Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Mois : décembre 2015

Magnifique Grossglockner!

C’est un rêve que je nourris depuis quelques années déjà: un séjour cycliste en Autriche, pour me taper quelques beaux cols des Alpes dans ce pays.

Le Grossglockner est certainement de celui-là, et un des plus beaux et plus difficiles cols de toute la chaine des Alpes. Col Collective nous propose ce joli vidéo de ce col mythique.

Et comment ne pas rêver à la Oetztaler Cycle Marathon, cette cyclosportive mythique du côté de Solden et qui aura lieu le 28 août 2016? 238 kms à franchir, 4 cols, dont le dernier qu’on aborde au km 183 (!!!) avec, devant soi, 1800 mètres de dénivelé à franchir en 26 kms d’ascension. Ceux qui l’ont fait m’ont toujours affirmé qu’il s’agit là de la plus difficile des cyclosportives dans le monde!

ASO: une bonne décision!

Pas facile de voir clair dans le conflit qui vient d’émerger entre Amaury Sport Organisation (ASO) et l’Union Cycliste Internationale (UCI) au sujet de la réforme du cyclisme prévue pour 2017.

Voici ce qu’il faut savoir pour comprendre.

En premier lieu, les acteurs.

D’un côté, l’UCI et le nouveau groupe appelé « Velon« , celui-là même qui nous offre, depuis un an, ces vidéos de l’intérieur du peloton (caméra embarquée sur les vélos), ceci dans le but « d’enrichir l’expérience des fans de cyclisme ». Velon regroupe actuellement une dizaine d’équipes World Tour, pas plus, mais des équipes influentes comme Sky ou encore Tinkoff du controversé Oleg Tinkoff.

De l’autre, ASO, propriétaire du Tour de France, de la Vuelta, du Dauphiné, de LBL, de Paris-Roubaix, de la Flèche Wallonne, de Paris-Tours, etc.

D’abord seule, ASO vient d’avoir du renfort au cours des derniers jours, avec d’une part l’Association internationale des organisateurs de courses cyclistes (AIOCC) et d’autre part l’Association internationale des coureurs (CPA) qui se disent désormais contre la réforme eux-aussi. L’asso des coureurs n’avait pas beaucoup le choix puisque défier ASO sur ce point aurait pu être dangereux à l’égard de participation future au Tour!

En deuxième lieu, l’historique.

L’idée de la réforme du cyclisme pro vient en fait d’une poignée de propriétaires d’équipes qui déplorent depuis des années le manque de « stabilité » du modèle actuel, les équipes professionnelles étant selon eux trop à la merci des sponsors et des organisateurs (la récente situation de l’équipe Europcar en est, selon eux, une nouvelle illustration). Ces propriétaires (beaucoup sont propriétaires d’une société gérant l’équipe cycliste, qui leur appartient. Le sponsor ne paie pas directement les coureurs, elle paie la société qui paie à son tour les coureurs, selon le modèle inventé par Guimard et Fignon chez Système U)voudraient obtenir plus de sécurité dans leur « business » en créant un « circuit professionnel » sur les mêmes bases que celles des circuits NBA, LNH, ou encore en Formule Un: nombre limité d’équipes présentes à long terme, circuit de courses bien défini, bref, une ligue « privée » qu’on peut mousser, vendre des produits dérivés sous licences, attirer plus facilement des sponsors, générer des profits et donc s’enrichir.

Velon a ensuite réussi à convaincre l’UCI de promouvoir cette réforme: seule l’Union cycliste internationale a l’autorité de la mettre en place. Je crois personnellement que l’UCI et Brian Cockson sont allés de l’avant non pas par conviction, mais de peur d’un conflit avec Velon qui, souvenons-nous en, menaçait il y a quelques mois de créer leur propre ligue professionnelle.

L’UCI a tenté d’agir en consultant l’ensemble des partenaires. Après un bon départ il y a plusieurs mois, une dérive s’est produite cet automne alors que Velon et l’UCI ont modifié considérablement le projet initial. Et c’est récemment que les divers acteurs ont réalisé que la réelle réforme proposée n’avait plus grand chose à voir avec les principes initiaux proposés par l’UCI il y a plusieurs mois.

D’où la situation actuelle d’une nouvelle impasse dans le cyclisme pro, comme on l’avait déjà vu entre 2005 et 2008 avant la création du ProTour. ASO s’était alors déjà engagée dans un bras de fer avec l’UCI de Pat McQuaid à l’époque.

Troisièmement, la réforme elle-même.

Elle rentrerait en vigueur en 2017.

Seulement 18 équipes se verraient attribuer une licence « World Tour » et ce, pour une durée de 3 ans. Cette solution est évidemment à l’avantage des propriétaires d’équipe qui, en sécurisant une licence WorldTour, pourraient vendre à un éventuel sponsor la garantie d’une présence sur les trois prochains Tours de France, ASO étant obligé, selon cette réforme, d’admettre au départ toutes les équipes WorldTour. C’est la raison pour laquelle ASO affirme, dans son refus de collaborer, que le « critère sportif » doit demeurer le seul qui prévaut dans l’octroi d’un départ sur le Tour. Et je suis bien d’accord!

D’autre part, le calendrier World Tour serait étendu d’environ 120 jours de course actuellement à près de 180. Sans le coucher sur papier, un tel nombre de jours de course exigerait que les coureurs WorldTour ne participent à peu près exclusivement qu’aux épreuves World Tour, créant une certaine « rareté ». C’est pour cette raison qu’ASO a affirmé que cette réforme suggérait un « cyclisme fermé » où un Thibault Pinot par exemple aurait plus de difficulté à courir le Tour du Doubs, trop occupé à courir en WorldTour. Et je suis bien d’accord!

Enfin, le système de classement mondial serait légèrement revu.

Quatrièmement, les enjeux.

Les réels enjeux sont aussi ailleurs.

Le premier d’entre eux, c’est les profits. Derrière la réforme se cache l’idée de créer une « ligue professionnelle » en cyclisme, comme celles qui existent en NBA, LNH ou Formule Un, où on monnaye tout. Déjà, on voit apparaitre sur les courses, notamment les grandes Classiques belges d’avril, des estrades ou zones payantes, où on monnaie l’entrée des spectateurs. Du moment que les coureurs World Tour sont prisonniers des courses World Tour, les fans seront obligés de payer s’ils veulent voir Cancellara ou Boonen au Carrefour de l’Arbre ou dans le Vieux Kwaremont. C’est l’idée derrière le projet Velon lorsqu’ils affirment vouloir « engager les fans« . Tout un engagement!!!

En octroyant les licences pour 3 ans, on enlève également aux organisateurs la possibilité de choisir les équipes qui participeront à leurs épreuves. Rappelons qu’il y a quelques années, ASO a refusé une participation au Tour à l’équipe Astana, au prise avec des scandales de dopage. Avec la réforme, Velon se donne le moyen de ses ambitions en limitant le pouvoir des organisateurs de course. Velon pourra vendre l’idée « des meilleurs coureurs sur (juste) les meilleures courses » (mais vous devez payer pour les voir!).

ASO milite plutôt vers un cyclisme « ouvert » en reprenant l’idée en vigueur dans le foot par exemple: chaque année, grâce à un système de points, des équipes Continentale Pro pourraient « monter » en World Tour, et les deux ou trois équipes les moins performantes en World Tour « descendraient » au niveau inférieur.

Selon ce système, l’accession au World Tour se fait sur mérite sportif. Ce système obligerait également indirectement les équipes d’aligner leurs meilleurs coureurs sur les courses majeures, ceci afin de s’assurer de rester en WorldTour l’année suivante.

Enfin, Velon ne s’attaque pas aux réels enjeux du cyclisme, comme la sécurité en course. Le débat sur les oreillettes est faussé à ce sujet, les équipes estimant que les oreillettes sont nécessaires pour cette sécurité. Or, les chutes n’ont jamais été aussi nombreuses! ASO, au contraire, milite avec d’autres pour une réduction du nombre de coureurs par équipe, de 8 à 7 sur les courses d’un jour, et de 9 à 8 sur les grands Tours. Et je suis bien d’accord!

Au final…

Au final, je suis parfaitement d’accord avec ASO sur ce coup-là. La réforme du cyclisme telle que présentée par l’UCI n’est pas une bonne chose pour l’avenir du cyclisme, ni pour les fans de cyclisme que nous sommes qui, à terme, risqueraient de voir le cyclisme perdre son âme de sport populaire et accessible. Le spectacle offert dans le monde déconnecté et aseptisé de la F1 est affligeant depuis des années déjà, merci de bien vouloir l’éviter en cyclisme. Prudhomme a raison de dire que le cyclisme ne peut pas survivre si la base est déconnectée de l’élite.

En allant en classe « H.C. » en 2017, ASO et ses épreuves pourra garder le contrôle sur les équipes qui participeront, lui permettant de maintenir la pression sur les équipes en matière notamment d’éthique. J’y vois un point positif.

Enfin, le président Cookson de l’UCI a probablement joué gros sur cette réforme et l’échec actuel est de très mauvais augure pour la suite de sa carrière à la tête de l’UCI. Je vois mal comment il pourra se maintenir à son poste, la confiance ayant disparu, du moins en ce qui me concerne!

Défi Gatineau-Tremblant, GranFondo Gatineau: les inscriptions sont ouvertes!

Il est déjà temps de penser à votre saison 2016 en cyclisme sur route: de nombreux événements reviendront, notamment dans la région d’Ottawa-Gatineau, et c’est tant mieux.

Je pense notamment au Défi Gatineau-Mont Tremblant dont je vous ai récemment entretenu: les inscriptions pour cet événement sont désormais ouvertes ici.

À noter qu’en 2016, l’inscription se fait en deux temps: en premier lieu, l’inscription à l’événement lui-même, dans un deuxième temps votre réservation de l’hébergement (on peut trouver les raisons de ce changement ici). Très important, vous pourrez bénéficier d’un tarif préférentiel pour votre hébergement au Mont Tremblant. En partageant à plusieurs votre condo comme les années précédentes, il est tout à fait possible de se loger pour 50-60$ par personne pour la nuit.

Enfin, le tarif d’inscription continue d’inclure les deux repas du midi ainsi que le souper du soir au Mont Tremblant, de même que le transport de vos bagages. En 2016, davantage de policiers seront également présents pour encadrer les pelotons, ceci afin d’assurer une sécurité sans faille aux cyclistes sur la route.

GranFondo Gatineau

Autre bonne nouvelle, le GranFondo Gatineau revient également le 5 juin 2016, selon la même formule que l’an dernier, c’est à dire durant le week-end du Grand Prix de Gatineau, une épreuve UCI femmes-élite (catégorie 1.1).

Deux formules sont encore proposées en 2016, soit le Gran (111 kms) et le Medio Fondo (70 kms).

Les inscriptions sont également ouvertes dès maintenant.

Voilà deux belles épreuves durant deux week-ends consécutifs dans la région d’Ottawa-Gatineau!

À vendre: vêtements La Flamme Rouge!

Après un an de mise à l’essai des vêtements, et plusieurs semaines d’ajustement de la formule de vente, c’est bon: à la demande générale, vous pouvez enfin vous procurer les vêtements La Flamme Rouge (fabriquant Louis Garneau).

Ce que vous devez savoir:

1 – Je ne fais pas de profit sur ces ventes!

2 – Les logos arborés sur les vêtements reflètent les valeurs de La Flamme Rouge. Ainsi, la présence des logos « Race Clean – Earn your victory » et « Roulez gagnants au naturel » sur les épaules des maillots court et long ainsi que sur l’arrière du cuissard rappellent que La Flamme Rouge milite depuis le départ pour un sport sain, éthique, sans dopage. La feuille d’érable présente sur le logo « Race Clean » rappelle aussi que La Flamme Rouge est réalisée depuis le Canada.

Sur les poches arrières du maillot, l’ensemble des valeurs de La Flamme Rouge sont affichées sous la forme d’une grille imbriquée. Là encore, j’ai voulu un maillot reflétant l’identité de La Flamme Rouge, son engagement, son éthique, sa rigueur.

Enfin, le design général est assez épuré, à l’image du look La Flamme Rouge (le maillot est à dominance blanc, le cuissard noir). Si vous aimez le maillot 2016 de l’équipe IAM Cycling, vous devriez aimer les vêtements La Flamme Rouge!

3 – Le haut de gamme chez Louis Garneau a été choisi: chamois « 5-motion » pour le cuissard à bretelles, maillot court « aéro » (tissu technique respirant, fermeture pleine longueur), veste sans manche respirante mais offrant une bonne protection contre le vent et le froid, etc.

4 – La coupe choisie est « racing fit », près du corps. Les manches du maillot court sont « laser cut », donc serrées sur les bras, un peu à la façon d’une combinaison contre-la-montre. Le confort est parfait. Le cuissard à bretelles offre une compression.

5 – J’ai personnellement pu tester ces vêtements durant toute la saison 2015 (de nombreux lavages!). Je confirme: pas de souci avec la gamme. Sur six coureurs ayant porté ces vêtements en 2015, un seul a eu un souci mineur, soit une petite maille près des coutures des poches arrières du maillot suite à avoir placé un bidon cycliste plein à cet endroit durant plusieurs heures de selle. Un tel poids était peut-être un peu trop important pour la fibre alvéolée du maillot, bien que cela ne se soit produit sur aucun autre des maillots en circulation.

Pour commander:

Toutes les informations pertinentes au choix des tailles, de la coupe, les prix, sont ici sur le site PPR de Louis Garneau, disponible en français et en anglais. C’est très bien fait!

Mes amis proches et vivant dans la région de Gatineau pourront me contacter directement par courriel pour passer une commande, évitant ainsi les frais de poste puisque je vous vois régulièrement ou que vous êtes à proximité. Vous pourrez consulter le site PPR pour les tailles, les coupes, les items disponibles.

Pour les résidents du Québec et du Canada (à l’exception de ceux de Gatineau), tout est en ligne. À noter qu’aux prix affichés s’ajoutent comme d’habitude taxes fédérales et provinciales, ainsi que des frais de poste de 25$ par commande (il vaut donc la peine de commander plusieurs items, tant qu’à faire, car c’est 25$ peu importe si vous commandez 1, 2, 3 ou 4 items – pas pu faire autrement).

Pour les résidents vivant à l’extérieur du Canada, il ne vous est pas possible d’utiliser le site PPR pour passer une commande, malgré les efforts de Louis Garneau et les miens en ce sens: une histoire de taxes et de frais de douanes (c’était vraiment compliqué!). Je vous recommande d’aller sur le site PPR pour voir les vêtements disponibles, les coupes, et choisir la taille. Une fois cela fait, communiquez moi votre commande par courriel. Une invitation de paiement PayPal suivra dans la foulée. Une fois le paiement reçu de votre part, vos articles vous seront expédiés dès que produits par Louis Garneau.

Les prix

Taxes fédérale et provinciale incluses, les prix pour les résidents canadiens sont les suivants.

Maillot court aéro fermeture centrale, couleur dominante blanc: 126$

Maillot long (noir, pour pouvoir s’agencer sur d’autres vêtements cyclistes également): 115$

Veste sans manche (noire, pour pouvoir s’agencer sur d’autres vêtements cyclistes également): 103$

Cuissard à bretelles (noir, facile à agencer, peu salissant), chamois 5-motion: 144$

Pour les résidents à l’extérieur du Canada, les prix sont les mêmes, mais majorés de 10$CAN pour chaque item commandé pour couvrir les frais de poste que je devrai assumer. En gros, cela donne, en euros tous frais inclus (taxes, postes) et selon le taux de change en date d’hier, 91 euros (maillot court), 84 euros (maillot long), 76 euros (veste sans manche) et 103 euros (cuissard à bretelles).

Après vérification auprès de sites populaires, la gamme de prix se situe dans la grosse moyenne actuellement. Rares sont aujourd’hui les cuissards à moins de 90$, certains, notamment Assos, atteignant plus de 350$ pièce!

Veuillez noter qu’un délai d’environ 6 semaines de production s’appliqueront une fois cette commande de groupe terminée. Je fermerai la commande le 8 janvier prochain, afin de lancer la production du nombre d’items commandés par tous.

Très important, la production étant faite « sur mesure » des commandes reçues, il ne sera pas possible d’échanger la taille d’un item après le 8 janvier prochain. Il est donc impératif de bien choisir la taille et le site PPR est très bien fait en ce sens. Je mesure 1m73 pour 61-62 kilos et mon matos est de taille SMALL. La gamme de vêtements offre un grand choix de taille (de 3XS à 3XL!). Pour les Européens, les tailles chez Louis Garneau sont assez proches, je trouve, de celles qu’on retrouve chez Sportful par exemple.

De même, une fois la production lancée, je ne pourrai plus rembourser les commandes effectuées, sous peine de plomber mes finances personnelles et de me retrouver avec une quantité de vêtements La Flamme Rouge de la mauvaise taille pour moi!

Les vêtements seront donc disponibles à tous autour du 20 février 2016, à temps pour la reprise sur route au Québec.

Parce que La Flamme Rouge est bien dans sa tête, fidèle à ses valeurs, sans tache ni casserole, sans dépendance envers quiconque, éthique, crédible, rigoureuse et respectueuse d’autrui, j’ai voulu des vêtements qui nous permettent d’être bien dans notre peau lorsque sur le vélo, et surtout de véhiculer une image positive du sport – et du site – qui me (nous) passionne.

La commande suivante aura possiblement lieu en décembre 2016, ou selon la demande.

Quelques photos des vêtements

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Les couleurs du peloton 2016 se dévoilent

Ca y est, on commence à percevoir les premières couleurs du peloton 2016: Movistar, Etixx et IAM Cycling hier ont déjà dévoilé leur maillot 2016.

Chez Movistar, pas de grands changements. Le logo « M » prend de l’importance, et les poches arrières sont désormais blanches. Moyen: il faut aimer le bleu longtemps! (à noter que le maillot ci-bas présente des liserés rouge et jaune sur le haut puisque c’est celui du champion d’Espagne, Alejandro Valverde).

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Chez Etixx, on revient au cuissard bleu et le maillot est également revu à dominance bleu, la couleur de la marque Quick Step. C’est globalement réussi, mais ce n’est pas épuré.

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Enfin, LE maillot 2016 selon moi, IAM Cycling, avec un style « néo-classique » très épuré et très réussi. Le cuissard est bleu foncé, le maillot à dominance blanc, avec un peu de rouge et de bleu faisant ressortir les sponsors. Parfait!

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Le maillot de l’équipe Tinkoff-Saxo, fabriqué par Sportful, sera dévoilé la semaine prochaine, comme possiblement quelques autres. Wait and see!

Entrevue avec Alain Cadorette de Cannondale-ABC Cycles

12310671_883681561738902_8712859215671667523_n-abc-stravaPlusieurs équipes du Québec sont déjà très actives afin de préparer la saison de courses 2016. Coureur connu du peloton québécois chez les Maitres 40-49 ans, Alain Cadorette a été un des principaux acteurs derrière le lancement récent de l’équipe Cannondale-ABC Cycles. Petite entrevue autour de ce projet intéressant qui touche une équipe composée de coureurs de 30 ans et plus.

La Flamme Rouge: Alain, je comprends que Cannondale-ABC Cycles reprend les bases de l’équipe ABC Cycles déjà présente dans le peloton ces dernières années, mais avec des objectifs plus ambitieux pour la saison prochaine?

Alain Cadorette: Les ambitions demeurent assez simples et semblables aux ambitions de la saison 2015, soit d’être sur les plus hautes marches du podium le plus souvent possible. Je crois que nous aurons beaucoup de profondeur chez les Maitres 30-39 ans. Plusieurs de nos coureurs peuvent s’imposer sur des courses accidentées mais aussi ailleurs. En fait, on a très certainement entre 3 et 5 coureurs qui peuvent s’imposer partout! Et nous avons également deux maillots de Champion Canadien à défendre en contre-la-montre et en critérium, ce qui fera assurément partie de nos objectifs importants en 2016.

Et pour aller chercher plus de vitesse et d’expérience, nous allons probablement être plus présents aux Mardis de Lachine en 2016, mais sans objectifs particuliers sur ce registre.

LFR: Votre effectif de coureurs est surtout orienté vers les Maitres 30-39 ans, c’est ça? Qu’en est-il du volet des 40-49 ans?

AC: Je ne dirais pas que nous sommes orientés Maitres 30-39 ans. Avec le passage dans la quarantaine de plusieurs bons coureurs chaque année, le calibre des Maitres 40-49 ans est de plus en plus fort, surtout dans les courses de championnat, donc c’est important pour nous d’avoir les resources pour être compétitif dans cette catégorie.

Chez les Maitres 40-49 ans, je pense que nous aurons plus de polyvalence que les années antérieures, notamment grâce à l’arrivée d’un coureur comme Stéphane Vallières, excellent grimpeur. Le passage de Jean Francois Fafard des Maitres 30-39 ans aux Maitres 40-49 ans va également nous donner plus de chances dans les courses accidentées et dans les critériums. Il ne faut pas oublier que nous avons eudu succès dans cette catégorie ces dernières années. La saison 2015 a même été notre meilleure saison à date pour les 40-49 ans, nous avons par exemple terminé 2e du classement général ACVQ grâce à un bon travail d’équipe et une course aux points stratégique jusqu’a la fin.

Nous voulons donc bâtir sur ces bons résultats. Collectivement dans les M1 et les M2 en 2015, nous avons eu 9 victoires, 8 podiums, 7 top 5 et 13 top 10… pour un total de 37 top 10 ce qui n’est pas négligeable et nous a donné la deuxième place au général par équipe.

LFR: La liste de vos sponsors est impressionnante, avec outre Cannondale, Strava, Gravel Auto, ou encore Giro. La question que je me pose souvent: comment fait-on pour attirer de tels sponsors à financer une équipe Maitre dont la visibilité est forcément moindre que pour des équipes Séniors 1-2 qui peuvent plus facilement être dans les médias?

AC: Sans donner tous nos trucs… un bon point de vente est que les coureurs Maitres sont en réalité plus visibles au public en général que les Séniors 1-2. Le Sénior 1 ne passe pas beaucoup de temps aux heures de pointe de vélo sur le Mont-Royal ou au Circuit Gilles Villeneuve, il peut rouler de jour. Au travail le jour, les coureurs Maitres s’entrainent souvent aux mêmes heures que le public cible des compagnies de vélo. Nous sommes donc  accessibles, nous prenons le temps de répondre aux questions, nous donnons souvent la chance aux gens de rouler avec nous en peloton. Pour des compagnies souhaitant rejoindre ce public passionné, ça compte.

Il est donc important de faire comprendre aux commanditaires potentiels que nous sommes non seulement des coureurs, mais surtout des ambassadeurs avec chacun nos expériences de vie qui peuvent servir à tous les jours dans nos rencontres à vélo et en affaires. Plusieurs d’entre nous avons un cercle de contacts d’affaires ou d’amis qui on atteint une maturité financière pour consommer les produits de qualité comme ceux offerts par Cannondale, Gravel et Giro. Notre accessibilité à l’entrainement et sur les médias sociaux, qui offrent aussi une grande visibilité si on les exploite correctement, cible également un public important pour nos commanditaires. En fait, avec la combinaison de Facebook, Instagram et Strava, on peut obtenir aujourd’hui une visibilité qui était plus difficile à établir il y a 5 ou 6 ans. Il s’agit juste de mettre le temps pour exploiter ces outils. Le public aime s’associer à des cyclistes locaux qu’ils voient régulièrement, notamment en suivant leurs performances sur Strava, leurs KOM.

LFR: Quels sont les principaux avantages que vos sponsors vont pouvoir procurer à vos coureurs lors de la saison 2016?

AC: Certains des avantages sont financiers, d’autres matériels. Par contre, les termes et conditions de nos avantages demeurent, tu t’en doutes, réservés à nos coureurs et confidentiels, à la demande de nos commanditaires. Je peux confirmer que nous sommes très bien traités et je peux aussi confirmer que l’offre pour nos coureurs est plus que compétitive pour les motiver à courir pour notre équipe. La boutique ABC Cycles & Sports à Montréal, qui existe depuis 1932, nous offre un support remarquable et ce, depuis fort longtemps. Cette boutique fait sa part pour soutenir le cyclisme au Québec, ayant deux équipes cadet et junior, et pour promouvoir les compétitions en cyclisme.

LFR: Quel sera ton rôle précis durant la saison? Tu es coureur, mais je comprends que tu géreras aussi l’équipe?

AC: Oui, je continue à gérer l’équipe saison après saison depuis 2011. Je vais continuer à courir et j’espère bien rester compétitif! Je pense avoir eu une de mes meilleures saisons en 2015 et je compte bien continuer sur cet élan en 2016 même si la gestion de l’équipe prend de plus en plus de place dans ma vie.

LFR: Avez-vous déjà travaillé à définir des objectifs clairs la saison prochaine?

AC:  Oui, mais nous sommes encore loin du premier départ et nous allons avoir plusieurs autres discussions avant le début de la saison.

LFR: L’opposition viendra assurément d’équipes comme Trek, ou Maglia Rosa. Quels seront vos principaux adversaires sur les courses provinciales?

AC: Les Scott Rackultra, les Lafèrté, les Trek, les Dupuis et les Maglia Rosa sont toujours présents en avant, mais on ne sait jamais d’année en année. Au début de l’hiver 2015, certains ne me croyaient pas quand j’annonçais une grosse année pour nos Maitres 30-39 ans. Après 3 courses, il n’y avait plus de doute. Qui sait pour 2016…nous allons possiblement voir d’autres surprises. Rien n’est acquis… et c’est ça qui est intéressant!

LFR: Le trio McNicoll, Hébert et Barrett sera redoutable je pense. Avez-vous déjà désigné des « leaders » qui seront plus protégés que d’autres coureurs lors des courses?

AC: Non, pas de leaders et comme j’ai dit, il y a de 3 à 5 coureurs au moins qui peuvent espérer gagner n’importe quelle course. Personne n’est protégé. Un Alexandre Dion est toutefois un capitaine d’expérience dans les 30-39 ans et aura un role d’encadrement et de gestion important à jouer en plus d’allez chercher des podiums lui même.

LFR: Je remarque une division « Outaouais » au sein de ton équipe, avec deux coureurs de cette région au sein de l’effectif. L’équipe cherchera-t-elle à développer cette antenne au cours des prochaines années?

AC: Pas vraiment. Ces coureurs ont fait partie d’ABC Cycles en 2011 et leur retour parmi nous était donc naturel. Ces coureurs pourront également voyager ensemble sur les courses du circuit. Philippe Lanthier s’est beaucoup développé ces dernières années et a connu une bonne saison 2015, terminant par exemple 2e aux Championnats du Québec.

Merci Alain, bon succès en 2016, et je m’engage à être de ceux qui, parfois, viendront pimenter la vie de votre équipe sur les courses provinciales, en tout respect des principes de la compétition!

En savoir plus sur l’équipe Cannondale-ABC Cycles.

6e édition du Défi Gatineau-Mont Tremblant

Voilà trois semaines que La Flamme Rouge est en sourdine, le temps de recharger les batteries, de ré-alimenter l’inspiration, et aussi de penser à l’avenir. D’ici peu d’ailleurs, je partagerai avec vous ce que pourraient être les prochaines étapes de ce blog.

Pour la reprise, quoi de mieux qu’une bonne nouvelle?

Le Défi Gatineau-Mont Tremblant sera de retour en 2016!

La date retenue pour la 6e édition de ce défi de 320 kms en deux jours: les 28 et 29 mai 2016.

Et comme en 2015, je m’impliquerai un peu dans cette organisation (bénévolement bien sûr), toujours pour essentiellement deux raisons.

La première, c’est la raison d’être de ce Défi: permettre à une équipe du Casino du Lac Leamy, Les Rouleurs des Casinos, de participer au 1000 km du Grand Défi Pierre Lavoie. Pierre Lavoie fait partie de la très courte liste de gens que j’admire vraiment, cet homme ayant fait – et continue de faire – toute une différence pour le Québec. Après avoir contribué à limiter considérablement les dommages créés par l’acidose lactique qui a emporté deux de ses enfants, Pierre Lavoie fait aujourd’hui bouger toute la jeunesse du Québec, lui permettant d’acquérir de saines habitudes de vie.

Il est également à noter que le cas échéant, les montants excédentaires aux coûts d’inscription de l’équipe au Grand Défi Pierre Lavoie sont donnés à des écoles de la région de l’Outaouais, ceci afin de leur permettre d’acquérir des infrastructures permettant de faire là encore bouger les jeunes.

La deuxième, c’est mon ami Martin Desbiens, partie prenante de ce Défi. Martin a aussi eu ses épreuves santé ces dernières années, et il se mobilise lui-aussi depuis afin de faire bouger son milieu, notamment au travail via ses « coureurs du lac », ou sur Internet.

Quelques changements en 2016

Si la formule du Défi reste essentiellement la même, notamment du côté du parcours et du choix du lieu de départ (Gatineau secteur Hull ou Thurso), quelques changements sont apportés pour l’édition 2016.

Par exemple, du côté de la sécurité – cette dernière demeure LA priorité de l’organisation -, chaque peloton aura, en 2016, son encadrement policier, outre les encadreurs cyclistes qui s’assureront également du bien-être de tous. La traversée des villes et villages, voire la rencontre de véhicules en sens inverse, n’en seront que plus sécuritaires.

Six pelotons seront aussi proposés en 2016, dans le but d’accroitre l’homogénéité de ces derniers, tout en réduisant leur taille pour encore une fois davantage de sécurité. Le peloton le plus rapide pourra évoluer au-dessus de 40 km/h de moyenne, le moins rapide autour de 25 km/h.

Enfin, l’inscription 2016 se fera en deux étapes: la première, c’est l’inscription au Défi lui-même. La deuxième, ce sera de réserver via la centrale de réservation du Mont Tremblant votre hôtel là-bas, tout en bénéficiant d’une promotion liée à votre première inscription.

Une telle formule a été adoptée afin de permettre à chacun de bien répondre à ses besoins: la gestion de l’hébergement était devenu un casse-tête pour l’organisation, certains groupes voulant se retrouver ensemble le samedi soir par exemple, d’autres voulant aussi obtenir une place pour leur conjoint(e).

La formule adoptée reste simple, la réservation hôtelière du côté du Mont Tremblant étant très efficace et prévenue de l’événement.

Les frais d’inscription au Défi incluent toujours les services des dernières années, diner le midi à l’aller comme au retour, souper du samedi soir, par exemple. L’événement reste à mon sens « un très bon deal » compte tenu de sa durée (deux jours, 320 kms, un sacré bon entrainement!), de sa convivialité, de ses parcours, de la qualité de son organisation et des prestations, ainsi que de sa sécurité.

Les inscriptions seront ouvertes plus tard cette semaine, très probablement vendredi prochain le 11 décembre sur le site Events.com et des tarifs réduits seront offerts à ceux qui voudront réserver tôt leur place. Et c’est d’ailleurs une bonne idée: l’événement affichait complet plusieurs semaines avant son déroulement en 2015!

Rejoignez-moi en 2016 sur le Défi Gatineau-Mont Tremblant une fois de plus! Ce Défi représente une occasion unique de partager notre passion commune du cyclisme au sein d’une communauté intéressante, le tout pour une bonne cause ne l’oublions pas.

Deux vidéos intéressants

Le premier nous donne une petite rétrospective de certains moments clé de la saison 2015 en cyclisme sur route.

Le deuxième nous fait découvrir la montée d’Arcalis dans les Pyrénées en compagnie de Dan Martin. Rappelons que Dan Martin fera partie l’an prochain de l’équipe Etixx et que l’arrivée de la 9e étape du Tour de France 2016 sera jugée au terme de cette montée d’Arcalis.