Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Auteur/autrice : Laurent Page 169 of 351

Nouvelle mise à jour du pool de cyclisme

Une nouvelle mise à jour du pool de cyclisme 2011 est disponible sur la page réservée à ce petit jeu. Cette mise à jour comprend les résultats du récent Tour de France.

Merci à nos lecteurs assidus de nous aviser de toutes erreurs possibles. 

Une confortable avance

Cadel Evans est le coureur ayant marqué le plus de points sur le récent Tour de France, avec 186. Suivent dans l'ordre Mark Cavendish (156), Andy Schleck (120), Samuel Sanchez (110) et Thor Hushovd (106).

Sans surprise, c'est un nouveau podium qui s'est dessiné suite au Tour de France. En tête, Pascale Panter avec 928 points, soit… 101 points d'avance sur le 2e, Bernard Houle (827). Le podium est complété par Marc-olivier Abel avec 804 points.

Pascale Panter doit cette performance à essentiellement trois coureurs, soit Mark Cavendish, Alberto Contador et Philippe Gilbert. 

Le classement général après le Tour de France:

1 – Pascale Panter 928 pts
2 – Bernard Houle 827
3 – Marc-Olivier Abel 804
Benoit Gagnon 800
Annie Charette 761
Christian Nadeau 758
Pitechoune 722
Jean-Michel Plantard 713
Christian Briand 713
Julien Gagnon 713
Dominic Beaulieu 712
Frédéric Fernandez 710
P.-A. Lenoir 708
Denis Laberge 703
Guillaume Pincon 702
Chantal Gosselin 699
Laurent Martel 691
Cédric R 690
Audrey Troye 685
Yannick Dussault 683
Alexandre Porcheron 679
Gilles Manzano 677
Jean-François Bourrier 677
David Siméon 672
Yann Roblin 672
Luc Ostiguy 668
Pierre Rosec 666
Rafael Silva 663
Magalie Talbot 654
Éric Rouleau 653
Martin Weil Brenner 648
Jérémie Durieu 647
Claudia Dao 645
Cossette97 643
Victor Foc 639
Alexis Sicard 638
Max Vicedo 633
David Onsow 628
Sébastien Bismuth 622
Sébastien Bismuth 622
Charles Ricau 619
Sébastien Lacroix 617
Luc Bérubé 616
François Larose 609
Marten Dijksman 608
Sylvain Bélanger 607
Michel Legendre 606
Marc Castille 605
Antoine Dubos 601
Thierry W 601
François-Xavier Beloeil 598
Stéphane Martel 596
Caroline STO 595
Richard Marcotte 595
Xavier Martin 593
Louis Chevanche 592
Alexandre Bideau 590
Rémi Lavoie 590
FarAway78 588
Stéphane Baltazar 587
Jean Roy 586
Stefan Vichy 585
Marmotte 584
Éric Le Roux 572
BioCad 571
Jean-Claude Ducharme 564
Team Lag 564
Gwendal Brulais 564
Eric Wiseman 563
Tony 562
Fabien Golab 562
Ismael Choesmel 561
Éric Ladouceur 558
Richard Pilon 558
Sébastien Déry 556
Sylvain Blais 556
Jean-Pierre Lavoie 556
Mathias Urbain 555
Team sac à dos 552
efef 550
Christian Tremblay 546
Louis Jeannotte 543
Michel Gervais 542
Guillaume Ferrer 542
Michael Dalgleish 541
Bernard Fouquet 539
Gauthier & Gauthier 538
Mouflon 538
Stéphane Bayle 538
Éric Blettery 531
Dédé 530
Sébastien Houde 529
Jean-Pierre Riehl 529
Team Tertulia 529
Michel Onsow 528
Alison Chevanche 527
Si vis pacem… 525
Louis Dupuis 525
Jocelyn Ducard 523
Simon Gagnon-Brassard 523
Nollino 523
Dominic Picard 522
Anne-Sophie Beaulieu 520
Le Stéphanois 520
Jean-Christophe Serra 519
Fabrice Kohl 516
Robert Garneau 515
Olivier Richard 515
la babassteam 515
Sébastien Moquin 513
Krystof Mayron 508
Marc  Beaulieu 503
Frédéric Wallman 503
Céline Salmon 503
Élise Saindon 500
Vincent Rucquoy 498
Alexandre McDuff-Viau 498
Simon Gauthier 498
Pamela Choesmel 494
Vincent Lessard 493
Hugo Champagne 492
Christophe Merono 491
David Gendron 490
Martin Pelletier 486
Denis Doyon 486
Ludovic Péron 486
Éric Tardif 486
Marie-Eve Carier 484
Nicolas Dubois 479
Eric Guimbard 478
Éric Le Page 478
Laetitia Maiso 473
Mathieu Lapointe 472
Jean-François Perreault 469
Daniel Massé 469
Louis Mazerolle 467
Punto Cab Team 461
Andy Lamarre 458
Sébastien Petit 456
Alexandre Aubies 455
Francis Cloutier 455
Superu-PA 455
Martin Prud'homme 452
Dan Simard 450
Dany Dequirez 449
Thomas Simon 442
Patrick Labonté 439
Frédéric Beaulieu 438
Jason Lamarche 437
Jean-Sylvain Gauthier 426
Nicolas Roques 423
Paul Courtemanche 422
Éric Lehoux 421
Patrick Z 419
Francine Marseille 414
Luc Belley 414
Olivier Lalonde 413
G. Lambert 407
Alexis Zaregradski 401
Jonathan Martel 400
Pascal Leroux 396
Rémi Bérubé 394
Jean-Philippe Paradis 393
Lucas Bourrier 393
Bruno Beauparlant 386
Dédé La Moulinette 385
François Mihos 379
Jean-Daniel Truc 373
Maude Beaulieu 372
Vincent Courcy 371
Michael Roth 365
Stéphane Cournoyer 363
GK Team 327
Marc-André Latour 309
lefouque 296
Tommy Mihos 289
Laetitia Nicetta 277
Linda Filion 254
Alain-Philippe Le Guelte 228
Olivier Buczynski 228
Hervé Délas 205
Team Québec \ Canada 71

Les 10 premiers au classement des courses par étapes:

Benoit Gagnon 694
Annie Charette 659
Frédéric Fernandez 658
Pascale Panter 656
Cédric R 656
Dominic Beaulieu 646
Julien Gagnon 645
P.-A. Lenoir 644
Pitechoune 642
Christian Briand 632

Prochaine mise à jour fin août !

Andy Schleck se trompe

La Flamme Rouge reprend du service après une dizaine de jours d'interruption liée à des vacances.

Une mise à jour du pool de cyclisme sera disponible demain.

On apprend récemment qu'Andy Schleck visera, au cours des prochains mois, à améliorer ses performances dans les contre-la-montre, estimant qu'il a perdu le récent Tour de France l'avant dernier jour en raison de ses limites dans cette discipline.

Andy Schleck se trompe selon moi.

D'une part, je n'en démors pas: Andy Schleck a perdu le Tour sur les pentes de l'Alpe d'Huez en chassant à un rythme régulier Alberto Contador échappé devant, imposant une allure qui était exactement celle qu'il fallait à Cadel Evans dans sa roue. 

Andy Schleck disposait, au pied de l'Alpe d'Huez, de son frère. S'ils avaient oublié Contador devant pour s'occuper un peu de Cadel Evans, ils étaient en avantage numérique pour le faire souffrir. Le Tour s'est joué là, sur une très grosse erreur tactique.

D'autre part, on revient devant l'éternel dilemme des grimpeurs lorsqu'il s'agit de remporter le Tour de France ou des grandes courses par étape: doivent-ils améliorer davantage leur point fort, c'est à dire leur capacité de faire la différence en haute montagne, ou au contraire améliorer leur point faible, c'est à dire leur capacité à performer dans les épreuves contre-la-montre ?

Richard Virenque avait, à la fin des années 1990, choisi la deuxième option et tenté de s'améliorer dans les contre-la-montre dans le but de remporter le Tour. Il n'y est jamais parvenu.

Marco Pantani, à la même époque, avait fait l'inverse en s'attachant à devenir plus efficace encore en montagne. C'est alors qu'il s'est mis à grimper "mains en bas du guidon", s'imposant de longues sessions en danseuse, et de nombreux changements de rythme pour pousser l'adversaire dans la zone rouge.

Évidemment, ces deux analyses font abstraction du dopage des deux hommes. Elle n'est qu'une illustration de deux approches différentes.

Je préfère de loin celle de Pantani. Parce qu'un grand grimpeur ne pourra jamais devenir un grand rouleur tout en préservant ses qualités en haute montagne. Andy Schleck aura beau travailler le contre-la-montre, jamais il ne s'approchera d'un Contador ou d'un Evans dans l'exercice. Et il pourrait devenir moins efficace en montagne.

Si j'étais Andy Schleck, je viserais plutôt à mieux grimper encore, tout en revoyant mon entourage sportif afin de m'assurer que mon directeur sportif derrière, dans la bagnole, est à même de me conseiller judicieusement sur le plan tactique. Le cyclisme, c'est aussi savoir gagner avec la tête ! En croyant qu'il a perdu le Tour dans le dernier clm, Andy Schleck pose donc le mauvais diagnostic et s'engage sur une mauvaise route pour les années futures.

La Flamme Rouge en vacances

Après avoir passé un très agréable Tour de France en votre compagnie à suivre, commenter et connaître votre opinion sur les situations de chacune des étapes, je m'offre une petite vacance d'une semaine, question de recharger les batteries.

De retour vers le mardi 2 août prochain afin de reprendre la couverture quotidienne de l'actualité du cyclisme, et toujours avec passion. Très rapidement, on sera aux GP de Québec et Montréal !

Un Tour plus propre ?

Pour le moins qu'on puisse dire, on a eu du mal à comprendre les performances offertes par de nombreux coureurs sur ce Tour de France.

Un Contador incapable de faire la différence. Des leaders – Evans, les Schleck, Basso, Sanchez – incapables de se départager lors des ascensions finales.

Et surtout, les performances des coureurs français, en premier lieu Voeckler et Rolland mais aussi Jérémy Roy. On ne les avais pas vu à pareil niveau depuis 10 ans.

Comment comprendre tout ca ?

Difficile à dire, mais on a tout de même quelques indices. 

Le premier, c'est que les temps d'ascension sur les principaux cols ont tous reculé par rapport aux temps des 15 dernières années. L'Alpe d'Huez en plus de 41 minutes, alors que le record est d'environ 37 par Pantani. C'est comme ca dans toutes les ascensions, au Plateau de Beille, à Luz Ardiden

Le deuxième, ce sont les calculs de puissance de Portoleau et Vayer, qui prouvent bien toute leur utilité. Des valeurs étalon proche de 400-410 watts, pas plus.

Enfin, il y a ces déclarations très instructives d'Armand Mégret, qu'on ne présente plus. Il affirme que le dopage a probablement reculé sur ce Tour de France, enfin le dopage des autres. Celui des Français montrerait certains signes inquiétants.

Et si la réponse était là ? Des coureurs étrangers moins capables d'user de produits dopants, notamment en raison de la pression mise par l'AFLD qui a épaulé l'UCI sur ce Tour lors des contrôles antidopage, et des coureurs français qui se préparent un peu mieux ? On aurait donc un nivellement des valeurs, ce qu'on a bien vu par ailleurs sur le vélo. 

Je persiste et signe: deux tocards

Andy Schleck après l'arrivée de l'étape aujourd'hui: "Je ne rentre pas à la maison comme perdant, je suis fier d'être deuxième, et très, très fier d'être demain sur le podium avec mon frère". 

Ca ne vous dit rien ? 

Ca fait un an qu'il nous bassine avec le fait qu'il en a assez d'être 2e derrière Contador. Qu'il est venu sur ce Tour de France pour le gagner. Ca fait des mois qu'il nous bassine avec cela, et voilà qu'aujourd'hui, il est content d'être pour la troisième fois deuxième ! Trop facile ! Et surtout, n'importe quoi pour masquer qu'il a fait, avec son frère, une très grosse connerie.

Quel tocard…

Vous me dites que les Schleck étaient cuits dans l'Alpe d'Huez. Et sur quoi vous basez vous pour affirmer cela? Personnellement, je n'en crois rien. Parce que premièrement, Andy a très bien répondu à la mine sévère placé par Evans à 2 kms de l'arrivée. Un mec vraiment cuit cède sur ce genre d'attaque, surtout qu'Evans a insisté.

Deuxièmement, parce qu'on a vu à au moins deux reprises Kim Andersen, le directeur sportif de Leopard, inciter avec fougue les deux Schleck de rouler contre Contador, en leur donnant notamment les écarts et en les incitant à monter tempo rapide. Jamais on a entendu Andersen leur dire qu'il fallait qu'ils s'occupent de Cadel Evans.

Troisièmement, parce qu'ils ont quand même sorti un bon contre-la-montre aujourd'hui. Seulement voilà, il fallait sortir Evans dans la montagne. S'il connaissait l'histoire du cyclisme, ils auraient pris exemple sur Pedro Delgado qui a connu exactement la même chose face à Stephen Roche en 1987…

Je persiste et signe: ils ont couru comme deux tocards dans l'étape de l'Alpe d'Huez et ont tout perdu là.

Je persiste et signe: Andy Schleck pouvait gagner ce Tour sans problème, en usant seulement d'un peu de sens tactique.

Pour cela, il fallait que Franck attaque quelque part dans les premiers kilomètres de l'Alpe d'Huez, tout en ignorant Contador devant. 

Évans n'aurait eu d'autre choix que de chasser, il était isolé, sans Voeckler, sans personne. Il aurait laissé de l'énergie à courir après Franck. Et Franck aurait alors vraiment servi à son frère.

Si Franck avait été repris, le contre d'Andy aurait alors été dévastateur. Peut-être pas la première fois. Mais la deuxième. Ou la troisième.

La vérité selon moi, c'est que les Schleck sont deux mais ils courent comme s'ils n'étaient qu'un. La vérité selon moi, c'est que les Schleck ont calqué tout leur Tour de France 2011 sur Contador sans jamais prendre au sérieux Evans. Dans toutes les étapes, ce raisonnement est cohérent avec leur stratégie de course.

"Je reviendrai pour gagner" a déclaré Andy Schleck aujourd'hui. Paroles de looser.

Pas de problème mon bonhomme, mais Contador aussi!!!

Entre temps, je suis rudement content pour Cadel Evans, un coureur que j'affectionne par ailleurs très peu, le jugeant trop attentiste en course. Content parce que le Tour 2011 était probablement sa dernière chance de gagner cette épreuve, à 34 ans passé. Content parce qu'il est le premier Australien à le gagner et que cette victoire couronne environ 20 ans de développement du cyclisme australien, un développement amorcé avec Phil Anderson au début des années 1980 et poursuivi grâce à des investissements substentiels en Australie. Content enfin parce qu'il vient moucher les deux tocards la veille de l'arrivée à Paris, alors que ces deux tocards pouvaient faire autrement. 

C'est Laurent Fignon qui avait vu juste dès l'an dernier: les Schleck courent n'importe comment.

Deux beaux tocards

Je préfère vous avertir: ce texte est une réaction "à chaud", gonflé de toute ma passion pour le cyclisme. Je m'écarte donc volontairement, l'espace d'un texte, de ma rigueur habituelle.

Quels tocards !

Je parle évidemment des frères Schleck.

Et je suis aujourd'hui ravi. Ravi d'avoir vu Cadel Evans les moucher à 24h de l'arrivée à Paris. Evans mérite de gagner ce Tour de France. Il se reprend pour un Tour de France 2008 perdu sur une défaillance dans le dernier clm. Oui, Pantarules, j'ai titré un texte "Cadel Evans a gagné le Tour" en 2008. Je n'en ai pas honte. Parce que c'est ce qui aurait dû arriver. Face à Carlos Sastre, Evans aurait dû faire exactement ce qu'il a fait aujourd'hui. Ca ne s'est pas passé comme ca, le cyclisme n'est pas une science exacte, je m'étais trompé et je l'admets.

Mais aujourd'hui, Evans s'est bien repris. Il a mouché les deux frères Schleck qui, ce soir, ont vraiment l'air de deux cons, c'est tout ce qui me vient à l'esprit.

Pour moi, ca s'est joué hier sur les pentes de l'Alpe d'Huez.

Je revois Kim Andersen, le directeur sportif de Leopard, crier aux deux Schleck les écarts sur Contador. Ils avaient pourtant Cadel Evans sur le porte-bagage !!! Il était évident que Contador, une minute devant mais quatre minutes derrière au général, n'était plus une menace pour le maillot jaune. Evans oui. C'était évident pour tout le monde. Sauf eux il faut croire.

Vous allez me dire que les Schleck étaient au taquet dans l'Alpe. Je n'en crois rien. La preuve, c'est Evans qui leur a placé un démarrage dans les gencives sur la dernière rampe avant d'atteindre le village de l'Alpe d'Huez. Andy a répondu immédiatement, prouvant qu'il en avait encore sous la pédale.

Les Schleck ont prouvé hier sur les pentes de l'Alpe d'Huez qu'en matière de sens tactique, ce sont deux gros nuls. Deux tocards de première. Il était évident qu'ils se trompaient d'adversaire: ce n'était pas Contador la menace, c'était Evans dans leur roue!

Evans devait être mort de rire. Le tempo, élevé mais régulier, des deux Schleck lui convenait à merveille. Les frères Schleck lui ont servi le Tour sur un plateau.

Ce qu'il fallait faire? Franck devait attaquer tôt dans la montée pour obliger Evans à travailler. Andy aurait alors eu le beau jeu, celui de suivre puis, dans le cas où Franck serait rejoint, de contrer. Evans aurait pu être à 3min hier soir…

Andy était au taquet ? Je pense que non, encore une fois. Et puis merde, c'est le Tour de France. Quant on joue le Tour de France, il faut savoir se sublimer. Comme Laurent Fignon en 1989 dans la montée de l'Alpe d'Huez. Guimard, un grand directeur sportif, l'a exhorté d'attaquer dans le final, il n'y avait plus le choix. Fignon refusait, affirmait qu'il était à bloc. Guimard a poursuivi, l'exhortant plus encore. Fignon a finalement attaqué à 4km du sommet et largué LeMond. L'histoire a prouvé que ca n'a pas été suffisant pour que Fignon gagne le Tour, mais il a joué ses cartes jusqu'au bout.

Hier, Andy Schleck n'a rien joué du tout. Et son frère ! Je vous le demande: qu'est ce que Franck a fait de concret sur ce Tour pour aider son frère à gagner? Pour moi, rien du tout. Il devait attaquer hier au pied de l'Alpe d'Huez pour obliger Cadel Evans à faire des efforts.

Bref, je suis ravi que Cadel Evans remporte ce Tour de France, le premier Australien à le faire. Je suis encore plus ravi qu'Andy et Franck l'aient perdu. Ils ont l'air de deux beaux tocards ce soir. Des millions d'euros investis pour Team Leopard. La meilleure équipe du monde. Le Tour de France. Mais à quoi pensaient-ils dans l'Alpe d'Huez nom de Dieu ??? Et ne parlons pas de leur directeur sportif Kim Andersen. C'est Bjarne Riis qui doit être mort de rire!!!

C'est bien simple, je ne me souviens pas de pareille connerie tactique dans l'histoire du Tour de France.

Les buses…

C'est pas compliqué, j'ai été debout dans mon salon une grande partie de la matinée.

Grâce à qui ? Alberto Contador !

Quelle étape !

Ca n'a d'abord pas trainé au pied du Télégraphe. Trois belles mines et Contador était parti.

L'étape en tête, et une fin malheureuse car Contador méritait, aujourd'hui, de signer une belle victoire d'étape pour sauver son Tour.

L'autre histoire du jour, ce sont les conneries – il n'y a pas d'autres mots selon moi – réalisées par plusieurs acteurs importants de l'étape.

La première grosse connerie, c'est Jean-René Bernaudeau qui l'a faite. Voulez-vous me dire pourquoi il n'a pas arrêté Voeckler dans le Télégraphe, une fois que Contador l'avait lâché, pour lui dire de se mettre dans la roue d'Evans ? Derrière Evans, qui allait rouler c'est sûr, Voeckler serait sans aucun doute encore sur le podium du Tour ce soir, et peut-être 2e…

Au lieu de ca, Voeckler s'est épuisé sur les pentes de Plan Lachat puis a explosé à quelques kilomètres du sommet du Galibier. On l'a même vu s'énerver sur ses équipiers qui l'avaient alors rejoint. Je persiste à croire que la faute revient au directeur sportif derrière qui est le seul à avoir une vision claire, lucide et reculée de la situation.

Les autres buses du jour, ce sont les Schleck et le directeur sportif de Leopard, Kim Andersen. Voulez-vous me dire pourquoi ils n'ont pas essayé de lâcher Evans dans l'Alpe d'Huez ? On entendait Andersen donner les écarts avec Contador alors que la véritable menace, elle était juste là, Cadel Evans! Total ce soir, Evans pointe en 3e place du général à 57 petites secondes d'Andy Schleck, nouveau maillot jaune. Je sais pas vous mais je serais Andy et Franck, je me ferais du souci pour demain dans le contre-la-montre!!!! Contador, lui, est hors jeu à près de 4 minutes. Dans un bon jour, Andy doit pouvoir garder son maillot jaune mais c'est pas gagné d'avance, c'est moi qui vous le dit.

Enfin, la buse des buses, c'est Samuel Sanchez. Au lieu de laisser son pote (et compatriote) Contador essayer de sauver son Tour en allant chercher une victoire prestigieuse au sommet de l'Alpe d'Huez, il roule sur lui. Vous me direz qu'ils ne portent pas le même maillot. Bien sûr. Vous me direz que Sanchez jouait le maillot à pois. Bien sûr également. Mais Sanchez avait sur le porte-bagage Pierre Rolland ! Du moment qu'il était devant Andy Schleck, c'était tout bon pour le maillot à pois, à condition qu'il soit 2e ou 3e de l'étape, ce qui était le cas (aucun point pour le classement du maillot à pois demain et dimanche). Du coup, Sanchez a ramené (gratuitement) Rolland sur le devant de la course !!! Rolland, qui a d'ailleurs déclaré qu'il ne serait jamais revenu sans Sanchez, n'en espérait pas tant et a sitôt placé deux ou trois mines pour lâcher les deux Espagnols. Bien vu Rolland qui a agi avec lucidité et sens tactique, et c'est bien fait pour Sanchez. Quant à Contador, il a dû passer un sacré savon à Sanchez et à son directeur sportif chez Euskaltel après l'étape…

Bref, je n'en reviens pas de voir autant d'erreurs tactiques sur une étape aussi courte et surtout, chez les pros!

Au tour de Franck à l’Alpe d’Huez ?

Décidément, je ne connais plus mon cyclisme ! Il faut avouer que c'est un Tour de France riche en rebondissements.

Je croyais qu'Alberto Contador s'était refait une santé ces jours derniers. Il a perdu le Tour aujourd'hui sur les pentes du Galibier, incapable de suivre le rythme imposé par Cadel Evans en chasse derrière Andy Schleck échappé seul devant. L'explication ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Le genou, peut-être. Contador aurait, tôt durant l'étape, reçu des soins d'urgence du service médical du Tour. La fatigue accumulée sur le Giro ? Pas impossible non plus. Autre chose ?

En tout cas, exit l'idée d'un doublé Giro-Tour pour Contador.

Je croyais que son compatriote et ami Samuel Sanchez avait un podium dans les jambes. Il a coulé lui-aussi sur les pentes du Galibier et perdu toute chance de terminer dans les trois premiers à Paris.

Je croyais surtout que tout le monde attendrait qu'Alberto Contador se dévoile sur cette étape. Or, c'est Andy Schleck qui a attaqué à 5km du sommet de l'Izoard et à… 60 bornes de l'arrivée. Contador devait espérer que tout le monde calque sa course sur lui. Il n'aura pas eu la chance qu'il a connu dans les Pyrénées.

Je croyais que des Schleck, Franck serait celui qui passerait à l'offensive, étant celui qui semblait dans la meilleure condition physique des deux. C'est plutôt Andy qui a fait tout un numéro aujourd'hui. Force est de reconnaître qu'il a été très fort, surprenant même compte tenu de son mois de juin peu convaincant. Il signe selon moi sa plus belle victoire en carrière et une victoire de panache sur ce Tour. Chapeau bien bas. 

Je croyais que Thomas Voeckler perdrait son maillot jaune aujourd'hui. Là encore, je me suis trompé et j'avoue être mystifié par la performance offerte par Voeckler. Je ne l'explique pas et demeure admiratif de son niveau. Imaginez, Voeckler, maillot jaune depuis plusieurs jours, tient son rang parmi les Schleck, Cadel Evans, Alberto Contador à la fin de la troisième semaine du Tour de France ! Chose certaine, Voeckler a tout donné dans le final et les images de lui juste après la ligne d'arrivée étaient carrément impressionnantes. Respect M. Voeckler.

Évidemment, plusieurs évoqueront le possible dopage pour expliquer les perfs de Voeckler. C'est légitime étant donné le nombre de scandales depuis 1998. Je pense toutefois qu'il convient d'être très prudent à ce niveau. D'une part, Voeckler n'a jamais fait l'objet de soupçons à cet égard ; d'autre part, pourquoi ne pas croire que c'est peut-être les autres qui seraient moins bien "préparés" ? Les efforts investis dans la lutte contre le dopage porteraient-ils fruits? À mon avis, il faut attendre les calculs de puissance pour y voir plus clair… et cela a le mérite de prouver toute leur utilité. Chose certaine, on sent, depuis quelques mois, que les coureurs français, pourtant les mêmes que depuis quelques années, recommencent à être dans le coup dans de nombreuses courses World Tour. Un signe?

Je croyais que Pierre Rolland coulerait aussi. Il est là et termine à une poignée de secondes des tous meilleurs. Là encore, je suis mystifié par la performance de Rolland que je ne voyais pas à ce niveau. L'état de grâce ?

Je croyais qu'on ne reverrait jamais un Damiano Cunego parmi les tous meilleurs du classement général d'un grand tour dans la dernière semaine de course. Il est là, 5e à 3min46. Si un podium à Paris semble impossible, il fait tout de même son plus beau tour depuis sa victoire au Giro 2004.

Seule confirmation du jour pour moi, celle de la stratégie de Cadel Evans sur ce Tour de France: courir à l'économie, tout en faisant le nécessaire pour rester au contact. C'est pour cela qu'il a payé de sa personne dans l'ascension du Galibier, ne pouvant plus compter sur l'aide de quiconque et question de limiter les dégâts sur Andy Schleck. Il apparait ce soir évident que la stratégie d'Evans est de rester à une poignée de secondes du maillot jaune et de jouer la victoire finale sur le chrono samedi. Demain, il usera certainement de la même stratégie qu'aujourd'hui.

Et seule confirmation toute personnelle, celle que j'aime décidément beaucoup, beaucoup ce col du Galibier que j'ai franchi pour la première fois à l'âge de 17 ans (en voiture) et qui m'a marqué pour la vie. Le Galibier, je ne sais pourquoi, n'est pas un col comme les autres : c'est un col révélateur de quoi vous êtes fait. Henri Desgrange avait vu juste!

L'étape de demain

Autre difficile mais courte étape demain entre Modane et l'Alpe d'Huez (110 kms). S'il est à prévoir qu'Evans tentera encore de limiter les dégâts, il faut aussi s'attendre à une stratégie d'attaque des Schleck car ils doivent gagner un capital temps plus important pour être tranquille dans le contre-la-montre samedi. Un des deux lancera très certainement les hostilités dans le Galibier (l'étape étant courte), obligeant Evans et son équipe à rouler. L'autre attendra sagement son heure pour contrer. On pourrait ainsi voir Franck passer à l'attaque dans le Galibier et tenter d'imiter l'exploit de son jeune frère aujourd'hui. Ce dernier ne se gênera pas si Franck devait être rejoint.

Contador ? De deux choses l'une: ou il est cramé et laissera faire, ou il voudra sauver son Tour en visant la victoire d'étape si les jambes sont là. La montée de l'Alpe d'Huez lui convient assez bien.

Attention aux coureurs néerlandais demain pour lesquels gagner à l'Alpe d'Huez est une consécration. Gesink ? Mollema? Hoogeland ?

La course pour les autres maillots

C'est très intéressant aussi dans la course aux trois autres maillots, le vert, les pois et le blanc.

Pour le maillot vert, Cavendish se bat comme un lion et possède toujours 15 petits points d'avance sur Rojas et 70 sur Philippe Gilbert. S'il passe l'étape de demain, ca devrait être tout bon pour Cavendish.

Pour le maillot à pois, difficile de faire plus serré au classement : Vanendert possède deux petits points d'avance sur Samuel Sanchez et Andy Schleck vient de se positionner en 3e position à… 2 points de Sanchez ! La journée de demain sera donc décisive et Andy pourrait très bien aller chercher ce maillot à pois s'il a les mêmes jambes qu'aujourd'hui.

Enfin, la lutte au classement du meilleur jeune est aussi passionnante. Taaramae chez Cofidis est premier avec 33 petites secondes d'avance sur Pierre Rolland chez Europcar. Uran est à 3min10, Coppel à 5min54 et Jeannesson à 5min56. Il ne suffirait que d'une échappée qui aille au bout pour chambouler ce classement.

Carton rouge aux deux Schleck

Je sais pas vous mais vraiment, je trouve que les frères Schleck déconnent sur ce Tour de France.

Franck Schleck s'est en effet dit mécontent que Contador attaque dans la descente technique vers Pinerolo aujourd'hui.

Là, je dis que c'est n'importe quoi.

Autant peut-on exprimer un bémol sur le comportement de Contador l'an dernier lors du saut de chaine d'Andy Schleck, autant cette fois on ne peut que féliciter Contador d'essayer de surprendre ses adversaires et d'attaquer tous les jours. On peut voir dans le comportement de Contador la preuve de son intelligence en course: il a compris vers Gap hier qu'Andy Schleck n'était pas un grand descendeur. N'ayant pu faire la différence dans la courte ascension de Pramartino, non sans avoir pourtant essayé et c'est tant mieux pour le spectacle, il a tenté de la faire dans la descente aujourd'hui. Moi, je dis bien joué et bravo à Alberto de tenter tous les jours et par tous les moyens de gagner le Tour !

Franck Schleck devrait savoir que du km 0 à l'arrivée, un coureur peut tenter de faire la différence à n'importe quel moment. Telle est l'essence de la course cycliste…

Quant à Andy, il a de nouveau exprimé des réserves sur le choix des organisateurs concernant le final de l'étape, estimant qu'une telle descente à quelques kilomètres de l'arrivée était dangereux. Je ne suis pas d'accord avec lui et les organisateurs ont également exprimé leur désaccord avec le coureur luxembourgeois. Après tout, ce n'est le problème de personne sauf lui s'il descend comme un fer à repasser sur routes mouillées ou lors de descentes techniques. 

L'étape

Belle victoire d'Edvald Boasson Hagen aujourd'hui à Pinerolo. Décidemment, celui-là a du tempérament, j'aime! Piqué au vif de s'être fait battre par son compatriote Hushovd hier à Gap, Boasson Hagen a réagi avec les jambes, allant chercher à la pédale cette victoire. Il avait surtout reconnu le parcours précédemment, une reconnaissance qui s'est avérée utile puisqu'il savait la descente technique. Du coup, il n'avait qu'à basculer seul au sommet, sachant qu'on ne le reverrait plus sur les huit derniers kilomètres à couvrir. Bien joué !

Chose certaine, jamais n'a-t-on vu la Norvège autant à l'honneur sur un Tour de France! Deux victoires d'étape pour Hushovd et sept jours en jaune, deux victoires d'étape également pour Boasson Hagen, alors qu'ils sont les deux seuls représentants en lice ! 

Le Galibier demain

On y est, le Tour se joue demain dans le Galibier très probablement (à ne pas manquer ici, une rétrospective photo réussie du Tour au Galibier), ainsi que vendredi sur la route vers l'Alpe d'Huez. On annonce une météo meilleure que prévue, sans trop de pluie. Tout dépendra donc du vent dans la vallée du Lautaret, vent qui souffle habituellement de face sur la portion que les coureurs emprunteront. Je m'y suis d'ailleurs payé la plus belle fringale de ma carrière cycliste, engagé dans l'épreuve cyclosportive La Galibier en 1998. Un grand souvenir ! (mais quelle galère dans le final des 192 kms de l'épreuve!).

Pour Contador, je crois qu'il essaiera de profiter du forcing d'une équipe (Liquigas, Leopard ou les Euskaltel-Euskadi dont l'alliance avec leur leader Sanchez s'est confirmée aujourd'hui…) dans le Lautaret pour attaquer dès le pied du Galibier, alors qu'il restera 8 km avant l'arrivée.

Son plus grand rival s'appelle Cadel Evans, sans l'ombre d'un doute. Evans est cependant un diesel, aussi je crois qu'il peut céder non pas sur la première, mais sur la deuxième ou la troisième attaque. Contador devra donc, pour s'échapper seul, jouer en véritable grimpeur et imposer des changements de rythme fréquents qui achèveront aussi les deux Schleck. Contador peut arriver seul au sommet demain !

Enfin de l’action !

Et c'est à Contador qu'on doit l'essentiel de cette action…

J'aime bien Contador. On pourra avoir un doute raisonnable sur ses performances, on pourra déplorer l'ambiguïté de sa situation actuelle mais on ne pourra pas dire qu'il manque de panache.

Car à la première occasion où il pouvait, il l'a fait: attaquer. Sur un terrain pas forcément très sélectif pour lui. 

Total, on a l'impression que la course s'est davantage décantée aujourd'hui qu'au cours des étapes pyrénéennes. Et surtout, on a l'impression d'en avoir beaucoup appris sur les principaux favoris.

La première chose apprise, c'est que Contador va mieux. Beaucoup mieux. Il a quand même placé au moins trois démarrages dans le col de Manse aujourd'hui. Pas mal pour un convalescent ! Y'en a qui doivent regretter, ce soir, de n'avoir pas achevé le coureur espagnol quant il en était temps dans Luz Ardiden il y a quelques jours…

Du coup, je partage l'avis de Jean-François Bernard: la clef de ce Tour de France, c'est Contador qui la tient.

On a aussi eu la confirmation que Cadel Evans est bien sur ce Tour, en fait mieux que jamais. Il a été capable de suivre les attaques de Contador et a fait preuve de courage et de lucidité dans la descente où il a pris des risques. Il faudra compter sur lui pour la victoire finale, bien qu'un jour sans, un classique chez Evans, menacera jeudi, vendredi et samedi lors de trois étapes décisives.

Trois autres coureurs sont encore bien dans le coup: Franck Schleck, Samuel Sanchez, très bien aujourd'hui avec son ami Alberto, et Ivan Basso, malgré que ce dernier débourse un peu plus que les autres.

On a enfin vu les limites d'Andy Schleck sur ce Tour de France. Elles sont doubles selon moi: il est limité pour répondre aux attaques sèches dans les cols, et on sait de surcroît maintenant qu'il descend comme un fer à repasser dans certaines conditions météo. C'était la grande catastrophe dans la descente mouillée du col de Manse aujourd'hui et il laisse tout de même 1min06 à Contador !

Bref, tout cela promet pour les prochains jours, si la tendance actuelle se maintient. Bagarreur, Alberto Contador n'a pas encore dit son dernier mot et on a senti aujourd'hui qu'il n'arrivera pas à Paris sans s'être battu comme un lion. Ca change de la molesse de Evans et des Schleck !

L'étape d'aujourd'hui

Deuxième victoire d'Hushovd qui bat au sprint Boasson Hagen pris en souricière dans le final avec deux Garmin, l'autre étant le Canadien Hesjedal qui a fait une bien belle étape, passant tout le final à travailler sans relâche pour s'échapper

Les Garmin ont relativement bien joué dans le final, sauf que Hesjedal aurait pu jouer sa chance un peu différemment, en attaquant plus sèchement quelque part dans l'avant-dernier kilomètre. Je pense en fait qu'il a perdu beaucoup d'énergie dans la descente à essayer de suivre les deux autres. Trop souvent, Hesjedal a dû boucher de petits trous, dont un sur une attaque bien synchronisée de Boasson Hagen qui n'avait d'autre choix que d'essayer de se débarasser d'un des deux Garmin. Hesjedal a bouffé beaucoup de jus dans la descente et je pense que c'est ce qui lui a manqué pour sortir au kilomètre. Il n'avait pas vraiment besoin d'amener un Hushovd en grande condition au sprint, sachant que ce dernier avait toutes les chances de s'imposer.

L'étape de demain

Vers Pinerolo en Italie pour souligner le 150e anniversaire de l'unité italienne. À surveiller, la côte de Pramartino dans le final de l'étape, dont le sommet n'est situé qu'à 8 kilomètres de l'arrivée. Encore une occasion pour Contador (qui aura la pancarte dans le dos cependant) de créer un petit écart…  

L'invité surprise

La météo, bien sûr. Elle s'est déjà invitée sur L'Étape du Tour de Saint-Flour le week-end dernier, que seulement environ 2000 cyclistes sur 6500 engagés sont parvenus à terminer, tous transis de froid. Ce fut la même chose dans le BRA, plusieurs centaines de cyclistes devant être secourus dans le col du Galibier, couvert de neige. Pour avoir déjà donné dans le registre, ces conditions climatiques peuvent considérablement changer la course, des organismes fatigués étant plus vulnérables. Si la journée de demain devrait voir les averses peu nombreuses, on annonce carrément la flotte pour jeudi lors de l'étape qui se termine au Galibier (donc la neige à 2600m ?).

À ne pas manquer non plus…

… la lutte pour le maillot à pois. Deux petits points séparent Vanendert de Samuel Sanchez à l'entrée des trois étapes des Alpes, de quoi rendre la compétition intéressante. Sur ce que j'ai vu aujourd'hui, misez Sanchez. Une entente tacite est d'ailleurs probablement déjà conclue entre Contador et Sanchez, deux grands amis: tu m'aides à jouer la victoire finale, je t'aide à assurer une place sur le podium avec à la clef, le maillot de meilleur grimpeur à Paris… Si vous voyez encore ces deux-là en échappée dans le final, ne vous posez plus de questions !

En attendant une course cycliste…

… un peu d'humour ne fait pas de mal. Parce que côté Tour de France, partir aux champignons est plus excitant, en tout respect pour Thomas Voeckler bien sûr.

Le petit vidéo ci-bas aura, je pense, de quoi vous faire sourire en attendant de voir l'ombre d'une attaque dans la Grande Boucle. Remarquez qu'avec Cadel Evans, on peut attendre longtemps. Quoi qu'il en soit, sans cautionner les techniques du petit comique qui organise ce genre de coup, je dois dire que cette mise en scène est plutôt bon enfant et que ca doit surprendre un max.

Attention, qui sait, au détour d'un lacet durant votre prochaine sortie… 

Merci à mon ami Dan pour le tuyau.

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