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Wellens, un flahute à Montréal!

Qui d’autre qu’un coureur belge pour gagner hier le GP de Montréal durci par une météo difficile, la pluie étant tombée durant une bonne partie de l’épreuve?

Le jeune Tim Wellens, 24 ans, s’est imposé à la Flahute après plus de 5h de course par delà 17 ascensions de la voie Camilien Houde. Il faut quand même une sacré santé et un sacré moral pour résister ainsi aux éléments, à la vitesse de course et à la dénivelé (plus de 3 800m!).

Autre preuve que les « Flahutes » ont dominé hier, ils sont 7 coureurs de nationalité soit belge, soit néerlandaise, parmi les 10 premiers! Et seulement 64 coureurs sont allés au bout de la course, sur les 168 partants.

Nous savions que Wellens était en forme et je l’avais logiquement placé parmi les coureurs à surveiller, fort de sa magistrale victoire sur le ENECO Tour en août.

Wellens s’est imposé au sprint en battant Adam Yates sans trop de mal. Les deux coureurs s’étaient dégagés sur le haut de l’ascension Camilien Houde et ont résisté à un petit groupe de poursuivants composé de Costa, finalement 3e, Bakelants, Kelderman et un excellent Bardet.

Fils de Léo Wellens, professionnel au sein de l’équipe de Freddy Maertens au début des années 1980, Tim Wellens arrive doucement à maturité au niveau WorldTour et démontre sa polyvalence: il sait bien grimper, bien rouler, bref, c’est un coureur polyvalent pouvant s’imposer sur beaucoup de terrains variés. Attention à lui dans les prochaines années, il aura bientôt un Tour des Flandres ou une Amstel dans les jambes.

Son prochain objectif avoué est le Tour de Lombardie début octobre, n’ayant pas été retenu dans la sélection belge pour les Mondiaux. Y’a de quoi s’en mordre les doigts!

Les Lotto ont bien manoeuvré sur ce GP de Montréal, plaçant pas moins de 4 coureurs parmi les 20 premiers (Benoot est 6e – à seulement 21 ans! (il a terminé 5e du Tour des Flandres plus tôt cette année…) -, Roelandts 11e et Gallopin 20e).

Bref, à défaut de voir que du Magicrème, on a vu que du Lotto – Soudal hier à Montréal!

Deux équipes peuvent nourrir des regrets car elles ont travaillé durant la course pour placer leurs leaders en position de gagner: d’une part AG2R – La Mondiale, Bakelants terminant 4e, Bardet 7e et Vuillermoz 15e), ainsi que Lotto – NL, Kelderman étant 6e et Gesink 8e. Ces deux équipes n’ont pu conclure le travail effectué tôt dans la course par une place sur le podium.

La déception vient également bien sûr des Etixx (Kwiatlowski ne termine que 12e) et des Trek, Mollema terminant 17e.

Le meilleur Canadien a été Mike Woods, qui termine à la 23e place. Hesjedal, Boivin (rhume) et Houle ont tous abandonné, ce dernier après avoir fait la première moitié de course, suivant ainsi les consignes d’équipe.

Cette première moitié de course a été bien débridée, les tentatives d’échappée se multipliant sans succès. Il a fallu attendre le km 120 pour voir une échappée prendre vraiment le large, composée de Voeckler, Vervaeke (un autre Lotto!), Quinziato et Grivko. Les Orica-Green Edge n’ont pas laissé faire, travaillant à la fois pour Matthews et pour les frères Yates, ces derniers ne contribuant pas à la chasse.

Ce scénario devient presque un classique à Montréal, des départs très rapides et de multiples tentatives ayant également ponctués les dernières éditions.

Demain, épilogue des grands prix cyclistes de Québec et Montréal avec un petit tour de l’actualité des derniers jours.

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  1. fredo

    GRAND PRIX QUÉBEC : déroulement on ne peut plus classique faisant malheureusement penser aux habituelles étapes du Tour de France (AVEC OREILLETTE) : une échappé part de loin ; on lui laisse prendre une bonne avance. Il ne se passe quasiment rien jusqu’à 2-3 tours de l’arrivée !

    En passant, pour avoir été sur place chaque année depuis le premier GP de Québec, c’est l’édition ou il y avait visiblement le moins de spectateurs ! Pourtant les conditions météo étaient idéales : quelle en est l’explication?

    GRAND PRIX MONTRÉAL : n’étant pas sur place j’ai essayé de suivre le Grand Prix Sur TVA Sports! Quelle déception puisque là encore , comme il fallait s’y attendre, la course s’est surtout décantée à la toute fil mais ….pratiquement sans images puisque l’avion relai (satellite) à cause des cellules orageuses ne pouvait transmettre d’Images!

    Se contenter de la caméra fixe vers la ligne d’arrivée, c’était plus que décevant! N’y-aurait-t-il pas lieu de faire quelque chose pour éviter que cela ne se reproduise ? En tout cas, quelle déception et quelle perte d’intérêt pour le déroulement final de la course!

  2. fredo

    correction des fautes d’inattention du même commentaire

    GRAND PRIX QUÉBEC : déroulement on ne peut plus classique faisant malheureusement penser aux habituelles étapes du Tour de France (AVEC OREILLETTE) : une échappée part de loin ; on lui laisse prendre une bonne avance. Il ne se passe quasiment rien jusqu’à 2-3 tours de l’arrivée !

    En passant, pour avoir été sur place chaque année depuis le premier GP de Québec, c’est l’édition où il y avait visiblement le moins de spectateurs ! Pourtant les conditions météo étaient idéales : quelle en est l’explication?

    GRAND PRIX MONTRÉAL : n’étant pas sur place j’ai essayé de suivre le Grand Prix Sur TVA Sports! Quelle déception puisque là encore , comme il fallait s’y attendre, la course s’est surtout décantée à la toute fin mais …pratiquement sans images puisque l’avion relai (satellite)- à cause des cellules orageuses – ne pouvait transmettre d’Images!

    Se contenter de la caméra fixe vers la ligne d’arrivée, c’était plus que décevant! Quelle perte d’intérêt pour suivre adéquatement le déroulement final de la course! N’y-aurait-t-il pas lieu de faire quelque chose pour éviter que cela ne se reproduise ?

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