On dévoilera dans une petite semaine (le 25 octobre prochain) le profil du Tour de France 2019. Il s’agit toujours d’un moment important dans le cyclisme, le Tour étant la plus grande course cycliste du monde et son profil un aspect déterminant pour identifier quel coureur aura des chances de s’imposer, compte tenu de ses caractéristiques.
D’une année à l’autre, je trouve que le secret est de mieux en mieux gardé, de moins en moins d’information sur le parcours filtrant dans la presse avant le dévoilement officiel.
L’excellent site VeloWire de Thomas Vergouwen demeure toutefois, année après année, la référence pour avoir une idée du Tour avant le Tour.
Ce qui est sûr, c’est un départ de Bruxelles pour souligner le 50e anniversaire de la première victoire sur le Tour d’Eddy Merckx, notre dieu à tous. M. Merckx aura alors 74 ans.
On soulignera également les 100 ans du maillot jaune, revêtu pour la première fois par Eugène Christophe lors de la 11e étape (Grenoble-Genève) du Tour de France 1919. Merckx détient d’ailleurs toujours le record du nombre de jours en jaune: 96! Machine!
D’après les rumeurs, le Tour tirerait ensuite vers l’Est, notamment la Lorraine, et les possibles villes-étape de Nancy et Mulhouse. La Planche des Belles Filles, chère à Nibali et Pinot, serait de nouveau dans les cartons.
On glisserait ensuite vers Saint-Étienne, puis Saint-Flour, puis les Pyrénées avant les Alpes.
Dans les Pyrénées, la ville de Pau est entrevue comme ville-étape. Une arrivée au sommet du Tourmalet pourrait être au programme.
Une fois dans les Alpes, certains annoncent un possible contre-la-montre individuel sur les pentes du Mont Ventoux. Ce serait évidemment grandiose, plus de 30 ans après la victoire monumentale de « Jeff », Jean-François Bernard, au sommet du Géant de Provence (c’était durant le Tour 1987, un des plus beaux selon moi).
La vallée de la Maurienne serait ensuite au programme, et une possible arrivée à Tignes. Un transfert en avion serait ensuite organisé pour une dernière étape en banlieue parisienne (départ de Rambouillet) avant l’arrivée classique sur la plus belle avenue du monde, les Champs-Élysées.
Vivement qu’on découvre tout ça! Et surtout, qu’on découvre le dosage qui sera appliqué entre chronos, arrivées en altitude et disciplines connexes (pavés, terre battue, etc.), entre étapes longues et étapes courtes, entre étapes pour sprinters et étapes pour grimpeurs, et toujours les surprises, les innovations.
Qu’est-ce qu’un Tour moderne?
D’ailleurs, on peut se poser la question suivante: qu’est ce qu’un Tour moderne?
Pour moi, c’est un Tour de France qui marie à la fois tradition et innovation. Plus facile à écrire qu’à réaliser concrètement, il faut en convenir!
Des clins d’oeil au passé, à l’histoire de ce sport et à ce qui a construit la légende du Tour sont nécessaires selon moi. J’aimerais revoir la trilogie de la Chartreuse, le chrono sur le Ventoux, le classique « Glandon, Galibier, Alpe d’Huez » ou l’enchainement « Peyresourde, Aspin, Tourmalet », de grands classiques. Un retour au Puy de Dôme?
En même temps, l’innovation est nécessaire, pour briser la routine. Trouver des cols inédits, ou peu utilisés comme le Mont du Chat en 2017. Comme le col de Sarenne, il y en a tant d’autres. Des pavés, en attendant, bientôt, des chemins de vigne?
Et vivement un Tour sans oreillettes!!!
Les commentaires sur LFR
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