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Voici venu le monoplateau en cyclisme sur route!

Les athlètes en vélo de montagne utilisent ce montage depuis plusieurs années déjà: un seul plateau à l’avant, et une cassette très variée à l’arrière. Mon vélo de montagne, acheté à la fin de la saison dernière, comporte un plateau unique à l’avant (32 dents) et une cassette arrière 12 vitesses de 10-50!

Et bien ce montage débarque aussi en cyclisme sur route!

La semaine dernière, Lasse Norman Hansen (Aqua Blue) a remporté la première étape du Jayco Herald Tour sur un vélo monté ainsi: un seul plateau à l’avant, et une cassette 11 vitesses à l’arrière, avec des pignons très variés.

L’avantage? Essentiellement une gestion plus simple à l’effort: on n’a qu’à penser au dérailleur arrière. Cela évite également les risques de dérailler la chaine lors du passage du grand au petit plateau, un grand classique en cyclisme sur route, surtout au pied d’une bosse bien pentue. Et puis, la vaste majorité des combinaisons plateaux avant et cassettes arrières souffrent de duplication: par exemple, le 53-19 (5,90m) est équivalent au 39-14 (5,89m). Enfin, en éliminant le dérailleur avant et sa quincaillerie, on sauve également des grammes!

La compagnie 3T produit deux cassettes pouvant répondre aux besoins du monoplateau: la cassette Overdrive (9-11-12-13-15-17-19-22-25-28-32) et la cassette Bailout (9-10-11-12-13-15-17-19-22-26-32). Et oui, des pignons de 9 et 10 dents, ca existe! Le vélo de route 3T Strada arrive donc en monoplateau et freins à disque.

Une fois la cassette choisie, on joue évidemment sur le nombre de dents du plateau à l’avant pour obtenir une configuration répondant le mieux au type de terrain affronté: le plus souvent, on fera un choix entre 36, 40 ou 44 dents.

Par exemple, un plateau de 40 dents à l’avant donnerait une combinaison de développements proche du 50-36 et 11-29 à l’arrière.

Il faudra voir comment évolue, au cours des prochaines années, ce type de montage en cyclisme sur route: est-il appelé à se répandre? A-t-on vraiment besoin de 22 vitesses sur des vélos de route, dont certaines se dédoublent? Les poids lourds de l’industrie comme Shimano, Campagnolo et Sram pourraient-ils étendre ce type de montage?

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34 Commentaires

  1. plasthmatic

    Quels drôles d’arguments.

  2. Yvon

    J’ai connu un cyclo anglais il y a 40 ans qui avait un 46 dents avec 6 vitesses à l’époque il n’y avait rien d’autre et que cala lui épargnait les doublons et les sauts de chaîne. Il avait un autre plateau pour la montagne. Il n’était pas facile à suivre malgré son look début 20 ème siècle. Tout se recycle.

  3. mica

    Il me tarde de les voir sprinter avec 44×9, déja que c’ est une caricature actuellement avec 56×12, quoi que 56×11 n’ est pas trop éloigné de 44×9!
    De toute façon, tout cela est infiniment trop gros et frise le ridicule, et comme Plasmathic: Quels drôles d’ arguments, sinon financiers!

  4. Régis

    Mica,
    Ce n’est pas une question d’argent , le mono plateau ça coute moins cher à produire et à entretenir…

    Est-ce que la majorité d’entre nous à vraiment besoin d’un étagement très rapproché??? J’en doute.

    En VTT, ce sont les amateurs de light et surtout qui en avaient marre de dérailler qui ont lancé le mouvement, bien avant les industries et les pros…
    une petite dizaine d’années plus tard, une majorité roule en mono! Que ce soient (les pros ou) les amateurs qui en avaient marre de galérer à tenter de changer de vitesse dans la boue…
    Tout cela alors que c’était très critiqué au départ.
    Comme quoi le changement c’est parfois dur!

  5. Le Bourrin Ardéchois

    Redite: n’a-t-on pas déjà aisément atteint le poids limite?
    Par ailleurs (redite aussi): je serais éventuellement convaincu si le plateau se déporte pour préserver la ligne de chaîne. Question essentielle qui me vient immédiatement à l’esprit sur le sujet, et qui m’éloigne un peu plus d’autrui car rares ont ça en commun.

  6. Vincent C

    L’espace entre chaque pignon est risible et gossant… ils vont être toujours entre 2 pignons: monte-descend.

    Et puis il y a maintenant les roues 650b pour la route.

    Encore des autres non-innovation venant du MTB…

  7. Vincent C

    Et dire que c’est la MTB qui nous fait la morale sur le poids… hahahah, on nous amène des freins à disques, le double du poids d’un étrier

  8. thierry mtl

    http://www.cyclingnews.com/news/adrien-costa-will-not-return-to-axeon-in-2018/
    Un plateau ou deux… Adrian Costa en a assez du cyclisme et de la vie de moine qu’il l’accompagne.

  9. Philippe

    La principale raison dans le choix du mono plateau pour 3T (selon Gérard Vroomen, le designer), c’est d’épurer l’écoulement de l’air autour du pédalier. C’est donc des considérations aérodynamiques. Même chose pour les pneus de 28mm et les freins à disque.

    Y’a tout un tas de grincheux qui trouvent ça ridicule. Le dérailleur aussi était ridicule à une époque… Le pédalier compact aussi, il y a peu. Pourtant… Le vélo est un environnement tellement conservateur.

    Pour moi, c’est un beau vélo.

    Si un mec a gagné avec, ça doit pas être si mal.

  10. mica

    Thierry mtl: A. Costa ? sans doute une imposture de plus dans le cyclisme, il devait bien « utiliser » quelques subterfuges et on a du lui faire comprendre qu’ il était dans le viseur et qu’ il serait bon d’ arréter! Je crois qu’ il trainait, au moins, quelques soupçons de vélo électrique. (Tour de Bretagne si je me souviens bien…)

  11. thierry mtl

    Il faut voir si le mono plateau nous sert aussi bien que le plateau double. Je veux un bike polyvalent.

    En MTB, depuis 2017, SRAM a présenté la cassette 10-50 (Eagle 12 vitesses) qui permet de couvrir le même spectre que le double plateau 24-36 avec cassette 11-38. Au départ, leur mono plateau avec une casette de 10-42 et ensuite 10 -46 et ça ne me convenait pas.

    Sue la route, en plus du large spectre que je demande, la régularité de la route exige une cadence plus stable. Il faut trouver la bonne cadence pour être confortable et efficace. Le mono plateau ne le permet pas toujours.

    Sur le parcours de la Vuelta (par exemple), où les montée peuvent être très abrupte, le mono plateau sera un désavantage. Si les équipes pro peuvent changer le plateau tous les jours selon le profil de l’étape, il ne peuvent pas changer le plateau pendant l’étape.

  12. En mono plateau, l’étagement de la cassette en pâtira…

    Ce n’est pas un soucis en VTT et même un avantage sur les terrains accidentés.

    Mais sur route et sur une pente assez régulière, c’est appréciable d’avoir une cassette dents par dents pour les petits pignons et deux dents par deux dents dans les grands pignons. Puis sur route l’on a plus de temps pour soigner la ligne de chaine…

    Mais si certains y trouvent un avantage et que cela plait à d’autres de suivre la mode, libre à eux…

    Peut être que nous verrons des monos plateau sur le tour des Flandres. Sur des grandes étapes de montagne, j’en doute.

  13. pierre lacoste

    D’abord, sur route, avec les systèmes actuels mécaniques ou électro (je pense aux Dura-Ace 9000. 9100 et 9170, notamment), si vous ratez encore des changements de braquet, il y a quelque chose qui cloche. Oui, même sous tension, même en bosse. Y a une façon de faire, ça s’apprend, pas besoin de tout acheter. Le simple plateau serait plus léger, vrai, mais la cassette et le dérailleur plus lourds. Aussi, la friction, l’inefficacité mécanique, avec une ligne de chaîne moins qu’optimale, mais aussi, des pignons de 9 et 10 dents: beaucoup plus de pression sur les roulements, et sur la chaîne, qui n’a que 2-3 dents/maillons pour transmettre la puissance. On va changer de chaîne souvent…

    La ligne de chaîne, encore: Il y a environ une quinzaine d’années, j’avais un vélo mulet monté simple plateau 53 et 7 vitesses 13-21 à l’arrière, aucun dérailleur avant. Là-dessus, la chaîne déraillait assez régulièrement sur les nids de poule de ma belle ville, bien plus que sur mes deux-plateaux, qui ne débarquent à peu près jamais….et ce avec cassette 7 V, pas 11. J’ai fini par y poser un anti-chûte de chaîne.

    Je ne rejette pas systématiquement l’innovation, mais je n’y crois pas automatiquement non plus. Sur route, certaines innovations en valent la peine, d’autres moins. Pour ce qui des étagements, je préfère les miens assez rapprochés, n’habitant pas une région très montagneuse.

    J’ verrait plus un rôle en cyclo-cross, je suppose.

    Le marché du vélo route sature depuis un moment déjà. Les fabricants réagissent comme ils le peuvent.

  14. noirvélo

    Quand on ne sait plus quoi inventer pour vendre, on invente n’importe quoi ! ça fait vendre des chaînes parce que la ligne de chaine est forcément mauvaise sur plus d’extrêmes , la couronne , on la changera plus souvent de même qu’une roue libre bien plus chère et avec un pignon de « 9 » ….!!!! qui s’usera à vitesse « grand V » et qu’on ne pourra changer qu’avec toute la roue libre !!! Ben oui , ils doivent penser à tout nos « vendeurs de rêve », shim,campa et sram , à moins que de petits équipementiers fournissent des pignons « solitaires » ! peut-être bon pour le gravel , le mono , en mode « hobbies » mais pour la route , que nenni !!! c’est marrant le vieux préfère le « double mécanique » et il ne se sent pas con pour autant …

  15. missbecaneenfolie

    Tout en fait est pour consommer et rendre obsolète les composantes et les roues (XCO 26 », après 29 » et ensuite 27,5  ») pi les 5-6-7-8-9-10-11-et 12 vitesses en cassette, ouf!
    Un mono plateau bien beau mais en arrière alors quel bêtise avec des pignons énormes avec des écarts énormes entre 9 et 50 dents. Un dérailleur de grande longueur et une chaîne qui va faire de la balançoire dans les changements de vitesses. Folie furieuse!
    La grosse avancée serait celle de Rolhoff en VTT soit des développements internes dans un moyeu (voire même au pédalier comme une transmission motorisée) assurant une longueur de chaîne toujours identique, jamais plus de dérailleur et des pignons à dentures d’écart de 2 max afin de garder une progression adéquate.

    Tout comme d’ailleurs, une règlementation UCI vers le 6 kg pour un vélo homologué en compétition…

  16. mica

    Sans trop préjuger de la pertinence du mono plateau, je pense pouvoir dire qu’ en matiére de matériel cycliste , on peut nous vendre du n’ importe quoi.
    Exemple: il t a quelques decennies, un fabriquant proposait, en France, son fameux pédalier « triténe »(je ne suis pas sur de l’ orthographe) qui, à l’ aide d’ une démultiplication, interne au pédalier, permettait de « tirer » des développements immenses.
    En fait, c’ était une supercherie, car, démultiplier, aprés avoir surmultiplié revenait à faire 2 opérations qui s’ annulaient mutuellement. (au rendement prés qui en prenait certainement un petit coup au passage et se détériorait inéluctablement.)
    Il aurait été moins sot de prendre d’ entrée le braquet modéré et « tirable » sans passer par ce risible subterfuge bête et totalement ridicule. (de plus certainement fort couteux).
    Décidemment, en matiére de vélo, matériel ou autre, on peut faire « gober » n’ importe quoi!
    Dans le cas du « triténe », cela ne dura, quand même qu’ un temps assez limité, il est des modes, ou des erreurs, qui durent plus longtemps.
    Si certains d’ entre vous se souviennent de cet épisode, je lirais avec plaisir les interventions sur ce sujet assez signjficatif.

  17. LaVoitureCaPue

    MOué.

    L’avenir je le vois dans les vitesses interne dans le moyeu de la roue comme cela se fait dans certains vélos électriques.
    Peut être aussi une transmission par cardan ??

  18. mica

    yvon: l’ Anglais avec un plateau de 46 dents et six pignons derriére, dont le plus petit ne devait pas excéder 15 dents (peut être 14, mais j’ en doute) avait tout à fait raison; tu dis d’ ailleurs « qu’ il n’ était pas facile à suivre ». Voila, encore une fois: la vélocité( le Nbre de rotations par minutes) devrait primer sur la force, même, et peut être surtout chez l’ élite.

  19. La chaîne classique reste pertinente à cause de son efficacité mécanique.
    Le moyeu Rohloff, bien qu’une belle pièce d’ingénierie, pèse de 500 à 1000 grammes de plus qu’un système dérailleur classique (selon Rohloff) et engendre plus de perte par friction. Un cycliste, qui dispose de 200-400 watts pour se mouvoir, a intérêt à minimiser les pertes. Pour les mêmes raisons, la chaîne demeure pertinente sur les motos course et moto-cross, alors qu’elle est parfois remplacée par un arbre/engrenage sur moto touring. Le système chaîne-pignon reste un sinon le plus efficace des moyens de transmission de puissance mécanique, même si c’est vieux comme le monde. Je parlais de friction: l’usage d’un plus grand plateau combiné avec un plus grand pignon crée moins de friction/résistance que l’usage d’un plus petit plateau et un plus petit pignon, pour un développement égal. Un pignon, c’est un levier capable de fonctionner en rotation autour d’un axe. Un 10-11-12 dents offre peu d’effet de levier, étant très près de l’axe. Donc, en plus de la faible surface d’appui (peu de dents, peu de maillons), il se crée plus de pression/friction sur l’axe. En ce sens, le plateau simple a recours aux extrêmes à l’avant et à l’arrière, ce qui me semble rétrograde, question d’efficacité. Il est tentant de s’inspirer des solutions techniques du domaine de la moto/voiture, etc., mais leur application reste délicate sinon contre-productive sur un véhicule non-motorisé qui doit se mouvoir avec une fraction réduite de la puissance des motorisés. Les transmissions internes au moyeu, bien qu’améliorées, existent depuis longtemps, et plusieurs vélos ont étés produits incorporant la transmission par arbre, mais nous avons encore le système chaîne-dérailleur qui continue à dominer.

  20. mica

    Pierre Lacoste: trés bonnes explications et on en redemande! Pourrait on avoir votre sentiment concernant l’ aérodynamisme, bafoué lors des sprints « debout » à cause de l’ usage des trop gros braquets?
    existe t’ il selon vous une vitesse de rotation des jambes optimum pour obtenir le rendement le meilleur possible? Selon moi oui et cela serait de l’ ordre de 120 à 130 rpm, et encore plus lors des efforts courts (sprints) .

  21. Marius

    Pierre Lacoste a dit l’essentiel.
    Je rajoute mon expérience VTT plus une simulation.
    En VTT, je suis passé du triple puis double puis monoplateau.
    Clairement, l’offre de développement était trop faible en double (39/26 + 11-36).
    En mono-plateau, je couvre la plage, mais j’ai besoin d’une cassette 10×50, soit 12 vitesses.
    Je passe sur la ligne de chaine, horrible, mais ça fonctionne.
    Il est donc tentant de se dire qu’un mono-plateau serait idéal également sur la route.
    Regardons cela dans le détail.
    Dans mon cas et mon terrain de montagne, j’ai besoin de développements allant de 50×12=8,75m à 34×29=2,46m (je n’ai plus mes jambes de 20 ans).
    SRAM, a une offre monoplateau avec des cassettes en 11×32 ou 10×42.
    Mon besoin, élimine d’office la cassette 11×32 qui ne couvre pas la plage, quel que soit la taille du plateau.
    Reste donc, la cassette 10×42 qui avec un plateau de 42 dents couvre mes développements : 42×10=8,82m 42×36=2,45m + la grande couronne de 42 en secours.
    Formidable dirions-nous, et les écarts entre pignons ?
    Avec ma cassette de route 12-29.
    Plateau 50 dents et braquets de 8,75m à 5m, l’écart moyen du développement entre chaque pignon est 0,54m.
    Plateau 34 dents et braquets de 5m à 2,46m, l’écart moyen du développement entre chaque pignon est 0,33m.

    Monoplateau 42 dents, braquets de 8,82m à 5m, l’écart moyen du développement entre chaque pignon est 0,98m.
    Monoplateau 42 dents, braquets de 5m à 2,45m, l’écart moyen du développement entre chaque pignon est 0,49m.

    Ma conclusion pour mon usage.
    Autant, un tel écart de développement est supportable en vtt, ou les montées et vitesses, sont faibles, autant cela est trop en route, même dans un col, avec de longues phases de plats ou de montées.
    Ne pas oublier aussi que plus le plateau est grand et plus l’écart augmente.

    Un mot sur le poids : 100 gr de différence en faveur du monoplateau avec une cassette light.
    Je passe évidemment sur la très mauvaise ligne de chaine du monoplateau sur les 2 derniers pignons. Quant aux cassettes qui commencent à 9 dents….pourquoi pas 8 ?
    Un vélo de CLM a un grand plateau uniquement pour ne pas utiliser le petit pignon est améliorer la ligne de chaine et le rendement de la transmission.

    Certains y trouveront leur compte, après tout, il y a des adeptes du fixie (mono-vitesse sans roue libre).

  22. J-Man

    Pas juste la chaîne qui use rapidement en monoplateau avec cassette 10-42 et 10-50… les plateaux de pédalier ne font pas long feu non plus, tout comme les cassettes.

    Et ils sont extrêmement capricieux à l’ajustement préçis du câble et du « b-screw ». En plus, autre que le SRAM GX 1×11, parait que le 1×12 eagle n’aime particulièrement pas la boue… assez pour que les pros utilisent du GX déguisé (enduro et xc) et changent pour le vélo « sponsor correct » une fois au stand d’équipe.

    Même que, j’ai à quelques reprises, en photos et en personne à Eurobike, spotté le vélo de Schurter avec une cassette 1×12 qui semblait être plus petite que 50dt. Le décompte des dents sur la photo montrait alors du 42 ou 44 dents (custom), soit bcp plus proche du 40-42 d’Absalon. Quand j’ai commencé à compter les dents au stand de SRAM, un employé a rapidement pris le bike encore sale des WC et disparut avec!

    Bref, 10-50 ne change rien à la performance récréo XC mais en course jouée à 1% de watts de variation, cest très discutable.

  23. Marius

    Sur les photos officielles du vtt de Schurter, c’est bien une cassette Eagle 10×50, avec un plateau de 38 en XC WC.
    38×42=2,07m
    38×50=1,74m
    Soit 0,33m d’écart, pas déconnant.
    Maintenant, une cassette custom, pourquoi pas, mais je ne vois pas l’intérêt d’être en 12V.
    L’étagement XTR 11V 11-40 est parfait pour les compétiteurs.
    Les équipes changent à la faveur des contrats et en 2018,
    Cannondale est passée du SRAM Eagle au Shimano XTR mécanique.
    Absalon fait le chemin inverse.
    Je connais bien le monoplateau Shimano 11V et le Sram Eagle 12V.
    L’Eagle est un peu paresseux à la descente des vitesses et la ligne de chaine, plus dégradée.
    Il ne supporte pas une patte de dérailleur faussée et fonctionne mal sur certains cadres.
    La chaine est plus fine, certains en ont cassés, cela a ruiné 2 courses XC WC de Victor Koretzky .
    En poids : derailleur + manette + cassette + roue libre + chaine
    Monoplateau XTR avec cassette XT 11-42 : 1099 gr
    Et encore moins avec une cassette XTR 11-40, mais petits cuissots s’abstenir.
    Monoplateau SRAM Eagle XX1 avec cassette 10×50 : 1028 gr
    Pour ma part, sur mon terrain, je ne passe pas partout en 10×42.
    Et la cassette 11×46 Shimano ne me convient pas, je me retrouve entre 2 développements.

  24. noirvélo

    C’est effectivement , avant tout , un problème de friction, trop petites dentures et ligne de chaine nullement efficace sur les 11 (bientôt 12!)vitesses …ça ne sert à rien d’avoir de super roulements céramiques pour tout perdre dans une ligne qui frôle la chute aux extrêmes …

    Et puis , nous n’avons qu’à poser la question aux « PROS »
    , je parle de ceux qui sont francs, directs et qui n’attendent pas les directives de leur staff et des fournisseurs pour répondre mièvrement …!!!

  25. thierry mtl

    P. Lacoste
    « Un 10-11-12 dents offre peu d’effet de levier, étant très près de l’axe. Donc, en plus de la faible surface d’appui (peu de dents, peu de maillons), il se crée plus de pression/friction sur l’axe. »
    C’est exact !

    Imagine que maintenant on voit des pignons de 9 dents (9-50) avec certaines compagnies. En MTB, les testeurs journalistes n’y voient que du feu. Mais effectivement, faire tourner une neuf dents autour d’un axe, c’est pas comme faire tourner une 15 ou une 11.

  26. J-Man

    Confirmation de mécanos en EWS (enduro world series) que dans la bouette les teams officiellement en « eagle » ont roulé du GX 1×11 plusieurs fois.

    Pour la cassette pt custom de Schurter, jai vu ça sur de photos de courses de l’an passé. Évidemment ce ne sont pas les photos officielles.

  27. regis

    Hello à tous,
    Moi je suis quasi sur que ce sera le innovation la plus utilisée dans 5 ou 6 ans. Encore plus que les disques ou les dérailleurs électriques. ..
    Avant de décrier il faut tester , voir les évolutions. ..
    Il faut aussi remettre en contexte qu en course énormément de coureurs n utilisent pas le braquet adéquat mais usent du grand plateau au maximum quitte à croiser. En cas de attaque il est en effet plus facile de changer derrière en pédalant plutôt que devant. On en arrive à utiliser beaucoup de vitesses en croisant beaucoup …
    Le mono lui permet de éviter ce problème et il faut bien dire que la majorité du temps on ne roule pas sur les pignons extrêmes et donc le croisement reste limite e en terme d’utilisation.
    De plus pour des amateurs comme nous le fait d’avoir plus de différence entre chaque vitesse est un excellent entraînement pour apprendre à varier les vitesses! Au temps de Merckxs combien de vitesses les coureurs avaient ils. Quel plage de utilisation?
    On en reparlera!

  28. Moi je suis quasi sur que dans 5 ou 6 ans tu nous expliquera la raison pour laquelle tu t’es trompé.

    Du temps d’Eddy Merckx, même avec 7 pignons, les cassettes étaient déjà parfaitement étagée, souvent dent par dent…

    Simplement, il fallait faire preuve de stratégie pour choisir les pignons. La seule différence c’est qu’étant donné que les manettes étaient au cadre, il n’était pas utile d’avoir des pignons aussi petit et qu’il fallait s’arracher dans les forts pourcentages.

    Sinon, même avec l’électrique, les changements de plateaux restent délicat et sur des profils de courses bien spécifiques, le mono plateau sera utilisé. Mais je ne pense pas que cette utilisation sera un jour généralisée.

  29. On dirait que ce qui oriente le développement du vélo «de route» depuis quelques années, c’est le marché «consommateurs» plutôt que les équipes pro. Les douilles de direction plus hautes, les pneus plus larges, le frein à disque, les dérailleurs électroniques, tout ça apporte surtout un surplus de comfort, de sécurité et de ce qu’on appelle, en anglais, de «idiot-proofing», visant à réduire l’apprentissage technique cycliste et à rendre la pratique accessible au plus grand nombre…plus encore que de gains de performance pure. Et ça s’explique: le public qui achète des vélos de route aujourd’hui est un public vieillissant, dont un nombre proportionnellement très restreint de coureurs. C’est là que l’industrie gagne son fric mais comme nous voulons tous (oui, moi aussi) calquer nos vélos sur ceux du Pro Tour, les fabricants doivent d’abord montrer chez les pros les innovations qu’ils veulent proposer au marché de masse. Et ce marché grisonnant est relativement plus à l’aise que les plus jeunes; ça ne pose pas forcément un problème de devoir payer cinq ou dix mille dollars pour avoir la satisfaction de rouler sur le dernier cri technologique, «exactement comme celui de Sagan»…surtout si celui-ci est aussi, heureux hasard, facile d’utilisation et confortable. Dans cet ordre d’idée, ce n’est par hasard que Pinarello appartient désormais au groupe Louis Vuitton-Möet et Chandon-Hennessy: ils ont compris que le vélo pouvait être vendu comme objet de luxe à un acheteur fortuné, avide de prestige et de standing sans être athlète pour autant. Pour ma part, j’ai commencé le vélo avec des cadres acier et 2x 5 pignons, manettes au cadre friction, ensuite au cadre indexées, ensuite frein/vitesses combinées, cadre alu, carbone, j’ai fait l’essai prolongé en montagne des vitesses électro, des freins à disques. Je me rappelle les pédales à courroie, les chaussures en cuir à l’ancienne, casques boudin. Mais bien que je ne retournerais pas aux anciens vélos que j’ai connus (oh, non…), il me semble que depuis quelque temps, on en est arrivé à ce que les économistes appellent la loi des rendements décroissants: les vélos coûtent de plus plus cher, mais les plus récents progrès apportent un surplus de performance plus mince qu’auparavant. Le cyclisme devient plus accessible en termes athlétiques, mais aussi moins accessible sur le plan financier. Dommage.

  30. Frédéric

    Le mono plateau… Ou comment les fabricants, sous couvert des compétiteurs pro influencent nos choix, dictent ce qu’on doit acheter, nous font croire que cela est le mieux et que se sera l’avenir. Le pro lui sait parfaitement où il va rouler ainsi que les dénivelés qu’il devra affronter. Il est même entouré de techniciens qui lui change sa cassette selon le profil de son parcour à la volé. Mais nous. Pauvres petits moutons qui voulons faire comme le pro. A se poser la question de choisir le nombre de dents de sa cassette de pédalier sur les forums, ou à se retrouver comme un hamster à mouliner dans les descentes, ou encore plus ridicule à porter son vélo dans une côte. Ah là là… Avec le triple plateau ou même le double on se pose plus la question ! Quelle que soit la surprise du terrain on va le passer. Tout petit plateau grand pignon pour les dénivelés monstres, grand plateau petit pignion poir fendre la bise tête dans le guidon ! Et entre les deux toute une palette de choix de vitesse pour s’adapter à toutes les conditions. Franchement ? Pour la grande majorité d’entre nous, croyez vous sérieusement que les quelques centaines de gramme de gagner vont changer votre plaisir ? Ne me parlez même pas de l’argument qui sent le marketing à plein nez de la simplification des vitesses qui me fait hurler de rire ! Comme si depuis la découverte du mono plateau on se découvrait tous subitement inapte à utiliser la gestion du dérailleur avant ! Hou là là que c’est compliqué ! Et l’autre argument comme quoi il n’y a plus de croisement de chaine. Alors celle-là elle tue ! Soit on est aveugle soit de mauvaise foi. Un plateau et 12 pignons la chaine croise à mort c’est visuel.cette histoire de mono plateau c’est les mêmes arguments que les pilules miracles pour maigrir sans effort. Du pur discour marketing.

  31. Alain B

    Ai monté très basiquement un plateau de 44 a la place de mon compacte 50/34 et une grosse casette 8V 11/34
    ben çà ne m’a pas empêché de suivre les copains dimanche matin ; pour une cyclo ordinaire c’est pas gênant ! et plus simple …

  32. Julien Moreau

    Ne vous en déplaise, certains ont besoin de gros développements et avec des cassettes 11v on peut avoir assez de progressivité ex: 11-40 on peut envoyer du gros comme mouliner. Manque plus que le pignon à 10dts. Et oui supprimer un plateau un shifter et un derailleur ça allège sensiblement le velo et les finances, surtout quand ce sera devenu commun. Attention juste aux alignements pour minimiser la friction de chaine, mais qui ne croise jamais?… Testé et validé.

  33. Edgar Allan Poe

    Il existe un pignon de 9 dents sur le marché, utilisé par la formation Aqua Bluetooth Sport. Ça doit être du SRAM.
    A première vue, le monoplateau semble attirant au regard des critères que cite Julien Moreau. Mais ça ne convient pas aux vrais compétiteurs. Je ne parle pas des cyclosportives.
    Les coursiers d’Aqua Blue Sport en ont d’ailleurs fait les frais à plusieurs reprises : au printemps, je me souviens avoir vu deux jours de suite sur l’E21, des coureurs de cette équipe victimes de sauts de chaîne alors qu’ils étaient échappés. La chaîne sautait du plateau au vu des gros écarts entre les pignons ?
    J’ai eu l’occasion d’échanger avec un commercial de 3T fournisseur d’Aqua Blue Sport, qui a reconnu que ce n’est pas adapté à la compétition.
    Question d’école : dans une étape avec un dénivelé supérieur a 4000 m. comme dimanche sur la Vuelta, avec des passages raides (sur pavés en plus), des descentes très pentues, mais aussi de longues vallées où ça roule très vite. Quel étagement pour les 11 pignons? Quel plateau ?

  34. Eric

    A quand le pignon polymorphe ? ou pour etre plus simple, celui qui peux augmenter intrinsèquement son nombre de dents ? aha ! avis aux inventeurs…

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