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Il faut obliger les équipes pro à plus de transparence

Vous avez été nombreux à réagir au texte intitulé « Sky: vous y croyez? » en début de semaine et je vous remercie pour vos commentaires passionnants.

Nous sommes tous d’accord sur un point: le climat de méfiance dans lequel évolue actuellement le cyclisme professionnel est malsain. Pour preuve, la réaction récente de David Brailsford, manager général chez Sky, qui estime que les récentes critiques qu’essuie son équipe ne sont pas justes et fondées. Si je ne suis pas d’accord avec lui, estimant les critiques légitimes, son intervention a le mérite de nous rappeler qu’il faut trouver les moyens de se sortir du marasme actuel.

En attendant des changements importants à l’UCI, Antoine Vayer demande aux équipes professionnelles, notamment l’équipe Sky en ce moment, plus de transparence.

Il a évidemment raison!

Le point central de l’affaire, c’est que l’époque où les fans et le public s’extasiaient aveuglement devant les exploits des cyclistes pros est définitivement révolue. Nous devons tous en prendre acte. À qui la faute? Au milieu cycliste professionnel bien sûr, en premier lieu coureurs et managers, qui ont méprisé les fans et le public depuis 15 ans, les scandales de dopage s’étant succédé à un rythme effrené et le palmarès de nombreuses courses, dont le Tour de France, s’étant effondré.

Dans ce contexte, les fans et le public ont perdu confiance dans le cyclisme professionnel. Alors forcément, à chaque performance, il est évident que dorénavant, ils seront nombreux à évoquer le dopage, souvent avec cynisme. C’est triste pour les coureurs pro pratiquant leur métier avec éthique et qui, parfois, dans un bon jour, parviennent à l’exploit authentique et propre.

Je répète sur ces pages depuis fort longtemps que les limites humaines en cyclisme sont désormais connues, notamment grâce aux travaux de puissance faits par Portoleau et Vayer. Ces calculs de puissance sont au point, les exercices de validation avec SRM ayant prouvé leur fiabilité.

Il faut donc que maintenant, les coureurs pro rendent public leurs données SRM, leurs wattages, leurs pulsations cardiaques ainsi que leurs paramètres sanguins issus du passeport biologique. C’est le seul moyen de crédibiliser leurs performances et de mettre fin au climat permanent de suspicion, qui mine tout le monde.

De plus, une telle diffusion publique permettrait à des experts totalement étrangers du cyclisme de porter un regard critique sur les performances des athlètes, pour le bénéfice à la fois de l’athlète lui-même, comme des fans et du public.

Et rendre public de telles données est un jeu d’enfant désormais, une majorité du peloton pro étant équippée de capteurs SRM et les sites internet permettant de télécharger ces données étant très nombreux.

Les prochaines semaines nous montreront à quel point le milieu cycliste professionnel veut se sortir de la crise actuelle. J’ai des doutes, n’étant pas loin de penser que la non-divulgation de ces paramètres les arrange… Rappelons-nous que Lance Armstrong avait, en 2009, annoncé en grande pompe que son retour serait fait dans la plus grande transparence, notamment grâce à un suivi médical indépendant promettant de rendre tous ses paramètres physiques publics.

Évidemment, Lance Armstrong avait mis fin à tout cela quelques semaines plus tard seulement…

Alors M. Brailsford, vous voulez que les critiques cessent? Rien de plus simple: ouvrez vos livres! Y-aurait-il des risques à le faire?…

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16 Commentaires

  1. yvan

    sauf qu’un tricheur reste un tricheur surtout dans un milieu qui encourage le comportement. il y a actuellement trop d’argent en jeu, les données publiées seront malheureusement elles aussi truquées en étant minimisées pour endormir le peuple et les adversaires.

  2. Bernard

    Je suis d’accord avec l’idée de publier les données enregistrées lors des courses. C’est la seule façon de s’assurer de performances humaines. Je ne crois pas ceux qui disent que ces données pourraient être truquées si elles sont enregistrées à distance et en temps réel. Évidemment tout cela serait encore source de polémique par rapport à ce que devraient être des paramètres physiques raisonnables…

    La moindre performance surhumaine pourrait être sanctionnée et étudiée en détail à moindre coût par rapport aux tests antidopage actuels. Ces tests pourraient aussi être mieux ciblés à l’aide des données recueillies. De toute évidence, les athlètes utilisent déjà ces systèmes de concert avec leurs médecins pour faire un suivi de leurs performances. Il faut simplement se donner les moyens d’avoir accès à cette information.

    Enfin, si nous pouvions dissuader le dopage par l’enregistrement de données spécifiques, le cyclisme professionnel serait peut être plus authentique. Il ne faut pas oublier que cette possibilité mettrait de l’avant des stratégies de course plus développées et des performances axées sur l’intelligence du coureur et de l’équipe et non sur des performances physiques inhumaines.

  3. Stef Joncas

    Mon seul bémol à cette proposition (qui est légitime car le cyclisme a effectivement besoin de davantage de transparence) est que ces données soient confiées à un comité neutre et indépendant afin que les équipes concurrentes ne puissent faire des statistiques et anticiper quand tel ou tel coureur adverse atteindra son « peak ». Elles pourraient être rendues publiques disons un ou deux mois après, ou immédiatement (cas par cas) en cas d’un podium douteux.

    On a déjà les oreillettes qui enlèvent beaucoup de spontanéité et d’instinct aux épreuves actuelles. Il ne faudrait pas qu’en plus cela devienne un combat de statisticiens qui prévoient les opportunités, et dans un cas plus grave encore, une porte ouverte aux paris sportifs basés sur les tendances des graphiques de performance et le succès des coureur!

    Autant créer des cyborgs pré-programmés qui réduirons les coûts d’opération, d’assurances, et les contrats des équipes. On est dans un monde de chiffres et de rentabilité, ça en est parfois désespérant…

  4. Vincent C

    Tu oublis un truc important Laurent: le cyclisme est un bussiness, surtout avec le WorldTour. Chaque équipe est une compagnie, ils ne vont pas donner leurs données gratos comme ça, c’est sûrement protèger par le secret industriel aussi.

    Tu connais une compagnie privée qui veut montrer leurs plans d’ingénierie ou leurs dossiers financiers?

    Sport-bussiness, ne l’oublions pas!

    Seul moyen d’éviter les ripoux est la législation et la répression, comme en affaire. Pas de règles et ils feront bien ce qu’ils veulent pour faire des sous, même duper leurs propres clients…

    Si au moins, faire des affaires n’était pas aussi peu réguler, on n’en serait pas là. Les vastes fraudes, l’évasion fiscale, les bulles financières qui détruisent des vies et aussi notre sport.

    Tant et aussi longtemps que les bandits à cravate ou des équipes verreuses s’en sortirons avec moins qu’un vol de dépanneur, vous aurez le sentiment d’être floué et avec raison, nous le sommes vraiment.

  5. By the way…ou ils sont les mecs de Change Cycling Now?
    la saison a commence, ils sont retournes devant leur TV voir les courses?
    Toutes ces nouvelles regles, ethique dont le cyclisme pro a besoin , il semble que les lecteurs de LFR y reflechissent plus que ce « comite » qui n’aura ete finalement qu’un buzz mediatique??

  6. Il y a une question qui me trotte subitement… Pourquoi vouloir absolument rendre publiques les données de puissance des coureurs pros alors qu’il suffit simplement de connaitre leur poids ? En effet, il n’y a pas spécialement besoin de données issues d’un appareil pour calculer précisément la puissance développée en cote (puisque que c’est celle qui nous intéresse et qui est le plus exploitable pour déceler les gros écarts), il suffit comme vous le savez, de disposer de certains paramètres comme le temps, la distance, la vitesse, le pourcentage de la pente, le poids de l’ensemble coureur-machine-équipement ainsi que des données météo et coefficients de frottements. A part le poids réel du coureur à l’instant T, les autres données sont très accessibles. Comme tu les cites dans ton article Laurent, Antoine Vayer et Frédérique Portoleau font ces calculs depuis des années… En remontant et comparant les performances des coureurs cyclistes sur des années… Les SRM et compagnie sont là pour confirmer leurs calculs avec moins de 2% de marge d’erreur parfois par rapport à ces appareils. Si il y a bien une commission ou un organisme de contrôle qui doit se mettre en place et devenir organisme officiel, c’est bien une commission « puissance ». Après me direz-vous, les tricheurs auront toujours moyen de détourner le système. En escamotant les cols et les montés par exemple, en se départageant dans les clm sur les courses par étapes. Plus de bagarres surréalistes dans les cols… Mais bon, se serait un début. Malheureusement la naissance d’un tel organisme implique l’approbation des instances dirigeantes… Et comme tu le précises Vincent C, sport= business. On peut comparer ça au débat concernant l’arbitrage vidéo dans le foot (de merde). L’utilisation de la puissance comme moyen de contrôle dans le vélo, c’est un peu la même chose que la vidéo dans le foot… Il ne suffirait en fait qu’un peu de courage et une simple volonté… politique. Imaginez un instant… Subitement, Vayer, Portoleau et bien d’autres moins célèbres (n’est-ce pas Quentin…) se verraient enfin reconnus et mis en lumière et passeraient du rang de maudis sorciers physiciens/mathématiciens qui ne connaissent rien au vélo au rang de bienfaiteurs et protecteurs du cyclisme mondial ! Eh oh, réveillez-vous, c’était un rêve !

  7. Additif au message précédent :

    Une donnée utile qui pourrait être rendue publique, transparente et suivi par une « commission puissance » : la courbe du profil de puissance de chaque coureur. Tous entraineurs et tous coureurs qui travaillent ou se sont entrainés avec un capteur de puissance connaissent bien cette fameuse courbe hyperbolique qui s’affine au fil du temps et des séances sur le logiciel où sont recensés les séances d’entrainement. Là, pas possible de tricher, pour un coureur qui utilise un capteur de puissance depuis son plus jeune âge, la moindre variation incohérente sur une période est facilement identifiable pour un entraîneur spécialiste aguerrit.

  8. à force de transformer (pour vendre des trucs électroniques) le cyclisme en sport mécanique que l’on suivra comme un gp de F1, ou un jeu vidéo, avec des petits écrans et des voyants, des capteurs partout, c’est vrai qu’on réglera le problème du dopage. ou en tout cas il n’y aura plus personne pour s’y intéresser…

  9. thierry mtl

    J’ose penser que SKY est déjà sous surveillance spéciale par l’AMA depuis l’été dernier.
    Si l’UCI et l’AMA veulent démontrer un peu de sérieux, ils devraient multiplier les tests antidopage hors compétition (genre trois matin de suite sur leur site d’entraînement)pour SKY. Avec une acharnement serré, il pourrait les prendre en défaut.

    Il faut aussi pouvoir détecter l’AICAR et les prendre tous en même temps.

    La surveillance par une agence policière privée serait aussi utile pour des coureurs et des équipes soupçonnées. Si des maris jaloux font surveiller leur conjointe par des privés, l’UCI pourrait le faire aussi dans des cas exceptionnels, comme SKY. Cela donnerait surement accès à des informations pertinentes pour organiser les tests inopinés.

    Les paramètres demandés (par Vayer) sont facilement falsifiables par les équipes. Les coureurs peuvent aussi limiter les envolés excessives pour limiter les soupçons.

  10. BP

    Nul besoin de transparence, le logicien David Bailsford fait parler la science (sur Cyclingnews): « Vous ne diriez pas : je vais tricher ici, mais je ne vais pas tricher là-bas, je vais tricher un lundi, mais pas un mardi. Si tu es un tricheur un jour, tu le restes pour tout le temps qui suit. Donc si je serai un tricheur chez Sky, je l’aurai aussi été avant avec l’équipe de piste aux Jeux Olympiques ? Sauf que ce n’était pas le cas. Alors, pourquoi n’ai-je pas dopé l’équipe Olympique ? Ai-je tout simplement décidé de tricher qu’avec l’équipe Sky ? Plus sérieusement, je n’ai pas triché pendant ma période Olympique, alors je ne vais pas prendre le risque de le faire ici ! Si vous voulez un cyclisme propre, il ne faut plus vous attendre à ce que tous les coureurs s’attaquent chacun à leur tour, comme c’était le cas avant ! Certes notre système est moins diversifiant pour les spectateurs, mais il faut savoir… Vous ne pouvez pas avoir les deux. Et ce qui se passe avec notre équipe est la réalité, alors que ce qui se passait avant ne l’était pas ».
    Sa « logique implacable » est, comme souvent, basée sur un prémisse aussi fragile qu’invérifiable: « je n’ai pas triché pendant ma période olympique ».
    De plus, elle souffre une première exception interne:
    Les gars qu’ils ont viré dernièrement, dont le médecin Geert Leinders, étaient des tricheurs notoires.
    Ce Brailsford est soit pas malin, soit sans honneur (soit les deux). Avec des gars comme ça, le cyclisme dit de haut niveau va mal. Et comme il n’est pas prêt de s’en débarrassaer (cf Riis, Vinokourov, Lefévère…)…

  11. binz

    Pour contrôler Sky, il faut pouvoir les surprendre aux Canaries mais il semble qu’ils sachent l’arrivée des contrôleurs avant l’atterrissage…..

  12. alain39

    @binz c’est l’avantage de s’entrainer sur une île.
    Il suffit d’avoir des bons amis à l’aéroport et vous connaissez la liste des arrivants.
    Les stages en espagne sont de moins en moins populaires alorsq ue Arsmtrong et les USPS s’y sont entrainés pendant des années. Il faut savoir évoluer avec son temps et d’ailleurs Ferrari et Fuentes ne s’y sont pas trompés ils ont des bureaux aux Canaries.
    Il est évident que les stages dans des lieux éloignés n’ont pour objet que d’échapper aux contrôles.

    La tarte à la crême de l’entrainement super développé est pourtant éventée. Nous savons tous que le risque de surentrainement est grand et que rien ne vaut la compétition pour prendre le rythme. La maigreur des SKY est anormale et je pense que sur le dernier tirreneo Froome en a été victime. Avec une masse graisseuse aussi faible il supporte moins le froid. Il n’a pas été foudroyé par le froid car son retard a été limité mais seulement il avait un moindre rendement. Peut être qu’il a également connu un souci avec le protocole de dopage un peu comme Zuelle lors du giro 99.
    De toute façon il reste l’épisode de la Vuelta 2010 durant laquelle toute l’équipe a quitté la course pour une raison inconnue. Chaque fois que c’est arrivé nous avons appris ultérieurement que la cause avait pour origine une mauvaise manip du dopage.
    Pour moi les preuves sont là et le reste est littérature.
    Par contre j’ai le sentiment que les protocoles ont changé et ainsi on voit les cadors se préparer différemment en étant en forme très tôt comme si ils testaient de nouvelles façons de se doper. L’arrivée de l’Aicar et autres nouveaux produits plus les protocoles de dopage par mini dosages ont certainement changé la donne et ainsi obligé à prendre d’autres chemins. Seul Wiggo adopte une tactique différente. Il court très peu et sa participation au tour d’Oman a été totalement blanche. Pourtant physiquement il semble au top et nous sommes loin du Hinault et autres champions qui arrivaient avec quelques kg de trop.
    Les SKY comme tous les autres vont finir par tomber mais ils ne sont pas les seuls à jouer avec le feu ils ont pour seul défaut d’être un peu plus agressifs dans leur pratique du dopage et d’en retirer de plus grands bénéfices. Il faut reconnaitre qu’avoir comme grands champions Froome et Wiggo, 2 coureurs au passé plutôt léger ne donne pas de gages sur la probité de cette équipe. C’est un véritable fardeau qui retire énormément de crédibilité à toute l’équipe.
    Pour la primavéra je souhaite une victoire de Demare (c’est beau de rêver) mais je mise sur Sagan. Il est en forme et a l’équipe. Reste la météo et si la pluie est de la partie ça change tout car ça laisse la place aux baroudeurs et là on peut miser sur Nibali, valverde, Spartacus et Gilbert. Peloton plus maigre coureurs émoussés alors il ne restera que les costauds devant ce qui peut favoriser une course de mouvement.
    Au moins je sais ce que je vais faire dimanche PM.

  13. schwartz patrick

    Comme toujours Alain 39, très bon post. R.A.S.
    Je roule demain mon Milan-Sanrémo, il fera beau … Et
    dimanche, à la TV!

  14. Josef Koba

    Ce n’est pas aux équipes de faire preuve de transparence. C’est le travail des instances internationales et nationales de rendre les courses régulières. Le moins que l’on puisse dire c’est que depuis tant d’années, il n’y a de cela aucune volonté. La transparence c’est l’argument de tous les tricheurs depuis vingt ans : « venez voir comment on s’entraîne »…
    les seuls progrès sont venus des instances nationales extérieures au cyclisme parce que liées aux administrations judiciaires: Festina, Puerto (avec toutes les limites), Padoue,…
    Le cyclisme professionnel en tant que sport médiatique majeur est en train de mourir. Il faut que tous les entrepreneurs qui en vivent s’en rendent compte. deux solutions : soit faire confiance aux acteurs et dans ce cas, on retombe dans la dialectique vaine de la transparence. Soit une véritable révolution s’opère : par le droit d’abord avec de véritables législations et administrations antidopages adoptées dans tous les grands pays de cyclisme ; avec une réforme du calendrier, l’interdiction des oreillettes et des SRM ; des règles d’invitation aux courses faisant la part belle au questions éthiques (comportement en course, refus de la non combativité et des petits tours de passe-passe, dopage avéré ou non, suspicion sur les paris…)…
    Comme pour la vraie révolution, il faut donc des états généraux et une vraie discussion sur l’intérêt général. en tous cas, pas de discours de la transparence.

  15. schwartz patrick

    Apparemment,çà ne plait pas à tout le monde,mon « Milan-San Rémo ou que j’apprécie les post d’Alain 39 …
    Juste avant, aujourd’hui donc, c’est Ciolek,un revenant, qui gagne MSR devant Sagan et Cancelara, Chavanel beau 4e… Sagan, trop sûr de lui et donc un peu maladroit !

  16. BP

    LFR est très fréquentée. Ton commentaire a certainement été lu par plusieurs centaines de personnes. 4 votes ne représentent rien.

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