À la recherche d’un défi motivant pour la saison 2011, je suis actuellement attentif à la scène des cyclosportives européennes. Que voulez-vous, on ne se refait pas à 40 balais : la perspective de rouler 45 minutes autour du clocher de l’église de Baie-St-Paul ne parvient plus à me motiver pour toute une saison. Je respecte par ailleurs beaucoup ceux qui le peuvent encore. C’est peut-être une question de racines et de connexion avec l’histoire du cyclisme, de ses lieux qui ont forgé les plus grands champions et qui sont à même de vous révéler, en quelques heures seulement, de quoi vous êtes faits.
Anyway, après neuf participations à la Marmotte et l’intime conviction de ne pouvoir y rouler beaucoup plus vite qu’en 2010 (7h42 chrono), je sens le besoin de changer un peu d’univers. L’Italie, le Gavia, le Stelvio, le Giau, le Mortirolo, la Marmolada, les Tri Cime de Lavaredo, retiennent pour l’instant mon attention. Les inscriptions pour la Marmotte, qui demeure une superbe cyclosportive selon moi, sont par ailleurs ouvertes et accessibles ici.
Puis il y a eu la suggestion de Patrick Bernard: la Otztaler RadMarathon. 238 kms dans la haute montagne autrichienne, cinq ascensions dans la journée, trois à plus de 2000m d’altitude dont une culminant à 2509m, le pur bonheur ! Un défi à ma (dé)mesure. Bert Dekker, triple vainqueur de la Marmotte, 2e en 2010, met environ 6h à boucler la Marmotte et un peu plus de 7h pour la RadMarathon. Je suis donc parti pour un 9h de vélo bien senti !
C’était jusqu’à aujourd’hui. Car j’ai trouvé mieux, pour 2011, que la Otztaler RadMarathon: La Haute Route 2011.
Toute une cyclo !
7 jours. 21 au 27 août 2011. 720 kms. 7 étapes. De Genève à Nice. 14 cols. 17,000m de dénivelée. 4 arrivées en altitude. La Colombière. Les Aravis. Les Saisies. Le Cormet de Roseland. La Madeleine. Le Télégraphe. Le Galibier. Le Granon. L’Izoard. Le Vars. La Bonnette-Restefond.
En quelque sorte, le Tour de France pour cyclosportifs. En mieux même, c’est à dire sans les étapes de plaine souvent un peu barbantes.
Le projet ne manque pas d’intérêt et est très motivant. Les inscriptions en duo sont permises, un classement par équipe étant organisé. Qui m’aime me suive…