Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Radio Bidon #14

C’est la fin de la saison, La Flamme Rouge marque une petite pause, vous aurez remarqué. Fort heureusement, d’autres ne sont pas en pause, dont les sympathiques auteurs de Radio Bidon qui nous proposent leur 14 opus, déjà. Ce mois-ci, aperçu de la saison 2019, les nouveautés proposées par l’UCI, le cyclocross et le nouveau groupe SRAM 12 vitesses eTap qui est dans les cartons.

Bonne écoute!

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15 Commentaires

  1. Tchmil

    Le cyclo-cross est vraiment un sujet intéressant (en plus d’une pratique) où il y a l’air d’avoir un réel esprit de simplicité et de convivialité entre participants, organisateurs et spectateurs.

    Steve Chainel, qui a crée son équipe en France, regrette qu’il n’y ai plus de diffusion TV comme en Belgique ou aux Pays-Bas. Tout à fait compréhensible quand on veut développer le financement de sa structure et de sa pratique.
    Mais je me demande si le cyclo-cross ne perdrait pas plus à entrer dans un système comme le cyclisme sur route, avec ses dérives en tous genres. En Belgique et aux Pays-Bas il doit déjà y avoir une plus forte concurrence et la triche au détour des sous-bois, même individuellement en France et ailleurs on est pas à l’abri de cela (il n’y a pas que l’argent qui pousse à la déviance).

    La pratique est populaire chez les coureurs grâce à cet esprit singulier qui se démarque de la route. En plus d’être bien suivie dans les campagnes de certaines régions françaises (circuit fermé, gratuit pour la majorité, proximité des coureurs…)
    C’est cet esprit qu’il faut conserver à tout prix, la course au financement indispensable n’est peut-être que le début de la fin de cet univers ?

  2. mica

    Hors sujet (mais est ce vraiment un sujet, on ne badine plus avec le dopage, aprés l’ Espagnol inconnu qui vient de prendre 4 ans, c’ est le Portugais Cardoso qui prend la même, et l’ Italien Ruffoni se voit aussi confirmer ses 4 ans de suspention…..vous avez remarqué: rien que des pointures!
    De plus, si j’ ai bien compris, l’ UCI s’ est penchée sur la hauteur maxi des chausettes et à légiféré sur une hauteur maxi….quand on voit ce qu’ ils laissent faire par ailleurs..(suivez mon regard), on a envie de rigoler…Mrs les commissaires, préparez vos métres rubans!

  3. mica

    Et puis les chausettes, c’ est élastique, on peut plus ou moins tirer dessus, et regagner ainsi quelques cm.
    Ils ne ratent pas une occasion pour se ridiculiser; Avant les CLM on assistera donc à la pesée des vélos et à la prise de mesure de ces « accessoires » plus ou moins étirés!

  4. Wolber

    Et puis surtout les socquettes trop hautes ç est moche, surtout chez les petits avec des gros mollets.

  5. noirvélo

    C’est vrai avec les cuissards de plus en plus longs et les socquettes qui vont arriver aux genoux , les pros pourraient rouler en cuissards longs avec à la clef plus de place pour la pub … et je ne parle pas des manches qui arrivent jusqu’aux coudes … lol !!!

  6. Tchmil

    Mica,
    tu négliges l’effet aspirant que peuvent avoir les chaussettes hautes portées par un coureur dans le sillage d’une moto 🙂

    Non, mis-à-part l’effet de compression que peuvent avoir certaines chaussettes, c’est ridicule comme décision. Outre l’efficacité pour des blessures tendineuses, je me demande si la compression est autant bénéfique sur les épreuves d’endurance, s’il y a des experts ici …
    En trail beaucoup de coureurs utilisent ces chaussettes hautes de compression mais quand on voit Kilian Jornet ou Xavier Thévenard remporter largement les plus difficiles courses avec des chaussettes basses, on peut se demander où est le curseur entre efficacité et marketing.

    – Sinon, on est souvent assez rapide à réagir quand un anglais nous sort une performance stupéfiante sur son vélo (à juste titre aussi) pour ne pas souligner dans l’autre sens le comportement du navigateur britannique ALEX THOMSON sur la dernière Route du Rhum : Il a lui-même avertit les organisateurs qu’il avait utilisé un système interdit pour sortir son bateau après avoir heurté une falaise. Alors qu’il était largement en tête et à quelques encablures de l’arrivée, il a accepté d’être pénalisé en heures sans se plaindre alors qu’il aurait très bien pu ne pas tout dire de sa mésaventure et finir vainqueur !

    Vraiment un geste à souligner et qui devrait réjouir beaucoup, qui s’emportent à dénoncer justement la triche dans l’univers du cyclisme.

  7. Tchmil

    *Je n’ai pas précisé mais Thomson a été déclassé 3è de sa catégorie.

    Et Wolber, les hautes socquettes sur des gros à petits mollets c’est tout aussi moche 😉

  8. Le Bourrin Ardéchois

    Te voilà bien prompt à réagir. La voile est évidemment une épreuve dans laquelle s’échouer contre une falaise est une faute de course. Pour se dégager, Thompson a utilisé son moteur (appelons les choses par leur nom). Nous faire croire qu’il s’est spontanément dénoncé est juste connaître la voile encore moins que moi. Le moteur est plombé au départ et il allait bien falloir le montrer aux commissaires à l’arrivée. Les bateaux transportent un moteur à des fins de survie en cas d’accident. Croire que cela se fait sans contrôle, entre gentlemen, c’est juste faux. Bien sûr, tu veux montrer que dans ce sport, on y est plus sain que dans celui habituellement traité sur ce site. C’est peut-être vrai, mais ce n’est pas y contribuer que d’argumenter en omettant une part de la réalité.
    Si Thompson ne dit rien, franchit la ligne en vainqueur de sa catégorie, se jette dans la folie médiatique de l’arrivée de la route de l’alcool (ça sonne mieux que la Route des Esclaves noirs et ça rapporte plus que Bretagne – Guadeloupe), puis se retrouve dans le scandale quand les commissaires constatent le déplombage et replombage du moteur, il perd ses sponsors, n’en retrouve plus et sa carrière est terminée.
    PS: n’en déplaise à certaines consciences, le choix de la dénomination Route du Rhum a dès la première édition été fait par les publicistes et lobbyistes créateurs de l’épreuve.

  9. mica

    LBA: Tu es particuliérement en verve en ce qui concerne la RDR, pour ma part, je n’ y connais rien.
    Tes remarques me paraissent pertinentes, surtout celles concernant la dénomination de l’ épreuve et le battage et lobbyisme affairant (pas grand chose à envier à d’ autres épreuves sportives « modernes »,ou pas). Jusque à la prise de certains produits… (peut étre, mais là, il ne faut pas en parler…ça paraitrait normal, voire indispensable)
    Pour ce qui concerne l’ arrivée « trés serrée » entre Francis Joyon et François Gabart, le jeune n’ aurait il pas fait « une fleur » à l’ ancien…ce n’ est pas impossible; tel celui qui en cyclisme laisse la victoire d’ étape à celui qui l’ accompagne, sachant que lui même va prendre le maillot jaune.
    Là le jeune avait souvent gagné, tandis que l’ ancien n’ avait jamais connu la victoire malgrés de nombreuses participation.
    Bon, je suis un éternel sceptique.

  10. Le Bourrin Ardéchois

    Il y a un gars qui suit de près les grandes courses à la voile qui écrit sur ce site. Il semble s’ennuyer un peu du vélo en ce moment. Peut-être éclairera-t-il nos lanternes par un article sur ce thème…

  11. Le Bourrin Ardéchois

    Il y a un gars qui suit de près les grandes courses à la voile qui écrit sur ce site. Il semble s’ennuyer un peu du vélo en ce moment. Peut-être éclairera-t-il nos lanternes par un article sur ce thème….

  12. Tchmil

    LBA,

    la réalité, comme tu le dis, n’est pas si évidente que tu l’expose. Je donne juste mon impression sur le comportement du navigateur et tu n’es pas obligé de la partager.
    Le fait est bien sûr que Thomson a commis une faute après une traversée dans des conditions difficiles, qu’il a utilisé son moteur pour se sortir de sa situation (il l’a admis sans broncher). Mais il n’a pas triché, ni voulu tricher ce qui est déjà honorable.

    Après si tu veux des détails, tous les points de suivi de l’accident sont sur le site des organisateurs. Y compris les points de règlement que Thomson aurait très bien pu contester devant jury (à savoir être pénalisé de moins de 24 heures pour conserver son gain).

    Pour finir, la conclusion de Philippe Eliès (journaliste voile qui connaît plus ce milieu que moi, sans doutes que toi) :

    « Face au jury, il aurait pu tenter de plaider le plomb qui saute, ça arrive tellement souvent sur les bateaux de course. Au pire il aurait écopé de 2-3 heures de pénalité, peut-être 5-6 heures, mais il aurait sauvé sa 1ère place. Oui, il aurait pu… »

    Donc en voulant faire le professeur, il serait bon de fouiner un peu avant (et ce n’est que partie de ce que j’ai lu sur le fait).
    Après, l’Histoire de la dénomination de la Route du Rhum est connue, comme la course technologique et économique qui se trame dans cet univers. Le monde de la voile n’est sûrement pas exemplaire non plus.

    Désolé pour cet aparté en dehors du cyclisme qui n’en valait finalement pas la peine. A bien vouloir alimenter le site sur d’autres sujets dans une période creuse, je m’abstiendrais.
    Et puis la condescendance ordinaire comme seule réponse n’amènera pas grand chose au final…

  13. Edgar Allan Poe

    Mister Vayer, LBA ? Incomparable !
    Pour ce qui concerne les dérives dopantes du sport habituellement traité sur ce site (j’en parle plus qu’à mon tour), il serait vain de croire qu’elles se limitent justement aux frontières des compétitions des 2 roues sans moteur. Bien naïf, -dangereux ?- celui qui peut encore en douter. L’angélisme des médias sur des épreuves comme la Route du Rhum (une aventure humaine), les marathons (2.01’39″putain) ou autres combats de boxe est grotesque! Le rugby et la formule 1 seraient au top…mais au vu de quoi ? Les contrôles, les témoignages…?
    Mister De Mondenard, encore lui, hiérarchise les raisons du dopage sur la page d’accueil de son site. https://dopagedemondenard.com/
    Bizaremment, l’argent n’est pas l’argument n°1, loin s’en faut. J’aurais plutôt tendance à dire que l’argent, qui coule à flot dans le football par exemple, est un catalyseur des pratiques dopantes, par rapport au cyclisme où il y a quand même assez peu à gagner, comme le prouve l’indiscrétion d’un coureur d’Aqua Blue Sport qui a diffusé les grilles de salaire des coureurs de cette équipe qui a quand même participé au Giro en 2018.
    http://www.cyclingnews.com/news/aqua-blue-start-legal-action-against-unnamed-rider-for-speaking-out/
    4500€ en moyenne pour cette équipe pro continentale qui a aussi couru la Vuelta 2017 ? Un joueur de Ligue 1 française refuse d’enfiler ses chaussures de foot pour un tel salaire !
    Autre sujet : Nibali entendu par les cognes français. Si je conçois facilement le préjudice – il peut estimer avoir perdu beaucoup lors de sa chute dans l’Alpe d’Huez -, j’ai du mal à cerner le but. Comment évaluer précisement le dommage subi ? S’il y a un coupable – le spectateur ? ASO ? Les Forces de l’Ordre…, qui va payer ?

  14. Le Bourrin Ardéchois

    Tu me prêtes trop d’honneur.
    J’avoue ma surprise devant l’incapacité de poser des plombs à la solidité à cette épreuve.
    Eliès affirme qu’en tentant de plaider le plomb qui saute, il aurait avec certitude sauvé sa première place (c’est bien ce que je lis). Cela n’engage que lui.

  15. Le Bourrin Ardéchois

    Philippe Eliès:

    Il fait nuit noire et la quille de son Hugo Boss vient de toucher un rocher, son bout-dehors une falaise au nord de Grande Terre, au sud du phare de la Grande Vigie.

    Thomson comprend qu’il ne pourra pas se dégager à la voile. Il affale tout, enlève le plomb de l’arbre d’hélice (ndlr : en course, le moteur tourne chaque jour pour recharger les batteries mais il reste débrayé), démarre son moteur et se dégage de ce mauvais pas. Le bateau est abîmé mais il renvoie de la toile et termine son tour de l’île pour franchir la ligne d’arrivée, vendredi à 8 h 10′, heure locale. Après 12 jours, 23 h 10′ 58 » de course, il est le premier Imoca à couper la ligne.

    « ça n’aurait pas été juste que je gagne »

    Ayant eu connaissance des faits par la direction de course, le jury international, composé de cinq personnes (deux Anglais, deux Français et un Allemand), porte réclamation contre lui. L’usage du moteur est, bien sûr, interdit. « On a unanimement décidé de lui infliger une pénalité de 24 heures. Notre guide des pénalités va de 24 heures à la disqualification mais on a estimé qu’il avait des circonstances atténuantes, il n’a pas utilisé son moteur dans le but de tricher », explique le Douarneniste Georges Priol, président du jury.

    Quarante minutes après le passage de la ligne, le jury fait connaître sa décision au skipper : « Il a accepté et nous a dit qu’il avait fait une bêtise. Il était forcément abattu ».

    © Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/voile/route-du-rhum/route-du-rhum-thomson-penalite-ou-disqualification-16-11-2018-12136101.php#lWfu615xjdEvEfGp.99

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