La Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC) a informé l’Association des cyclistes vétérans du Québec (ACVQ) vendredi dernier d’une importante réforme des catégories Maîtres qui sera en vigueur dès la saison prochaine.
Apparemment, la nouvelle a pris un peu tout le monde par surprise et curieusement, aucun communiqué précisant la réforme n’était à ma connaissance disponible sur le site de la FQSC ces deux derniers jours. Bizarre comme façon de faire.
L’élément clé de la réforme: les catégories Maitres commenceront dorénavant à 35 ans, et non plus 30 ans.
Les coureurs entre 30 et 34 ans seront donc désormais tenus de courir chez les Séniors, ou il existe deux catégories, les Séniors 1-2 (élite) et les Séniors 3.
Chez les hommes Maitres, les catégories deviennent les 35-44 ans (M1), les 45-54 ans (M2), les 55-64 ans (M3) et les 65 ans et plus (M4). Les critères de force (subjectifs) mis en place avec la réforme précédente demeurent, permettant par exemple à un excellent coureur âgé entre 45 et 54 ans de courir en M1 s’il le souhaite.
Chez les femmes Maitres, deux catégories: 35-44 ans et 45 ans et plus.
Évidemment, certaines épreuves particulières comme les Championnats canadiens continueront de considérer des catégories particulières, strictement basées sur l’âge dans ce cas. De ce côté-là, pas de changement.
Les impacts
Le premier impact de cette réforme est évidemment du côté de l’ACVQ qui perd de nombreux coureurs puisque les 30-34 ans seront désormais considérés comme Séniors en 2020. Le budget en souffrira, c’est clair.
Les plus gros pelotons à la FQSC étant ceux des M1 et M2, on peut penser que la redistribution des coureurs de 30-34 ans vers les catégories Séniors équilibrera un peu la taille des divers pelotons, et donc la compétition. De tous les pelotons, c’est peut-être le peloton des Séniors 3 qui profitera le plus de cette réforme.
Autre impact, celui sur la taille des pelotons M3 et M4 (50 ans et plus), qui prennent souvent le départ des courses ensemble: il s’agira dorénavant des 55 ans et plus. Ils seront moins nombreux, c’est clair.
Enfin, il est évident que cette réforme aura des effets sur certaines équipes Maitres et Séniors, surtout celles disposant de plusieurs coureurs de 30-34 ans, ces équipes devant revoir leurs effectifs et leurs objectifs.
Une bonne réforme?
Le principe de base de la réforme, soit de faire débuter les catégories Maitres à 35 ans au lieu de 30 ans, me parait une très bonne chose.
Il est clair pour moi qu’une majorité de coureurs d’expérience de 30 à 34 ans disposent encore de la force et du temps pour courir chez les Seniors. Voyez chez les pros: nombreux sont les coureurs du début de la trentaine à être les grands leaders d’équipe et à gagner les plus grandes courses pro du calendrier.
Le début de la trentaine est une période aujourd’hui charnière de la vie, souvent associée à la stabilisation de la vie professionnelle et à la fondation d’une famille. Si la situation des coureurs de 30 à 34 ans peut être hétérogène (et ils auront le choix de courir Séniors 1-2 ou Séniors 3), elle l’est probablement moins à partir de 35 ans, ou nombre de coureurs ont désormais des enfants. Le temps d’entrainement diminue, à mesure qu’augmentent les obligations familiales.
La réforme présente également l’avantage de la cohérence avec ce qu’on voit souvent ailleurs dans d’autres sports, voire même avec la série UCI World GranFondo (Championnats du monde des Maitres) ou les catégories Maitres commencent à 35 ans.
La suite
Les membres de l’ACVQ pourront débattre de la réforme lors de la prochaine Assemblée générale, à venir prochainement. Idée comme ca: l’ACVQ pourrait en profiter pour réformer son nom également! Pourquoi le mot « vétérans »? On pourrait mettre à jour le nom pour Association des cyclistes Maitres du Québec (ACMQ) ou Association québécoise des cyclistes Maitres (AQCM).
Cette réforme ne devrait pas par ailleurs créer de difficultés majeures à la reprise, sinon de voir des pelotons Seniors un peu plus gros, et des pelotons M3 et M4 un peu plus petit. Le reste n’est que redistribution, et je pense personnellement qu’on gagnera en homogénéité avec ces changements. Ce qui n’empêchera pas par ailleurs les plus costauds des M2, âgés entre 45 et 54 ans, de continuer de courir chez les M1.
2020 était l’année de mon passage chez les M3, je prenais un coup de vieux. Grâce à cette réforme, je reste M2 en 2020 et le coup de vieux est repoussé de 5 ans!
mica
Cette refonte des catégories d’ age semble aller dans le bon sens au Québec, et en effet on n’ est pas véritablement vétéran entre 30 et 35 ans…et ceci de moins en moins d’ ailleurs.
Quoi qu’ il en soit, l’ avenir du vélo ne passe pas par là et disons plutôt…place aux jeunes.
A propos de jeunes, l’ Italien P. Ganna vient de réaliser une perf. « époustouflante » sur la poursuite individuelle de 4 Km dans le cadre de la coupe du monde sur piste à Minsk.
4 Km en 4mn 02″s. (c’ est à dire 60,75 Km/h de moyenne si l’ on défalque le temps du au départ arrété)
c’ est le record du monde, évidemment et c’ est un temps que les meilleures équipes du monde en poursuite par équipe ne parvenaient pas à atteindre il y a seulement 10 ans.
Jusque à présent, on considérait qu’ un temps de 4 mn 08s ou 4 mn 10s était exceptionnel.
On peut quand même se poser quelques questions.
Il faut noter cependant que Ganna est un « monstre physique….1m 95 pour 76 ou 78 Kg….On peut dire qu’ il ne grimpera jamais….à moins de faire une carrière à la manière de Indurain…..mais, autres temps…autres moeurs , peut être et qui sait, un jour les organisateurs du Giro peuvent lui « tailler » un parcours sur mesure. ( sans trop de montagne, hélicoptères et tout le tsoin- tsoin…)
En revanche, des courses comme Paris Roubaix ou le Tour des Flandres peuvent lui « tendre les bras ».
Dans ce même tournoi de poursuite individuelle, le Français Ermenault a déçu, il a réalisé un temps de 4mn 16 s, bien loin des 4 mn 10 qu’ il avait réalisé la semaine dernière aux championnats d’ Europe (6 secondes à ce niveau c’ est important.
Je me souviens, que dans un post précédent, Wolber nous signalait l’ intention de Ermenault d’ utiliser un braquet plus important pour améliorer sa perf. de4 mn 10 s.
Visiblement…il a essayé …et n’ a pas réussi, bien au contraire, et cela ne me surprend pas du tout!
En cyclisme, sur piste, comme sur route, il faudrait être très prudent dans l’ utilisation des braquets….mais ça, je l’ ai dit et répété sur tous les tons.
Mieux vaut tourner les jambes que mettre une dent de moins et en toutes circonstances!
Eric
Il est possible que tu es raison pour Ermenault…
Voilà ce que dit Jean-Pierre Demenois au sujet du record de l’heure (mais il le dirait peut être également sur la poursuite…)
« Par contre je pense que certains se trompent fortement quant au choix des braquets. Ce type de record est à dominante exclusivement en puissance aérobie et je crois qu’il est bon de rappeler que la fourniture en O2 est étroitement corrélée à la FC. Une FC supérieure à 90 % de la FCMax est indispensable pour approvisionner les muscles moteurs en O2, or les rythmes de pédalages inférieurs à 90 rpm ne le permettent pas, le braquet est alors à mettre en cause ! »
Néanmoins, si le record du monde de poursuite individuel a autant progressé, c’est en grande partie en raison de l’athlétisation des pistards et de l’augmentation des braquets. Mais, bien sur, les gros braquets ne sont pas à la porté de tous…
mica
Eric: merci de me donner un petit satisfecit pour ce qui concerne Ermenault.
De toute façon, il faudrait connaitre exactement les braquets employés lors de diverses tentatives et on pourrait tirer des conclusions plus sures ….mais, pour ma part, je crois ne pas trop me tromper dans ce domaine, quitte à devoir me répéter trés (trop?) souvent.
Je ne connais pas les travaux de J.P. Demenois, ces remarques sont plutot d’ ordre physiologique et on peut le croire, toute cadence inférieure à 90r/mn serait défavorable..
J’ ajouterai que sur un plan mécanique , si l’ on ne « tourne pas suffisament vite, le rendement s’ effondre.
Il y a quelques semaines, jP de Mondenard rapportait dans son blog les travaux du Pof. Charles Faroux qui dés 1950 préconisait une vitesse de rotation de 120 t/mn, pour tout cycliste…en toute circonstance. (je le reconnais peut être un peu exagéré.)
Les cyclistes modernes en sont trés loin (aussi bien sur route que sur piste).
Je pense surtout aux sprinters sur route qui bien souvent « plafonnent » à 80 ou 90 t/mn…..ils plafonnent d’ autant plus qu’ ils « tirent » de plus en plus gros et sprintent « en danseuse »et donc en tirant
trop sur les bras; Ce dernier élément fait qu’ ils augmentent leur coef de pénétration dans l’ air…d’ ou encore une perte supplémentaire.
C’ est en quelque sorte le serpent qui se mord la queue….des caricatures de sprint.
Pierre Dumais
Back to the future.
Jusqu’en 1992, lors de ma présidence à l’ACVQ, les catégories maîtres débutaient à 35 ans. À cette époque, l’UCI a changé les catégories à 30 ans pour satisfaire la discipline de vélo de montagne sans nous demander notre avis.
Nous avons dû nous plier à ce règlement. L’adhésion des membres étaient volontaires et non obligatoires.
Pierre Dumais
Michel Garand
Back to the future! On revient au année avant 1995 qui avaient les mêmes catégories d’âges et qui avaient été enlevés pour ce conformer à l’UCI .
Tchmil
Catégoriser par âge les participants aux compétitions fédérales répond là encore à des enjeux divers, économiques et de luttes de pouvoirs entre institutions. La même décision a été prise par la Fédération d’athlétisme dans un sens quoique différent cet automne, à savoir inclure les Maîtres à partir de 35 ans et effectuer un changement de catégorie tous les 5 ans. Certains passant de Maître 3 à Maître 7 en … 1 an. (En plus de compliquer la tâche des organisateurs qui vont devoir récompenser près de 10 catégories, en déclinant un podium par sexe … ça en fait un budget récompenses pour flatter des égos!).
Enfin si on va par là, pourquoi après 35 ans on ai encore besoin de faire du cyclisme de compétition? Il y a d’autres « motivations » à faire du vélo que celle de se mesurer à autrui éternellement … « Sky is the limit » comme dirait l’autre.
Ce que je veux dire par là est que cette question en soulève d’autres plus globales sur l’évolution de notre société, la question de la performance et les volontés de l’encadrer institutionnellement. Sans parler du vieillissement qui fait aujourd’hui plus peur que jamais dans nos sociétés occidentales (les propos de Laurent l’atteste fortement).
Vincent C
Ah ben tabar… à matin.
On me donne raison sur toute la ligne après tout ce que j’ai enduré avec l’ACVQ à en devenir un pariat dans le peloton
Maître à 35 ans
Obligé les plus forts maîtres à courir dans une catégorie qui leur ressemble
C’est ce que je suggérais voilà des années de cela.
Et puis quoi, l’ACVQ et tout ceux qui ont scraper ma réputation vont prendre le mérite de cette réforme?
Vincent C
Comme Pierre Dumais dit, la chose était correcte avant la dernière réforme. Des nouveaux joueurs sont venus imposés leur vision de la course du haut de leur inexpérience et on fait payer les frais à bien du monde, dont moi.
Heureux que le gros bon sens revienne à la Fédé.
et heureux de voir que certains ont réussis à raisonner d’autre où j’ai échoué non sans efforts.
Eric
En dehors de tout esprit mercantile, donc utopique, dans tous les pays, l’équité voudrait que l’ont supprime toutes les catégories de valeur par niveau de pratique ou de fédération (au moins pour les CLM et les courses de cotes) pour ne garder que les catégories d’age.
Pour les mêmes raisons, dans tous les pays, il serait souhaitable de voir des catégories d’age pour les jeunes avec changement de caté tous les deux ans jusqu à 21 ans ou 23 ans puis une seule catégorie de 24 à 40 ans puis tous les 5 ans jusqu’à 60 ans avec des catégories rigoureusement identiques pour les femmes et les hommes.
Eric
@ Mica,
Au sujet, du rendement mécanique non pas des grands braquets mais du grand plateau :
« pourquoi on enroule mieux sur le grand plateau à développement identique? »
Réponse de Vicent Letellier , ingénieur en mécanique et cycliste.
J’ai réfléchi un peu à la question, et je pense avoir quelques réponses.
Pour une puissance et un développement identique, la tension de la chaine est plus grande lorsque l’on est sur un plateau plus petit (P=c.w, et C=T.r où T est la tension de la chaine).
Comme la tension de la chaine est plus grande, la chaine se déforme alors un peu plus, et l’engrénement sur les dents du plateau risque d’être moins bon, car de légères pertes par frottement entre la dent et le maillon peuvent être présentes.
Je pense que le phénomène est le même lorsque la chaine est usée et que ses maillons sont allongés (frottement qui entrainent également à long terme une usure de la denture du plateau). Je vous laisse confirmer ce point…
Une autre hypothèse peut également être émise en complément, et qui serait une sorte de « frottement exponentiel ». Un exemple de frottement exponentiel est l’utilisation des winchs en voile, sur lesquels les marins reprennent l’effort très élevé des voiles en ne faisant qu’un tour de winch avec la corde.
Sur le vélo, le fait d’être sur un grand plateau fait que le pignon arrière est lui aussi plus grand. Etant en partie lié au rayon de frottement ainsi qu’au secteur angulaire du contact entre la chaine et le pignon d’une part et entre la chaine et le plateau d’autre part, le frottement exponentiel serait plus important lors de l’utilisation du grand plateau (grand rayon) que du petit plateau et donc permettrait une meilleure transmission de la puissance, sachant que le secteur angulaire est quasiment constant pour les 2 configurations (180° pour le petit et le grand plateau, légèrement moins sur les pignons du fait du positionnement du dérailleur).
mica
Eric: merci pour ta contribution et les explications
de Mr Letellier, mais je n’ ai pas tout compris.
Certes ses arguments sont certainement recevables,mais ne représentent qu’ un probléme de « transmission ». Je pense plutôt, pour ma part, qu’ une rotation trop lente du plateau fait, en quelque sorte, que le passage des manivelles aux points morts hauts et bas est trop long. (ces points hauts et bas provoquent une réduction drastique du couple moteur qui devient rédhibitoire si elle est trop longue. Sur les moteurs 4 temps, il me semble que les passages des pistons aux points morts haut et bas sont décalés. Ce n’ est, bien sur pas le cas en vélo!
On constate, de plus qu’ une vitesse de rotation des moteurs auto. est necessaire pour obtenir un bon rendement (6000 à 8000 t/mn peut être?….Et bien, il en est de même pour le moteur humain….certes pas 8000 , mais un petit 110 t/mn serait satisfaisant, c’ est d’ailleurs le rythme de la plupart des records de l’heure
Il vaut donc mieux enrouler un développement raisonable plutôt que chercher à produire du couple, de toute façon, trop « pénalisé aux point morts (hauts et bas.)
Tout ce que je dis est, peut être paradoxalement, moins vrai en montagne, car dans ce cas là, le coup de pédale est accompagné par tout le corps, surtout, bien sur, en danseuse.
A noter que les routiers sprinteurs « modernes » du fait de leurs braquets démesurés adoptent aussi la position danseuse, mais elle devient infiniment pénalisante du fait de l’ augmentation de leur surface frontale et du très mauvais coef. de pénétration dans l’ air.(ce probléme ne se retrouve pas en cote sévère puisque les vitesses ne dépassent guère les 25 Km/h, d’ ou une moindre importance de l’ aérodynamisme.)
Vincent L
Désolé Mica, à braquet identique on ne tourne pas les jambes moins vite avec un grand plateau. C’est pour réduire les frictions de la chaîne qu’il est préférable d’utiliser un grand plateau avec des pignons supérieur à 13 dents, plutôt que les pignons de 10 à 12 dents avec un plateau plus petit.
Jean-Claude Leclerc
Dans la réforme de la catégorie Maîtres, il serait logique et plus juste d’avoir des catégories par 10 ans jusqu’à 74 ans soit:
35-44, 45-54, 55-64, 65-74 et finalement 75 et plus.
L’avantage d’avoir ces deux dernières catégories 65-74 et 75 et plus par rapport à 65 et plus, serait d’avoir deux classements au lieu d’un seul.
Même si le nombre de participants reste peut élevé dans ces catégories, ce n’est pas un argument valable. De plus, plus le temps va passer, plus il y aura de coureurs dans ces 2 dernières catégories. Une incitation à continuer.
C’est le moment, Mr Bardeau de faire cet ajustement, SVP.
mica
Vincent L: Mais je suis totalement d’ accord avec toi sur ce dernier point et je ne pense jamais avoir dit le contraire.
Je me suis peut être mal exprimé, ou peut être as tu mal compris.
Eric
Mica,
Tes explications sont séduisantes et intéressantes mais tu ne peux pas isoler le rendement mécanique du rendement physiologique… C’est le coureur qui choisi naturellement le meilleur braquet, même si l’on sait que pour réaliser une belle performance sur un effort relativement court (CLM) il faut tourner les jambes vers 100 t/mn.
La physiologie ne permet pas d’être efficient à 120 tour minute sur un CLM et encore moins sur une épreuve sur route. Sur une épreuve de vitesse sur piste, là, pas de soucis.
Eric
Jean-Claude Leclerc,
L’incrémentation tous les dix ans n’est pas très équitable pour celui qui a 48-49 ans et encore moins pour celui qui en a 58-59…
Créer des catégorie qui encouragent les sportifs de plus de 65 ans à concourir contre les autres et non contre eux même m’apparait comme peu raisonnable même si certains anciens font encore des performances plus que respectables.
Pour moi, les catégories 65-74 et finalement 75 et plus seraient mercantile.
Bien sur, ce n’est qu’un avis.
Éric
@ Mica,
« Le scientifique use du savoir pour faire
L innovateur use du faire pour savoir »
(Jean – Pierre DEMENOIS)
mica
Eric: belle citation, qu’ il faudrait retenir.
Je ne vais pas innover, mais au contraire, revenir à un passé vieux de 150 ans environ….dans les années 1880, un cycliste Américain, Arthur Augustus Zimmerman, était capable de « tourner les jambes » à 180 t/mn et de réaliser le 200m lancé en 12 Secondes, (66,66Km/h) avec un braquet de 17:7 soit 34:14 (c’ est pareil)
….tout ça avec le matériel et les circuits, routes ou pistes de l’ époque (souvent, routes ou pistes en terre).
On ne va pas demander d’ en revenir à cela , mais je défie nos pros, debout sur les pédales, d’ en faire autant avec leur 56:12….à méditer!
(on peut avoir toutes infos sur cet Américain dans wikipédia à Athur Augustus Zimmerman)
C’ est curieux, mais j’ ai repensé à l’ Américain en apprenant le décés du Français André Zimmerman qui fut un trés bon routier dans les années
1960, vainqueur entre autre, excusez du peu, d’ un Tour de l’ Avenir, puis équipier de J. Anquetil
noirvélo
J’en profite aussi pour rendre hommage à André Zimmermann, un « compatriote » premier vainqueur français du Tour de l’Avenir en 1963, 17e du Tour 1965 et 12e du Giro 1964 … Je l’ai croisé tout jeune , mon père le connaissant très bien (ancien très bon coureur amateur régional et commerçant en cycles) … C’était un garçon fin et élégant sur le vélo en plus d’être à la fois aussi sympathique que modeste dans la vie . Ces dernières années ont été très dures , étant gravement malade . Repose en paix , André …
Eric Laurent
Merci Mica d’avoir attiré mon attention sur Arthur-August Zimmerman que je ne connaissait pas. J’ai pleinement apprécié sa page Wikipédia.
Jean – Pierre Demenois :
« Le pédalage nécessite un apprentissage pour bien tourner les jambes. Il faut que celui ci soit bien acquis avant de passer à autre chose. Le seuil minimal à atteindre est pour une vélocité maximale ponctuelle de 200t/mn, ensuite on peut travailler la musculation spécifique dans tous les cycles sauf en puissance aérobie.
On prête au travail de la vélocité l’effet bénéfique de donner du rythme sur route.
Au fil du temps j’ai constaté qu’il n’en était rien, dans la mesure où l’apprentissage du pédalage a été réussi et acquis, (voir test de vélocité max)*, ce sera le facteur musculaire qui sera le facteur limitant au rythme et pas la vélocité sollicitée à faible résistance . »
Une vidéo que tu connais probablement mais que tu apprécieras surement de revoir :
Eric
Eric
Une deuxième qui devrais te plaire :
Eric
Eric
qui devrait…
SticktoTheSubject
C’est dur de parler que du sujet de l’article n’est-ce pas? Vraiment dur pour certains.
#SticktoTheSubject
Eric
mica
Eric: merci pour ces 3 vidéos, je les connaissais plus ou moins, mais cela m’ a rafraichi la mémoire .
Quoi qu’ il en soit, la clef de la réussite en vitesse sur piste passe par l’ utilisation de braquets relativement réduits; contrairement à ce que l’ on pense ce n’ est pas pour obtenir un trés bon démarrage, mais pour que la puissance soit obtenue aussi par des tours par minutes et pas seulement par un couple important.
De toute façon, ce couple important, même avec braquet réduit, ils l’ utilisent grace à une musculature impressionante, acquise avec la pratique+ musculation+ produits….
Selon moi, il est évident que même pour « emmener » un 48 :14 il faut étre extrémement puissant…il n’ est que voir la transformation physique de certains (ou certaines) pour comprendre les véritables contraintes pour rouler à 70 Km/h….ce que les routiers ne parviennent pas à faire, pénalisés qu’ ils sont par leur position + ou – « debout ».
lbi
Mica, ça ne t’as pas échappé, il est extrêmement musclé. Point de salut sans énormément de force.
Il semble que sur une longue étape du tour ou autres, il faille tourner normalement les jambes pour se fatiguer normalement lors de l’étape, selon ses capacités, et quand arrive les 20-30 dernières minutes ou tout se joue, être un peu plus véloce.
C’est exactement ce qu’armstrong faisait. Mais grace aux produits aussi. Ca permettrait de lieux récupérer d’un jour à l’autre. Encore faut il avoir le coeur et les poumons qui suivent lors de cet effort.
Un gars comme moncoutié qui était connu pour être clean n’avait pas de cadence extraordinaires. Je crois que chacun a son style; je suis même pas sur qu’il y faisait attention, à sa cadence.
Pierre-Alain Dupuis
bonjour,je souhaite imaginer un comité d action pour la ré-habilitation de la piste vélo attenante au stade de la pontaise à Lausanne