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The Secret Race: dur, mais nécessaire

« The truth really will set you free. »

La dernière phrase du livre « The Secret Race » de Tyler Hamilton résume à elle-seule l’esprit de l’ouvrage: dire la vérité, pour se libérer d’un lourd passé.

Un coming-out, version longue (la version courte est l’émission 60 minutes, où Hamilton était passé aux aveux).

Et ce faisant, Hamilton fait aussi un immense cadeau au sport cycliste: l’opportunité, rare, de pouvoir comprendre la vie en arrière-scène d’un coureur pro. « So yes, I think people have the right to know the truth. People need to know how it all really happened, and then they can make up their own minds. »

Et grâce à Tyler Hamilton, on peut en comprendre, des choses. Notamment:

1 – comment les médecins d’équipe « amènent » les néo-pros vers le dopage

2 – comment le dopage s’organise au sein d’une équipe

3 – à quel point avoir un bon médecin est crucial pour une équipe. Lance Armstrong bénéficiait du meilleur selon Hamilton, c’est à dire Michele Ferrari. Ce dernier, interdit de travailler avec les coureurs cyclistes pro, continue d’officier dans le peloton: Fillipo Pozzato a été récemment suspendu pour avoir travaillé avec lui.

4 – comment les coureurs s’approvisionnent en produits dopants, sur et en dehors des courses

5 – comment il est facile de déjouer les contrôles

6 – que LA méthode de dopage du peloton est les auto-transfusions, toujours indétectables à ce jour

7 – comment les autorités du sport ont protégé Lance Armstrong, voire comment ce dernier manipulait ces autorités

Le livre propose également quelques révélations choc au fil des 290 pages. Parmi celles m’ayant surpris, le fait que la chute d’Hamilton, alors chez Phonak en 2004, était en fait liée à… Lance Armstrong lui-même. Ce dernier, fou de rage d’avoir été battu par Hamilton au Mont Ventoux sur le Dauphiné, a alors appelé Hein Verbruggen, le président de l’UCI, pour lui demander de convoquer Hamilton à l’UCI et pour lui demander également de « surveiller » de près le coureur. Quelques mois plus tard, au sortir de la Vuelta, Hamilton était piqué pour transfusions sanguines homologues (d’un autre donneur) alors qu’il ne pratiquait que des transfusions autologues (son propre sang). « Lance had called the UCI on June 10th, the day I’d beaten him on Ventoux, the same date they (ndlr: l’UCI) told me to come in, the same date of the warning letter they’d sent to Girona. Lance called Hein, and Hein called me. » Plus loin, Hamilton écrit « Lance worked the system – hell, Lance was the system. »

Bon nombre de ces révélations portent sur le dopage chez US Postal, donc dans l’équipe de Lance Armstrong. Pourtant, il ne faut pas se méprendre sur le but du livre qui n’est pas à propos de Lance Armstrong ni de l’UCI. Hamilton parle d’abord et avant tout de lui, de ses propres dérives, de son propre dopage. S’il parle des autres, c’est pour nous faire comprendre le contexte dans lequel il évoluait. À propos de Lance Armstrong, on sent même que Tyler Hamilton lui voue un certain respect, malgré de graves incidents, notamment en 2011 dans un restaurant d’Aspen, peu de temps après la diffusion de l’émission 60 minutes. Ainsi, Hamilton écrit: « The thing was, Lance was always different from the rest of us. We all wanted to win. But Lance needed to win. He had to make 100 percent sure that he won, every time, and that made him do some things that went way over the line, in my opinion. I understand that he’s done a lot of good for a lot of people, but it still isn’t right. Should he be prosecuted, go to prison for what he did? I don’t think so. But should he have won seven Tours in a row? Absolutely not. »

La crédibilité? Elle transpire de l’ouvrage. D’abord par le niveau de détail, de précision: impossible de « construire », d’inventer une telle histoire! C’est aussi l’avis d’Alain Gravel de Christiane Ayotte, tous deux interviewés sur le livre hier matin sur les ondes de l’émission Médium Large de la Première chaine de la radio de Radio-Canada. Mentionnons aussi que le co-auteur du livre, Daniel Coyle, avait imposé comme condition à son partenariat avec Hamilton la possibilité de vérifier tous les faits évoqués par Hamilton au moyen de sources indépendantes. À de nombreuses reprises, on trouve d’ailleurs des notes de bas de page par Doyle et qui viennent préciser les propos d’Hamilton, voire donner la version d’un autre témoin.

Construit de façon chronologique, de sa découverte du monde des pros chez Montgomery-Bell en 1996-1997 à sa descente aux enfers en 2008, 2009 et 2010 (Hamilton a tout perdu, fortune, travail, amis, mariage), j’ai trouvé l’ouvrage passionnant, mais également très dur. C’est un ouvrage propre à vous donner un sacré « reality check » à propos du monde des coureurs cyclistes professionnels. J’estime personnellement ce « reality check » nécessaire pour ne pas incarner le passionné ignorant qu’on dupe facilement, voire que la « machine commerciale » méprise parfois.

Sombre, « à vomir » selon Christiane Ayotte tant le monde décrit par Hamilton est glauque, le livre comporte pourtant des éléments d’espoir dont celui de comprendre les coureurs qui se dopent puis de travailler tous ensemble à édifier un milieu dans lequel le dopage ne sera plus utile. Je laisse le mot de la fin à Tyler Hamilton lui-même: « … I think everybody who wants to judge dopers should think about it, just for a second. You spend your life working to get to the brink of success, and then you are given a choice: either join in or quit and go home. What would you do? »

« I want to tell it (ndlr: son histoire) so people might focus their energy on the real challenge: creating a culture that tips people away from doping. »

L’UCI ferait bien de lire ce bouquin et d’entendre le message!

(Le livre est disponible sur ITunes ou Amazon, en langue anglaise. Je ne connais pas de traduction française pour le moment, mais elle va venir, c’est sûr.)

En marge de cet article, à lire l’opinion récente de Michael Ashenden, un expert mondial de la lutte anti-dopage, concernant l’omerta du milieu et les moyens de la combattre. Son idée de mettre sur pied une commission d’enquête, puis une unité d’enquête indépendante, m’apparait excellente et à même de convaincre les plus réfractaires de parler ouvertement de leur expérience. Chose certaine, l’omerta du milieu existe toujours, elle s’est simplement mutée en une forme différente à la suite de tous les scandales des 15 dernières années.

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22 Commentaires

  1. touille

    J’avais parlé du coté « victime » des coureurs; on le voit quand meme un peu; tu te dopes ou tu rentre chez toi, en sachant de nos jours que tu vas y laisser ta santé

  2. touille

    Merci Laurent de tout ton « travail »!!!

  3. Livre commandé. Quand je lis ton résumé je me demande comment Hamilton, Armstrong et d’autres pouvaient arriver à supporter psychologiquement le fait de se doper. Le contexte et l’environnement ont une forte influence mais comment être fier de soi alors que tu sais pertinemment que tu triches ?

  4. Fore

    Cette histoire de contrôle positif en 2004 et la part la plus mystérieuse de la carrière de Tyler Hamilton et le livre n’aide pas à comprendre. Résumé de l’histoire :

    – en 2004, Fuentes se met à congeler le sang au lieu de simplement le réfrigérer, la durée de vie de la poche passe de 4 semaines à plusieurs mois, permet d’avoir un stock et limite les contraintes sur les « dons »… par contre il faut ajouter de l' »antigel » au sang pour ne pas tuer les globules à la congélation, et Fuentes facture 50000 euros l’utilisation du congélateur, nommé « Sibéria » et réservé prétendument à Ullrich, Vino, Basso et Hamilton… le système simple se complique, les risques augmentent

    – en Juin 2004, Hamilton et Mayo pulvérisent Armstrong sur le Dauphiné, celui-ci fulmine, on peut supposer qu’il a perdu une partie de son avantage « technologique » à cause de Sibéria qui permet plus de stocks (au passage, on comprend dans le livre qu’Armstrong commence les transfusions dès 2000, avant la plupart des ses rivaux, et qu’il reçoit une poche la veille de son grand numéro du Ventoux derrière Pantani)

    – à la sortie du Dauphiné, Hamilton est convoqué à l’UCI, Verbruggen lui parle de ses test sanguins douteux et présentant des traces de sang n’appartenant pas à Hamilton, ce qui lui paraît délirant

    – durant le tour 2004, Hamilton a plein de problèmes avec son sang : une poche avariée qui le rend malade et part dans son urine, une poche qui n’arrive jamais car le convoyeur de sang a tout jeté en arrivant à un contrôle policier… Hamilton affirme qu’Ullrich a eu les mêmes déboire, effectivement c’est la pire année d’Ullrich sur le Tour

    – aux JO en août 2004, Hamilton est contrôlé positif aux transfusions homologues (sang étranger au sien), idem à la Vuelta, alors qu’il ne s’est transfusé que son propre sang

    Pourquoi ce test positif, le doute reste, problème de contamination chez Fuentes ? Surprenant. Sabotage lié à Armstrong ? Ça serait incroyable, mais Hamilton lui-même a le doute à propos de ses poches de sang foirées comme Ullrich, et il est certain qu’Armstrong est derrière sa convocation à l’UCI… Etrange. Ajoutons Mayo, transcendant au Dauphiné, ce qui horripile Armstrong, puis rideau, Mayo (convoqué à l’UCI aussi ?) devient inexistant pendant deux ans.

    La plupart des rivaux ou lieutenants d’Armstrong se sont fait prendre entre 2003 et 2010, Hamilton explique que ça n’est qu’une question de probabilité, qu’à force de jouer avec son sang on finit par perdre, comme Contador en 2010, Schleck en 2012, mais le doute subsiste, un léger voile de théorie du complot impliquant Armstrong reste…

    Ce qui est terrible avec ce livre, c’est qu’on corrèle très vite le calendrier des performances avec les poches de sang (Armstrong au Ventoux en 2000, Hamilton à LBL ou Bayonne en 2003) et inversement les contre-performances avec les problèmes d’approvisionnement, ce qui valide que dans ces années là, la différence au plus haut niveau ne s’est faite presque sur la course à l’armement.

  5. plasthmatic

     » édifier un milieu dans lequel le dopage ne sera plus nécessaire « .

    Plus … « nécessaire » !?
    Mais il ne l’est déjà pas, nécessaire. En revanche, il est utile. Un moyen, parmi d’autres, de battre ses voisins, mieux parfois, d’en avoir la certitude, de s’épargner l’angoisse de l’incertitude.
    Que cela soit pour remporter « la plus dure course au monde » ou intégrer « le monde professionnel et ne plus aller bosser », le recours au dopage participe du même dessein. Un moyen, juste un moyen, de battre son voisin.

    Et puis, quel serait ce « milieu dans lequel le dopage ne sera plus nécessaire » ? En dehors du paradis, je ne vois pas, vraiment.
    Tant qu’il s’agira de réaliser une meilleure performance que l’autre, tant qu’on choisira de compter les points, tant qu’il y aura quelque chose à gagner, on ne trouvera rien pour rendre le recours à la triche non nécessaire. Enfin, non utile …

  6. Plasthmatic,
    En effet, le bon mot est « utile », et non « nécessaire ». Il était tard hier soir lorsque j’ai terminé ce petit texte!
    C’est remplacé, merci de ta vigilance. J’ai essayé aussi de produire un texte moins « prescriptif » car tu avais raison, je devenais un peu trop convaincu de la nécessité de lire l’ouvrage!

  7. thierry mtl

    J’ai reçu le livre hier. Je ne le lâche pas depuis.

    Y a pas que Armstrong qui tirait des ficelles. Pantani a touours dit qu’il avait été trahit. Du jour au lendemain, l’UCI s’est mis a interféré dans ses bilans sanguins. Pourquoi ? Pour qui ? pcq’on ne voulait pas le revoir sur le Tour ?

    Le lien direct entre l’approvisionnement en sang et les performance et contre performance confirme mes doutes sur cette époque. Certaines défaillances sont trop étranges et encore aujourd’hui, certains coureurs nomment clairement qu’il ne sont pas là pour le général (exemple : Frank Shcleck sur le Tour). Je reste convaincu que les déboires des Schelck cette année sont liés à un problèmes d’approvisionnement sanguin.

  8. schwartz patrick

    Dur, écoeurant, désespérant, point. … et maintenant ?

  9. Vincent C

    « et maintenant ? »

    Il reste juste à Armstrong a vider son sac!

    Quoique ça serait l’fun un livre de Mayo, d’Ullrih, et des autres dopés avouer. J’aurais enfin de la lecture intéressante à mettre sous la dent

  10. plasthmatic

    Laurent, il y a plus qu’une nuance entre les deux termes ! Je voulais simplement souligner le fait que le recours aux méthodes dopantes reste pleinement le choix de celui qui le fait. Et je ne peux pas avoir plus de respect de l’humain que de penser cela …
    Et dieu que j’imagine aisément que quand t’as les jambes et le moteur, parallèlement pas forcément la capacité, les conditions ou l’envie de faire des études  »enrichissantes » aux deux sens du terme, dieu que le choix de ne pas intégrer le circuit professionnel ne doit pas être simple. D’autant plus qu’à ce moment, tu as plutôt vingt ans que quarante.

    Eh, sinon Laurent, je ne te demandais de rien changer ! Ni te donnais des leçons de censeur, bien que je puisse comprendre pouvoir être lu comme tel. J’ai simplement livré mon sentiment  »brut de ressenti » à un ami qui lui me connait et donc peux m’entendre et me voir. Et puis de toutes les façons, t’as désormais compris définitivement cet été que je suis pas le meilleur copain-câlin qui soit !

    Au paradis, Laurent, on n’aura pas besoin de tricher. Ou dans un monde paradisiaque, si tu préfères. Mais ici-bas …

    Bon, c’est quand même des balances ces mecs que leurs histoires ait une utilité ou non.
    Et puis, une fois encore :“The truth really will set you free.“ : ça le libère du sentiment de culpabilité, pas de la culpabilité … A notre passé on est lié. Si t’as tué, t’as tué.
    Y a qu’un seul rédempteur pour le rachat des péchés, enfin, un seul … et au maximum …

  11. Aroussen

    Pour moi cet excellent livre m’a fait apprécier la performance incroyable de Contador à la Vuelta au lendemain du jour de repos avec un peu plus de circonspection! À croire que l’histoire se répète! avec cette performance digne de Landis, Hamilton et autres dans leurs « grand » jour!

  12. Aroussen,
    Effectivement, une fois qu’on a lu le livre de Tyler Hamilton, la perf d’Alberto Contador sur la récente Vuelta, le lendemain de la journée de récup, prend une autre dimension… Une petite transfusion autologue et hop! ca repart plein pot!
    Mme Ayotte disait hier qu’à ce jour, nous n’avons aucun moyen de détecter les auto-transfusions, autre que celle proposée par le passeport biologique, qui a aussi ses limites.
    Comme Ashenden, mon opinion personnelle est que les procédés que décrit Tyler Hamilton sont encore très en usage dans le peloton professionnel. Les récents calculs de M. Portoleau ont tendance à confirmer cela sur la Vuelta. Y’a simplement les réseaux et les acteurs qui sont différents, car les dopés et leurs médecins ont appris des scandales passés.

  13. BERTRAND PIVERT

    En attendant que l’humanité évolue (en lisant tout cela il faudra encore au moins mille ans….) pourquoi ne pas contrôler ce dopage bon dieu! C’est du bon sens c’est tout, c’est mettre fin à une hypocrisie! C’est le même débat que la drogue! C’est s’occuper d’une situation existante, non pas bonne mais réelle. Je comprend même pas comment on peut croire naïvement qu’il y a des cleans dans les, heuuuu, 150 premiers du pelotons. Le premier veut y rester et le dernier veut y être c’est comme ça! Ce n’est pas que je suis pour mais c’est un constat! Et il faut y remédier! IT’S ACTION TIME! Quand j’entends que les Europcar se transfuse du glucose, ça me paraît plus être un besoin de santé que du dopage, ça en est uniquement car, sois disant les autres ne le font pas. WAKE UP PEOPLE PLEASE. Autre solution on ferme les yeux plus personne n’est contrôlé et on connais les 10 prochains protagonistes/vainqueurs des classiques et tours. Fuentes pour médecin attitré du Tour! Paf celui-là il va m’en générer des -.

  14. bonaventure

    Comme vous êtes tou(te)s des passionné(e) de cyclisme, je vous laisse une référence pour comprendre également le monde professionnel de notre sport préféré :
    – L’épreuve du dopage. Sociologie du cyclisme professionnel (de Christophe Brissoneau, Olivier Aubel et Fabien Ohl).
    Très intéressant pour comprendre le contexte du dopage et prendre du recul sur le cyclisme (en français en plus).

  15. thierry mtl

    Hamilton, Armstrong, Postals…
    Froome, Wiggins, Sky…

    La tenue des Sky cette année est éloquente. Fatigué de courir après les autres (il a traîné sa misère $ qqs années), Wiggins a investi dans son protocole en 2009. Voyant les possibilités (4ième du Tour), il a trouvé une équipe pour le soutenir et l’entourer pour la suite. Il a mis ses coéquipiers en contact avec ses « soigneurs » et ils ont investi l’argent nécessaire pour passer en mode « top gun ». En 2012, il(s) récolte(nt). Take de money and run.

    C’est pour ça que Froome lui en doit beaucoup. C’est par ses contacts et sa méthode qu’il a amené Froome au top.

  16. Eric Tardif

    Je viens d’acheter le livre et j’ai déjà presque terminé la lecture. Le ton est bon et convaincant mais ce n’est pas le principal argument pour dire si cela semble véridique. Pourtant, je crois sincèrement à la véracité de l’histoire d’Hamilton. Premièrement, il ne se présente pas comme une victime mais explique son cheminement personnel. Les détails concernant les faits donnent réellement l’impression qu’il a vécu ce qu’il raconte, et ces détails respectent une certaine logique et aident à comprendre ce qui est parfois difficile à comprendre dans le monde du cyclisme (ex: pourquoi ils ne se font jamais prendre!). Mais ce qui augmente la crédibilité du récit, c’est les informations concernant les individus. Hamilton nomme toutes les personnes liées à l’histoire même ceux pour qui il a un grand respect (ex: George Hincapie). Lorsqu’on veut dire de la bullshit, habituellement ont reste nébuleux afin d’éviter d’être confronté à nos mensonges… Le récit d’Hamilton et l’individu ont leurs défauts mais il n’y a pas de place au nébuleux.

  17. dg

    bonjour

    une proposition toute simple, l’examen clinique du coureur nu,chaque jour de chaque course,

    s’il y a des traces de piqûres, car il reste difficile d’envoyer une poche sans percer la peau, arrêt de travail.

    trop simple peut être ??

  18. Christian

    « Fuentes pour médecin attitré du Tour!  »

    Mais non il y a déjà le Docteur Porte!

  19. Cyclick

    De mon coté, je suis en train de lire le livre de David Millar, sorti en 2011 (« Racing through the Dark »). On en apprend des bonnes dans celui-là aussi…

  20. schwartz patrick

    Si tous les ex-dopés se mettent à écrire …

  21. Cyclick

    Si tous les ex-dopés se mettent à écrire, effectivement, je crois qu’on pourrait remplir une bibliotheque municipale!

  22. ferrerg

    je suis en train de lire ce livre. C’est effectivement assez éloquent.

    Au passage, on apprend qu’Armstrong a tabassé un automobiliste (qui était passé trop près d’Hamilton et Armstrong et avait ralé certes, mais quand même…). Rien que pour ça normalement on doit être poursuivi?

    Sans parler de dopage, le contrôle de la course par l’oreillette … Lors de la fameuse étape Courchevel Morzine de 2000, Armstrong demande à Bruynel de lui passer Ferrari pendant la course pour qu’il lui confirme que la cadence de Pantani est trop élevée.
    Mais où est l’incertitude du sport là-dedans? Les sensations? Sans ce coup de fil, l’étape aurait pu être différente.

    Livre vraiment intéressant en tous cas.

    Laurent dans quelle catégorie est rangé ce post? J’ai eu du mal à le retrouver en cherchant à littérature et à dopage, pas de trace de l’article!

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