À ne pas manquer, le reportage de l’émission Stade 2 sur le récent Tour Down Under avec, comme sujet, le cyclisme nord-américain et les différences qu’il présente par rapport au cyclisme des nations traditionnelles (Belgique, Pays-Bas, France, Italie, Espagne pour l’essentiel).
Merci à delirium89 pour le tuyau.
thierry mtl
La machine médiatique de SKY est impressionnante. Leur site Web et les nouvelles du sport qui y sont rattachées en sont un exemple. On ne voit plus la différence entre le bulletin de nouvelles et le marketing. Très moderne tout ça… C’est d’aiilleurs plus efficace que la machine Armstrong puisque l’équipe appartient aux média de Rupert Murdoch. Pas besoin de pousser la nouvelle pour qu’elle soit relayée On la cré, on la façonne et on la livre, Tout par la même main, sans distortion dans le message recherché.
Ce serait pas eu qui aurait élaborer l’étiquette de « Cyclisme à la méthode anglosaxonne », par hasard. Indeed.
thierry mtl
Merde, j’en fait des fautes ce matin !
Andy Lamarre
Tout ça devrait rendre la saison 2010 très intéressante.
BRAVO.
aplg
il faut habiter de l’autre coté de l’océan pour nommer les « séquences » (?) de stade 2 reportages -))
quant au sport « anglo-saxon », pour les aspects les plus visibles, on ne peut que constater de gros budgets, des pros du marketing et de la propagande, qui heureusement ne serait rien sans la soumission satisfaite de notre « service public »…
pierre lacoste
Des fautes, Thierry?
TRUC: on se relit AVANT de cliquer…ça marche à tout coup!
alain39
Oui l’arrivée en force d’équipes anglo saxonens va très certainement révolutionner le cyclisme.
Outre le marketing agressif et très professionnel des équipes de nouveaux médias vont s’intéresser au cyclisme.
Désolé pour les esprits chagrins qui sont contre la professionnalisation du cyclisme mais elle est là et elle prend une vitesse supérieure.
D’ailleurs le sketch des guignols colle parfaitement à cette actualité et atteste de la nécessité d’encadrer efficacement cette inélucatble professionnalisation et médiatisation.
Avec les anglo-saxons le cyclisme va devenir un spectacle comme le sont le basket, le foot américain et le baseball.
Le risque de dérive est évident si nous ne prenons pas garde à ce que le spectacle ne l’emporte pas sur le sport.
La lutte contre le dopage n’est par exemple pas du tout une priorité de l’autre côté de l’Atlantique et d’ailleurs personne ne s’en offusque. Tout le monde sait que les sportifs de haut niveau se dopent (foot américain et baseball) et c’est quelque part le prix à payer pour rendre le spectacle encore plus intéressant et donc plus rentable.
D’ailleurs les sportifs sont suffisamment payés pour assumer ce risque qui est une partie intégrante de la valorisation de leurs salaires.
C’est en contradiction avec la vision franco française du sport et il est évident que nous allons assister à un choc de cultures.
Pour ma part je pense que nous assistons à une perversion de la société et nous sacrifions tout à l’autel de la rentabilité quand bien même cette quête peut s’avérer chimérique. Il n’est pas certain que le dopage ait rendu le cyclisme plus attractif et j’aurai même une opinion contraire. Personnellement je trouve que ce sport a perdu sa dimension humaine en ayant fait disparaitre les défaillances qui étaient la marque de fabrique du cyclisme. C’est cette dramaturgie qui a donné naissance à ces expressions oh combien parlantes: géants de la route, forçats de la route. C’estencore elle qui a fédéré le publique qui conscient des efforts fournis pouvait en mesurer l’ampleur par des défaillances spectaculaires.
Les rictus et regards voilés de coureurs arrivés à leur point de rupture marquaient l’inconscient collectif. On respectait les cyclistes par leur force de caractère et cette capacité à endurer des souffrances inouies.
Aujourd’hui voir un Armstrong, un Indurain, un F Schelck se faire làcher sans pour autant donner signe de faiblesse me laisse un goût d’inachevé.
Un jalabert qui jaillit dans le poggio la bouche fermée avec aucun rictus sur le visage voir même une impassabilité surhumaine me laisse sur ma faim.
Le risque de voir des robots aligner les km à des vitesses irréelles et enchainer les montées en quasi apnée n’est pas nul loin de là.
Aussi, cette internationalisation m’inspire la plus vive méfiance et ce d’autant plus que je ne compte pas sur l’UCI pour garantir l’éthique de ce sport.
bikelarue
En Espagne vous allez me faire croire qu’il n’y a pas de problème de dopage…Il est partout, au tennis, au foot, au handball, etc,.
Ici au Canada un athlète prend 4 ans lorsqu’il se fait prendre. Aucun autre pays va aussi loin.
Alain39 ne me fait pas pleurer.
Vive le spectacle!
aplg
le jour où cancellara et wiggins (ou leurs petits frères) seront au coude à coude pour la victoire dans le tourmalet, ce sera bien sur grâce aux génies du marketing, aux jaguars des mécanos, et aux reportages de stade 2. vive le spectacle !
Testocarbone
@ Bikelarue
Ce que veut dire Alain, ce n’est pas que le dopage n’existe pas en Espagne, ou ailleurs en Europe.
Ce qu’il veut dire, (je ne pense pas me tromper) et je suis aussi de cette opinion, c’est que la machine de guerre économique des pays anglo-saxons, qui sous le couvert du divertissement et du spectacle, nous vend en fait un mode de vie, un culte de la performance, un fétichisme du résultat et une perversion des méthodologies.
Pour quel finalité. Nous donnez l’envie de faire du sport? Non, bien sûr, mais pour nous rendre addict à toute la marchandisation créée autour des dieux surgonflés aux hormones.
Le pragmatisme anglo-saxon a bien des vertus. Mais, comme le dit justement Alain, appliqué à la nécessité de se doper, il va transformer ce sport en une vitrine de leur « way of life » pourri qui exclu les perdants, glorifie les tricheurs et fait l’apologie de la réussite financière, quel que soit le chemin utilisé pour arriver à ses fins.
No thanks. Keep that kind of bullshit.
aplg
@ testocarbones/alain 39/bikelarue
exactement. qui veut nous faire croire qu’il n’y a pas d’alternative ?
delirium89
En 2004 c’est pas si vieux,il y avait l’équipe La Brioche La Boulangère (pas si mauvaise)
comme les temps changent