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ProTour: des idées pour améliorer les choses

Des idées pour améliorer le ProTour ? En voilà quelques unes que j’offre en pâture à votre jugement. En espérant apporter une preuve supplémentaire que non, ce site n’est pas négatif. Il vibre cyclisme. Il s’est enthousiasmé pour les récentes épreuves de Québec et Montréal. Il dénonce simplement les dérives de ce sport, sans langue de bois. Justement comme l’a fait Jalabert. Comme le faisait Fignon. D’autres avant, aussi. L’optimisme béat et inconscient, très peu pour moi. Le sain réalisme, oui. Reconnaître les choses qui fonctionnent moins bien, c’est construire l’avenir. Il y a des faits. L’échec de la Coupe du Monde, il y a presque deux décennies, en est un. Le conflit ASO-UCI est également bien réel. Il a failli, en 2008, faire éclater la planète cyclisme en créant un schisme. Oui, le ProTour fonctionne mal. Oui, les GP de Québec et Montréal sont un succès. Oui, bravo M. Arsenault. Je l’avais écrit publiquement dans La Presse du jeudi 7 janvier 1993 suite à l’annonce de la disparition du GP des Amériques. Je l’ai récemment encore écrit.

Anyway, here it goes.

1 – On fusionne d’abord les calendriers ProTour et Historique de l’UCI, en prenant soin d’y ajouter Paris-Tours et le Het Volk. On assoit ainsi la crédibilité du circuit et assure son ancrage historique européen, incontestable du reste.

2 – On mondialise le cyclisme en intégrant au Tour Down Under et aux GP de Montréal et Québec, déjà au programme, les épreuves suivantes : le Tour de Californie en mai pour les États-Unis (puis, éventuellement, le GP de Boston annoncé), le Tour de Colombie en août en Amérique du Sud, le Tour du Qatar début février, le Tour de Langkawi début mars voire la Japan Cup fin octobre, tous en Asie. D’ici quelques années, on vise même à intégrer une ou deux épreuves africaines, par exemple le Tour du Faso ou la Tropicale Amissa Bongo ou encore le Tour du Mali. Et là, à terme, on mondialise vraiment le cyclisme et on obtient un circuit de course qui marie tradition cycliste européenne et innovation/ouverture sur le Nouveau Monde, avec en prime le potentiel de rejoindre les fans de tous les continents.

3 – On crée un enjeu – qui manque actuellement cruellement au ProTour – en lançant un classement incarné par un maillot distinctif pour le leader, adjoint évidemment d’une bourse. Un classement d’équipe peut aussi être envisagé. Ces classements couronneraient le meilleur coureur/équipe d’une année donnée tout en valorisant les saisons pleines, et non seulement la focalisation – souvent décriée du reste – sur une poignée d’épreuves seulement. Le vainqueur de ce circuit ne serait ainsi pas forcément le vainqueur du Tour, surtout si ce dernier n’a eu, comme objectif une année, que cette course.

Évidemment, le Championnat du monde de cyclisme sur route serait tenu à l’écart de ce circuit afin de ne pas confondre son vainqueur, porteur de l’historique maillot irisé, avec le titre de "meilleur coureur du monde".

4 – On étend la limite de 8 coureurs par équipe déjà présente sur certaines courses à toutes les courses du circuit, incluant les grands tours. Cela limite davantage la capacité d’une équipe de "cadenasser" une course, augmentant le suspense. Cela allège le fardeau des équipes qui n’ont à présenter qu’un maximum de 8 coureurs par course, et non 9. Cela permet également d’augmenter le nombre d’équipes pour chaque course, qu’on fait passer à 25, pour un total de 200 coureurs maximum par course. Des 25 équipes admissibles, 20 sont sélectionnées d’office, avec obligation de présenter au minimum 6 coureurs à chacune des épreuves, ce qui permet par ailleurs de tenir compte du nombre important d’épreuves au calendrier (il ne faudrait ainsi que 18 coureurs d’une équipe pour assurer sa présence dans trois épreuves simultanées). La sélection des 5 autres équipes est par ailleurs laissée à l’entière discrétion des organisateurs de course, qui ont ainsi le loisir de "régionaliser" leurs épreuves et donc d’intéresser le public local en admettant des coureurs locaux, pourvus qu’ils soient professionnels. 40 coureurs sur 200 (1 sur 5) peuvent donc être directement admis par l’organisateur.

5 – On détermine, au 1er janvier de chaque année, soit une fois la saison des transferts terminée, les 20 équipes sélectionnées d’office pour les courses inscrites au calendrier de ce circuit élite. Pour ce faire, on totalise les points au classement individuel des 10 meilleurs coureurs de chaque équipe, puis on les classe en ordre décroissant. L’équipe dont les 10 meilleurs coureurs présente le plus grand nombre de points est classée première, et ainsi de suite. On garantit ainsi que la sélection des équipes ne se fait pas forcément ou directement sur une base monétaire mais plutôt sportive. Le risque que des équipes se "gonflent" de coureurs de premier plan? Je n’y crois pas, les budgets des équipes cyclistes étant habituellement limités. De plus, l’important est d’être parmi les 20 premières équipes, pas LA première ! Et puis, aucun grand leader n’accepterait d’avoir plusieurs loups dans la bergerie… La cohabitation à deux est déjà problématique sur les grands objectifs!

6 – On prend soin de ne pas valoriser que la victoire sur les courses dans l’attribution du pointage sous-jacent à l’établissement du classement individuel. On prend surtout soin d’équilibrer les points à prendre sur les courses par étapes versus les courses d’un jour (le total, sur une saison pleine, doit être à peu près équivalent), question d’équité de chances dans la course au titre entre coureurs de courses d’un jour et coureurs de courses par étapes.

7 – On supprime les oreillettes !

8 – Dans les pays dépourvus d’institutions à cet effet, l’UCI assurerait la responsabilité des contrôles anti-dopage. Dans les pays dotés de telles institutions, le choix de l’instance responsable incomberait à l’organisateur de la course, et non à l’UCI, ceci en raison du fait que les sanctions dans le domaine relèvent des fédérations nationales, tout comme les politiques – par exemple, sur le traffic de produits dopants – à l’égard du dopage relèvent de l’État concerné. ASO pourrait ainsi désigner l’AFLD plutôt que l’UCI comme responsable des contrôles antidopage sur ses épreuves, ceci afin de mieux se conformer aux politiques françaises en la matière. Qu’est-ce que l’UCI a à perdre dans une telle décision ? Le but de tous, c’est d’assurer la crédibilité des épreuves, non ? Dans tous les cas, les contrôles se feraient sous la supervision de l’AMA.

9 – Reste plus qu’à trouver un nom intéressant pour ce nouveau circuit !

Comme on peut donc le constater, le problème n’est pas – et n’a jamais été – les GP de Québec ou de Montréal, ni même le travail de Serge Arsenault. Le problème, c’est le ProTour qui ne signifie, dans sa forme actuelle, pas grand chose. Je suis prêt à faire le pari qu’un circuit élaboré sur les bases présentées dans ce texte permettrait justement de garantir – et de rehausser – tout l’intérêt des épreuves du Nouveau Monde, GP de Québec et Montréal compris. Je suis également prêt à faire le pari que le plateau des GP de Québec et Montréal serait meilleur encore avec un tel circuit, l’enjeu lié à la victoire finale en fin d’année maximisant les chances d’avoir les tous meilleurs coureurs au Québec s’ils ont à défendre une position, un prochain titre, un classement en vue de la saison suivante. Un Philippe Gilbert, par exemple, plus à l’aise sur le terrain des courses d’un jour, viendrait à Québec et à Montréal (puis éventuellement à Boston…) plutôt que sur la Vuelta si le titre – et la bourse! – de meilleur coureur mondial était en jeu, surtout que d’autres épreuves d’un jour lui serait encore accessibles par la suite (Paris-Tours, Tour de Lombardie et éventuellement Japan Cup), présentant un potentiel de points aussi important que celui de la Vuelta. C’est donc possible d’organiser les choses pour que les GP de Québec et Montréal puissent rivaliser d’intérêt auprès des coureurs avec la Vuelta ! Et quant on connaît l’importance d’avoir LE coureur du moment dans la recherche de sponsors financiers, ce ne serait pas le moindre des avantages de la formule!

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Jalabert-Arsenault: Jalabert a raison !

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L’actualité récente commentée…

  1. jmax

    le problème des équipes de 8, c’est de trouver de drôles d’alliances dans le peloton mais elles existent déjà dans des équipes de 10. d’ailleurs, Nibali en fait l’expérience sur le Vuelta avec les coureurs espagnols

  2. Désolé, mais le problème est quand même en parti un gars comme Arsenault… quand tu reponds avec autant de mauvaise fois… et que tu annonces déjà vouloir créer une course a Boston, le gars il a rien compris.

    Creer une classique d’un jour, ca prend du temps, beaucoup de temps, pas juste besoin d’avoir des partenaires financiers. Vous êtes excité par le tour du Quatar?

    Aprés, avoir un circuit mondial, je n’y crois tout simplement pas… parce les athlètes n’ont pas la volonté d’être a leur peak a l’année longue.

    Le triathlon a reussi a monter un magnifique circuit avec juste 6 courses pour l’élite et pratiquement aucun des grands ténors n’a participés a toutes les courses…

    Après, c’est pas parce que tu as les meilleures coureurs que tu as la meilleure course. Exemple parfait, je prefere largement le tour d’italie a celui de la france.

  3. bernard

    le commentaire de Alex me semble trés réaliste j’hadére entiérement.

  4. Andy Lamarre

    Bravo Alex, tu pense comme moi.!

  5. Rem

    C’est certain que le Pro Tour a des ratées, mais je crois que le principe de base est valable et souhaitable : soit les meilleures équipes avec les meilleures événements.

    Pour ce faire, j’aimerais bien voir l’UCI adopter des similitudes en place à la FIFA comme:

    1) Qu’un système de relégation sportive basé sur la performance de l’équipe à la fin du calendrier soit mis en place pour déterminer la 1ère, 2ième, 3ième, division pour l’année qui suit.

    Le système proposé, avec la composition des équipes au 1er janvier, aura un effet pervers. Ce système favorisera le départ des meilleurs coureurs (avec des points en banque) vers des structures mieux nanties financièrement qui voudront « acheter » des performances passées. Les équipes ont beaucoup à perdre avec ce système.

    Ex: Si tous les meilleurs de Spidertech se retrouvent sous d’autres cieux, même si l’équipe se soit qualifiée dans les 20 meilleures équipes durant la saison, l’équipe n’accedera jamais à l’échelon supérieur et les investisseurs finiront par se déplacer vers d’autres structures également. On revient au point de départ où l’argent contrôlera l’accès au plus haut niveau.

    2) Une ligue des champions mondial (tournoi) où tous les niveaux d’équipe UCI auraient la chance d’être déclarés meilleures équipes au monde.

    Une qualification nationale, suivi d’une qualification continentale pour finalement en arriver à une finale mondiale.

    Ceci serait un bon produit pour globaliser le cyclisme car à chaque début de saison, les équipes auraient un objectifs de performances claires à proposer à leur partenaires.

    Pour l’instant, la seule chose qui résonne pour le financement d’une équipe est: « on veut aller au Tour de France ».

    3) Que les qualifications des nations aux Olympiques et aux championnat du monde passe par un système de qualification par équipe nationale.

    Le système actuel est peu coûteux pour les fédérations, mais en bout de ligne, je crois que certain pays ont un manque flagrant à gagner, dont le Canada et la France.

    J’aimerais voir une qualification automatique aux mondiaux qui passe par le championnat continental par exemple. 1 événement par année où chaque équipe a un nombre de coureurs partant égal, et une chance de se qualifier pour les mondiaux.

    J’aimerais également voir un principe d’équité au niveau des partants lors des mondiaux et des Olympiques. Ex: 6 coureurs pour chaque pays qualifiés.

    Le système actuel donne un avantage au pays avec de la profondeur et avec un grand nombre d’événements UCI.

    On ne voit pas cela au soccer. Même si le Brésil est 1er et le Canada 100ième, le match se joue à 11 joueurs de chaque côté. Le pays plus faible sur papier n’a pas à jouer à 7 joueurs…

    Bref, my 2 cents…

  6. plasthmatic

    Pareil.
    Et pour les gars, je suppose qu’un déplacement de l’autre côté de l’océan ne se programme pas, ni se récupère, comme un déplacement du nord de l’Espagne au sud de la Belgique.
    Et la force de la tradition, ça ne se décrète pas autour d’une table.

    Le tennis propose une possibilité de circuit mondial. Il y a moyen d’enchaîner des tournois par zones géographiques. Les questions de logistique, et notamment de décalage horaire, sont en partie absorbées.
    Le cyclisme n’est pas le tennis. Chaque sport a ses contraintes …

    Je vois beaucoup de l’orgueil humain, de son insatisfaction perpétuelle, dans cette volonté de mondialiser le vélo. J’ai aussi bien compris que ladite volonté est guidée par la perspective financière, façon ouverture de marchés nouveaux.

    Je trouve très bien, moi, que le hockey sur glace soit très attaché au nord de l’Amérique, que le « grand basket », ça soit encore les States, et que le vélo se déroule tout particulièrement dans la vieille Europe. En tout cas je ne trouve pas ça grave.
    Et qu’on ne me dise pas que je suis « partie » dans ce sentiment : jamais sur un bord de route, alors que les images de mon écran me parviennent d’ici ou encore de là, ça ne change rien à la distance que j’ai à parcourir pour assister au spectacle, quand le coeur m’en dit !

  7. AL

    @ Alex
    Tu es un peu dans le champ gauche.

    Laurent, tu fais une très bonne analyse. Encore faut-il convaincre ASO, RCS et Unipublic d’y adhérer…N’est pas la cause de l’échec de toutes les tentatives?

    La seule planche de salut à la viabilité d’un label «ProTour» est de s’entendre avec les organisateurs des grandes épreuves historiques.

    Le coeur de l’entente serait le suivant: pour qu’une équipe de catégorie «ProTour» puisse participer aux grandes épreuves historiques (les classiques et les 3 Grands Tours), elle serait obligée de participer aux épreuves sanctionnées «ProTour» (GP MTL, GP QC, Tour de Californie, etc.).

    Pour demeurer ProTour, les équipes devraient être performantes sur l’ensemble du calendrier pour cumuler des points un peu comme Laurent le propose. Vous allez dire que c’est un peu comme ça que le ProTour fonctionne, sauf que les organisateurs ont un pouvoir discrétionnaire sur la sélection des équipes pour leurs épreuves respectives.

    Est-ce utopique de s’entendre avec ASO, RCS et Unipublic? Avec les droits de télé et tout le reste, n’est-ce pas là aussi un «peu» un problème de partage (ou de non-partage) de l’argent? Est-ce que l’UCI négocie de bonne foi? Qu’en pensent les coureurs et les équipes sur la logistique de tout ce cirque?

    Mais on ne s’en sortira pas, les grands coureurs vont toujours focaliser l’essentiel de leurs efforts pour les épreuves «historiques».

    @ Alex
    Je ne suis pas tout à fait d’accord avec les commentaires d’Alex.

    Oui, une classique, le mot le dit, ça prend plusieurs années. Mais au début, tu sais, Paris-Roubaix n’était pas précédé du mot classique!

    Ensuite, Arsenault n’a rien à voir dans le débat ProTour, il est singulièrement un prophète de la mondialisation du cyclisme. Il est un atout majeur à l’expansion des courses cyclistes professionnelles en Amérique.

    Le Tour du Qatar n’est pas un exemple très fort non plus puisque c’est un «produit de niche» parrainé par ASO, pour le bénéfice des magnats du pétrole qatariens qui désirent voir les stars du cyclisme se promener sur leur autoroute 4 voies flambettes. Se foutent éperdument du standing de leur course, veulent juste voir Boonen, Cancellara et Cie pédaler. Et ces derniers veulent juste s’entraîner un peu! Bon deal pour tout le monde.

    Le triathlon cité en exemple, est-ce sérieux? L’ITU présente un circuit « coupe du monde » de seulement 6 courses parce qu’on n’arrive pas à trouver le financement et une cohésion pour faire un circuit plus gros et crédible. Dilué, entre autres, par le «trademark» Ironman, le triathlon professionnel souffre beaucoup plus d’un problème identitaire que le cyclisme pro.

    Le dernier argument d’Alex concernant le plateau de coureurs entre le Tour d’Italie et celui de France n’a franchement rien à voir.

    Vrai que le Tour d’Italie est une belle course avec souvent plus de rebondissements que le Tour. Or, le Tour est un peu victime de son importance. Tous les coureurs y arrivent au TOP, ce qui laisse moins de place à l’improvisation, donc au rebondissement. Par contre, le dernier Tour de France vous fait mentir.

    Moins apprécier le Tour pour les raisons que vous évoquez (Alex) n’est que pur désaveu de la part d’un fan de cyclisme.

    Ça n’empêche pas qu’une expansion du cyclisme professionnel hors du cadre traditionnel soit possible et nécessaire au développement du cyclisme au Canada. Ça prend plus qu’un Hesjedal ou un Steve Bauer. Il faut que les jeunes assistent à des courses, qu’ils sentent le vent du peloton et toute l’effervescence qui va avec une course de ce calibre.

    Combien de jeunes sont revenus à la maison en se disant qu’ils aimeraient faire de la course après avoir assisté aux deux belles courses du week-end dernier?

  8. max

    « Et la force de la tradition, ça ne se décrète pas autour d’une table. »

    J’ai beaucoup aimé cette phrase, et tout le commentaire de Plasthmatic en général.

    Une course ne naît pas grande, elle le devient. Comment?
    -par un tracé technique et/ou sélectif
    -par une date intéressante dans le calendrier

    -C’est pourquoi les deux courses québécoises ont un bel avenir. Le parcours est très bon et la prog idéalement placée en parallèle d’une grosse course à étape
    -C’est pourquoi les courses de début de saison n’ont aucun intérêt, de même que le tour de Californie et la plupart des fumisteries UCI: voir une étape « reine » se disputer sur des 4 voies et finir au sprint, le général se jouant sur des CLM parce que le tracé est mauvais, c’est pas la joie. Si en plus ces courses d’une semaine sont le pendant du giro… (là où une course d’un jour aurait été idéale, on combine deux « tours », ciblant les coureurs à potentiel similaire)

    D’ailleurs, j’ai aussi du mal à suivre sur le concept de saison pleine ET mondialisée. Avant on courrait toute la saison, mais tout en Europe, ce qui limitait bien les déplacements et toute la fatigue et autre logistique associée. Faire ça dans le monde entier, ça me semble impossible si l’on veut récupérer et s’entraîner comme il faut (ça demande un peu de routine et de calme. Regardez les résultats d’Armstrong le businessman).

    Alors qu’on fasse une course magnifique au Japon pourquoi pas? mais à condition que le déplacement en vaille la peine. Si tel est le cas, les coureurs se présenteront naturellement sur la ligne de départ. Sinon ils continueront de s’aligner sur Paris-Roubaix et le giro plutôt que le critérium de Tokyo et le tour de Californie, et la « mondialisation » ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau.

  9. Marc

    AL: « Combien de jeunes sont revenus à la maison en se disant qu’ils aimeraient faire de la course après avoir assisté aux deux belles courses du week-end dernier? »

    Après le Grand Prix de Montréal, mon fils de 7 ans a dit: « C’est ça que je veux faire! »

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