On savait que l’équipe Bianchi était à la recherche d’un deuxième sponsor d’importance afin de pouvoir d’une part payer le salaire désormais astronomique d’Ullrich et d’autre part engager des grégarios de luxe pour l’aider à monter sur la première marche du podium à Paris l’an prochain. On apprend qu’une fusion Saeco – Bianchi est en discussion. On peut exprimer des doutes sérieux quant à une co-habitation Ullrich – Simoni pour plusieurs raisons. Premièrement, ce n’est pas dans la nature italienne de partager le pouvoir (on se rappelera des duos désastreux du passé comme Chiappucci-Pantani, Pantani-Garzelli, Bugno-Fignon, Berzin-Ugrumov chez Gewiss-Ballan, etc.). Deuxièment, les deux ont déclaré faire du Giro 2004 un objectif à part entière. Troisièmement, il est loin d’être évident qu’Ullrich soit accepté par les coureurs italiens chez Saeco, déjà acquis à leur leader Simoni et DiLuca. Pour Ullrich, dont on sait qu’il aime être entouré d’amis de longue date, on ne peut s’empêcher de penser que le mieux, ce serait un retour dans le giron de l’équipe Deutsch Telekom. La guerre ouverte entre Godefroot et Pavenage demeure toutefois un obstacle de taille.