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Tour, 1ere étape: un beau bazar!

L’invité-surprise de la 1ere étape, c’était pas la Covid-19.

Ni le préfet de la région des Alpes-Maritimes…

Ni même David Lappartient, pour s’entretenir de possibles Mondiaux du cyclisme en Haute-Saône avec A.S.O. dans un mois.

L’invité-surprise, ça été la pluie, qui a transformé la chaussée en une patinoire, après des semaines de sécheresse. Un classique.

Du coup, l’histoire de cette étape, ça été les chutes à gogo. Beaucoup de chutes. Tellement qu’à un moment, c’est la Jumbo-Visma et notamment Tony Martin – il a la légitimité Tony, ça fait longtemps qu’il est dans le peloton, et il a un palmarès – qui en a appelé à une neutralisation afin d’éviter l’hécatombe.

Good call.

Tous ont acquiescé, sauf les Astana qui ont raté une belle occasion de se faire des amis dans le peloton. Le genre de truc dont les coureurs se souviendront, c’est comme ça dans le cyclisme depuis fort longtemps: tu fais pas chier. À une époque, tu faisais pas chier le père Hinault… Si on voit des équipes rouler sur des Astana au cours des prochains jours afin de les bloquer sans raison apparente, vous saurez pourquoi.

Je soupçonne que la directive chez Astana est spontanément venue de Lopez lui-même, qui a cru bon de faire la descente. Total, il s’est payé un beau panneau, a risqué une sacré gamelle et il a vite compris. Hugo Houle était médusé du comportement de sa propre équipe. Fier d’Hugo, il a eu la bonne attitude dans le peloton.

Lamentable (et ridicule) Astana et Lopez, si vous voulez mon avis.

Sinon, un beau sprint à l’arrivée, assez réglo. Kristoff s’est imposé, il a bien joué dans le final en misant sur la roue de Cees Bol chez SunWeb. Y’a du beau monde derrière lui: Bennett, Sagan, Viviani, Nizzolo, Coquard…

Quand même un sacré teigneux ce Kristoff. Vainqueur d’un Tour des Flandres (2015). De Milan SanRemo (2014). De Gent-Wevelgem l’an dernier. Du sprint sur les Champs-Élysées aussi (2018). Il était plutôt discret ces derniers mois, le voici de nouveau au premier plan, porteur du maillot jaune. UAE a ouvert le compteur, de quoi relaxer Pogacar et Aru.

Mais ça ne durera pas, le maillot changera d’épaules aujourd’hui.

Les malchanceux du jour

Pavel Sivakov, que je voyais bien placé à Paris dans trois semaines. Deux chutes, une belle galère durant tout le reste de l’étape, il pointe désormais à plus de 13 minutes au général. Équipier pour le reste du Tour, c’est certain. Les Grenadiers devront miser Carapaz si jamais Bernal échoue: un mal de dos est si vite arrivé!

Thibault Pinot. Quelle poisse! Chute à trois kilomètres de l’arrivée, il ne perd pas de temps au général. Reste à savoir s’il se ressentira physiquement et moralement de sa chute aujourd’hui, l’étape est corsée avec plus de 3700m de dénivelé.

Rafael Valls. Clavicule cassée dans la chute ayant entrainé Thibault Pinot, à 3km de l’arrivée. Course terminée pour le coureur de la Bahrain-McLaren.

John Degenkolb. Hors délai. 18 minutes de retard sur Kristoff. Le jury des commissaires ne l’a pas repêché, malgré cette étape particulière. Je trouve la décision assez sévère.

Ils sont allés au tapis

La liste est impressionnante: Miguel Angel Lopez, Luis Leon Sanchez, Lennard Kamma, Julian Alaphilippe, Rigoberto Uran, Valentin Madouas, David Gaudu, William Bonnet, Rudy Molard, Andrey Amador, Andrei Greipel, Nils Politt, Ben Hermans, George Bennett, Tony Martin, Robert Gesink, Caleb Ewan, Philippe Gilbert, Marc Soler, Edvald Boasson Hagen, Ryan Gibbons, Domenico Pozzovivo, Marc Hirschi, David de la Cruz, Niklas Eg.

Du lot, les plus touchés seraient Rudy Molard (genou), Pavel Sivakov (genou, hanche), Ben Hermans (poignet) et Philippe Gilbert (à confirmer, séjour à l’hôpital).

La 2e étape

Le beau temps devrait être de retour, au grand soulagement des coureurs.

190 kms, tout de même.

Quatre belles ascensions, de quoi faire une sélection progressive.

Ca commencera au km 45, col de la Colmiane, quand même 16km à 6,3%.

Descente, on enchaine immédiatement avec le col du Turini, beau col: 15 km à 7,3%.

Retour à Nice, col d’Èze, un grand classique dans le cyclisme pro. Paris-Nice connait!

On repassera sur la ligne d’arrivée, dernière bosse avec le petit Col des quatre chemins, pour une dernière sélection.

La course se lancera tôt dans l’étape c’est certain.

Misez un baroudeur du style Thomas de Gendt, Tiesj Benoot ou Wout Van Aert, capables de résister devant longtemps.

À moins que… attaque de Pierre Rolland!

À la télé depuis le Québec

C’est un peu compliqué avec FloBikes, notamment du côté du paiement. On te fait payer pour un an…

Pour moi, la meilleure solution parce que la moins chère et la plus flexible demeure FilmOn et France Télévision. Tu regardes le Tour partout, même sur ton portable, et tu peux enregistrer l’étape si tu peux pas être devant ton écran. Pratico-pratique.

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28 Commentaires

  1. jmax

    J’étais à Aspremont pour pour voir passer les féminines puis les hommes. Beau spectacle des féminines, surtout au 2e tour, où cela a attaqué en vue du sommet et cela filait grand train. Dès avant le premier passage des hommes, l’orage qui grondait a éclaté et aussitôt, la route s’est recouverte de verglas blanc et mes chaussures de trail n’accrochaient pas sur la chaussée. Même après deux heures de pluie, à chaque passage de voiture, on voyait cette mousse blanche s’accrocher. Au 2e tour, c’était panique dans les voitures suiveuses qui se doublaient à toute allure à un endroit bien étroit. Pour le 3e et dernier tour, peloton groupé à l’exception de quelques attardés et certains visages étaient bien fatigués. Conditions difficiles et pas de chance après des mois sans pluie.

  2. Serge

    Bonjour Laurent, je ne suis pas d’accord avec toi au sujet de l’attitude des ASTANA. Nous sommes dans une compétition et pas dans une balade de copains où nous nous devons de ne pas faire prendre des risques inutiles. Dans la cas présent, le risque est utile à la course et personne n’oblige les autres équipes à les suivre, la preuve en est le résultat. Maintenant les courses sont aseptisées, cela se joue dans les derniers kilomètres, que cela soit sur le plat ou en montagne. Il faut des attaquants, des gars qui prennent des risques, nous devons pouvoir réagir devant notre poste de télévision. La météo fait partie du cyclisme et nous pouvons jouer avec. Encourageons ces pirates d’ASTANA à animer la course comme le faisait en son temps Vino. Ca c’est du sport.

  3. Wolber

    Manifestement chez Quick step, il est difficile de démonter une roue avant munie de disque. Visseuse, Cle btr, inefficace , bref on change de velo.

  4. mica

    Jmax: trés bonne explication du vécu in situ, merci!

  5. Edgar Allan Poe

    Cette mousse blanche dont parle JMax est de plus en plus présente lorsqu’il pleut.
    Wolber, je pense que c’est les mâchoires des freins d’Alaphilippe qui étaient bloquées. Les plaquettes étaient visiblement collées au disque avant.
    C’était marrant de voir le mecano accourir avec sa visseuse et ne pas parvenir à débloquer l’axe traversant. J’ai même été très surpris que la caméra s’attarde sur ce plan et y revienne quelques minutes après. Même Jalabert y a été de son commentaire sur cette technologie…Oh, Jaja, take a walk on the wild side 🤣😁
    Les fabricants veulent imposer une technologie qui n’est pas encore parfaitement maîtrisée et pose moults problèmes techniques, du moins pour qui s’aligne sur des compétitions.
    Je constate d’ailleurs que les 2 équipes considérées comme les 2 favoris et les plus pointilleuses sur le volet technique sont en freins à patins

  6. bigmouse

    gilbert out (fracture rotule)et valls aussi (fracture pérone)

    dure journée pour pinot aujourd’hui j’espere qu’il ne va pas perdre le tour aujourd’hui (ca s’arrete de monter relativement loin de l’arrivée) ou mardi prochain (arrive au sommet)

  7. mica

    Bigmousse: Gilbert fracture d’ une rotule?
    Est ce le même coté que lorsque il était passé par dessus un parapet dans une étape pyrénéenne?
    Si oui, mais je suis loin d’ être médecin, cela n’ indiquerait il pas un encore plus long délai de consolidation, voire l’ annonce d’ une rotule qui deviendrait dangereusement « friable »….espérons que ce soit l’ autre coté . (au pire cela n’ annoncerait il pas une certaine fin de carrière….espérons que non!)

  8. noirvélo

    Oui Serge ,
    d’accord avec toi , la course c’est la course et ce sont les coureurs qui la font et pas la pluie . Bien sûr ce n’est pas drôle mais pas forcément injuste , toutes les équipes ont « subi » , Astana aussi , Lopez s’est bien fait « remarquer » !!! Le jour où il fera 40° à l’ombre , on fera quoi ? Il n’y a pas que « rouler vite » qui compte chez un cycliste pro de haut niveau , il y a aussi ; résistance, endurance ,courage , abnégation , adresse , lucidité , science de la course… Pedersen magnifique Champion du Monde sous une pluie glacée , fallait-il arrêter ? Et les filles sur les pavés d’un « Ronde » pluvieux et froid (il y a trois ans je crois, j’y étais) , fallait-il arrêter ?
    Je voulais aussi préciser que je n’éprouve absolument aucun plaisir à voir les coureurs tomber , plutôt de la terreur ,j’ai toujours mal pour eux et en suis presque à « fermer les yeux » pendant les 20 dernieres bornes de l’étape avant son sprint massif , sur « mouillé ou sec », même si j’aime les courses courues sous la pluie me rappelant tant les Flandriennes , leur côté à la fois théâtral et guerrier … C’est encore dur maintenant d’avoir Jakobsen et Evenpoel en « tête » , je ne suis pas prêt de les oublier ! mais c’est la COURSE !!!
    Pour l’anecdote , tu regardes un Grand Prix moto sous la pluie , très souvent , c’est un « second couteau » qui s’impose et qui devient célèbre parce qu’il aura osé , aura été adroit et courageux plus que les autres avec leurs « motos d’usine » surpuissantes et mieux préparées .
    Et puis je suis plus que malheureux parce que Gilbert abandonne , mais c’est encore et toujours la course et je dois l’accepter …

  9. noirvélo

    Oui Wolber ,
    on est bien d’accord aussi , lorsque nous roulons tous les deux , nous n’emmenons pas la visseuse … Et Tullio Campagnolo fait trembler ses « planches » tant les images le font rigoler …

  10. VincentL

    Une question: Et si les freins à disque étaient responsable de certaines chutes? Car ils sont trop puissants, ils bloquent facilement les roues, car il est impossible de doser le freinage. Et sur le verglas, lorsque l’on bloque une roue, c’est la perte de contrôle du vélo et la chute assurée.

  11. Thierry mtl

    Flo bike
    Regarde bien Laurent, tu peux le prendre seulement un mois en passant par le login. Le raccourci te propose un an, mais en passant par le vrai chemin tu as un choix mensuel.
    C’est ce que j’ai acheté… 38$ can

  12. Wolber

    Oui, EAP , Jalabert expliquait que la roue d Alaphillipe ne tournait plus. Et pas de possibilité de désserer les étriers. Probleme de liquide de freins? On n en saura pas plus , j imagine.
    Comme VincentL, je pense que les disques et leur fonctionnement ont une part dans le nombre de chutes.
    J immagine que le gonflage des boyaux, des pneus n excédait pas 7 ,5 bars..

    Noirvelo, on a longtemps considérer que changer une roue rapidement etait dans l ADN du coursier, du meçano et du … velo. Tullio qui rigole le savait bien.

    j estime aussi que chez Astana , on avait le droit de tenter …pourvu que cette décision émane des coureurs. Les Jumbo qui ont déjà la main mise sur la course et la probabilité d arriver en jaune à Paris.. on pense différemment .Forcement.

  13. Wolber

    L état de la route, les disques, les pressions des pneumatiques , sans oublier des cadres aux sorties de selles démesurées auxquelles s ajoutent depuis un an ou deux des cintres extrêmement étroits au regard des gabarits de ceux qui les utilisent.
    De plus avez vous remarqué cette nouvelle habitude de faire rentrer les poignées de freins?

  14. Ah! Ils ont voulu beaucoup raccourcir les distances? Ils le savaient que ça entrainerait plus de chutes…
    FLOBIKES; ces deux gugusses, plus capable de les endurer…flushés!!

  15. noirvélo

    Julian gagne la 2e étape et de fort belle manière , indéniable , incontestable … Comme tout le monde , j’ai apprécié , vraiment !
    Oui, mais , il a été lucide et s’est retourné pour voir Hirchi juste un peu loin de lui , heureusement !! … Parce que oui , Mica , Julian tirait « gros » contre le vent et le Suisse revenait très fort avec plus de vélocité sur un plus petit braquet !!! La vue d’hélicoptère est sans appel !! Je ne te défends pas toujours Mica , tu m’énerves assez souvent … mais je suis de bonne foi .

  16. Thierry

    Gilliou
    Quels deux gugusses sur flobikes ?
    Les commentateurs anglophone ou francophones ou les deux responsables du site?
    C’est trois duo différents.

  17. marius

    Concernant le dépannage d’Alaphillippe, sur la première étape, il avait cassé un rayon au niveau de l’écrou, du côté disque, le plus sollicité. Avec 21 rayons au totale (14 côté disque et 7 opposé), la moindre casse d’un rayon voile tellement la roue , qu’elle en vient à toucher le fourreau de fourche. Mais cela n’explique pas pourquoi le mécano n’arrivait pas à enlever l’axe.
    Concernant le blocage de roue de Lopez et sa magistrale maîtrise à la Randi Mamola (1985, Gp moto 500, San Marino), cela serait arrivé aussi à patins. Il était trop vite et vu le peu d’adhérence, blocage assuré. Sur un boyau usé et bien plat, je bloque facilement l’arrière sur le sec et à patins.
    Sinon, belle victoire d’Alaphillippe, il a déjà réussi son Tour.

  18. Wolber

    Voila l explication du frein bloqué…que je croyais pas avoi.Marius doit avoir ses informateurs chez Quick step.

    Le retour de Yates sur Alaphillipe etait très très impressionnant.

    Cosnefroy devrait imiter Hirsi plutôt que de partir dans des échappées au km 0 . Le Suisse, un futur grand du peloton.

  19. marius

    Je ne traîne pas chez Quick Step mais sur le post, matos des Pros, du forum veloptimal…très instructif comme ici d’ailleurs. Il y a une photo du dépannage ou l’on voit clairement la roue toucher le fourreau de fourche.

  20. noirvélo

    @ Marius et Wolber ,

    j’ai cassé des rayons à l’avant et à l’arrière sur mes Mavic Ksyrium SLR (avant l’avènement du disque ) … Les rayons sont tellement tendus qu’un seul rayon cassé voile la jante et bloque la roue dans le cadre ou la fourche ! retour penaud en voiture …

    @ Marius ,

    merci de rappeler la « presque cabriole » de Mamola , moment d’anthologie chez tous les motards (dont je suis aussi …)

  21. marius

    J’ai aussi cassé un rayon sur une roue arrière de vtt, avec un voile énorme, mais cela ne m’a pas empêché de sortir l’axe. Randi Mamola, un sacré acrobate, 4 x vice-champion du monde, à l’époque, les motos de GP 500cc 2 temps, étaient difficiles à maîtriser et dépourvues de béquilles électroniques.

  22. @ Noir Vélo,

    C est une question d interprétation.

    L on pourrait également penser qu il ne retarde pas suffisamment le sprint et qu il vient buter dans le vent à 50 mètres de la ligne.

    D un autre côté, il est préssé par le peloton et s il attend 50 mètres de plus il prend également le risque de se faire enfermer par le Suisse contre la barrière.

    Une seule chose est sûre, c est que c est sur son « trop gros braquet » qu il sort le Suisse de sa roue et qu il remporte la victoire. Donc, acte.

    Le vainqueur a toujours raison.

  23. noirvélo

    Eric ,

    Oui , le vainqueur a raison .

  24. Après…

    L on pourrait également dire qu il est toujours plus facile d avoir raison quand l on est surdoué et que l on est capable d avoir fait le ménage et de s être débarrassé des sprinters.

    C est également la signature d Alaphilippe. Faire la différence sur 5 à 6 coups de pédales tout en force et sur un braquet énorme. Il utilise le même procéder pour sortir du peloton dans le dernier col.

    Il doit disposer d’une très bonne qualité de fibre musculaire qui lui permet de s en sortir souvent même avec un braquet qui semble pourtant trop gros pour lui.

    L on peut y voir une similitude de style avec Thierry Clavérolat.

  25. Wolber

    Oui, Eric , sa signature. Avec moins gros , il ne sort pas Hirshi de sa roue.
    Cependant , il alterne régulièrement ses fréquences de pédalage .

  26. rocheto

    samedi, les consignes de vino à l’image de l’homme 🙁

  27. marius

    C’est souvent celui qui est capable de pousser le plus gros braquet qui l’emporte. C’est flagrant sur les vidéos. J’avais lu un article sur un sprinter français qui parlait de ses entraînements. C’est avec le plus gros développement qu’il obtenait et tenait les plus grosses puissances. Des qu’il tirait moins gros, sa puissance chutait, car non compensée par une meilleure vélocité. Claveyrat grimpait les cols essentiellement en danseuse…avec un plateau de 44 dents. Un coureur sympathique, surnommé l’aigle de Vizille, avec malheureusement une fin tragique.

  28. J-Man

    Vraiment ridicule l’incapacité de changer les roues avec disques. Ça fait fait cadet chez certaines équipes / coureurs, par exemple Alaphilippe qui aurait pu justement enlever la roue pendant qu’il attendait des serviteurs comme une diva. Ah mais non! On a voulu sauver 5 grammes et ne pas mettre de quick release. Ni n’avoir une clef allen de 5mm dans son dos pour les cas du genre. Côté gestion du risque pour un leader d’équipe, un directeur le moindrement malin genre Bruyneel anticiperait un tel scénario.

    Justement le Julien, pas certain qu’il est en jaune si on ne neutralise pas la course le jour 1.

    Quand on regarde de près, on voit que la plupart des chutes sont à l’apex ou après, alors que les gars passent sur la ligne blanche ou des bouches d’égouts en étant encore sur les freins. Pas besoin de disques pour l’échapper ! Et ce genre de route quand il ne pleut jamais, même un voyageur occasionnel du Québec comme moi y a assez d’expérience pour savoir que c’est une vraie patinoire. Pis je suis en freins classiques / jantes alu sur mon vélo de route.

    Autre observation, les équipes en freins conventionnels, mais eux sur jante de carbone, créaient un effet yoyo considérable en freinant de 3x plus loin. Les positions de conduite en descente sont aussi ridicules pour plusieurs. les mains dans les cocottes twistées vers l’intérieur sur un guidon trop étroit, sur des roues de carbone avec freins classiques… Sivakov et cie prendre note. Jumbo aussi… être un Bardet et arriver plus loin sur le tour dans une journée pluvieuse avec descente le moindrement technique, je ferais leur fête.

    Dernier point, à propos des disques et la grosseur des pneus route VS vélo de montagne. Ça n’a aucun rapport. Hors route, quand c’est le moindrement mouillé / glaiseux, racines à angles détrempées ou certains types de roches, il faut être « suprêmement » poli sur le dosage et la trajectoire sinon c’est la chute à répétition. Pis pourtant on peut avoir des pneus de 2.5po avec des rubbers tellement mou qu’ils sont usées après 10km.

    Bref, les pneus de montagne sont plus gros simplement pour aller chercher une accroche suffisante pour générer un freinage (ou virage) de puissance comparable à ce qu’on peut atteindre sur la route. Des pneus plus gros sur la route dans des conditions de patinoire ne changerait pas grand chose. Une position de conduite et une géométrie différente du cadre pourrait repousser un peu les limites avant la faute.

    En montagne aussi avec les freins à jante on pouvait barrer les roues comme on voulait n’importe quand avec le bon matériel. Mais les disques sont constant dans le dosage, l’effort requis, la performance, sans impact sur l’usure de la jante ou l’alignement de celle-ci après une chute. Et quand la fatigue s’accumule et que les conditions météo se dégradent, les disques te donne le même niveau de confort et sécurité.

    Je ne change pas mon vélo juste pour ça, mais la journée que je ne peux plus rouler mon cadre 2010, je vais me fabriquer un cadre compatible disques si jamais il n’y en a plus à vendre.

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