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Sans intérêt, les étapes de plaine sur le Tour?

Après deux semaines d’absence dues à un voyage en France qui a été un vrai ressourcement, La Flamme Rouge reprend aujourd’hui son service normal pour couvrir le Tour de France bien sûr.

Jusqu’ici, on pourra dire que ce Tour de France se court au millimètre. Millimètres entre Coquard et Kittel hier à Limoges, millimètres entre Cavendish et Greipel la veille à Angers. Millimètres également entre les coureurs depuis le départ, avec un peloton nerveux comme d’habitude sur les premières étapes, et Alberto Contador qui en a fait jusqu’ici les principaux frais.

Aujourd’hui ça sera plus intéressant avec un final compliqué du côté du Massif central, avec quelques belles petites bosses dans le final. Un peloton réduit se présentera dans le final c’est certain, et les favoris devront être très vigilants. Selon la formule classique, le Tour ne se gagnera pas aujourd’hui, mais il pourrait bien se perdre!

Une tendance a retenu mon attention ces derniers jours, celle où on voit un nombre grandissant de coureurs se plaindre de ces longues étapes dites « de plaine » ou « de transition ». Le dernier en date à se plaindre est Tom Dumoulin qui trouve ces étapes « ennuyeuses ».

Je ne suis pas d’accord!

Le Tour de France, c’est d’abord et avant tout une épreuve géographique: on fait le tour de la France, à quelques nuances près. Dans ce contexte, et de toutes les époques, nous avons eu sur le Tour de ces longues étapes sur parcours plats ou peu accidentés, permettant aux favoris de récupérer bien au chaud dans le peloton et permettant aussi aux « seconds couteaux » d’aller chercher leur moment de gloire à la pédale.

Le problème, aujourd’hui, c’est plutôt les oreillettes si vous voulez mon avis!

Ces étapes dites de transition sont ennuyeuses parce qu’on sait pertinemment dès le départ qu’avec les oreillettes, les échappées n’ont aucune chance d’aller au bout. Du coup, le seul intérêt de ces coureurs est de montrer pendant quelques heures le maillot à la télé, c’est tout.

C’est d’une tristesse…

Ces étapes de transition peuvent être si passionnantes. Je me souviens d’avoir passé sur le bout de ma chaise les deux dernières heures de la 6e étape du Tour 1991 remportée solo par Thierry Marie au Havre sur au terme d’une longue échappée solo, ce diable de coureur ayant résisté dans le final au retour du peloton mais au prix d’un effort titanesque qui lui avait en partie fait perdre sa lucidité: il se parlait tout seul!

On ne voit plus aujourd’hui de tels exploits qui nous ont fait vibrer, faute des oreillettes qui ont robotisé tout le peloton. Nécessaire pour une sécurité accrue? C’est du grand n’importe quoi comme je l’ai souvent exprimé sur ces pages: les chutes n’ont jamais été si nombreuses! Et si c’est de sécurité dont il est question, il serait si simple d’instaurer un système unidirectionnel entre coureurs et organisation de la course qui signalerait les dangers de la route…

Bref, le Tour ne saurait se résumer aux seules étapes de montagne sur une courte distance. L’intérêt du Tour, c’est l’aventure humaine et sportive qu’il propose durant trois semaines, sur des étapes et des terrains variés. L’intérêt du Tour, ce sont ces coureurs volontaires qui osent, et qui laissent tout sur la route.

L’intérêt du Tour, ce n’est pas les oreillettes et ces coureurs-robot tristes à voir…

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17 Commentaires

  1. mica

    Oui, enfin les « exploits » lors des longues échappées en plaine ne sont que le fruit d’ un « filtrage » et du bien vouloir du peloton, voire d’ une véritable mise en scéne! Au fond j’ aime mieux une arrivée au sprint, car l’ esprit sportif est quelque peu respecté.
    Mais, qu’ils arrivent sur le plat, ou en légére montée, qu’ est ce qu’ ils » tirent gros », c’ en est devenu une véritable caricature de cyclisme. ( voir la vidéo de Coquard (par exemple) totalement déhanché et désuni, donc incapable d’ avoir son rendement maxi. (idem pour les autres). Pour loi, ces arrivées au sprint ne sont même plus esthétiques!
    On peut noter q’ hier, le Cav. n’ a même pas disputé l’ arrivée ( rien ne dit qu’ il aurait gagné) mais en cyclisme, c’ est comme ça, au bout de 2 ou 3 victoires on se met un peu sous l’ éteignoir (rendez vous entre les montagnes ou à Paris) les pros savent se partager le gateau et ne pas s’ attirer les inimitiés.
    oui, ces étapes sont dangereuses et de peu d’ intérêt; Comme je l’ ai déjà dit, 7 ou 8 grands rendez vous seraient suffisants pour le TDF ( 2 arrivées au sommet, 2 Vrais CLM? 3 OU 4 étapes de Hte montagne) et des étapes de plat ou vallonées qui seraient en quelque sorte des « liaisons » ne dépassant pas 180 Km, le tout en une quinzaine de jours( pareil pour Giro et Vuelta)

  2. SERGE

    Je pense qu’il ne faut pas accorder plus de crédit aux commentaires de certains coureurs qui visiblement n’ont pas grand chose d’intéressant à raconter.Une course de 3 semaines c’est l’ensemble des diversités que peuvent rencontrer les coureurs cyclistes, il y en a pour TOUT le monde.
    Moi aussi, je trouve que dans le mois il y a 29 jours qui ne servent à rien car je suis intéressé que par le 30ème qui est le jour de la paie…

    Concernant les oreillettes, il ne faut pas oublier que nous sommes dans l’air de la communication et il serait dommage que notre sport ne soit pas au niveau des autres.Tous les sports de haut niveau, nécessitant de gros budgets, ont l’obligation d’être géré au millimètre. Si demain j’investis 20 millions d’euros dans une équipe cycliste, crois moi que je ne laisserai pas mon destin économique dans les mains (ou la tête) d’un coureur cycliste (sauf si il est actionnaire de l’équipe). Tous les moyens techniques me permettant de préserver mon investissement seront utilisés…à ces niveaux de prix le mécénat à disparu.

    Nous sommes dans l’ère du contrôle, nos libertés individuelles diminues tous les jours. Toi-même, Laurent, dans ton quotidien professionnel,tu analyses des données pour que d’autres mettent en place des projets ou des réformes. Et bien dans le peloton c’est pareil, les DS analysent les forces en présence dans l’échappée (leur palmarès, leurs résultats récents…), la vitesse de progression, le parcours, la météo et de tout cela ils définissent une stratégie (économique) pour rattraper les fuyards et gagner la course. Ce que nous voyons ou ne voyons pas en regardant les étapes du Tour de France, c’est le monde d’aujourd’hui, nous sommes dans un sport professionnel.

    La beauté du sport existe encore, mais le week-end avec les copains quand nous nous tirons la bourre en haut d’une bosse ou pour une pancarte et c’est cela qu’il faut préserver.

  3. LaVoitureCaPue

    Un GT c’est aussi l’accumulation de la fatigue. Et elle passe par ces étapes ennuyeuses (?) qui usent.
    Je ne pense pas que l’abandon de l’oreillette changerait grand chose à la donne.
    J’aimerai que les étapes à sprinter soit éparpillées et pas concentrées la 1° semaine.
    J’aimerai que le TDF ne soit pas stéréotypé et que « tenir le suspens » jusqu’au bout ne tue pas la course, où tout le monde attend pdt 2 semaines et demi…
    J’aimerai que bcp d’étapes à sprint puissent être gagné par des non sprinters : 7 gars par équipe, une ptite bosse à 10 km (genre MSR)…

    Et surtout j’aimerai que Quintana aie des couilles cette année !! Je suis persuadé qu’il a perdu l’année dernière dans la vallée avant l’alpe où lui et valverde avait isolé/distancé un froome semblant à la rupture. Ils ont préféré le regroupement. Pas de risque de se fatiguer ou de griller valverde dans le plat de la dernière vallée avant l’ascenscion finale de l’alpe….

  4. Josef Koba

    Il ne faudrait pas mythifier les tours de France d’avant la généralisation des oreillettes. Combien de mes après-midi ont été plongées dans d’agréables siestes bercées par les commentaires de Jacques Anquetil et de Robert Chapatte. Pour une étape intéressante, combien d’incommensurables platitudes. Mais c’est vrai qu’à ce point, cela devient difficile!
    Le problème ce n’est pas chaque étape isolée : ni sa longueur, ni son absence de profil ne sont en cause. Le problème, c’est le protour qui « lisse » la course, la saison et les objectifs. Avant, on avait clairement des objectifs nettement différenciés par équipe et par coureur. Pour tel coureur, on ne considérait que la première semaine, ou telle étape, pour tel autre le classement de la montagne… Certaines équipes ne recherchaient pas les points UCI mais voulaient se construire une image de « braves », certains coureurs recherchaient un meilleur contrat ou des engagements dans les criteriums, d’autres jouaient au « régional de l’épate » pour reprendre le mot de Blondin.
    En quoi, en effet, les oreillettes empêcheraient-elles une vingtaine de coureurs de décider de se faire la guerre dès les cent premiers kilomètres ou dans les soixante derniers ? Le problème, c’est qu’une dizaine d’équipes jouent « le top 10 » et ses points quitte à ce qu’ils soient acquis dans l’anonymat le plus crade, et qu’une dizaine d’autres jouent les sprints dans la première semaine. Tout cela pour faire des points dans une logique de boutiquiers.
    Et si, rêvons un peu, la détection nouvelle des microdoses avait brouillé momentanément les repères et amèneraient les élèves à être moins prodigues en attendant les passages à l’étranger (Espagne-Andorre et Suisse) pour refaire les niveaux?

  5. thierry (mtl) bécyk

    C’est la longueur de ces étapes de plaine qui rend le processus ennuyeux. Sur 150 Km, la course aurait pu être un peu plus nerveuse et les spectateurs auraient gardé les yeux ouverts. Ce genre de parades comme lundi et mardi sont vouées à disparaître tant elles n’intéressent pas les gens et donc les investisseur$.
    Allez, on passe à autre chose aujourd’hui.

  6. thierry (mtl) bécyk

    Depuis 2014, Contador a tendance à se « casser la gueule » de plus en plus souvent. Moins de réflexe après 30 ans ? Un peu comme Cancellara.

  7. alain39

    Ces étapes sont impératives pour plusieurs raisons.
    Elles permettent à d’autres coureurs que les cadors de se distinguer.
    Elles usent les organisme et le cyclisme est un sport d’endurance et non de coursettes.
    Elles fatiguent les grandes équipes qui cadenassent la course.
    Elles permettent de faire changer le maillot jaune d’épaules.
    Elles ne sont pas spectaculaires mais nécessaires.
    D’ailleurs, force est de constater en lisant le classement qu’elles ne sont pas négligées puisque les meilleurs occupent tous des places en haute du CG. Donc tous doivent fournir des efforts pour rester devant.
    Un CG où les français sont très bien représentés. Je tiens à souligner l’excellent classement de Barguil, Rolland et Bardet. Pour une fois nos français ne sont pas attardés et vont donc aborder la montagne sans handicap.
    Le début de tdf de Alaphilippe est tout bonnement fantastique, il ne fait que des top 10.
    Je ne pense pas qu’il va tenir longtemps à ce rythme pour son premier grand tour mais il marque les esprits.Il a un jump du tonnerre et cette nonchalance et insouciance que seule la jeunesse a.
    Pinot me semble en dedans et je ne sais pas si il tient la forme. Il a fait un gros début de saison et risque de le payer dans les Alpes.
    Ce tdf est dur et il va falloir s’économiser et personnellement je pense qu’à partir du Ventoux nous assisterons à une autre course avec 2 ou 3 prétendants à la victoire finale.
    Froome, Quintana et un autre qui pourrait être un français ou Aru. Ce dernier me semble avancer de façon cachée. C’est un grimpeur et le programme qui les attend est copieux et lui convient parfaitement car il peut perturber le duel Quintana-Froome. Et en plus il est frais.
    Si la chaleur s’en mêle ça va être un carnage pour beaucoup.
    Rien à dire jusque là et bravo à Van Avermaert qui est un très beau vainqueur aujourd’hui et qui va se battre comme un diable pour conserver le plus longtemps le maillot jaune.

  8. Noirvélo

    Les 3 grands Tours sont du début à la fin une grande pièce de théâtre de trois semaines, ni plus ni moins,une mise en scène orchestrée par l’organisateur avec ses joies,ses drames,ses victoires,ses défaites,ses surprises, ses interviews, Holtz qui s’agite ,ses VIP, ses enfants qui accompagnent les vainqueurs sur le podium, ses magouilles entre DS, (je te donne l’étape,tu me donnes le maillot et mes gars vont t’aider pour l’autre maillot). Un (très) petit flash pour les mécanos, les « pin-ups » du podium ,une vue sur les vélos (les dernières innovations),tout y passe (même l’admiration de la ménagère entre 50 et 60 ans pour Thomas ou Thibault), le sentiment du gendarme , « l’idiot » dans l’Alpes » ou le gamin handicapé serrant la main du champion, séquence « émotion » … Tout , absolumenttoutestconsigné,rodé,filmé,entendu,enregistré
    l’orchestre joue sa partition avec ses bonnes fausses notes et les autres, aussi …c’est la valse de juillet
    … Oreillettes malheureusement comprises pour les valeureux coursiers…
    Si on pouvait au moins les enlever lors des Classiques et des courses d’un jour, on en conviendra, un Grand Tour est quand même « un peu une grosse farce », non ?

  9. mica

    Noirvélo: tout à fait d’ accord un grand cirque et ces heures interminables de télé qui sont une imposture, aux frais du contribuable. Après tout il existe bien d’ autres sports qui mériteraient aussi quelques heures d’ antenne.

  10. Noirvélo

    On ne peut pas « flinguer » tous les jours sans arrêts pendant 3 semaines sur 3500 bornes avec les Alpes,les Pyrénées,le Massif Central (eh oui comme aujourd’hui!)en rêvant d’une épreuve avec 0% dopage !!! oui, les étapes de transitions tranquilles avec un gros sprint au bout sont utiles et nécessaires… Même les sprinters font de la « transition » dans les « grupetos montagnards » …

  11. thierry (mtl) bécyk

    Noirvélo et Mica

    Mais pourquoi regardez vous le Tour et le cyclisme ? Pourquoi prenez vous le temps d’en parler sur ce blogs ?

    Vous êtes masochistes ? Vous aimez être déçu et frustré ? Vous n’avez rien d’autres à faire ?

    Prenez votre vélo et roulez… faites autre chose de votre vie.

  12. Serge

    T’as pas vélo pour être là ?

  13. Noirvélo

    @ thierry,

    nous analysons et nous essayons (à notre façon) d’améliorer les choses du vélo …en partageant!eh oui!!!

  14. JNB

    Une chose aussi dont il faut tenir compte et qui est imprevisible lors du choix de parcours est la météo. Une étape de plaine avec du vent peut devenir autrement intéressante et brouiller les cartes…

  15. Josef Koba

    Il ne faut pas oublier que le tour de France avant d’être un spectacle, et bien avant d’être ce spectacle télévisé, est avant tout une compétition sportive, un challenge, une confrontation.
    C’est parce que cette confrontation ( avec ses règles et ses particularités, y compris les longues étapes de plaine) s’est révélée pouvoir être un spectacle que la radio puis, surtout, la télévision s’en sont emparée avec avidité. Le sport doit rester du sport. Penserait-on modifier les règlements de l’Eurofoot parce que les 2/3 des matchs furent soporifiques? Non.
    Penserait-on raccourcir un 100 m parce que les coureurs iraient trop lentement?
    Ne l’oublions jamais le tour de France a plusieurs temporalités. celle, immédiate, de l’étape ne doit jamais faire oublier qu’il s’agit d’abord d’une épreuve de fond, de gestion de l’effort, de stratégie puis de tactique. Chaque étape voit tout cela se nouer, y compris les alliances entre équipes ou coureurs, les inimitiés naissantes, les revanches potentielles, … Le problème, c’est qu’à de très rares exceptions, les commentateurs ne font que « lire » la course qu’à l’échelle de l’étape et encore que dans la mesure de 30 minutes (par exemple le maillot jaune virtuel du coureur échappé avec 10 mn d’avance à 120km de l’arrivée). Il faudrait remplacer Fotorino sur France télévision par C. Guimard. Là on ne s’ennuierait jamais.

  16. mica

    Thierry(mtl), il ne s’ agit pas d’ étre déçu, frustré, mazo.. ou que s’ ai je, mais le fait d’ aimer, de se passionner, d’ admirer le cyclisme, ne donne pas le droit d’ en accepter toutes les dérives.
    ET je dirai que les dérives il y en a eues, et il y en a , et que ceci ne date pas toujours d’ hier ou d’ aujourd’ hui. Le dopage date du milieu du siécle dernier, (éternel refrain). Doit on fermer les yeux?
    Des véhicules motorisés interférent de plus en plus avec la course a tout moment elles peuvent fausser le résultat, favorisant tel ou tel. (je ne dis pas que c’ est systématiquement le cas, mais cela arrive). Faut il ne rien dire?
    Des moteurs sont apparus dans les vélos, domaine dans lequel, on pensait que jamais les cyclistes s’ aventureraient. Faut il faire semblant de ne rien voir?
    Dans les voitures les D.S. discutent entre eux ( via le téléphone portable) et élaborent une soit disant « stratégie » qui n’ est autre qu’ une mise en scéne. Faut il étre complice?

    Ce ne sont là que quelques exemples.

    Ceci dit, j’aime le cyclisme: c’ est un formidable sport « double ».
    En effet le cyclisme sur route comporte 2 aspects totalement différents, voire contradictoires:
    1: sport aérodynamique.( Terrain plat).
    2: sport de dénivellation (cotes et montagne)

    Ces 2 « facettes » lui donnent une spécificité imcomparable. Ceci dit, je trouve que depuis quelques années, l’ aspect dénivellation prends un peu trop le pas sur le reste.
    A propos, avez vous vu combien Sagan était « planté » hier sur les pentes du Puy Mary? Je le vois « mal barré » pour le VTT à Rio!
    Un dernier point car j’ abuse de votre temps: sur un plan technique, je trouve qu’ il est aberrant et contre productif, d’ user de dévelopements démesurés en particulier dans les sprints, mais tout cela je l’ ai déjà dit et redit.
    Un (ex.) passionné!

  17. SERGE

    Ne t’inquiètes pas pour SAGAN, quand tu es dans la zone rouge et que tu coupes, tu n’as qu’une envie c’est de t’arrêter, mais après 2 ou 3 minutes il a vite repris sa vitesse de croisière.

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