance et surtout cardiaque. Car sur un telle effort anaérobie il a normalement dépassé les 180 avec les 200 derniers mètres en apnée. Ce serait bien de pouvoir comparer avec Purito, Dumoulin et les autres car sur ce point ses relevés révélés lors du tdf ne sont pas rassurants.
    Une mention sur Chaves qui a couru comme un cadet. Il n’a pas joué le bluff alors qu’il est en réalité un simple outsider et non le patron du peloton. Il s’est exposé trop tôt. Il a oublié le principal, il ne joue pas la gagne de la vuelta et donc c’est aux favoris de supporter le poids de la course. gageons qu’il a appris et que par la suite il saura mieux tirer son épingle du jeu.

  3. Marten

    Le parcours de la Vuelta est, depuis plusieurs années, fait sur mesure pour les cadors Espagnols.

  4. pijiu

    Effectivement, la Vuelta est faite pour l’explosivité de Rodriguez ou Valverde, dans une moindre mesure Contador. Un coureur comme Quintana s’y sent moins à l’aise, la preuve hier, alors qu’il est presque imbattable sur les longs marathons alpins : il ferait mieux de se concentrer sur le Giro (il en gagnerait plusieurs) et le Tour (si la tendance aux parcours montagneux avec peu de clm se confirme).

  5. thierry mtl

    Dumoulin a fait plusieurs démarrages et sa victoire est pour le moins, spectaculaire. C’est le plus gros gabarit des 10 premiers. Est-ce un un peu trop ?

    Il est fort en CLM ,il grimpe, il un nom français, il parle facilement plusieurs langues et il est très à l’aise en entrevue. En plus, il une gueule pour faire Hollywood et des pubs de cigarettes. Facile d’en faire une star.

    ALAIN… La Vuelta de cette année offre au contraire un parcours plus varié, bien que bourré de courtes côtes, comme l’est l’Espagne. Cette première semaine à été très intéressante. La seconde semaine donnera une autre dimension, où l’endurance en montagne sera indispensable, surtout mercredi. Puis en 3e semaine, un CLM significatif pour les rouleurs et des parcours qui laisseront possibilité aux attaques de retardataires. À suivre, mais pour l’instant, j’embarque.

  6. mica

    Bien joué Dumoulin( que certains médias Français ont pris pour un compatriote tricolore , en pensant sans doute a Sam Dumoulin, on peut se tromper, ce n’est pas cependant le même gabarit !) Mais c’est précisément le gabarit de Tom Dumoulin qui m’ interpelle et j’ aimerai bien connaître son poids (si vous avez des information faites les connaître). S’il dépasse allégrement les 70 Kg je ne donne pas cher de son avenir dans les grands tours( On a vu certes qu’ il était tout a fait possible de maigrir mais si l’on est trop athlétique, une certaine masse musculaire sera rédhibitoire dans les grands enchainement montagneux)
    Prudence donc pour l’avenir. (Tony Martin passait pour un bon grimpeur en début de carrière, il avait même failli gagner au sommet du Ventoux lors d’ un TDF d’il y a quelques années)
    Je donnerai d’ autant moins de chances au Hollandais que la quasi disparition des chronos, ce qui est d’ après moi une véritable aberration due a Mr Prudhomme,ne l’ arrangera pas dans le futur.
    Je peut bien sur me tromper et le directeur du TDF peut revenir a un semblant de raison concernant les CLM.
    Il n’ est pas interdit d’ évoquer d’ autres sports, et les championnats du monde d’ athlétisme ont été un formidable spectacle( hormis les problèmes récurrents de dopage semblables a ceux du cyclisme) Mais quel spectacle époustouflant sans palabres,sans temps morts,sans polémiques( ils n’ ont pas eux de moteur électrique pour les propulser, ils ne bénéficient pas de l’ aspiration de quelque motos, ils ne se font pas remorquer par une voiture….) bref un sport de haute tenue et des après midi télévisés a l’opposé de nos après midi soporifiques du TDF (par exemple).

  7. Eric

    « He’s not supposed to be able to do this kind of thing…’ qu’il dit le commentateur… Ha ha ha, il aurait fallu prévenir Dumoulin, il ne devait pas être au courant 🙂

  8. Dany

    « S’il dépasse allégrement les 70 Kg je ne donne pas cher de son avenir dans les grands tours( On a vu certes qu’ il était tout a fait possible de maigrir mais si l’on est trop athlétique, une certaine masse musculaire sera rédhibitoire dans les grands enchainement montagneux) »

    Miguel Indurain 80 kg ; Amstrong m’a toujours paru athlétique…Bien sûr si T Dumoulin marche à l’eau…

    Ça fait rien…Quelle arrivée !

  9. Patrick

    Il y a du sport sur cette Vuelta. Avec un parcours varié.
    Ecris nous un article sur l’étape de mercredi, Laurent…

  10. Patrick

    Si Dumoulin craque demain, et bien… il aura réussi sa Vuelta! Qui pour mettre le bazar d’entrée à Andorre?

  11. alain39

    Sur le parcours de la vuelta je suis très circonspect voire même assez critique.
    Trop de courses de côtes et puis pas assez d’enchaînement d’étapes de haute montagne.
    J’en veux pour exemple l’étape de demain qui est ensuite suivie par une étape de plaine.
    Depuis des années la vuelta est devenue un exercice de style pour puncheurs et grimpeurs de poche.
    Et que dire de l’étape de demain dont on nous fait les éloges alors qu’elle ne fait que 138 km. Il est évident qu’elle va se résumer à un combat de puissance pure sur la dernière montée où l’endurance et la stratégie n’auront que peu de places.
    On a simplifié le cyclisme car on veut pouvoir en maîtriser tous les paramètres pour assurer un suspens calculé au format des diffusions tv. Tout se joue dans la dernière demi-heure d’antenne.
    Il existe de moins en moins d’enchaînement d’étapes de montagne au profit d’une multiplication d’étapes peu difficiles avec une arrivée au sommet.
    Or il s’agit d’un exercice spécifique qui d’ailleurs ne convient pas forcément aux gros moteurs.
    C’est peut être plaisant à regarder mais du point de vue athlétique c’est d’une moindre qualité.
    J’en veux aussi pour exemple la 3eme semaine qui est destinée aux baroudeurs avec pour les tous meilleurs une seule difficulté qui est le chrono. Un chrono court toujours pour ménager le suspens.
    Nous sommes passés au cyclisme business qui enlève au cyclisme cette part de défi, d’exploits aux longs courts et autres défaillances qui ont émaillé son histoire et fait sa légende.
    Un peu comme dans le rallye automobile moderne où les écarts sont en secondes avec des spéciales de plus en plus aseptisées et des ordres de départ qui pénalisent les plus forts.
    D’ailleurs si on continue dans cette voie rien ne nous dit que dans un avenir plus ou moins proche on ne lestera pas les vélos des plus forts.
    A l’opposé il y a le monde du triathlon qui lui privilégie les parcours de plus en plus difficiles et donc l’exploit physique absolu. Mais on parle là d’un sport peu diffusé et donc qui n’est pas soumis au diktat des médias.
    Il faut y prêter attention car à mon sens c’est une dérive qui insidieusement nous amène du sport spectacle au spectacle sportif. C’est toute l’âme du cyclisme qui est remise en cause.
    Je ne suis donc pas emballé par cette vuelta dont je reconnais pourtant le côté distrayant.

  12. Patrick

    En dénonçant un aspect peu athlétique de cette Vuelta, je trouve que tu y vas fort! Idem pour l’évidence du déroulement de l’étape de demain. 138 km et 4950 m de dénivelée. Tu choisis le premier nombre pour la résumer. Vérité partielle, vérité partiale…
    L’évidence…

  13. mica

    Oui Indurain pas loin peut étre des 80Kg, mais totalement EPO…isé et que dire d’Amstrong lui aussi a 72 Kg? Bon si Dumoulin va dans cette voie…tout est possible !
    Ceci pour répondre a Dany.

  14. alain39

    @patrick
    Je ne dis pas que la vuelta est peu athlétique. Je dis que de par sa configuration elle ne fait plus la part belle à l’endurance et que donc impose de nouvelles façons de courir qui privilégient certains coureurs.
    Pendant des années les grands tours ont été des épreuves très orientées sur l’endurance où la répétition des étapes de montagne favorisait les coureurs dotés d’exceptionnelles qualités de récupération et endurance.
    Je constate que les parcours actuels privilégient plus les courses de côtes et les efforts intenses.
    Les pros des années 80 disaient tous que ce qui faisait la grosse sélection était les 3 étapes d’affilé en haute montagne.
    l’étape de demain est très dure mais très courte. Les coureurs ne vont pas puiser dans leurs réserves et ça devient moins une épopée avec ses drames, défaillances.
    Par contre ça reste un sport dur car plus orienté sur la violence des efforts que sur l’endurance où les qualités physiques restent primordiales mais pas tout à fait les mêmes que par le passé. Pour avoir parcouru les alpes je peux te dire que la répétition des journées (entre 120 et 180 km) venait modifier les hiérarchie entre nous. Certains avaient du mal à encaisser la 3eme journée et nous avions tous un jour de moins bien. Sur une journée ce phénomène disparaît et ce n’est pas neutre au niveau de la façon de courir. Personnellement j’avais une propension à être mieux le dernier jour et sur cette journée les écarts étaient généralement plus importants. La fatigue, l’usure morale étaient des éléments importants.

  15. thierry mtl

    Si la Vuelta avait placé une étape montagneuse la veille de cette étape en Andorre, tous les gars du classement général auraient roulé au train, sans risqué de se brûler avant cette terrible chevauché en Andorre.

    “I think this is one of the hardest stages in Vuelta history,” said ex-pro and TV commentator Pedro Delgado. “With 138km, and six climbs, there is no place to recover or rest. En plus, l’a météo s’annonce dure.

    Trop souvent, quand le Tour et le Giro, mettent 3 étapes de montagne successives, il ne se passent rien. Tous roulent de façon très prudente et entrent au bercail avec quelques secondes de différences. On peut observer ce qui s’est passé au cours des dernières années, ces supers étapes successives n’ont pas vraiment influencées le podium, surtout sur le Giro qui offrait des Zoncolan et des Finestre.

    Contador a raflé le Giro 2015 avant même les étapes les plus difficiles et Froome à gagné le Tour sur la première ascension de 2015. Ensuite, les deux ont géré les écarts pendant les « supers étapes successives ».

    De plus, la Vuelta veut se distinguer du Tour et c’est bien ainsi. Il faut plus de variété dans les épreuves cyclistes. Il y a Paris-Roubaix et il y a LBL. Ce devrait être pareil pour les courses à étapes.

  16. alain39

    Oui mais ça c’est depuis l’avènement de l’EPO.
    Reprenez les tours antérieurs et vous verrez que pendant des années la réalité a été différente bien souvent. la chevauchée Hinault lemond de 86 s’est effectuée après 3 jours dans les alpes. Idem sur le tour 87 ou Delgado a peu lâcher Roche après 3 étapes de montagne. Sans ça Roche aurait tranquillement gagné alors qu’il lui a fallu batailler jusqu’au dernier jour. Que dire de 89 ou le tour s’est emballé sur les 3eme et 4eme étapes successives en montagne.
    Au tour 90 c’est bien l’accumulation d’étapes de moyenne et haute montagne qui a fait sauter Chiappucci.
    Ensuite avec l’EPO ce fut le phénomène inverse, dès la première étape nous connaissions le vainqueur car par le truchement du dopage les qualités d’endurance ont été gommées. Jamais Indurain, Armstrong et autres ne connaissaient un jour de moins bien et ils assuraient leur domination en étouffant la course et en étant les plus puissants sur la dernière montée.
    La vuelta qui se court au pays du dopage tient cyniquement compte de cette nouvelle donne et ainsi concocte des parcours qui privilégient les watts.
    Sur une étape de 138 km l’endurance n’est pas de mise et la répétition des montées ne sert qu’à éliminer les plus faibles mais sans aucune incidence sur le top 10.

  17. Patrick

    A l’évidence…

  18. Dany

    Mica Indurain avait un très gros moteur(88 de VO2 max).Idem pour Amstrong ou Ulrich…Le grand Merckx avec ses 70kg et une VO2 estimée à 79, faisait souffrir Van Impe…
    Quant à l’EPO ( et le reste…)les autres coursiers avaient la même préparation,la hierarchie restait la même(les propres étant mis à l’ecart).Aujourd’hui rien n’a changé… Dans le dernier Sport et Vie,un témoignage d’un grand champion de course à pied évoque un gain de performance de 6% avec l’EPO…

  19. Sebastien

    Il ne faut pas croire qu’une même drogue aura le même effet sur tous les cyclistes. Il ne faut pas croire, non plus, que tous les cyclistes ont accès aux mêmes protocoles de dopage. Le dopage change la hiérarchie naturelle…

  20. alain39

    @Dany. pour les valeurs de VO2 max il est difficile de connaitre la vérité car cette information n’est pas systématique et en plus si on fait des recherches sur internet on peut constater que les valeurs données sont fluctuantes.
    On sait que lemond avait le plus élevé avec 95.
    Par contre sur les gains du dopage il est aujourd’hui impossible de récolter une info fiable. En recoupant différentes infos on comprend que le gain varie d’un coureur à un autre et ce notamment en raison de la faculté à supporter les traitements. Riis avait une forte résilience à l’EPO avec un taux hématocrite qui dépassait allègrement les 60% d’où son surnom dans le peloton de Monsieur 60%.
    Par ailleurs il existe une véritable guerre des protocoles et donc les avantages varient d’une période à une autre ce qui entraîne des changements de hiérarchie assez soudain.
    En 89 le cyclisme italien est au fond du trou et dès 90 il renaît de ses cendres. Le point d’orgue de sa domination étant l’année 94 avec le festival Gewiss. idem pour le cyclisme espagnol qui avait Delgado comme champion et qui en moins de 5 ans nous multiplie les coureurs de haut niveau.
    Une différence est également intervenue dans les années 2000 avec l’apparition d’une longévité jusque là réservée à quelques exceptions. Jusque là les coureurs passés la trentaine connaissaient une baisse de régime plus ou moins forte. A partir des années 2000 on assiste au phénomène inverse avec des coureurs qui se révèlent plus forts après 30 ans. Point d’orgue étant Armstrong en 2009 qui se permet de revenir (3 ans sans courir) au plus haut niveau à 38 ans. Chose impensable dans les années 80.
    Avec le dopage nous avons assisté tant à des métamorphoses individuelles qu’à une profonde évolution du peloton et de la façon de courir. Et ce n’est pas fini car le dopage évoluant nous allons encore assister à de profonds changements que l’on nous expliquera par des nouvelles façons de s’entraîner.

  21. thierry mtl

    L’étape la plus difficile est l’objet d’un doublé Astana… comme au Giro.
    Aucun des deux ne fut remorqué par le véhicule de l’équipe, mais probablement un peu par la banque sanguine de Vino.
    À voir Froome et Quintana aujourd’hui, on comprend ce qu’a vécu Contador sur le dernier Tour après sa victoire au Giro.

  22. J-F

    Le descripteur de la course a maintenu son apnée plus longtemps que Dumoulin 🙂

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