Le 87e Giro était présenté vendredi à Milan.

On retiendra du parcours 2004 un tracé assez montagneux, bien qu’on soit loin des excès de 1999. La tendance annoncée avec le Tour se confirme sur ce Giro, peu de kilomètres sont consacrés au CLM. Hormis le prologue en effet, les rouleurs n’auront que les 52 km de la 13e etape à Trieste pour faire la différence.

La montagne s’annonce à l’opposé très difficile, et on a résolument joué la carte des étapes courtes mais nerveuses plutôt que celle des étapes longues ou la sélection se fait à l’usure. C’est ainsi que l’avant-veille et la veille de l’arrivée, on retrouve 2 difficiles étapes de montagne, mais toutes deux assez courtes (120 kms, ce qui, pour des pros, n’est pas grand chose). Mais avec l’escalade du Gavia le vendredi et celle du terrible Mortirolo le samedi, gageons que la course fera de gros écarts dans un peloton déjà fatigué par 3 semaines de course.

À remarquer également ce qui devient, à l’instar du Tour, un classique du Giro: une arrivée au sommet seulement quelques jours après le départ. En 2004, ce sera lors de la 3e etape, avec l’ascension du Corno alle Scale.

Bref, un tracé concentrant, comme sur le Tour 2004, les grosses difficultés en fin de Giro. Il faudra des réserves pour aborder les 7 derniers jours de course si on veut jouer la gagne… et l’avantage sera assurément du côté des coureurs qui grimpent bien.

Partager